Message aux Iades d'Alsace
Posté : 05 juin 2010, 03:05
Je viens par ce post m’adresser aux Iades d’Alscace pour partager mon ressenti sur le tsunami qui vient de s’abattre sur notre région, sur notre ville pourrais-je dire.
Comme vous j’étais dans les cordes à la mi journée quand la mobilisation alsacienne a viré en eau de boudin.
Avant tout je souhaiterai saluer le travail énorme fourni par nos 2 représentants du collectif Alsace, qui depuis des mois fédèrent, mobilisent, informent, défendent, rassemblent, sacrifient de leur temps et de leur argent pour organiser notre combat. Je veux redire aussi que je comprends leur position de se retirer de la première ligne du front pour leur sauvegarde personnelle.
Face à cette prise de position, chacun de nous est amené à se décider de ce qu’il convient de faire, pour lui même et pour l’avenir de notre profession. Pour ma part, je ne considère pas que les discussions du 3 juin au ministère aient répondues à nos revendications, il y a des avancées certes mais on est loin du compte…Je ne comprends pas non plus la position du SNIA, qui semble plus doué pour mégoter dans les couloirs que pour fédérer une profession et la représenter pour ce qu’elle réclame. On veut nous vendre le fait que c’est LE syndicat qui traite avec le gouvernement, et qu’il faut donc passer par lui pour se faire entendre. Il y a 8 ans ça a coûté cher à beaucoup d’Iade dont je fais parti, et nous le payons encore à chaque fin de mois.
Posons nous des questions :
- Quel est notre combat ? celui d’un ou de syndicat ? celui d’une profession ?
- Quel était notre sentiment au sujet de la grève du 8 juin mercredi dernier ? étions nous prêts à monter à Paris, pourquoi ?
- Le fait que la tête de notre collectif se retire change t-il nos convictions ?
- Que répondrons nous aux MAR, Chir, personnel du bloc quand ils nous demanderons pourquoi on a changé d’avis ?
- Qui suivons nous ? un syndicat, un collectif ? ou avons nous comme but d’être reconnu pour ce que nous sommes devenus par le fruit de notre labeur ?
Pour moi la réponse à toutes ces questions est claire et sans équivoque. Chacun fera la sienne. Mais je vous en conjure, n’oubliez pas que ce mouvement est celui d’une profession avant tout, rarement la mobilisation a été aussi forte et massive pour défendre notre métier. Pourquoi créer un " Alsace VS le reste de la France " suite à une obscure pirouette SNIAesque, pour ceux qui leur donne du crédit, leur communiqué le dit : " la mobilisation continue "
L’immobilisme c’est achever notre profession.
Je vous invite à lire un post dans lequel beaucoup se reconnaîtront je pense : http://www.laryngo.com/phpBB2/viewtopic ... highlight= nous avons les clefs pour stopper cette fatalité, ce sentiment de frustration quotidien, continuons la lutte pour notre reconnaissance, le ministère a déjà bougé et continuera de le faire face à 100% de la profession qui porte le même message.
Restons mobilisé, le préavis de grève est toujours valable pour 2 syndicats ce mardi, il n’est pas trop tard pour les billets de train, ressaisissons la main de nos collègues et joignons nous à la vague bleue à Paris !
Comme vous j’étais dans les cordes à la mi journée quand la mobilisation alsacienne a viré en eau de boudin.
Avant tout je souhaiterai saluer le travail énorme fourni par nos 2 représentants du collectif Alsace, qui depuis des mois fédèrent, mobilisent, informent, défendent, rassemblent, sacrifient de leur temps et de leur argent pour organiser notre combat. Je veux redire aussi que je comprends leur position de se retirer de la première ligne du front pour leur sauvegarde personnelle.
Face à cette prise de position, chacun de nous est amené à se décider de ce qu’il convient de faire, pour lui même et pour l’avenir de notre profession. Pour ma part, je ne considère pas que les discussions du 3 juin au ministère aient répondues à nos revendications, il y a des avancées certes mais on est loin du compte…Je ne comprends pas non plus la position du SNIA, qui semble plus doué pour mégoter dans les couloirs que pour fédérer une profession et la représenter pour ce qu’elle réclame. On veut nous vendre le fait que c’est LE syndicat qui traite avec le gouvernement, et qu’il faut donc passer par lui pour se faire entendre. Il y a 8 ans ça a coûté cher à beaucoup d’Iade dont je fais parti, et nous le payons encore à chaque fin de mois.
Posons nous des questions :
- Quel est notre combat ? celui d’un ou de syndicat ? celui d’une profession ?
- Quel était notre sentiment au sujet de la grève du 8 juin mercredi dernier ? étions nous prêts à monter à Paris, pourquoi ?
- Le fait que la tête de notre collectif se retire change t-il nos convictions ?
- Que répondrons nous aux MAR, Chir, personnel du bloc quand ils nous demanderons pourquoi on a changé d’avis ?
- Qui suivons nous ? un syndicat, un collectif ? ou avons nous comme but d’être reconnu pour ce que nous sommes devenus par le fruit de notre labeur ?
Pour moi la réponse à toutes ces questions est claire et sans équivoque. Chacun fera la sienne. Mais je vous en conjure, n’oubliez pas que ce mouvement est celui d’une profession avant tout, rarement la mobilisation a été aussi forte et massive pour défendre notre métier. Pourquoi créer un " Alsace VS le reste de la France " suite à une obscure pirouette SNIAesque, pour ceux qui leur donne du crédit, leur communiqué le dit : " la mobilisation continue "
L’immobilisme c’est achever notre profession.
Je vous invite à lire un post dans lequel beaucoup se reconnaîtront je pense : http://www.laryngo.com/phpBB2/viewtopic ... highlight= nous avons les clefs pour stopper cette fatalité, ce sentiment de frustration quotidien, continuons la lutte pour notre reconnaissance, le ministère a déjà bougé et continuera de le faire face à 100% de la profession qui porte le même message.
Restons mobilisé, le préavis de grève est toujours valable pour 2 syndicats ce mardi, il n’est pas trop tard pour les billets de train, ressaisissons la main de nos collègues et joignons nous à la vague bleue à Paris !