La riposte!
Posté : 02 oct. 2010, 17:19
Voici un modèle de lettre rédigé par un collègue de Bayeux....
Adréssée à SARKO, FILLON et député(e)s de chez nous.
Nous devons harceler les politiques de gouvernement et amener ce gouvernement à enfin faire son boulot...
faites exploser les boites mails...je vous rappelle que les lettres adréssées à SARKO et FILLON n'ont pas besoin d'être affranchies
Je crois qu'aujourd'hui on peut se permettre de prendre un peu de temps et de laisser jaillir notre indignation.
Pour ma part je rajouterai sur ma lettre que j'aimerai une commission d'enquête parlementaire sur la gestion de notre dossier par Bachelot...cette truie commence franchement a accumuler les fausses notes...en plus aujourd'hui c'est nous les canards!
Adréssée à SARKO, FILLON et député(e)s de chez nous.
Nous devons harceler les politiques de gouvernement et amener ce gouvernement à enfin faire son boulot...
faites exploser les boites mails...je vous rappelle que les lettres adréssées à SARKO et FILLON n'ont pas besoin d'être affranchies
A chacun de s'inspirer de la lettre, ne vous contentez pas de copier/coller.Madame la Députée
Hier, vendredi 1 octobre, les infirmiers anesthésistes organisaient leur 7 ième journée nationale d’action. Depuis 6 mois, malgré une forte mobilisation, près de 90 % de grévistes, près de la moitié de la profession défilant dans Paris, Mme Bachelot est resté totalement sourde aux revendications des infirmiers anesthésistes :
- Maintien de l’exclusivité d’exercice garantissant une haute sécurité en anesthésie dans notre pays.
- Reconnaissance du diplôme d’état d’infirmier anesthésiste au niveau Master. La durée des études pour obtenir ce diplôme est de 5 ans. Le coordonnateur de cette formation doit être un professeur d’université et les intervenants sont pour l’immense majorité, eux même titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur.
- Revalorisation salariale en adéquation avec ce niveau d’étude.
- Reconnaissance de la pénibilité de cette profession où le mode d’exercice nous impose le travail en continu, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 avec un haut niveau de stress, d’exigence et de rigueur.
Le rassemblement d’hier a eu lieu sur les Champs Elysées en face du Fouquet’s et ensuite au siège de l’UMP. Nous avons été conduit ensuite par les forces de police vers le ministère de la santé que nous avons trouvé en état de siège. Il était entouré de multiples forces de police et de camions anti émeutes, herses déployées. Une délégation fut reçue par un conseiller qui n’était absolument pas mandaté pour ouvrir des négociations. Nous avons assisté ensuite à des scènes d’une violence inouïe proche d’un théâtre de guerre. Des charges de CRS terribles, l’utilisation pour faire reculer les manifestants des camions anti émeutes, l’emploi de force de police en civil ayant une attitude provocatrice et des méthodes brutales s’apparentant plus à des techniques de voyous que celles d’un maintien de l’ordre républicain, évacuation de la délégation syndicale des locaux du ministère par les forces de police utilisant là encore des procédés brutaux.
Est-ce ainsi qu’une profession participant et assurant la sécurité anesthésique et participant à la prise en charge médicale de la population Française doit être traitée ? Non, Au delà du choc et du traumatisme que ces méthodes créent, le ministère doit reprendre le dialogue sous d’autres formes. Il doit recevoir et ouvrir une véritable négociation avec cette profession responsable faisant preuve de courage, de constante, d’opiniâtreté. Il doit prendre et discuter des quatre points revendicatifs. Il ne peut laisser notre profession, acteur majeur de la santé en France, dans l’abattement et l’absence de perspective pouvant conduire à des actions de désespoir et à blocage social.
Je sais que vous êtes toujours prête à vous faire notre porte parole auprès des autorités compétentes et je me tiens à votre disposition pour toutes autres informations.
Je vous prie d’agréer, Madame la Députée, mes salutations distinguées.
Je crois qu'aujourd'hui on peut se permettre de prendre un peu de temps et de laisser jaillir notre indignation.
Pour ma part je rajouterai sur ma lettre que j'aimerai une commission d'enquête parlementaire sur la gestion de notre dossier par Bachelot...cette truie commence franchement a accumuler les fausses notes...en plus aujourd'hui c'est nous les canards!