Décès d'un bébé à la suite d'une "suspicion d'erreur&qu
Posté : 03 janv. 2009, 17:23
Un nourrisson de six mois est décédé vendredi 2 janvier dans l'après-midi à l'hôpital Necker à Paris (15e) à la suite d'une "suspicion d'erreur" intervenue à l'hôpital de pédiatrie et de rééducation de Bullion (Yvelines), a-t-on appris samedi auprès des services de santé.
Selon les premières conclusions de l'enquête, l'accident serait dû à un "mauvais réglage du débit de la pompe à perfusion de l'enfant, survenu au moment du changement de cette dernière", a indiqué le ministère de la santé, dans un communiqué. "Les parquets de Versailles et de Paris ont été saisis de cette affaire", a-t-on ajouté de même source. La Ddass (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales) des Yvelines a "immédiatement été envoyée" sur place pour enquêter sur cette affaire. La ministre de la santé, Roselyne Bachelot, "a adressé ses condoléances profondément attristées aux parents de l'enfant et s'associe à leur douleur", selon le communiqué du ministère.
L'enfant, Louis-Joseph, était hospitalisé depuis début septembre à Bullion, un centre spécialisé dans les soins de suite pédiatrique, pour une "pathologie au long cours", a précisé le directeur adjoint de l'Agence régionale de l'hospitalisation d'Ile-de-France, Jean-Yves Laffont, sans préciser la nature de l'affection. Le petit Louis-Joseph était "dans un état stabilisé" avant le changement de perfusion en cause, intervenu jeudi après-midi, a-t-il précisé. Son état se dégradant à la suite de l'erreur présumée, le nourrisson a été transféré jeudi aux urgences pédiatriques à Necker, où il est décédé vendredi vers 17 heures. Le réglage des pompes à perfusion est généralement effectué par le personnel infirmier, a confirmé M. Laffont.
Ce décès intervient après celui d'un petit garçon de trois ans, Yliès, mort le 24 décembre à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris (14e), où il avait été admis pour une angine pour laquelle une infirmière lui aurait administré par erreur du chlorure de magnésium. La direction de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a reconnu samedi que le drame s'était produit à la suite d'une erreur d'acheminement du médicament dans l'hôpital, entre la pharmacie et le service concerné.
lemonde.fr
Selon les premières conclusions de l'enquête, l'accident serait dû à un "mauvais réglage du débit de la pompe à perfusion de l'enfant, survenu au moment du changement de cette dernière", a indiqué le ministère de la santé, dans un communiqué. "Les parquets de Versailles et de Paris ont été saisis de cette affaire", a-t-on ajouté de même source. La Ddass (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales) des Yvelines a "immédiatement été envoyée" sur place pour enquêter sur cette affaire. La ministre de la santé, Roselyne Bachelot, "a adressé ses condoléances profondément attristées aux parents de l'enfant et s'associe à leur douleur", selon le communiqué du ministère.
L'enfant, Louis-Joseph, était hospitalisé depuis début septembre à Bullion, un centre spécialisé dans les soins de suite pédiatrique, pour une "pathologie au long cours", a précisé le directeur adjoint de l'Agence régionale de l'hospitalisation d'Ile-de-France, Jean-Yves Laffont, sans préciser la nature de l'affection. Le petit Louis-Joseph était "dans un état stabilisé" avant le changement de perfusion en cause, intervenu jeudi après-midi, a-t-il précisé. Son état se dégradant à la suite de l'erreur présumée, le nourrisson a été transféré jeudi aux urgences pédiatriques à Necker, où il est décédé vendredi vers 17 heures. Le réglage des pompes à perfusion est généralement effectué par le personnel infirmier, a confirmé M. Laffont.
Ce décès intervient après celui d'un petit garçon de trois ans, Yliès, mort le 24 décembre à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris (14e), où il avait été admis pour une angine pour laquelle une infirmière lui aurait administré par erreur du chlorure de magnésium. La direction de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a reconnu samedi que le drame s'était produit à la suite d'une erreur d'acheminement du médicament dans l'hôpital, entre la pharmacie et le service concerné.
lemonde.fr