Vers une "mastérisation" de la formation des cadres de santé
Vendredi, 21 Janvier 2011 15:01 - Mis à jour Lundi, 24 Janvier 2011 15:35
La mission de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) menée par Michel Yahiel
et Céline Mounier recommande la mise en place d'une formation équivalente à une
première année de master pour les cadres de santé et la création d'un master complet
pour les cadres supérieurs de santé, selon le rapport rendu public vendredi.
Cette mission, lancée en juin 2010, fait suite à celle pilotée par Chantal de
Singly en 2009, qui recommandait de donner une dimension universitaire aux formations de
cadres hospitaliers, de créer des instituts supérieurs de management en santé, au niveau
régional ou interrégional, en lien avec les universités, d'élaborer un tronc identique voire
commun à toutes les formations de cadres et de prévoir une formation continue (cf dépêche
APM SNMIB003).
Michel Yahiel et Céline Mounier avaient pour objectif de préciser les besoins en formation pour
plusieurs catégories de cadres dans le cadre de la réforme hôpital, patients, santé et territoires
(HPST) et celui du dispositif licence, master, doctorat (LMD).
Ils ont principalement porté leur réflexion sur les cadres de santé et cadres supérieurs de
santé qui représentent les effectifs les plus importants à l'hôpital, soit plus de 26.000 agents
titulaires et non-titulaires sur emplois permanents sur plus de 43.000 cadres au total en 2007.
Même si l'analyse des besoins quantitatifs s'est révélée difficile "faute de données
prévisionnelles toujours fiables", la mission a conclu à la relative stabilité des effectifs à former
sur le moyen terme.
Elle indique qu'un consensus se dégage sur le besoin de formation en management, "principal
défi à relever pour les cadres hospitaliers (...) surtout avec la mise en place des pôles". Elle
recommande d'axer la nouvelle formation des cadres de santé sur ce thème autour de "trois
pivots d'égale importance": l'environnement sanitaire et hospitalier, le fonctionnement des
établissements et les leviers du métier.
Pour les cadres de santé, elle propose que l'accès au corps soit soumis à partir de 2013 à la
détention du diplôme de cadre de santé reconnu par l'équivalence de 60 crédits ECTS
(système européen de transfert et d'accumulation de crédits).
Le recrutement comme cadre supérieur de santé serait conditionné par l'obtention d'un master
complet à partir de 2014.
Pour les autres catégories de cadres, des évolutions de même nature seraient introduites, soit
dans les contenus de formations initiales quand il en existe (attachés d'administration
hospitalière -AAH), soit au titre des formations d'adaptation à l'emploi (FAE) pour les
ingénieurs hospitaliers, les adjoints des cadres hospitaliers (ACH) et les techniciens supérieurs
hospitaliers (TSH) "encore largement lacunaires".
S'agissant des cadres de santé formateurs, la mission juge indispensable de "revoir en
profondeur les modes de formation et d'exercice, afin notamment de garantir des allers-retours
beaucoup plus réguliers entre périodes d'enseignement et fonctions opérationnelles".
Elle suggère par ailleurs d'inciter les établissements à mettre en place un système de repérage
des futurs cadres et cadres supérieurs et d'accompagner par un système de tutorat le
professionnel tout au long de l'élaboration de son projet cadre et lors de sa première année de
prise de fonctions.
Un maillage resserré avec un institut par région au plus
Pour mettre en place la "mastérisation", les auteurs estiment nécessaire d'établir des
"partenariats approfondis" entre instituts de formation des cadres de santé (IFCS) et
établissements d'enseignement supérieur. Ces partenariats sont "déjà largement en cours"
mais devraient être "plus clairement orientés en termes de contenu".
La mission propose une démarche d'appel à projets, relevant d'un pilotage national de la part
du ministère chargé de la santé en lien avec le ministère en charge de l'enseignement
supérieur, afin de garantir une "sélectivité suffisante sur la base de critères communs".
"L'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) servirait de point d'appui à cette
démarche", ajoute-t-elle. S'agissant des formations de cadres supérieurs de santé, l'école
jouerait même un "rôle plus actif", puisqu'une partie du cursus s'effectuerait sous son égide
avec des modules communs entre les futurs cadres supérieurs et les étudiants effectuant leur
formation à Rennes. Cette deuxième année, effectuée en établissement supérieur en lien avec
les IFCS, pourrait être suivie en alternance.
Les IFCS verraient également leur rôle élargi, avec une "intervention plus résolue" en matière
de formation continue, afin d'"apporter une réponse concrète au besoin de transversalité des
formations entre [les] différents types de cadres, voire même avec d'autres responsables, y
compris les directeurs et chefs de pôle".
Les instituts pourraient se transformer en instituts régionaux du management en santé (IRSM).
La mission recommande de réduire leur nombre à "au plus un institut par région" dans un
premier temps, pour des raisons de taille critique. Actuellement, il existe 40 structures de
formation qui ne forment en moyenne pas plus de 55 personnes.
Une évaluation en 2018
Michel Yahiel et Céline Mounier prévoient une période de transition de trois à quatre ans
depuis la confection des programmes et l'organisation pratique des "plates-formes"
IFCS/établissement d'enseignement supérieur, jusqu'aux choix des opérateurs et au début de
restructuration du réseau actuel des IFCS.
Ils préconisent une évaluation du nouveau système en 2018 après quelques années de
fonctionnement afin de savoir s'il faut s'engager plus loin dans "l'universitarisation" ou
maintenir un système mixte à faire éventuellement évoluer.
La mission estime que les surcoûts occasionnés par ses différentes préconisations devraient
rester "très limités".
(Quelles formations pour les cadres hospitaliers?, Michel Yahiel, Céline Mounier, Igas,
novembre 2010, disponible sur le site:
http://lesrapports.ladocumentationfranc ... 7/0000.pdf)
Vers une "mastérisation" de la formation des cadres de santé
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Vers une "mastérisation" de la formation des cadres de santé
source : http://www.infirmiers.com/actualites/ac ... sante.html
Modifié en dernier par Nozinan le 01 févr. 2011, 22:16, modifié 1 fois.
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Re: Vers une "mastérisation" de la formation des cadres de s
IADE MASTER 2 [si on les croit]
CDS M1=Rien
CSDS MASTER 2
IADE=CSDS
!!
Je doute que le lobby Snch se laisse faire !
CDS M1=Rien
CSDS MASTER 2
IADE=CSDS
!!
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Re: Vers une "mastérisation" de la formation des cadres de s
Nozinan a écrit :source : http://www.infirmiers.com/actualites/ac ... sante.html
Vers une "mastérisation" de la formation des cadres de santé
Vendredi, 21 Janvier 2011 15:01 - Mis à jour Lundi, 24 Janvier 2011 15:35
La mission de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) menée par Michel Yahiel
et Céline Mounier recommande la mise en place d'une formation équivalente à une
première année de master pour les cadres de santé et la création d'un master complet
pour les cadres supérieurs de santé, selon le rapport rendu public vendredi.
Cette mission, lancée en juin 2010, fait suite à celle pilotée par Chantal de
Singly en 2009, qui recommandait de donner une dimension universitaire aux formations de
cadres hospitaliers, de créer des instituts supérieurs de management en santé, au niveau
régional ou interrégional, en lien avec les universités, d'élaborer un tronc identique voire
commun à toutes les formations de cadres et de prévoir une formation continue (cf dépêche
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plusieurs catégories de cadres dans le cadre de la réforme hôpital, patients, santé et territoires
(HPST) et celui du dispositif licence, master, doctorat (LMD).
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santé qui représentent les effectifs les plus importants à l'hôpital, soit plus de 26.000 agents
titulaires et non-titulaires sur emplois permanents sur plus de 43.000 cadres au total en 2007.
Même si l'analyse des besoins quantitatifs s'est révélée difficile "faute de données
prévisionnelles toujours fiables", la mission a conclu à la relative stabilité des effectifs à former
sur le moyen terme.
Elle indique qu'un consensus se dégage sur le besoin de formation en management, "principal
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recommande d'axer la nouvelle formation des cadres de santé sur ce thème autour de "trois
pivots d'égale importance": l'environnement sanitaire et hospitalier, le fonctionnement des
établissements et les leviers du métier.
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détention du diplôme de cadre de santé reconnu par l'équivalence de 60 crédits ECTS
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complet à partir de 2014.
Pour les autres catégories de cadres, des évolutions de même nature seraient introduites, soit
dans les contenus de formations initiales quand il en existe (attachés d'administration
hospitalière -AAH), soit au titre des formations d'adaptation à l'emploi (FAE) pour les
ingénieurs hospitaliers, les adjoints des cadres hospitaliers (ACH) et les techniciens supérieurs
hospitaliers (TSH) "encore largement lacunaires".
S'agissant des cadres de santé formateurs, la mission juge indispensable de "revoir en
profondeur les modes de formation et d'exercice, afin notamment de garantir des allers-retours
beaucoup plus réguliers entre périodes d'enseignement et fonctions opérationnelles".
Elle suggère par ailleurs d'inciter les établissements à mettre en place un système de repérage
des futurs cadres et cadres supérieurs et d'accompagner par un système de tutorat le
professionnel tout au long de l'élaboration de son projet cadre et lors de sa première année de
prise de fonctions.
Un maillage resserré avec un institut par région au plus
Pour mettre en place la "mastérisation", les auteurs estiment nécessaire d'établir des
"partenariats approfondis" entre instituts de formation des cadres de santé (IFCS) et
établissements d'enseignement supérieur. Ces partenariats sont "déjà largement en cours"
mais devraient être "plus clairement orientés en termes de contenu".
La mission propose une démarche d'appel à projets, relevant d'un pilotage national de la part
du ministère chargé de la santé en lien avec le ministère en charge de l'enseignement
supérieur, afin de garantir une "sélectivité suffisante sur la base de critères communs".
"L'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) servirait de point d'appui à cette
démarche", ajoute-t-elle. S'agissant des formations de cadres supérieurs de santé, l'école
jouerait même un "rôle plus actif", puisqu'une partie du cursus s'effectuerait sous son égide
avec des modules communs entre les futurs cadres supérieurs et les étudiants effectuant leur
formation à Rennes. Cette deuxième année, effectuée en établissement supérieur en lien avec
les IFCS, pourrait être suivie en alternance.
Les IFCS verraient également leur rôle élargi, avec une "intervention plus résolue" en matière
de formation continue, afin d'"apporter une réponse concrète au besoin de transversalité des
formations entre [les] différents types de cadres, voire même avec d'autres responsables, y
compris les directeurs et chefs de pôle".
Les instituts pourraient se transformer en instituts régionaux du management en santé (IRSM).
La mission recommande de réduire leur nombre à "au plus un institut par région" dans un
premier temps, pour des raisons de taille critique. Actuellement, il existe 40 structures de
formation qui ne forment en moyenne pas plus de 55 personnes.
Une évaluation en 2018
Michel Yahiel et Céline Mounier prévoient une période de transition de trois à quatre ans
depuis la confection des programmes et l'organisation pratique des "plates-formes"
IFCS/établissement d'enseignement supérieur, jusqu'aux choix des opérateurs et au début de
restructuration du réseau actuel des IFCS.
Ils préconisent une évaluation du nouveau système en 2018 après quelques années de
fonctionnement afin de savoir s'il faut s'engager plus loin dans "l'universitarisation" ou
maintenir un système mixte à faire éventuellement évoluer.
La mission estime que les surcoûts occasionnés par ses différentes préconisations devraient
rester "très limités".
(Quelles formations pour les cadres hospitaliers?, Michel Yahiel, Céline Mounier, Igas,
novembre 2010, disponible sur le site:
http://lesrapports.ladocumentationfranc ... 7/0000.pdf)
Je reviens, je vais

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Re: Vers une "mastérisation" de la formation des cadres de s
.
Je crois pas que ce texte soit derangeant pour nous IADE ...
D'abord, tout ce qui "up gradue" la filière infirmière est positif, y compris pour nous par effet spirale, ensuite , Il est bien evident qu'ils souhaitent que les cadres de futurs masterisés soient eux même master .... et comme nous avons un peu abandonné le combat qui aurait été pourtant fondamental = Cadre d'un IADE = IADE + diplôme Cadre ... ben il faut bien que tous les cadres soient master ..... de façon à ce qu'un cadre soit au moins au même niveau que ceux qu'il paut potentiellement encadrer .... les IADE .... et autres IDE spé qui seront tôt ou tard niveau master ...
Ce texte ne parle pas de nous, il annonce une priorité sur la masterisation des cadre de santé versus tous les autres cadres hospitailiers administratif ( execption faite des Directeurs ) ...
Alors soyons positifs ....
Il n'est pas exclu que les cadres reclament une revalorisation .... mais de toute façon notre grille est dejà bien infderieure à la leur ...
Alors Cadre = master et IADE = master .... la pénibilité de notre profession valant bien la prime de responsabilité d'un cadre = remunération au moins equivalente ....
CQFD
.
Je crois pas que ce texte soit derangeant pour nous IADE ...
D'abord, tout ce qui "up gradue" la filière infirmière est positif, y compris pour nous par effet spirale, ensuite , Il est bien evident qu'ils souhaitent que les cadres de futurs masterisés soient eux même master .... et comme nous avons un peu abandonné le combat qui aurait été pourtant fondamental = Cadre d'un IADE = IADE + diplôme Cadre ... ben il faut bien que tous les cadres soient master ..... de façon à ce qu'un cadre soit au moins au même niveau que ceux qu'il paut potentiellement encadrer .... les IADE .... et autres IDE spé qui seront tôt ou tard niveau master ...
Ce texte ne parle pas de nous, il annonce une priorité sur la masterisation des cadre de santé versus tous les autres cadres hospitailiers administratif ( execption faite des Directeurs ) ...
Alors soyons positifs ....
Il n'est pas exclu que les cadres reclament une revalorisation .... mais de toute façon notre grille est dejà bien infderieure à la leur ...
Alors Cadre = master et IADE = master .... la pénibilité de notre profession valant bien la prime de responsabilité d'un cadre = remunération au moins equivalente ....
CQFD
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Re: Vers une "mastérisation" de la formation des cadres de s
Certes, ce document ne me dérange pas, par contre il va énerver les CDS, ça c'est sûr !
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Re: Vers une "mastérisation" de la formation des cadres de s
Nozinan a écrit :IADE MASTER 2 [si on les croit]
CDS M1=Rien
CSDS MASTER 2
IADE=CSDS
!!
Je doute que le lobby Snch se laisse faire !
Le M1, ça n'est pas "rien".
Chez les CDS, un bon paquet n'en n'ont rien à f.....
Les plus jeunes courent aprés le M1 pour se faire le M2 derriére, notamment parce qu'à l'avenir, le M2 risque d'être nécessaire pour faire CDS Sup' ou CPP.
Mais je ne crois pas que les CDS (les vrais) se mettent en concurrence avec les IADE quant au Master ; car de dire Cadre sup= M2, IADE = M2 ; donc... IADE = Cadre sup', c'est un équation fausse.
Ce sont des métiers différents ; doit-on encore les comparer ?
En revanche je vous rejoins par rapport aux syndicats ; qui, eux, vont grogner. Mais ce sont des syndicats, pas des professionnels des services ;-)
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Re: Vers une "mastérisation" de la formation des cadres de s
J'ai pas écrit que le métier IADE et le métier Csds etaient le meme metier! J'ai juste voulu dire que ces deux metiers se retrouveraient (si les iade arrivent a obtenir le m2) au même niveau de diplôme universitaire, et donc de grade.
Et je persiste en disant que m1 ne veut pas dire grand chose en terme de reconnaissance statutaire.
J'espère me faire mieux comprendre. ;)
Et je persiste en disant que m1 ne veut pas dire grand chose en terme de reconnaissance statutaire.
J'espère me faire mieux comprendre. ;)
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Re: Vers une "mastérisation" de la formation des cadres de s
Quand a la concurrence entre cadres hospitaliers et IADE il faut savoir qu'aux travaux sur les futurs grilles, les IADE devaient être mieux traites! Le snch et d'autres ont refusé des infirmiers même très spécialisés payés au même niveau de rémunération que des cadres de santé.
Je n'en veut pas aux cadres, mais a leur syndicat, le Seul félon a avoir signé intégralement le protocole bachelot. (qui a même participé a sa rédaction )
Je n'en veut pas aux cadres, mais a leur syndicat, le Seul félon a avoir signé intégralement le protocole bachelot. (qui a même participé a sa rédaction )
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Re: Vers une "mastérisation" de la formation des cadres de s
Avoir le même niveau de diplôme universitaire que les cadres, ça m'arracherait la gueule ! Ca ne serait finalement qu'un extraordinaire foutage de gueule de plus !!!Nozinan a écrit :J'ai juste voulu dire que ces deux metiers se retrouveraient (si les iade arrivent a obtenir le m2) au même niveau de diplôme universitaire, et donc de grade.
D'un côté une spécialisation de 24 mois sur l'anesthésie, la réanimation et la médecine d'urgence, avec des responsabilités évidentes en sortie d'école et des gardes toute sa vie qui laissent des traces, week end et jours fériés inclus...
De l'autre, une spécialisation de 9 mois sur le management, où les risques de perdre son diplôme en sortie d'école sont faibles et on peut, en se débrouillant bien, ne faire qu'une astreinte administrative tous les X temps et avoir tous ses fériés et tous ses week end.
ÇA M ÉNERVE !!!
En plus Cadre, ça ne m'intéresse pas du tout ...
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Re: Vers une "mastérisation" de la formation des cadres de s
Communiqué de presse de l'ANDEP : Association Nationale des Directeurs d'Ecoles Paramédicales.
Tiens qu'est-ce que je disais..1 février 2011
Avenir des Cadres de Santé : un rapport « à Charge » !
L’ANDEP mécontente, interpelle le ministère !
Communiqué de presse – Janvier 2011
L’ANDEP adressera très prochainement une lettre argumentée à Mme Nora Berra, secrétaire d’Etat à la Santé, à propos du rapport intitulé « Quelles formations pour les cadres hospitaliers » (M . Yahiel et C. Mounier), où il est fait une large mention aux cadres de santé.
Si sur le principe d’une rénovation et d’une évolution des modes de formation des cadres hospitaliers en général et des cadres de santé en particulier, certaines pistes sont intéressantes ; ce rapport est jugé ou perçu par beaucoup comme une « attaque » en direction de certains professionnels, et nombreux sont celles et ceux qui l’ont mal reçu !
L’ANDEP réaffirme son attachement et sa volonté de voir la formation « Cadre » reconnue au niveau Master. Le diplôme de cadre de santé doit correspondre à un équivalent MASTER (120 ECTS correspondant à un Master plein !) La rénovation de la formation cadre et les évolutions en termes d’instituts régionaux doivent pouvoir intégrer et privilégier la dynamique des IFCS, acteurs incontournables du paysage.
Sur la question des cadres formateurs (puisqu’elle semble posée), L’ANDEP tient à faire part de son grand étonnement pour ne pas dire de son indignation au vu des quelques lignes et suggestions incluses dans le rapport. Elle assure toutes les équipes pédagogiques de son soutien et de son engagement.
Enfin, l’ANDEP est surprise de ne pas avoir été auditionnée comme d’autres acteurs importants du paysage institutionnel et considère qu’un sujet aussi délicat et déterminant pour l’avenir mérite le temps suffisant à l’appréciation de tous les enjeux.
Fait à Paris, le 31 janvier 2011.
Contacts presse :
Florence Girard, Présidente, 06.83.20.28.16
Pascal Martin, Vice –président, 06.32.54.99.78
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Re: Vers une "mastérisation" de la formation des cadres de s
Il serait peut être temps que les cadres aient une vraie formation. En tout cas les pôv' choux, ça les défrise de voir que, non on ne leur donne pas un master II et une médaille en chocolat.
- Maxime
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- Localisation : Toulouse
- Contact :
Re: Vers une "mastérisation" de la formation des cadres de s
heliosvp a écrit :Source : infirmiers.com
http://www.infirmiers.com/actualites/ac ... liers.html
IGAS : une attaque contre les cadres hospitaliers ?
C'est le point de vue de l'Association nationale des directeurs d'école paramédicale (Andep), qui malgré des "pistes intéressantes", relève plusieurs points de désaccord avec les auteurs du rapport.
Le rapport de la mission de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) menée par Michel Yahiel et Céline Mounier sur les cadres hospitaliers est perçu comme une "attaque" contre les cadres de santé et les cadres formateurs, a dénoncé l'Association nationale des directeurs d'école paramédicale (Andep) dans un communiqué diffusé le 1er février 2011. Même si elle estime que "certaines pistes sont intéressantes", l'Andep se déclare "mécontente" de ce rapport "à charge". "Nombreux sont celles et ceux qui l'ont mal reçu!", soutient-t-elle.
Dans ce rapport, rendu public le 21 janvier, la mission a recommandé pour les cadres de santé la mise en place d'une formation équivalente à une première année de master avec 60 crédits ECTS (système européen de transfert et d'accumulation de crédits) et la création d'un master complet pour les cadres supérieurs de santé. Pour l'Andep, le diplôme de cadre de santé doit correspondre à un "master plein" avec 120 ECTS.
Par ailleurs, l'association réaffirme l'importance des instituts de formation des cadres de santé (IFCS). Pour elle, "la rénovation de la formation cadre et les évolutions en termes d'instituts régionaux doivent pouvoir intégrer et privilégier la dynamique des IFCS, acteurs incontournables".
S'agissant des cadres formateurs, elle fait "part de son grand étonnement pour ne pas dire de sa déception au vu des quelques lignes et suggestions incluses dans le rapport". La mission indique simplement qu'elle juge indispensable de "revoir en profondeur les modes de formation et d'exercice, afin notamment de garantir des allers-retours beaucoup plus réguliers entre périodes d'enseignement et fonctions opérationnelles". Du fait de ce traitement minimal, les cadres formateurs ont l'impression que leur rôle est nié, a expliqué mardi à l'APM la présidente de l'Andep, Florence Girard.
Enfin, l'association s'étonne de ne pas avoir été auditionnée "comme d'autres acteurs importants du paysage institutionnel" et "considère qu'un sujet aussi délicat et déterminant pour l'avenir mérite le temps suffisant à l'appréciation de tous les enjeux". Elle interpellera prochainement la secrétaire d'Etat à la santé, Nora Berra, en lui envoyant des commentaires sur le rapport.
L'Andep regroupe une centaine d'adhérents qui sont principalement des directeurs d'institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) mais aussi des directeurs d'institut de formation d'aides-soignants, en masso-kinésithérapie et de puéricultrices
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- Contact :
Re: Vers une "mastérisation" de la formation des cadres de s
La mission indique simplement qu'elle juge indispensable de "revoir en profondeur les modes de formation et d'exercice, afin notamment de garantir des allers-retours beaucoup plus réguliers entre périodes d'enseignement et fonctions opérationnelles".
voilà qui aurait le mérite de rendre les formateurs en IFSI, responsables de la formation des infirmières de demain, un peu plus proche de la réalité du terrain qu'ils ont - pour certains - quitté depuis des dizaines d'années ...
voilà qui aurait le mérite de rendre les formateurs en IFSI, responsables de la formation des infirmières de demain, un peu plus proche de la réalité du terrain qu'ils ont - pour certains - quitté depuis des dizaines d'années ...
-
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Re: Vers une "mastérisation" de la formation des cadres de s
..voir une centaine d'années.!! 

-
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- Autre info : Adhérent SNIA
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Re: Vers une "mastérisation" de la formation des cadres de s
Formateurs, cadres et étudiants infirmiers contre le rapport IGAS sur les cadres hospitaliers
Mardi, 08 Février 2011 11:52 - Mis à jour Mardi, 08 Février 2011 12:01
http://www.infirmiers.com/actualites/ac ... liers.html
Mardi, 08 Février 2011 11:52 - Mis à jour Mardi, 08 Février 2011 12:01
source :Après l'ANDEP, le Comité d'entente des formations infirmières et cadres (Cefiec) et la
Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi) s'élèvent contre un
master "bradé".
Le Comité d'entente des formations infirmières et cadres (Cefiec) et la
Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi) jugent inacceptables les
propositions du rapport de la mission de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas)
menée par Michel Yahiel et Céline Mounier sur les cadres hospitaliers, en particulier le niveau
de formation préconisé pour les cadres de santé.
Dans son rapport rendu public le 21 janvier, la mission a recommandé la mise en place d'une
formation équivalente à une première année de master avec 60 crédits ECTS (système
européen de transfert et d'accumulation de crédits) pour les cadres de santé et la création d'un
master complet pour les cadres supérieurs de santé.
La Fnesi s'est déclarée vendredi dans un communiqué "scandalisée" par la proposition d'une
"formation partielle" pour les cadres de santé. "Le niveau de sortie proposé de 60 ECTS ne
correspond à rien dans le paysage de l'enseignement supérieur français ou européen",
observe-t-elle. Dans un communiqué, le Cefiec a dénoncé également une "formation bradée"
qui ne correspond à aucun grade universitaire. Les deux organisations réclament le grade de
master avec 120 ECTS. Le Cefiec souhaite également que les cadres de santé reçoivent un
diplôme professionnel.
La Fnesi et le Cefiec s'inquiètent par ailleurs pour le métier de formateur des cadres de santé.
"Le rapport stipule que les cadres de santé pourront alterner gestion de service de soins et
poste de formateur en institut de formation tout en retirant les apports en matière de formation
à la pédagogie des cadres de santé", observe la Fnesi. Elle demande que "la formation des
formateurs fasse l'objet d'un cursus particulier amenant à la délivrance d'un master composé
de 120 ECTS" et leur permettant "d'alterner la pratique et l'enseignement, afin d'être au plus
proche des réalités des terrains".
Pour la Fnesi, "ce rapport n'a pu être écrit en pensant prioritairement à la qualité des
formations paramédicales et donc à la qualité de l'offre de soins". Le Cefiec craint que le
métier de formateur disparaisse. Il "s'étonne du gigantesque paradoxe consistant à négliger la
formation des formateurs dans un contexte de réingénierie de formation de l'ensemble des
professions paramédicales".
http://www.infirmiers.com/actualites/ac ... liers.html