J'ACCUSE !!
Posté : 02 oct. 2010, 12:28
Jamais dans mon imagination je n’aurai pu croire ce que nous avons vécus hier. J’en suis encore sous le choc et l’émotion. L’image la plus terrible qui m’a empêché de fermer l’œil de la nuit reste celle de mes collègues et amies IADE en pleurs.
Je dois avouer que la violence policière voulue par le ministère m’a terrifié. Je revois les images, les films et les flashs d’interpellations, de matraquage sans mesure et d’insultes. Oui hier, nous avons été traités comme des terroristes, et une grande partie de la police a été heureuse de pouvoir taper sur des filles lourdement armées d’un sarreau et d’un masque que d’aller interpeler dans certains quartiers de la banlieue parisienne. Il devient plus facile à un violeur d’être remis en liberté qu’un IADE de sortir de garde à vue pour avoir été présent à une manifestation.
Tout cela était voulu par Madame Bachelot, dont l’arrogance est à la hauteur de son mépris pour nous. Car pendant qu’elle recevait le président de la Fédération Française de Football, elle envoyait le GIPN pour nous déloger de son ministère. C’était comme dans les films, quand le bélier défonce la porte d’entrée et qu’une vingtaine ou trentaine de barbouzes entrent en hurlant « police, personne ne bouge ». Voila après 7 mois de mouvement, elle nous aura montré que nous ne la rencontrerons jamais. Je dois dire qu’il ne vaudrait mieux pas maintenant…
Filmés, escortés individuellement après avoir fournis une pièce d’identité pour une plainte ultérieure (on voudrait nous poursuivre pour dégradation de biens immobiliers….!!) nous avons rejoint les derniers braves qui se faisaient doucher par les nouvelles plus que par la pluie battante.
Nous comptons ce matin les blessés, très nombreux qui sont rentrés chez eux malgré la douleur. Nous pensons à ceux et celles hospitalisés, ceux en garde à vue et à leur famille.
J’espère que cette journée noire de notre histoire consolidera la solidarité entre les IADE, et surtout que nous ne resterons pas juste vaincus par la répression.
J’espère que les IADE blessés physiquement et moralement n’hésiteront pas à se mettre en arrêt maladie. Il faut qu’on sache que les violences policières ont été excessives. J’invite aussi TOUS MES COLLEGUES IADE DE France à protester vivement contre ces exactions d’une manière ou d’une autre, et à suivre les appels à la mobilisation des syndicats et à manifester sous toutes formes possibles contre la politique désastreuse et fasciste de ce gouvernement.
Je dois avouer que la violence policière voulue par le ministère m’a terrifié. Je revois les images, les films et les flashs d’interpellations, de matraquage sans mesure et d’insultes. Oui hier, nous avons été traités comme des terroristes, et une grande partie de la police a été heureuse de pouvoir taper sur des filles lourdement armées d’un sarreau et d’un masque que d’aller interpeler dans certains quartiers de la banlieue parisienne. Il devient plus facile à un violeur d’être remis en liberté qu’un IADE de sortir de garde à vue pour avoir été présent à une manifestation.
Tout cela était voulu par Madame Bachelot, dont l’arrogance est à la hauteur de son mépris pour nous. Car pendant qu’elle recevait le président de la Fédération Française de Football, elle envoyait le GIPN pour nous déloger de son ministère. C’était comme dans les films, quand le bélier défonce la porte d’entrée et qu’une vingtaine ou trentaine de barbouzes entrent en hurlant « police, personne ne bouge ». Voila après 7 mois de mouvement, elle nous aura montré que nous ne la rencontrerons jamais. Je dois dire qu’il ne vaudrait mieux pas maintenant…
Filmés, escortés individuellement après avoir fournis une pièce d’identité pour une plainte ultérieure (on voudrait nous poursuivre pour dégradation de biens immobiliers….!!) nous avons rejoint les derniers braves qui se faisaient doucher par les nouvelles plus que par la pluie battante.
Nous comptons ce matin les blessés, très nombreux qui sont rentrés chez eux malgré la douleur. Nous pensons à ceux et celles hospitalisés, ceux en garde à vue et à leur famille.
J’espère que cette journée noire de notre histoire consolidera la solidarité entre les IADE, et surtout que nous ne resterons pas juste vaincus par la répression.
J’espère que les IADE blessés physiquement et moralement n’hésiteront pas à se mettre en arrêt maladie. Il faut qu’on sache que les violences policières ont été excessives. J’invite aussi TOUS MES COLLEGUES IADE DE France à protester vivement contre ces exactions d’une manière ou d’une autre, et à suivre les appels à la mobilisation des syndicats et à manifester sous toutes formes possibles contre la politique désastreuse et fasciste de ce gouvernement.