Le combat des IBODE
Posté : 21 janv. 2011, 15:09
communiqué de presse CFDT santé-sociaux du 4/01/11
IBODE : le ministère de la Santé a d'autres priorités !
Lors d'une réunion d'information le 16 décembre 2010, le ministère de la Santé n'était toujours pas en mesure de préciser le choix d'un niveau universitaire pour la formation d'infirmier de bloc opératoire (IBODE).
Un arbitrage du cabinet du ministère de la Santé a alors été engagé avec deux options possibles :
1. Un diplôme d'État d'IBODE et un de puéricultrice au grade de Master, à l'instar des infirmiers anesthésistes ;
2. La reconnaissance d'un certain nombre d'ECTS en sus du grade de Licence, avec ou sans l'adhésion des professionnels. Cette option est inacceptable.
Initialement, les travaux sur le diplôme des IBODE étaient plus avancés. C'est la première profession pour laquelle la CFDT santé sociaux a demandé l'attribution d'un Master. Le ministère de la Santé, au regard de l'agitation des infirmiers anesthésistes, a pourtant préféré répondre en priorité à leur demande quitte à laisser de côté le dossier IBODE.
L'UNAIBODE et l'AEEIBO ont pris contact avec la fédération CFDT santé sociaux afin d'évoquer les éventuels moyens d'actions pour faire évoluer au plus vite ce dossier. Il n'est pas concevable, s'agissant de deux catégories d'infirmiers spécialisés, que tout soit possible pour l'un et bloqué pour l'autre.
Le ministère de la Santé a été saisi par la CFDT santé sociaux afin que des réponses concrètes puissent être apportées très rapidement notamment sur la concrétisation de la VAE dépendant de l'aboutissement de la réingénierie du diplôme d'IBODE.
Pour la CFDT santé sociaux, si les formations d'IBODE et de puéricultrice devaient se décliner – quelles que soient leurs durées – en 120 ECTS, elles devraient alors être reconnues à un niveau Master.