http://www.snia.net/index.php?option=co ... &Itemid=90SNIA a écrit :La « proposition » arbitraire du ministère de la santé, d’une prime de 120 euros dont on ne connait en rien la définition et les limites, ne satisfait aucun infirmier anesthésiste.
Elle ne prend absolument pas en compte la demande concernant la revalorisation indiciaire et aucune considération pour les autres revendications de fond.
Concernant l’exclusivité d’exercice : bien que le ministère nous affirme garantir cette exclusivité, l’émergence du dispositif de coopération entre professionnels de santé est une réelle menace puisque sur la base d’un simple contrat, des activités spécifiques à notre métier pourraient être exercées par un autre professionnel «entrainé».
Concernant le grade master : les deux ministres de la santé et de l’enseignement supérieur ont cosigné l’engagement de conférer le grade master au DEIA d’ici la fin de l’année. Il parait urgent d’accélérer les travaux sur le référentiel de formation sans les bâcler afin de permettre la mise en œuvre du nouveau programme en septembre 2011. En effet, tout retard dans la parution des textes officiels au-delà du mois d’avril 2011 mettrait en péril la formation d’une promotion d’élèves et par la même la sécurité des patients.
La pénibilité reste un sujet en cours de discussion au sénat et nous vous engageons à interpeller vos sénateurs sur les conditions et les contraintes de travail de notre métier.
La pression doit perdurer sur les pouvoirs publics pour faire entendre l’ensemble de nos légitimes revendications.
Plusieurs moyens d’expression peuvent être utilisés : lobbying auprès des usagers, de tous les professionnels de santé, des directeurs d’ARS, des élus, de la presse et des médias…
Par ailleurs, il nous faut réagir contre la volonté affichée du gouvernement de criminaliser l’action syndicale et revendicative : les infirmiers anesthésistes sont des soignants et non des délinquants !
Avec les organisations syndicales CGT et SUD, le SNIA organise la défense des trois collègues appelés à comparaître au Tribunal de Grande Instance de Paris les 18 novembre et 1er décembre 2010.
D’ores et déjà, une action de mobilisation nationale est prévue pour ces deux journées afin d’apporter soutien à nos trois collègues. Un préavis de grève sera déposé.
Pensez à signer la pétition de soutien grâce à ce lien.
Le SNIA a propos de la suite du mouvement
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Bonsoir à tous
Ce soir, c'est l'iade gazé ,matraqué, qui vous écrit; c'est l'iade en procès, simple citoyen du monde.
Nous sommes confronté au plus terrible défi à la profession qui se puisse imaginer. Notre conscience annonce ce jour sous le nom de reconnaissance, la fin de l'anonymat.
Pour la premiere fois dans l'histoire de l'anesthésie, cette spécialité possède le savoir qui pourrait lui éviter sa propre extinction.
A vous tous qui luttez avec nous, je veux dire que tout ce qui est humainement possible pour éviter cette catastrophe à été et est actuellement tenté.
Note soif de perfection et de reconnaissance, toutes nos avancées dans le domaine scientifique, nos audacieuses prises de décisions en salle d'intervention, les progrès de la technologie au service du patient et jusqu'à nos nuits blanches pour sauver tout etre humain, tous ces sacrifices qui ont marqués notre histoire personnelle nous ont armés pour livrer cette terrible bataille.
Au nom des années marquées par la rigueur, la discipline, la générosité, l'attention à son prochain, la douleur et la peine, de tout temps il est une chose qui a nourri nos ames et qui nous a élevée au dessus de notre condition, c'est notre COURAGE.
Tous les regards et tous les rêves de la profession sont aujourd'hui tournés vers ces trois héros qui véhicules toutes ces valeurs et qui sont injustement montrés du doigt par la justice. Citoyens et IADE de France puissions nous les soutenir dans cette épreuve, et survivre en obtenant leur acquittement, ainsi que notre reconnaissance professionnelle au travers de nos revendications.
Bonne chance à tous et que les Dieux de l'anesthésie soient avec nous.
DOM
Ce soir, c'est l'iade gazé ,matraqué, qui vous écrit; c'est l'iade en procès, simple citoyen du monde.
Nous sommes confronté au plus terrible défi à la profession qui se puisse imaginer. Notre conscience annonce ce jour sous le nom de reconnaissance, la fin de l'anonymat.
Pour la premiere fois dans l'histoire de l'anesthésie, cette spécialité possède le savoir qui pourrait lui éviter sa propre extinction.
A vous tous qui luttez avec nous, je veux dire que tout ce qui est humainement possible pour éviter cette catastrophe à été et est actuellement tenté.
Note soif de perfection et de reconnaissance, toutes nos avancées dans le domaine scientifique, nos audacieuses prises de décisions en salle d'intervention, les progrès de la technologie au service du patient et jusqu'à nos nuits blanches pour sauver tout etre humain, tous ces sacrifices qui ont marqués notre histoire personnelle nous ont armés pour livrer cette terrible bataille.
Au nom des années marquées par la rigueur, la discipline, la générosité, l'attention à son prochain, la douleur et la peine, de tout temps il est une chose qui a nourri nos ames et qui nous a élevée au dessus de notre condition, c'est notre COURAGE.
Tous les regards et tous les rêves de la profession sont aujourd'hui tournés vers ces trois héros qui véhicules toutes ces valeurs et qui sont injustement montrés du doigt par la justice. Citoyens et IADE de France puissions nous les soutenir dans cette épreuve, et survivre en obtenant leur acquittement, ainsi que notre reconnaissance professionnelle au travers de nos revendications.
Bonne chance à tous et que les Dieux de l'anesthésie soient avec nous.
DOM