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30 MARS 2010 : LES MEDIAS

Posté : 24 mars 2010, 19:42
par Maxime
Le but de ce sujet est de faire le lien avec les médias.

Contrairement au 11 mars, je pense qu'il faut s'organiser plus sérieusement par rapport aux médias. A cette fin, je vous propose de me faire parvenir des vidéos de tous les PRÉPARATIFS de la journée de mobilisation du 30 mars.

Le but est de fournir aux médias, et surtout aux médias audiovisuels, de la substance pour pouvoir faire des reportages sur notre mouvement. Si on reprend la mobilisation de la petite 100aine de personnes sur l'APHP qui ont bloqués des locaux contre les restructurations, ils sont passés au 20h avec des plans sur des bureaux enfumés et des boites de pizza...

Je pense qu'on peux faire au moins aussi bien.

Filmez vos préparatifs (AG, discussions, préparation des tenues, des trucs d'animation comme les faux respis...) bref, le tout, c'est de préparer une sorte de petit dossier de presse pour que les médias puissent se servir et nous faire 30 secondes aux JT locaux, voire nationaux.

Pour les vidéos, prévenez juste pour quoi vous les faites pour qu'il n'y ai pas de soucis ensuite, mais ca ne devrait pas poser de problèmes.

Il faut bien entendu aussi des photos pour les articles papiers et sur internet.

Je me charge des conversions de format, du montage et de la mise en ligne. Il appartiendra a tous de les diffuser le plus largement possible après.

A vos appareils numériques tous, et envoyez moi ca sur ma boite mail (ou via MSN) !!!!!

Posté : 24 mars 2010, 20:36
par PentoCelo34
Comment intéresser la presse écrite à une idée d'article
Hier soir, vous avez vu quelque chose au journal télévisé qui vous a fait réfléchir ou, aujourd'hui, vous avez lu dans les journaux ou sur Internet un texte auquel vous aimeriez répondre. Du coup, vous avez une excellente idée pour une page d'opinions, une lettre au Courrier des lecteurs ou même un article. Comment faire pour en obtenir la publication ?

Une première manière de procéder serait d'écrire d'abord votre texte et d'essayer ensuite de le faire publier. L'avantage du produit fini, c'est qu'il permet immédiatement à un rédacteur en chef de juger de vos idées et de votre style. Par contre, si le texte est refusé, vous aurez dépensé beaucoup d'efforts et de créativité pour rien !

Si c'est un article que vous voulez écrire, vous pourriez adopter la façon de faire de la plupart des journalistes pigistes et envoyer d'abord un synopsis : un court texte sur le sujet, votre manière de l'aborder et les principales personnes à interviewer. Le rédacteur en chef en saura assez pour décider si cela convient aux besoins de sa publication.

Vendre une idée est un art. Les bons journalistes suivent les règles suivantes :

1) Bien choisir le média

Imaginons que vous voulez raconter à la première personne du singulier la manière dont vous avez lancé un programme communautaire avec des amis. Est-ce un bon article pour un quotidien ? Un magazine ? Un bulletin de nouvelles ? Un magazine électronique ? Devriez-vous la proposer à votre hebdo local, un des quotidiens de la ville, un des grands journaux du pays ou même L'Actualité ? Allez-vous en faire un long texte de huit feuillets (2000 mots), ou vous contenter d'un petit article de 500 mots ?

La meilleure façon d'arriver à vos fins est de viser les bons médias. Commencez par ceux qui ont déjà démontré de l'intérêt pour les questions touchant les jeunes. Considérez les thèmes et le style de leurs articles et posez-vous les questions suivantes :

Acceptent-ils facilement des propositions d'articles de pigistes ?


De quelle longueur sont en général leurs textes ?


Quel genre de textes privilégient-ils (articles d'actualité courts et factuels ou plus longs de style reportage) ?


Quel est le niveau de langage, simple ou recherché ? Ont-ils déjà couvert le thème dont vous voulez parler et, dans ce cas, apportez-vous des éléments nouveaux ou un angle différent ?
Maintenant, à qui correspond le mieux votre article ? Pensez-vous que telle ou telle publication sera intéressée ? Vous devriez peut-être vous faire une courte liste d'idées d'articles à proposer à différents organes de presse.

2) Contacter la bonne personne

Dans un magazine

Consultez le générique, généralement dans les premières pages du magazine, qui donne la liste du personnel éditorial. La meilleure personne à contacter est généralement le rédacteur en chef adjoint. Si le titre n'existe pas, essayer un rédacteur en chef associé ou un adjoint au rédacteur en chef. C'est habituellement le rédacteur en chef adjoint qui est en charge du contenu éditorial de la publication et soumet les propositions d'articles au rédacteur en chef. Si le générique ne suffit pas à vous orienter, téléphonez ou envoyez un courriel et demandez à qui vous devez vous adresser.

Dans un quotidien

Décidez d'abord dans quelle section du journal votre article devrait paraître. Affaires municipales ? Page éditoriale ? Société ? Puis contactez le responsable de cette section. Dans la plupart des journaux, le rédacteur en chef, ou le directeur général, laisse à chaque responsable de section le soin de décider de son propre contenu éditorial. Noms et numéros de téléphone sont généralement inscrits sur la première page de chaque section. Sinon, appelez la salle des nouvelles pour plus de renseignements.

Dans une circulaire ou un magazine électronique

Les publications, de style communautaire, sont généralement plus faciles à approcher que les grands médias. Repérez dans le générique qui contacter quand il s'agit d'un bulletin de nouvelles ou cliquez sur « comment nous joindre », quand il s'agit de magazines en ligne. Ces derniers sont, d'ailleurs, souvent à la recherche de textes écrits par et pour les jeunes.

3) Rédiger une proposition d'article convaincante

Elle devrait contenir trois éléments :

Le thème (synopsis) de l'article
Les journalistes pigistes donnent souvent titre et sous-titre, plus un bref résumé de l'article proposé : angle, personnes à interviewer, longueur et style.

Son intérêt ou importance pour les lecteurs
Vous devez convaincre le rédacteur en chef que votre article correspond au profil de ses lecteurs.

Une bonne raison de vous en confier l'écriture
Que possédez-vous que les journalistes réguliers de la publication n'ont pas ? Un angle original, des contacts privilégiés, de l'information nouvelle ou difficile à obtenir peuvent faire de vous la meilleure personne pour traiter d'un sujet donné.

Les rédacteurs en chef ou rédacteurs en chef adjoints sont des gens très occupés qui reçoivent souvent des douzaines de propositions d'articles par jour. Voici quelques conseils pour vous aider à ressortir du lot :

Accrochez l'attention dès la première phrase.


Soyez bref : une page maximum.


Expliquez en quelques mots qui vous êtes, quelle est votre expérience et pourquoi vous voulez écrire cet article.


Si vous avez déjà publié des textes dans votre hebdo local ou le journal de votre école, envoyez-en une copie. Cela donnera une idée de votre style.


N'oubliez pas d'inclure toutes les coordonnées pour vous joindre : adresse postale, numéros de téléphone et de télécopieur, courriel ou page Web.


Relisez et corrigez soigneusement votre lettre avant de l'envoyer. Ne vous fiez pas uniquement au logiciel de correction orthographique de votre ordinateur !
Vous trouverez ci-contre une Proposition d'article.

4) Faire un suivi

Après l'envoi de votre proposition, par courriel, télécopieur ou courrier postal, attendez une période de temps raisonnable, puis téléphonez au rédacteur en chef pour lui demander s'il a bien reçu votre envoi, s'il a des questions et quand vous pouvez espérer une réponse. Ne faites pas de harcèlement, mais n'abandonnez pas trop vite.

Vous avez bien fait vos devoirs et le rédacteur en chef a donné son accord. Félicitations ! Vous pouvez démarrer votre recherche et vous mettre à écrire. Mais, si votre proposition d'article est rejetée, ne vous découragez pas. Cela arrive aussi constamment aux pigistes professionnels. Trouvez une autre idée et recommencez.

:smt031

Posté : 24 mars 2010, 20:48
par jean philippe H
j ' ADORE........PENTOCELO..... :smt013

Posté : 24 mars 2010, 20:57
par PentoCelo34
Pour envoyer des communiqués de presse aux médias
je ne sais pas ce que cela vaut mais voila des sites trouvés sur le net!

des liens payants mais pourquoi pas si cela nous permet d'etre entendu???
http://www.pressodebit.com/
http://www.24presse.com/index.php

Posté : 24 mars 2010, 20:59
par PentoCelo34

Posté : 24 mars 2010, 23:09
par manu1973
J'ai eyu le rédac' chef de Fr3 normandie...il reflechit pour un sujet sur les IADE genre portrait de la profession. Pour le 30, ilva demander à ce qu'une équipe de Paris prenne des images pour pouvoir etayer des sujets en régions surt la mobilisation des IADe de chaque région...Alors continuons, contactez chaque rédac' chef de vos régions. C'est pyramidal, donc si tout remonte!

Posté : 25 mars 2010, 00:07
par Maxime
Eh oui, quand je vous dit qu'ils ont besoin d'images !

Posté : 25 mars 2010, 08:29
par Nozinan
Absolument j'exhorte tous les IADE mobilisateurs à appeller les rédactions régionales de France 3 et tous les médias nationaux ! ça prend pas longtemps de leur expliquer le mouvement, la communication c'est la clé de notre médiatisation !

Posté : 30 mars 2010, 14:00
par Maxime
Belle intervention de B. Franceschi dans le magasine de la santé de France 5 aujourd'hui.

Je piste le lien pour ceux qui auraient raté son intervention.

Posté : 30 mars 2010, 14:08
par Kosotogake
Maxime a écrit :Belle intervention de B. Franceschi dans le magasine de la santé de France 5 aujourd'hui.

Je piste le lien pour ceux qui auraient raté son intervention.
Intervention un peu écourtée mais l'essentiel a été évoqué dans un langage clair et compréhensible par le grand public. La métaphore du pilote d'avion est parfaite .
En contrepartie ,rien sur les IADE aux JT de France 2 et 3 . Juste un sujet sur la pénurie d'IDE dans un hopital de la région parisienne .

Posté : 30 mars 2010, 14:50
par Tomm
un IADE est passé au journal de la santé ce midi...

Posté : 30 mars 2010, 15:32
par Maxime
Plus d'un millier d'infirmières ont manifesté mardi en fin de matinée à proximité de l'Assemblée nationale à Paris, où devait se tenir un débat sur l'allongement de l'âge de leur retraite qui a finalement été reporté d'une semaine. Les infirmières se sont rassemblées à l'appel de la CGT, de la CFDT et de Sud, pour protester contre le projet du gouvernement donnant le choix aux personnels infirmiers et paramédicaux entre une meilleure rémunération - 2.000 euros nets en plus par an en moyenne - assortie d'un départ à la retraite à partir de 60 ans et le maintien de leur droit à la retraite à partir de 55 ans, mais avec une petite revalorisation. FO a aussi organisé un rassemblement de son côté à Paris.

Pour Cécile Marchand, de la CGT-Santé "l'âge moyen de départ à la retraite est de 56 ans, mais un quart des infirmières part avant 55 ans en invalidité". "Si tu ne vois pas ma pénibilité, prends ma place", clamait une banderole des manifestants prenant par ailleurs à partie la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. "Roselyne, viens au bloc", scandaient les infirmières anesthésistes, soulignant ainsi la pénibilité de leur tâche. Pour l'un des représentants de Sud-Santé, Pascal Dias, la réforme envisagée par le gouvernement est un emblème destiné à "préparer les esprits à la réforme des retraites".

À Toulouse, un rassemblement place du Capitole a réuni sur le même thème entre 100 et 200 personnes, en tenue de bloc opératoire. Ces infirmiers hospitaliers, parmi lesquels de nombreuses femmes et une majorité d'anesthésistes se sont allongés pendant plusieurs minutes pour symboliser la mort de la profession, aux accents de la Marche funèbre de Chopin. "Ce métier on l'aime, on veut continuer à le faire dans de bonnes conditions, à 60 ans il y a forcément moins de vigilance" a déclaré Christian Neufcourt, délégué CGT. Selon lui, "l'article 30" du projet de loi ne prend plus en compte "la pénibilité" du métier qui leur permettait jusqu'ici de gagner un an de cotisation tous les dix ans. Les manifestants ont aussi réclamé la reconnaissance de leur formation "à bac + 5".
http://www.lepoint.fr/actualites-societ ... 0/0/439261

Posté : 30 mars 2010, 15:46
par Maxime
Leur première mobilisation, mardi, a concerné le ministère de la Santé. Ils étaient 1 500 sur les 8 000 ...

que comprend la profession. Aujourd'hui, ils se mobilisent à nouveau pour faire entendre leur voix aux députés puisque l'Assemblée nationale doit étudier une modification de leur statut.

Les infirmiers anesthésistes diplômés d'État revendiquent en premier lieu la reconnaissance de leur spécialité de niveau « master ». En effet, alors que leurs collègues infirmiers ont obtenu depuis peu la reconnaissance de leur diplôme au niveau de la licence, ces infirmiers spécialisés, avec une formation de deux ans en plus, n'ont pour l'instant aucun équivalent universitaire.

Dans le projet de revalorisation salariale de la Fonction publique hospitalière, ils s'estiment d'autant plus lésés, affirme un de leurs porte-parole, que, alors que leur niveau de formation est plus élevé, leur revalorisation salariale est plus basse. Et on leur promet 13 E de plus par mois en fin de carrière !

Pourtant les infirmiers anesthésistes occupent des postes très sensibles. Ils exercent au bloc opératoire ainsi que dans les équipes mobiles du SAMU.

À Armentières, tous les infirmiers sont d'ailleurs anesthésistes, ce qui n'est pas une obligation. Leur métier consiste en fait à participer à l'endormissement des patients mais aussi d'en assurer la surveillance continue jusqu'au réveil, en collaboration avec un médecin anesthésiste. « Cette mobilisation est totale, de jour comme de nuit, 365 jours par an », souligne notre interlocuteur qui indique que les infirmiers anesthésistes assurent aussi la vérification quotidienne et l'entretien des appareils d'anesthésie et la prise en charge des urgences dans le cadre des SAMU.

Aujourd'hui, ils seront tous en grève mais les urgences, notamment au CHA, seront assurées tandis que les interventions programmées sont reportées. Six infirmiers anesthésistes du Centre hospitalier d'Armentières rejoindront leurs collègues devant l'Assemblée nationale où sera examiné le texte concernant la suppression de la reconnaissance de la pénibilité de leur travail. En effet, comme ils travaillent aussi la nuit, un accord existait sur le fait qu'ils bénéficiaient d'une année supplémentaire tous les dix ans au niveau de la retraite. Ils pouvaient donc quitter leur emploi à 55 ans. « Pourquoi cette reconnaissance de pénibilité changerait-elle ? », estime notre interlocuteur qui se dit que les départs massifs à la retraite dans les cinq ans à venir pourraient rendre les choses difficiles, à moins de... faire travailler les gens plus longtemps. • D. B.
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Arme ... part.shtml

Posté : 30 mars 2010, 16:53
par Echoes
Le journal de la santé sur France 5 aujourd'hui :

http://www.france5.fr/magazinesante/vid ... 100330.asx

Posté : 30 mars 2010, 17:06
par Maxime
Ca commence a 4:40, je tenterai de vous repomper l'extrait et le mettre sur le site

Posté : 30 mars 2010, 17:12
par tata14
super!!!pour info, je les avais contactés suite à la manif du 11 mars déserté des médias puis recontactés (harcelés) lorsque le préavis de grève pour aujourd'hui a été déposé. Et hier après midi, 1 journaliste me contacte pour faire une interview d'un IADE parisien ce matin...et aujourdhui un reportage c'est cool! merci manu1973 pour ton relais!

Posté : 30 mars 2010, 17:20
par tata14
par contre (après visionnage du doc) je suis un peu déçue que seule la pénibilité ne soit abordée, nos autres revendications n'auraient elles pas pu être expliquées? ...

Posté : 30 mars 2010, 17:22
par Echoes
La métaphore du pilote d'avion est parfaite .
Bruno aurait aussi pu préciser que l'IADE n' est pas seulement le copilote, mais également le mécanicien et l'hôtesse de l'air !!
l'essentiel a été évoqué dans un langage clair et compréhensible par le grand public.
Ce débat était essentiellement axé sur la pénibilité et non sur le manque de reconnaissance de nos compétences ... Dommage !!![/b]

Posté : 30 mars 2010, 17:48
par hypnov'elle
L'important, c'est qu'on fait de plus en plus parler de nous, et ca c'est très positif ! Bravo ! Prochaine étape un reportage en images ?!

Posté : 30 mars 2010, 17:58
par HeartBeat
Belle intervention sur le journal de la Santé de Bruno ! Ca fait plaisir un peu de médiatisation ! Mais quel dommage qu'il n'a pas contredit le journaliste quand il a dit "vous êtes à côté du MAR" ... D'une part, ça fait vraiment "IADE = assistant du MAR" et d'autre part, ça fait genre le MAR est en salle pour surveiller l'anesthésie !!!!!!!!!!!!!!