Ne pas leur laisser le dernier mot: manifestation blanche
Posté : 05 oct. 2010, 16:43
J'étais présente vendredi a Paris. J'ai été, comme nous tous, violentée physiquement et psychologiquement. J'ai décidée d'aller faire constater mes blessures chez mon medecin qui a diagnostiqué un stress postraumatique. J'ai donc accepté un arrêt maladie, honteuse: comment,moi qui fait face aux detresses les plus horribles chez les autres, n'ai pas pu surmonter l'agressivité dont j'ai été victime? Je me console en me disant qu'il faut des suites a la repression dont nous avons été victime.
Depuis je rumine chez moi. Je me dit que nous ne pouvons pas leur laisser un tel dernier mot avec les consequences qui vont suivre, je pense notamment a nos amis qui sont convoqués au TGI.
J'ai envie de nous voir tous retourner a Paris. Pas de parcours sauvage. Pas de jeu "au chat et a la souris". rendons nous au ministere, vetus de blanc sous nos blouses bleues. Pas de fumigenes, pas de petards ni de sifflets. Juste un sitting silencieux en brandissant des drapeaux blancs; tentons d'obtenir l'engagement du ministere qu'il n'y ai pas condamnation a de la prison ferme pour nos collegues.
Nous sommes des soignants. Montrons l'exemple a ces CRS au QI de calamars qui attendent de nous une nouvelle escalade dans la violence. Décontenançons les. Ne leur laissons pas etre persuadés qu'ils ont gagné en nous dissouadant de remettre les pieds a Paris, ne laissons pas nos amis faire face aux consequences de nos actes a tous, de part et d'autres des bombes lacrymo et des matraques.
Depuis je rumine chez moi. Je me dit que nous ne pouvons pas leur laisser un tel dernier mot avec les consequences qui vont suivre, je pense notamment a nos amis qui sont convoqués au TGI.
J'ai envie de nous voir tous retourner a Paris. Pas de parcours sauvage. Pas de jeu "au chat et a la souris". rendons nous au ministere, vetus de blanc sous nos blouses bleues. Pas de fumigenes, pas de petards ni de sifflets. Juste un sitting silencieux en brandissant des drapeaux blancs; tentons d'obtenir l'engagement du ministere qu'il n'y ai pas condamnation a de la prison ferme pour nos collegues.
Nous sommes des soignants. Montrons l'exemple a ces CRS au QI de calamars qui attendent de nous une nouvelle escalade dans la violence. Décontenançons les. Ne leur laissons pas etre persuadés qu'ils ont gagné en nous dissouadant de remettre les pieds a Paris, ne laissons pas nos amis faire face aux consequences de nos actes a tous, de part et d'autres des bombes lacrymo et des matraques.