RAFRAICHIR LA MEMOIRE DU MINISTERE
Posté : 10 mai 2010, 21:10
Une problématique simple
Les récents infirmiers anesthésistes diplômés d’état ainsi que tous ceux qui seront diplômés dans les années à venir sont pénalisés lors de leur changement de corps. Ce préjudice est lié à la nouvelle grille de salaire mise en place par le décret du 31/12/2001.
La mise en place de la nouvelle grille de salaire qui si elle a entraîné pour leurs aînés diplômés antérieurs une amélioration de leur traitement , se révèle pour nous, nouveaux diplômés, une régression tant au niveau des traitements perçus que du déroulement de carrière.
Nous avons repris l’extrait d’arrêté de nomination des quarante neuf nouveaux diplômés(promotion 2000-2002) de l’Assistance publique Hôpitaux de Paris ayant intégré leur poste au 1er Octobre 2002.
A partir de documents officiels les dossiers des agents ( récuperé grace a un syndicat la cgt), nous avons réalisé une simulation des situations de nomination des nouveaux diplômés (Octobre 2002), telles qu’ elles auraient été avant la mise en application du décret du 31/12/2001 .
Les infirmiers anesthésistes diplômés en octobre 2002 subissent une spoliation en terme de gain en points d’indice net majoré lors de leurs nominations en qualité d’infirmier anesthésiste par rapport aux situations antérieures.
Le gain de points d’indice net majoré observé lors du passage du grade d’IDE vers celui d’IADE était respectivement de 85 points en 2001 alors qu'ils n’est plus que de 36 points pour les nouveaux diplomes en 2002
L’étude du pourcentage d’augmentation de l’INM lors du changement de grade confirme encore plus nettement ces inégalités avec une augmentation moyenne respective constatée de 22 % en 2001, alors que celle-ci n’est plus que de 8,9 % pour les diplômés d’octobre 2002.
La situation actuelle correspond à une régression criante par rapport aux situations antérieures. Elle va totalement à l’encontre de l’esprit du décret du 31 / 12 / 2001 censé revaloriser notre profession.
L’ étude comparative des déroulements de carrière pour un même agent selon les références 2000 - 2001 - 2002 met en évidence trois nouvelles anomalies :
Retard d’accession à la classe supérieure
L’étude des deux carrières montre clairement que le passage à la classe supérieure s’effectue en 14 ans au lieu de 10 soit un retard de quatre ans et qu’en outre, l’accès à cette classe se fait a un échelon de départ inférieur par rapport aux déroulements des carrières selon la référence 2001.
Ce passage retardé semble non conforme à l’idée du texte qui prévoyait l’accès àla classe supérieure à dix ans dans l’un des corps àl’échelon 5.
Nivellement par le bas du déroulement de carrière
L’examen comparatif de deux carrières met en évidence une quasi superposition de leur déroulement dès la seconde année d’exercice en qualité d’infirmier anesthésiste alors que l’infirmier anesthésiste 1 possède une ancienneté dans le corps infirmier supérieure de plus de trois ans à celle de son collègue.
Nous y voyons encore une fois une régression par rapport aux situations antérieures où nous n’aurions jamais rencontré cette situation.
Allongement de la durée de carrière pour l’accession au dernier échelon
L’examen des 4 plans de carrière étudiés un nouvel effet pervers de l’application de ce décret pour les nouveaux diplômés.
L’accès au dernier échelon est retardé pour l’ensemble de ces professionnels avec des écarts pouvant aller jusqu’àcinq ans.
Ce retard retrouvé à tous les échelons antérieurs conduit à annihiler le progrès attendu par la création de cet échelon supplémentaire dans le décret du 31 12 2001. La nomination à indice égal ou supérieur fait régresser les diplômés 2002 jusqu’à deux échelons.
QUI ACCEPTERAIT D AVOIR UNE PROMOTION ET DE GAGNER MOINS QUE CES COLLEGUES DE PROMO ANTERIEUR ?
REPONSE LES IADES
A méditer pour le 18 Mai ça fait 8 ans
Les récents infirmiers anesthésistes diplômés d’état ainsi que tous ceux qui seront diplômés dans les années à venir sont pénalisés lors de leur changement de corps. Ce préjudice est lié à la nouvelle grille de salaire mise en place par le décret du 31/12/2001.
La mise en place de la nouvelle grille de salaire qui si elle a entraîné pour leurs aînés diplômés antérieurs une amélioration de leur traitement , se révèle pour nous, nouveaux diplômés, une régression tant au niveau des traitements perçus que du déroulement de carrière.
Nous avons repris l’extrait d’arrêté de nomination des quarante neuf nouveaux diplômés(promotion 2000-2002) de l’Assistance publique Hôpitaux de Paris ayant intégré leur poste au 1er Octobre 2002.
A partir de documents officiels les dossiers des agents ( récuperé grace a un syndicat la cgt), nous avons réalisé une simulation des situations de nomination des nouveaux diplômés (Octobre 2002), telles qu’ elles auraient été avant la mise en application du décret du 31/12/2001 .
Les infirmiers anesthésistes diplômés en octobre 2002 subissent une spoliation en terme de gain en points d’indice net majoré lors de leurs nominations en qualité d’infirmier anesthésiste par rapport aux situations antérieures.
Le gain de points d’indice net majoré observé lors du passage du grade d’IDE vers celui d’IADE était respectivement de 85 points en 2001 alors qu'ils n’est plus que de 36 points pour les nouveaux diplomes en 2002
L’étude du pourcentage d’augmentation de l’INM lors du changement de grade confirme encore plus nettement ces inégalités avec une augmentation moyenne respective constatée de 22 % en 2001, alors que celle-ci n’est plus que de 8,9 % pour les diplômés d’octobre 2002.
La situation actuelle correspond à une régression criante par rapport aux situations antérieures. Elle va totalement à l’encontre de l’esprit du décret du 31 / 12 / 2001 censé revaloriser notre profession.
L’ étude comparative des déroulements de carrière pour un même agent selon les références 2000 - 2001 - 2002 met en évidence trois nouvelles anomalies :
Retard d’accession à la classe supérieure
L’étude des deux carrières montre clairement que le passage à la classe supérieure s’effectue en 14 ans au lieu de 10 soit un retard de quatre ans et qu’en outre, l’accès à cette classe se fait a un échelon de départ inférieur par rapport aux déroulements des carrières selon la référence 2001.
Ce passage retardé semble non conforme à l’idée du texte qui prévoyait l’accès àla classe supérieure à dix ans dans l’un des corps àl’échelon 5.
Nivellement par le bas du déroulement de carrière
L’examen comparatif de deux carrières met en évidence une quasi superposition de leur déroulement dès la seconde année d’exercice en qualité d’infirmier anesthésiste alors que l’infirmier anesthésiste 1 possède une ancienneté dans le corps infirmier supérieure de plus de trois ans à celle de son collègue.
Nous y voyons encore une fois une régression par rapport aux situations antérieures où nous n’aurions jamais rencontré cette situation.
Allongement de la durée de carrière pour l’accession au dernier échelon
L’examen des 4 plans de carrière étudiés un nouvel effet pervers de l’application de ce décret pour les nouveaux diplômés.
L’accès au dernier échelon est retardé pour l’ensemble de ces professionnels avec des écarts pouvant aller jusqu’àcinq ans.
Ce retard retrouvé à tous les échelons antérieurs conduit à annihiler le progrès attendu par la création de cet échelon supplémentaire dans le décret du 31 12 2001. La nomination à indice égal ou supérieur fait régresser les diplômés 2002 jusqu’à deux échelons.
QUI ACCEPTERAIT D AVOIR UNE PROMOTION ET DE GAGNER MOINS QUE CES COLLEGUES DE PROMO ANTERIEUR ?
REPONSE LES IADES
A méditer pour le 18 Mai ça fait 8 ans