les IADES ne sont pas des terroristes
Posté : 02 oct. 2010, 12:08
SNIA
Un dispositif antiterroriste pour les infirmiers anesthésistes venus négocier
Le D-Day des IADE s’est transformé en vendredi noir pour la profession.
Après avoir investi les Champs Elysée, le Fouquet’s et le siège de l’UMP, les infirmiers anesthésistes se sont retrouvés devant le ministère de la santé vers 15 heures où plusieurs personnalités politiques sont venues nous apporter leur soutien. Nous nous sommes retrouvés devant un ministère en état de siège : une trentaine de cars de CRS, CRS en tenue anti-émeute nous attendaient comme si nous étions des terroristes.
Une délégation de 11 représentants des syndicats et collectifs a quand même été reçue vers 16h30, l'objectif étant de pouvoir ouvrir enfin de réelles négociations pour répondre aux revendications de la profession.
Aucune personnalité du Cabinet de Madame Bachelot n’a daigné descendre nous parler prétextant qu’une réunion avec les organisations syndicales représentatives de la Fonction Publique Hospitalière aurait lieu le 6 octobre prochain.
Il faut savoir que la publication des textes réglementaires (Décrets) relatifs à l’application du protocole Bachelot ont été publiés en l’état au Journal Officiel du 30 septembre sans aucune modification. Cette publication à la veille d’une journée de mobilisation (belle provocation !) laissait peu de manœuvre pour engager des négociations au moins sur les grilles indiciaires.
Notre interlocuteur n’étant pas mandaté à négocier et devant l’absence de réponse du Cabinet, la situation s’est bloquée très rapidement. La détermination de la délégation étant d’obtenir des engagements du Ministère sur une ouverture de négociation, celle-ci décide de ne pas sortir avant d’avoir obtenu satisfaction. Nous apprenons par nos collègues qui attendent dehors qu’une équipe d’intervention a reçu ordre d’intervenir pour nous expulser.
20h30 : la porte du bureau ou nous nous trouvions a été violemment ouverte. Une vingtaine de CRS a investi les lieux nous enjoignant expressément de sortir un par un, filmé, dirigé vers la sortie après un contrôle drastique d’identité.
Forte démonstration du dialogue social et étalage du dispositif anti-émeute…
Suite du mouvement…
Face au mode fonctionnement de ce gouvernement et son déni de dialogue social force est de constater qu’il faudra se faire entendre différemment.
Plusieurs préavis de grève couvrent pour lundi les grévistes qui se sont déclarés auprès de leur Direction. Pour ceux qui n’ont pas fait cette démarche, le SNIA leur conseille vivement de se présenter à leur poste de travail pour ne pas encourir une sanction pour abandon de poste.
Mise à jour le Samedi, 02 Octobre 2010 06:22
Un dispositif antiterroriste pour les infirmiers anesthésistes venus négocier
Le D-Day des IADE s’est transformé en vendredi noir pour la profession.
Après avoir investi les Champs Elysée, le Fouquet’s et le siège de l’UMP, les infirmiers anesthésistes se sont retrouvés devant le ministère de la santé vers 15 heures où plusieurs personnalités politiques sont venues nous apporter leur soutien. Nous nous sommes retrouvés devant un ministère en état de siège : une trentaine de cars de CRS, CRS en tenue anti-émeute nous attendaient comme si nous étions des terroristes.
Une délégation de 11 représentants des syndicats et collectifs a quand même été reçue vers 16h30, l'objectif étant de pouvoir ouvrir enfin de réelles négociations pour répondre aux revendications de la profession.
Aucune personnalité du Cabinet de Madame Bachelot n’a daigné descendre nous parler prétextant qu’une réunion avec les organisations syndicales représentatives de la Fonction Publique Hospitalière aurait lieu le 6 octobre prochain.
Il faut savoir que la publication des textes réglementaires (Décrets) relatifs à l’application du protocole Bachelot ont été publiés en l’état au Journal Officiel du 30 septembre sans aucune modification. Cette publication à la veille d’une journée de mobilisation (belle provocation !) laissait peu de manœuvre pour engager des négociations au moins sur les grilles indiciaires.
Notre interlocuteur n’étant pas mandaté à négocier et devant l’absence de réponse du Cabinet, la situation s’est bloquée très rapidement. La détermination de la délégation étant d’obtenir des engagements du Ministère sur une ouverture de négociation, celle-ci décide de ne pas sortir avant d’avoir obtenu satisfaction. Nous apprenons par nos collègues qui attendent dehors qu’une équipe d’intervention a reçu ordre d’intervenir pour nous expulser.
20h30 : la porte du bureau ou nous nous trouvions a été violemment ouverte. Une vingtaine de CRS a investi les lieux nous enjoignant expressément de sortir un par un, filmé, dirigé vers la sortie après un contrôle drastique d’identité.
Forte démonstration du dialogue social et étalage du dispositif anti-émeute…
Suite du mouvement…
Face au mode fonctionnement de ce gouvernement et son déni de dialogue social force est de constater qu’il faudra se faire entendre différemment.
Plusieurs préavis de grève couvrent pour lundi les grévistes qui se sont déclarés auprès de leur Direction. Pour ceux qui n’ont pas fait cette démarche, le SNIA leur conseille vivement de se présenter à leur poste de travail pour ne pas encourir une sanction pour abandon de poste.
Mise à jour le Samedi, 02 Octobre 2010 06:22
