myope ou hypermétrope ?
Posté : 08 oct. 2010, 14:13
je repost ici, car je n'ai pas eu d'écho à mon appel .
On demande aux syndicats de se positionner sur un texte d loi, et on ne demande pas de compte à ceux qui les votent !!
Le gouvernement ne veut rien lâcher, il pratique la politique de la terre brûlée, démantelant les services publics, privatisant les secteurs à fort taux de croissance (énergie, retraites, transport, éducation, aide à la personne, santé), ouvrant la porte aux copains qui n'osaient en espérer autant ...
Nous ne sommes que les victimes de ce glissement vers le tout privé.
Le combat que nous menons, qu'on le veuille ou non, s'inscrit dans un combat politique plus large, notre combat, c'est de la politique. Ca n'est pas un gros mot que de le dire, nous, IADE de France, nous opposons à une vision mercantile de la société.
N'ayons par conséquent pas peur de mouiller les politiques, ceux qui votent contre, bien heureux de s'allier à ces professionnels appréciés de la population que sont les infirmiers; mouillons également ceux qui votent pour cette société qui réduit les soit-disant déficits à grand coup de serpe dans les dépenses publiques à l'assemblée et au sénat, et qui une fois revenus dans leur fief électoral se battent pour obtenir des subventions afin de construire la plus belle route, le plus grand parking, le musée de ceci ou l'école de cela, bref qui ne regardent pas à la dépense quand il s'agit de se payer quelques électeurs; mouillons enfin ceux qui s'abstiennent, il y en a, qui pour ne vexer personne votent mou quand ils votent, parlent mou quand ils parlent, et on fait de la mollesse leur cheval de bataille (molle elle aussi) . C'est tous ceux là qu'il faut mouiller, tous ceux qui vont tenter de nous enfumer en 2012 pour les présidentielles d abord, les législatives ensuite... Ceux qui vont nous sortir des lapins du chapeau, ceux qui vont nous promettre monts et merveilles, ceux qui vont nous apporter du "changement dans la continuité", de la "force tranquille", du travailler plus pour
, bref tous les pros de la comm' politique doivent être mis devant leurs responsabilités :
les futurs candidats aux mandats électoraux, des plus petits au plus grands doivent être interpelés par nos troupes, en public, et nous faire dès à présent connaître leur position pour demain et après demain.
Si d'aventure, les résultats de notre mouvement ne nous convenaient pas, quels sont les potentiels élus prêts à reprendre les dossiers, et dans quelle optique ?
Si nous chassons le projet par la porte pour qu'il revienne par la fenêtre, ça n'est pas utile, voire épuisant.
Il appartient dans cette affaire, dans notre affaire, aux politiques de redorer leur blason, on nous gaze, on nous matraque, de gentils gros bras sortis d'on ne sait où viennent nous taper dessus devant un ministère, sous l'œil des forces de l'ordre (identifiées celles là), et c'est à peine si l'un d'entre eux bouge.
Notre Paris 2010 s'est mué en Berlin 1933, sous l'œil avachi de Chamberlain mollement assis dans les fauteuils moelleux de la république, le jour où ils sortiront du bois électoral, sachons les accueillir comme il se doit, et dès à présent, charge à eux de nous faire savoir quelles sont et quelles seront leurs intentions...
Fred
On demande aux syndicats de se positionner sur un texte d loi, et on ne demande pas de compte à ceux qui les votent !!
Le gouvernement ne veut rien lâcher, il pratique la politique de la terre brûlée, démantelant les services publics, privatisant les secteurs à fort taux de croissance (énergie, retraites, transport, éducation, aide à la personne, santé), ouvrant la porte aux copains qui n'osaient en espérer autant ...
Nous ne sommes que les victimes de ce glissement vers le tout privé.
Le combat que nous menons, qu'on le veuille ou non, s'inscrit dans un combat politique plus large, notre combat, c'est de la politique. Ca n'est pas un gros mot que de le dire, nous, IADE de France, nous opposons à une vision mercantile de la société.
N'ayons par conséquent pas peur de mouiller les politiques, ceux qui votent contre, bien heureux de s'allier à ces professionnels appréciés de la population que sont les infirmiers; mouillons également ceux qui votent pour cette société qui réduit les soit-disant déficits à grand coup de serpe dans les dépenses publiques à l'assemblée et au sénat, et qui une fois revenus dans leur fief électoral se battent pour obtenir des subventions afin de construire la plus belle route, le plus grand parking, le musée de ceci ou l'école de cela, bref qui ne regardent pas à la dépense quand il s'agit de se payer quelques électeurs; mouillons enfin ceux qui s'abstiennent, il y en a, qui pour ne vexer personne votent mou quand ils votent, parlent mou quand ils parlent, et on fait de la mollesse leur cheval de bataille (molle elle aussi) . C'est tous ceux là qu'il faut mouiller, tous ceux qui vont tenter de nous enfumer en 2012 pour les présidentielles d abord, les législatives ensuite... Ceux qui vont nous sortir des lapins du chapeau, ceux qui vont nous promettre monts et merveilles, ceux qui vont nous apporter du "changement dans la continuité", de la "force tranquille", du travailler plus pour

les futurs candidats aux mandats électoraux, des plus petits au plus grands doivent être interpelés par nos troupes, en public, et nous faire dès à présent connaître leur position pour demain et après demain.
Si d'aventure, les résultats de notre mouvement ne nous convenaient pas, quels sont les potentiels élus prêts à reprendre les dossiers, et dans quelle optique ?
Si nous chassons le projet par la porte pour qu'il revienne par la fenêtre, ça n'est pas utile, voire épuisant.
Il appartient dans cette affaire, dans notre affaire, aux politiques de redorer leur blason, on nous gaze, on nous matraque, de gentils gros bras sortis d'on ne sait où viennent nous taper dessus devant un ministère, sous l'œil des forces de l'ordre (identifiées celles là), et c'est à peine si l'un d'entre eux bouge.
Notre Paris 2010 s'est mué en Berlin 1933, sous l'œil avachi de Chamberlain mollement assis dans les fauteuils moelleux de la république, le jour où ils sortiront du bois électoral, sachons les accueillir comme il se doit, et dès à présent, charge à eux de nous faire savoir quelles sont et quelles seront leurs intentions...
Fred