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2000€ de plus pour les infirmiers

Posté : 15 déc. 2009, 21:07
par Maxime

Le diplôme d'infirmier sera désormais reconnu au niveau licence pour les étudiants commençant leurs études cette année. Que va changer cette réforme?
Il s'agissait d'abord de réparer une injustice. Malgré trois ans d'études, le diplôme infirmier n'était pas reconnu au niveau licence. C'est désormais chose faite pour tous les étudiants entrés en formation à la rentrée 2009. Cela aura des conséquences concrètes sur leur statut à l'hôpital, qui va aboutir à une revalorisation sans précédent de la profession. Dès leur sortie d'école, en 2012, ils seront automatiquement reconnus comme fonctionnaires de catégorie A.

Et pour les infirmiers déjà en poste?
Ceux qui exercent déjà bénéficieront eux aussi de cette réforme. Mais ils auront le choix. Ils pourront acquérir le nouveau statut ou, s'ils le souhaitent, rester en catégorie B, car ce changement a des conséquences, notamment sur l'âge de départ à la retraite - 55 ans en catégorie B, 60 ans en catégorie A. C'est à chacun de décider.

Cela va-t-il aussi se traduire par une augmentation?
Il y aura bien sûr une revalorisation salariale. Les négociations avec les syndicats sont en cours. Pour les infirmiers déjà en poste, elle se fera progressivement sur cinq ans, à partir de 2011. A terme, ce changement de statut représentera l'équivalent d'un peu plus d'un treizième mois, soit une majoration d'environ 2.000 euros net par an pour chaque infirmier, pour un coût annuel de 500 millions d'euros.

C'est un moyen d'attirer des jeunes vers la profession?
Oui. Il y a 30.000 places ouvertes chaque année en institut de formation. Or on ne forme que 22.000 professionnels par an, alors que c'est un métier qui ne connaît pas le chômage : le taux d'emploi est de 100%! La réforme va aussi permettre aux étudiants de poursuivre leurs études avec des masters ou des doctorats spécialisés. On souhaite que les infirmiers, lorsqu'ils ont envie de prendre des responsabilités, ne soient plus seulement dirigés vers le management. Ils doivent pouvoir continuer dans ce qui est leur métier, c'est-à-dire le soin.
Source : 20 minutes

Quid Des spécialités ????[/u]

Posté : 15 déc. 2009, 21:23
par wismag
Bonsoir,
j'ai entendu cette info au journal de la santé sur France 5 aujourd'hui et je dois dire que cela me laisse perplexe.....

Plusieurs questions :

cela veut dire quoi des " doctorats specialisés"? Les spécialisations se feront donc en fac? quid de la formation hospitalière?

Je peux donc avoir le choix entre obtenir une licence et prolongée mes années de travail ( c'est vrai que nous faisons un métier tellement peu fatigant que 5 ans de plus qu'est-ce que c'est?.....) ou continuer à avoir un D.E. et partir à 55 ans.... Choix trés interressant si il en est.....

2000 euros bruts par an cela fait si je ne m'abuse 166 euros bruts par mois.... Est-ce que cela vaut vraiment le coup?....

Cela fait quasiment 20 ans que je suis ide et 7 ans que je suis iade.... Même si je ne regrette pas mes choix il y a des fois ou je doute et je me demande si je ne vais pas aller vendre des fleurs....

C'est donc avec cette annonce que notre " chère" ministre compte redorer notre profession et amener les nouveaux bacheliers à être IDE.....
Je ne peux que tirer mon chapeau et l'applaudir des 2 mains......
:smt025

On est toujours pas sorti d'affaire.... :smt026

Je vous souhaite quand même de belles fêtes... :noel8: :noel9:

Posté : 15 déc. 2009, 22:35
par franck
Un CP de la CNI:
Question de justice, de choix ou de mensonges…. ?

A l’heure des préparatifs de Noël, Mme Bachelot emballe sa réforme d’un papier…d’affichage !
En effet, interviewée ce matin sur RTL, elle a dévoilé les propositions concernant la réforme du statut des infirmiers de la fonction publique hospitalière.
A la question du journaliste, sur les salaires infirmiers, elle répond : « Les infirmières seront revalorisées de 2500€ /an soit l’équivalent d’un 13ième mois ».

Inadmissible et indécent d’entendre cette déclaration pour notre organisation syndicale
qui travaille depuis des années pour faire reconnaître notre profession et obtenir des salaires en adéquation avec nos compétences et nos responsabilités.
Inadmissible et indécent pour la profession qui aujourd’hui
est en grande souffrance dans nos hôpitaux.
Qu’en est il réellement ?

Question de justice :
Les infirmiers voulaient une vrai licence ils ont obtenu un grade Licence qui n’ouvre pas les mêmes droits en terme d’études et de perspectives.
Question de choix :
Les nouveaux diplômés de 2012 n’auront plus le choix ils auront la retraite d’office à 60 ans.
Les « déjà diplômés » eux seront revalorisés de quelques euros s’ils souhaitent conserver leur départ en retraite à 55 ans.
Question de mensonges :

Un vrai mensonge de déclarer que chaque infirmier sera revalorisé de 2500€/an avec la catégorie A.

Cette annonce choc ne concernera seulement qu’une poignée ’infirmiers, qui dans l’éventualité d’une fin de carrière très tardive, pourraient atteindre le dernier échelon de la classe supérieure et ainsi obtenir ce 13ième mois.
Les véritables chiffres parlent d’eux même :
Une augmentation brute de 45€ par mois en début de carrière et de 114€ par mois en fin de carrière dans l’hypothèse d’un passage en catégorie A.
Une augmentation brute de 38€ par mois en début de carrière et de 79€ par mois en fin de carrière si les infirmiers diplômés d’avant 2012, décident de partir à 55 ans.
La réalité des propositions est bien éloignée d’un 13ème mois, ne croyez-vous pas Mme Bachelot ?

De plus, le critère de la pénibilité passe à la trappe. Doit-on supposer qu’avec un peu plus d’argent le métier devient moins pénible ? La catégorie A est fonction du statut et ne doit pas être un critère pris en compte pour organiser la réforme des retraites des infirmiers.

Ce chantage à la catégorie A contre un allongement des départs en retraite est une provocation de plus.

Exercer à l’hôpital ne séduit plus ! Il est urgent de restaurer l’attractivité de notre profession et cela passe par une réelle revalorisation salariale et une amélioration des conditions de travail.

Mme Bachelot parle de la plus forte augmentation de salaire jamais connue par la profession et pour cause nous avons été régulièrement oubliés !
Est-ce pour autant à nous de régler l’addition ??
La réforme représente en effet un coût d’investissement mais en réalité elle se trouve autofinancée par l’allongement de la carrière !

Les températures hivernales de ces derniers jours ont jeté un froid sur la France mais là, cette annonce mensongère, ne peut que glacer et crisper tous les professionnels de santé !

Les chauffeurs routiers ont menacé, ils ont obtenu. Doit-on à notre tour menacer pour enfin faire entendre notre voix ?

Nathalie DEPOIRE
Présidente CNI
Contact presse : 06 64 41 78 65

Posté : 15 déc. 2009, 22:52
par Bisologue

Posté : 15 déc. 2009, 23:59
par zeb
Les chauffeurs routiers ont menacé, ils ont obtenu. Doit-on à notre tour menacer pour enfin faire entendre notre voix ?
Évidemment !!!

Posté : 16 déc. 2009, 00:02
par franck
demission!!!!

Posté : 16 déc. 2009, 00:17
par Christophe.Leroy
Je suis aussi consterné des déclarations de notre ministre....(comme d'habitude, quoi) cependant elle ne fait qu'utiliser un système qui fonctionne très bien depuis 2 ans au moins...l'intox et la politique des grandes déclarations à l'emporte-pièce.
Faire passer comme infos à l'opinion publique que les "pauvres infirmières" auront un diplôme universitaire et plein d'argent (comme elles le demandent...), ça nous coupe l'herbe sous le pied:ainsi même si la réalité est différente du discours, la population ne comprendra pas pourquoi on se lance dans une grève...

Et cette super augmentation va entrainer d'autres mécontentements (à part nous les spécialisés...) justifiés...les Sages Femmes .Car la différence de salaire ne va pas être énorme....ça va bouger....
Et dans le privé qui va payer cette augmentation (si elle arrive.....), là aussi ça va grogner....

Pour ce que qui est de la retraite, je crois que nous sommes devant un fait accompli....avec l'allongement de la durée de cotisation (et encore plus avec la probable réforme de l'année prochaine....), peu de personnel peut partir à 55 ans à taux plein (ou tout du moins à un taux suffisant ...).Donc beaucoup de personnel continu au delà de 55 ans pour avoir suffisamment de retraite...

Faut-il demander un grenelle des infirmières?


(Quant à nous "spécialisés, nous sommes une quantité négligeable...nous ne sommes qu'une minorité....) :colere:

Posté : 16 déc. 2009, 00:32
par franck
demission!

Posté : 16 déc. 2009, 09:07
par swan
quelle belle entourloupe, ça sent la sod....mie sans vaseline ou KY...
je n'irais peut être pas à dire "demission" mais juste descendre dans les rues et battre le pavé... mobilisons les médias en réponse à cette mascarade sans précédent...

une question que j'aurais aimé posé à notre chère ministre de la santé, qu'entend elle par "continuer vers un master ou doctorat"?
_"Bonjour je suis le nouveau Docteur"
_"vous pouvez faire les prescription en réa svp?"
_"ahhhh non je suis docteur mais docteur infirmier!"

Posté : 16 déc. 2009, 11:10
par recoxib
jais un peu peur que les jeunes IDE se disent " ouah super , à nous la fortune " alors que le bilan reste très maigre . un peu de fraiche pour faire oublier la mauvaise organisation, le travail à flux tendu.
et puis , il sera si facile de vous rappeler chez vous pour remplacer : ben oui , vous gagner plus maintenant alors " parce que vous gagner plus , il faudra travailler plus.
effet d'annonce aussi pour ces jeunes qui cherchent à s'orienter : " il n'y a pas de chômage, votre travail sera revaloriser sur le plan financier, et vous pourrez devenir docteur ... pas en médecine mais en recherche clinique sur la procédure du tri du linge pendant la toilette complète au lit "
quel métier d'avenir !
venez les jeunes , venez remplir les quelques 8000 places manquantes , venez étudier le larbinage médicale.
je pense malgré tout que Mme Bachelot croit réellement en ce qu'elle dit, elle parle à une population qu'elle pense sérieusement demeurer simplement.
Elle souhaite réparer une injustice à ces pauvres petites gens en leur donnant une petite orange pour noel . c'est pas merveilleux !
vives les routiers !

Posté : 16 déc. 2009, 19:09
par Maxime
La CFTC se déclare "scandalisée" par les déclarations de la ministre de la santé, qui a indiqué mardi sur RTL que le passage de la catégorie B à la catégorie A des infirmiers se traduirait par une revalorisation salariale de 2.500 euros par an.

"A ce stade de la négociation, pour un bon nombre d'infirmières, l'augmentation salariale pourrait être égale à zéro euro, voire quelques 10 à 15 euros par mois, soit 150 euros par an. Nous sommes donc loin du compte, et en plus, ces propositions ne seraient également pas d'application immédiate", réagit le syndicat dans un communiqué publié mardi.

Le changement de catégorie associé à l'application du dispositif licence-master-doctorat (LMD) aux infirmières s'accompagne de "la plus forte augmentation de salaire qu'on n'ait jamais connue dans la profession d'infirmière", a déclaré la ministre sur RTL en précisant que cela "équiva[lait] à un 13ème mois".

Ces déclarations interviennent alors que l'ensemble des organisations syndicales ont quitté lundi la séance de négociation sur le futur statut des infirmiers, afin de protester contre le refus du ministère de maintenir une possibilité de départ à 55 ans pour les professionnels qui opteront pour la catégorie A.

Les infirmiers, qui sont actuellement en catégorie B, bénéficient d'un droit de départ à la retraite à 55 ans, en raison de la pénibilité de leur travail qui les classe dans la catégorie dite "active".

"Comment dire à une infirmière, surtout en cette période de réduction des emplois, que son métier n'est plus pénible?", dénonce la CFTC, qui demande "clairement" que cette "thématique soit écartée d'un quelconque protocole de négociation".

Le syndicat, qui considère que les propositions de la direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos) sont "à ce jour inacceptables", demande à la ministre "de bien considérer le mécontentement actuel" de la profession infirmière et des professions "classées dans le même corps".

Ce projet de protocole d'accord, que s'est procuré l'APM, prévoit que le passage en catégorie A des infirmiers se traduira, à l'issue des opérations de reclassement en 2016, par une revalorisation annuelle de 1.487 euros (bruts) en moyenne pour un infirmier de grade 1 et d'une revalorisation de 2.466 euros pour un infirmier de grade 2, rappelle-t-on.

Les syndicats ont affirmé mardi que cette revalorisation de 2.500 euros ne concernerait que les infirmiers en fin de carrière, qui sont au dernier échelon de la grille salariale.

Paris, 15 décembre 2009 (APM)
L'ensemble des organisations syndicales ont quitté lundi la séance de négociation sur le futur statut des infirmiers afin de protester contre le refus du ministère de maintenir une possibilité de départ à 55 ans pour les professionnels qui opteront pour la catégorie A, ont-elles déclaré à l'APM.

La direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos) et les organisations syndicales ont engagé des négociations statutaires destinées à revaloriser les grilles de catégorie B et surtout à intégrer les infirmiers dans une catégorie A rénovée de la fonction publique hospitalière, dans le cadre de la réforme du dispositif licence-master-doctorat (LMD).

Cette réforme prévoit que les étudiants entrés en formation en 2009 verront leur diplôme reconnu au niveau de la licence, ce qui entraînera pour eux leur intégration dans la catégorie A rénovée de la fonction publique hospitalière à leur sortie d'école en 2012.

Les infirmiers qui exercent déjà auront le choix, à partir de 2011, soit de rester en catégorie B (mais dans un nouvel espace statutaire), avec leur maintien en catégorie active en raison de la pénibilité de leur travail qui leur permet de partir en retraite à 55 ans, soit d'accéder au nouveau corps de catégorie A, mais avec un classement en catégorie sédentaire qui leur fait obligation de travailler jusqu'à 60 ans.

Le refus du gouvernement de maintenir la possibilité d'un départ à 55 ans pour les infirmiers qui seront dans la catégorie A a été unanimement contesté par la CGT, la CFDT, FO, SUD, l'Unsa, la CFTC et la CFE-CGC, qui ont décidé de quitter la table des négociations, ont-ils annoncé dans un communiqué commun. Le Syndicat national des cadres hospitaliers (SNCH) a lui aussi refusé de poursuivre les discussions, selon ces organisations syndicales.

Alors que le gouvernement souhaitait initialement achever les discussions le mardi 22 décembre, les organisations syndicales "exigent" le retrait de la question du départ à la retraite de la négociation.

"Le calendrier est très perturbé, c'est la troisième fois que les organisations syndicales quittent la table des négociations", a déclaré à l'APM la secrétaire fédérale de la CGT, Nathalie Gamiochipi, qui estime que la question du départ à 55 ans et de la pénibilité du travail doit être renvoyée aux discussions sur la retraite qui s'ouvriront en 2011.

La plupart des organisations syndicales estiment que les grilles salariales restent insuffisantes et fustigent les propos de la ministre qui a déclaré mardi matin sur RTL que le passage de la catégorie B à la catégorie A augmenterait la rémunération des infirmières de 2.500 euros par an.

Le changement de catégorie associé à l'application du dispositif licence-master-doctorat (LMD) aux infirmières s'accompagne de "la plus forte augmentation de salaire qu'on n'ait jamais connue dans la profession d'infirmière", a souligné la ministre en précisant que cela "équivaut à un 13ème mois".

Dans un entretien au quotidien 20 minutes, la ministre évoque une "majoration d'environ 2.000 euros net par an pour chaque infirmier".

"C'est une provocation", a réagit Philippe Crépel, secrétaire fédéral de la CGT santé-action sociale. "Nous n'avons quasiment jamais vu la ministre de la santé et voilà qu'elle communique sur le sujet".

L'organisation syndicale précise que l'augmentation de la rémunération de 2.500 euros évoquée par la ministre de la santé "ne concernera que les 'infirmiers en fin de carrière' qui sont au dernier échelon de la grille salariale. Les infirmières qui exercent actuellement n'atteindront jamais cette somme".

Le protocole d'accord, qui a été soumis aux organisations syndicales, prévoit une majoration de près de 1.500 euros bruts par an en moyenne pour les infirmières du premier grade.
Une revalorisation jugée insuffisante

"Ce n'est pas une revalorisation", estime Nathalie Gamiochipi de la CGT. Ramenée sur un mois, la revalorisation pour une infirmière en début de carrière serait de "45 euros bruts".

La CFE-CGC considère elle aussi que la revalorisation des infirmières de "sept à 10 points" dans deux ans, "soit de 32 à 46 euros bruts par mois" est "un jeu de dupe". "On ne peut pas nous demander de renoncer aux mesures de pénibilité pour si peu", a déclaré à l'APM Thierry Amouroux, le secrétaire général du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) CFE-CGC.

"La moitié des infirmières partent à la retraite d'ici 2015, donc les infirmières ne risquent pas de profiter de la revalorisation de 2.500 euros à partir de 2016!", ajoute-t-il.

La CFE-CGC conteste également l'absence de "toute revalorisation pendant les deux années à venir".

"On se moque du monde", estime Thierry Amouroux, rappelant qu'il y "a un vrai problème d'attractivité de la profession".

La CGT et la CFE-CGC contestent également les mesures prévues pour les infirmières spécialisées (puéricultrices, infirmières anesthésistes et de bloc opératoire) et les cadres de santé, qui sont déjà en catégorie A et qui "devront attendre trois ans", c'est-à-dire 2012 pour obtenir une revalorisation de leurs grilles, en renonçant eux aussi à un départ à la retraite à 55 ans dont ils bénéficient actuellement.

Certes "les propositions du gouvernement ne sont pas neutres" puisqu'il est prévu "une augmentation indiciaire, en grosse moyenne, d'une vingtaine de points", tempère Luc Delrue, de la fédération santé Force ouvrière (FO).

Toutefois, le chiffre de 2.500 euros évoqué par la ministre "n'est pas celui qui entrera dans la poche des infirmiers". "On prend le chiffre de fin de carrière d'un professionnel, dont la durée de travail a été allongée" (la durée de carrière passe à 31 ans), indique-t-il.

Le représentant du syndicat FO conteste également la forme de la négociation, déplorant que le protocole d'accord ne leur ait été envoyé que ce week-end.
Nouvelle structure de rémunération puis deux glissements de la grille indiciaire

Ce projet de protocole d'accord, que s'est procuré l'APM, prévoit que le reclassement en catégorie A des infirmiers qui le souhaitent, se fera sur la base d'une nouvelle structure de rémunération qui sera suivie de "deux glissements de la grille indiciaire, l'un en 2013 et l'autre en 2016".

Le texte précise qu'à "l'issue de l'ensemble des opérations de reclassement (en 2016), les infirmiers auront bénéficié d'une revalorisation annuelle" de 1.487 euros (bruts) en moyenne pour un infirmier de grade 1 et d'une revalorisation de 2.466 euros pour un infirmier de grade 2.

La nouvelle grille comprendrait six grades pour la filière infirmière et la durée de carrière serait de 31 ans.

Les professionnels paramédicaux qui, en 2011, n'auraient pas été reclassés en catégorie A seraient automatiquement intégrés dans un nouvel espace statutaire de la catégorie B.

Les infirmières spécialisées (qui sont déjà en catégorie A) pourraient entrer dans une grille rénovée de catégorie A en décembre 2012, qui évoluerait une seconde fois en 2016.

A l'issue de l'ensemble des opérations de reclassement, les infirmiers de bloc opératoire (Ibode) et les puéricultrices bénéficieraient d'une augmentation de 1.509 euros par an en moyenne (en grade 1) et de 1.564 euros en grade 2.

Pour les infirmiers anesthésistes (Iade), cette revalorisation serait de 1.752 euros par an en moyenne (pour un infirmier de grade 1) et de 1.929 euros pour un infirmier de grade 2.

Les cadres de santé auraient également accès à une grille rénovée de catégorie A en décembre 2012 et à l'issue des opérations de reclassement, ils bénéficieraient d'une revalorisation de 1.957 euros par an en moyenne et de 2.271 euros en moyenne.



Paris, 16 décembre 2009 (APM)

Posté : 17 déc. 2009, 11:59
par jb oo7
En tant qu'IADE nous sommes obligatoirement en classe A.La retraite à 55 ans ?.Je vous rappelle que le temps de cotisation pour la retraite s'allonge.En 2020 nous devrons cotiser 168 trimestre soit 42.5 ans.Personne à 55 ans n'aura le temps de cotisation voulu.Et la attention à la décote.C'est à decourager à partir plus tot :???:

Posté : 17 déc. 2009, 16:58
par ckt34
jb oo7 a écrit :En 2020 nous devrons cotiser 168 trimestre soit 42.5 ans.Personne à 55 ans n'aura le temps de cotisation voulu.
ben si ...... ceux qui seront IADE à 13 ans ....... :smt023


Perso , faudra que je bosse jusqu'à 66 ans (l'âge de Johnny !!
:souris )

Posté : 17 déc. 2009, 21:06
par lady nightingale
zeb a écrit :
Les chauffeurs routiers ont menacé, ils ont obtenu. Doit-on à notre tour menacer pour enfin faire entendre notre voix ?
Évidemment !!!
alleluia le miracle de noyel arrive!!
hé ben j'espère qu'après les fêtes vous serez motivés pour
premièrement flooder les boites mails de nos chers députés (on se partage la france par regions) et de notre ministre si chère à notre coeur!!
et puis après s'il faut battre le pavet.... nous augmenter nos revendications coûteront peu à l'état puisque nous ne sommes pas si nombreux que çà
affaire à suivre

Posté : 17 déc. 2009, 22:43
par Stinger
dje34 a écrit : Perso , faudra que je bosse jusqu'à 66 ans (l'âge de Johnny !!
:souris )
Avec un petit café Legal tous les matins, une bonne paire de lunettes "optic 2000" et une bonne ceinture de soutien lombaire pour le hernie discale :smt017, moi je dis qu'IDE ou IADE à 66 ans ... cela le fera pour nous mais pour le patient :smt025

Posté : 17 déc. 2009, 23:32
par lady nightingale
on ne fera plus la difference entre les patients et les soignants
:41616-4:
deambulateurs pour tout le monde !! :smt026

Posté : 18 déc. 2009, 00:47
par Redw@n
nightingale a écrit :
zeb a écrit :
Les chauffeurs routiers ont menacé, ils ont obtenu. Doit-on à notre tour menacer pour enfin faire entendre notre voix ?
Évidemment !!!
alleluia le miracle de noyel arrive!!
hé ben j'espère qu'après les fêtes vous serez motivés pour
premièrement flooder les boites mails de nos chers députés (on se partage la france par regions) et de notre ministre si chère à notre coeur!!
et puis après s'il faut battre le pavet.... nous augmenter nos revendications coûteront peu à l'état puisque nous ne sommes pas si nombreux que çà
affaire à suivre
Question mobilisation:
Une année des pompiers qui ne parvenaient pas à se faire entendre (grève => réquisition=> grève inefficace) ont entamés une grève de la faim tout en continuant d'assurer leurs gardes. En moins d'une semaine les arrêts maladie (donc pas de réquisition possibles) ont été si nombreux qu'ils ont obtenus ce qu'ils souhaitaient.

Un service par hôpital qui entamerait une telle grève créerait un précédent en bloquant le système. Nous montrerions à nos dirigeant notre motivation et notre pouvoir (obscur...)

Un problème persiste: il faut s'unir pour passer à l'action!!

Dans mon ancien service aucune de mes collègues n'était prête à "risquer sa vie" !?!?!? :bigun2:

:LolLolLolLol:

Tout le monde râle mais tout le monde s'écrase comme des carpettes lorsqu'il faut agir....C'est ça NOTRE PROBLEME principal...

Certaines collègues sont encore convaincu qu'une cadre à l'autorité légale pour nous faire interompre nos Congés Annuels afin de palier son incompétence de pseudo-gestionnaire des effectifs!!! :deja_dehors: :enculmouche:

:starwars:

Posté : 02 janv. 2010, 23:59
par Redw@n
:noel18:
:noel15:
:noel3:

BONNE ANNEE

Posté : 06 janv. 2010, 11:30
par Maxime
La ministre de la santé souhaite "conclure rapidement" les négociations sur le futur statut des infirmiers prévoyant leur passage en catégorie A, estimant que la dernière version du protocole proposé aux organisations syndicales "atteint son point d'équilibre", a-t-elle déclaré mardi en préambule à la dernière séance de discussions.

La direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos) et les organisations syndicales ont engagé des négociations statutaires destinées à revaloriser les grilles de catégorie B et surtout à intégrer les infirmiers dans une catégorie A rénovée de la fonction publique hospitalière, dans le cadre de la réforme du dispositif licence-master-doctorat (LMD).

Roselyne Bachelot, qui a ouvert la dernière séance de négociations par un discours dont APM a eu copie, a évoqué un certain nombre d'évolutions par rapport au texte de décembre 2009 qui avait été rejeté par les organisations syndicales, notamment une avancée de la date d'entrée dans la réforme.

Toutefois, elle n'est pas revenue sur le problème du départ à la retraite à 60 ans (et non plus 55 ans) pour les infirmiers faisant le choix d'entrer dans la catégorie A, qui avait suscité la colère des syndicats et leur départ de la table des négociations.

Au titre des avancées, la ministre de la santé a évoqué un reclassement en catégorie A des infirmiers "en janvier 2011" et des autres paramédicaux concernés par la réforme "à partir de septembre 2011", alors que la version du protocole de décembre 2009 évoquait respectivement les mois d'octobre et décembre 2011.

"Le calendrier initial démarrait en 2012 : il a été avancé à votre demande", a indiqué la ministre en s'adressant au syndicat.

Après une première augmentation des grilles salariales en 2013, les infirmiers bénéficieront d'un nouveau glissement en 2015 et non plus en 2016 comme prévu précédemment, peux-t-on lire dans le discours.

A l'issue de la réforme, "les infirmières en milieu de carrière bénéficieront d'une rémunération totale annuelle majorée de 2.000 euros nets en moyenne", a précisé Roselyne Bachelot.

Au total, la revalorisation proposée "est de 82 points bruts d'indice pour les infirmiers en fin de carrière", a ajouté la ministre, soulignant qu'il s'agissait d'un "effort considérable de la nation" et que les personnels qui opteraient pour la catégorie A "verr[aie]nt leurs rémunérations mais aussi leurs retraites revalorisées de façon très importante".

La ministre a souhaité qu'un volet soit consacré, dans le protocole, à "l'amélioration des conditions de travail" et un autre à "la seconde partie de carrière" des infirmiers, qui se traduirait par la mise en place d'un groupe de travail autour de ces thématiques.

Sur les questions de santé et de sécurité au travail, elle a souhaité que l'ensemble des organisations syndicales se réunissent en groupe de travail pour "approfondir le protocole interfonction publique" que celles-ci "ont signé avec le ministre du budget et des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat".

Au total, 15 professions paramédicales verront leur formation "ré-ingéniée" et ont vocation à entrer dans le dispositif LMD, a précisé la ministre.

Avec cette réforme, la ministre de la santé espère développer la recherche infirmière et susciter des vocations de chercheurs paramédicaux, à travers le doctorat.

"Mes services travaillent à des solutions permettant de faciliter l'accès aux écoles doctorales existantes", a déclaré Roselyne Bachelot.

Concernant les cadres, leur intégration au LMD et leur "réingénierie" sera étudiée en 2010.

"Ce protocole est un début de réponse au rapport de Chantal de Singly [sur les cadres hospitaliers remis en septembre 2009, ndlr] mais nous n'allons pas nous arrêter là", a déclaré Roselyne Bachelot, estimant qu'un grand chantier "sera[it] renforcé tout au long de l'année 2010".

A la demande des syndicats, "un grade spécifique a été créé pour les cadres et l'indice sommital du grade de cadre supérieur a été sensiblement augmenté", a indiqué la ministre.

"Si l'année 2009 a bien été celle des infirmiers, l'année 2010 sera celle des paramédicaux", a-t-elle ajouté.

Elle a rappelé que les paramédicaux qui ne souhaiteraient pas entrer en catégorie A pourraient garder leur statut actuel en catégorie B et seraient néanmoins revalorisés fin 2011 "avec tous les personnels de catégorie B de la fonction publique hospitalière".

Un nouveau protocole définitif devait être proposé aux syndicats au cours de la rencontre, sur lequel ils devront se prononcer dans les prochains jours.

La réforme prévoit que les étudiants entrés en formation en 2009 verront leur diplôme reconnu au niveau de la licence, ce qui entraînera pour eux leur intégration dans la catégorie A rénovée de la fonction publique hospitalière à leur sortie d'école en 2012, rappelle-t-on.

Les infirmiers qui exercent déjà auront le choix, à partir de 2011, soit de rester en catégorie B (mais dans un nouvel espace statutaire), avec leur maintien en catégorie active en raison de la pénibilité de leur travail qui leur permet de partir en retraite à 55 ans, soit d'accéder au nouveau corps de catégorie A, mais avec un classement en catégorie sédentaire qui leur fait obligation de travailler jusqu'à 60 ans.

Le refus du gouvernement de maintenir la possibilité d'un départ à 55 ans pour les infirmiers qui seront dans la catégorie A a été unanimement contesté par la CGT, la CFDT, FO, SUD, l'Unsa, la CFTC et la CFE-CGC.

APM