Encadrement : le stagiaire est en grande difficulté.....
Modérateur : Marc
- Maxime
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Encadrement : le stagiaire est en grande difficulté.....
Le sujet est sensible, mais on peut tous se retrouver face a ce problême.
Vous etes vous déjà trouvé a encadrer un stagiaire manifestement tres en difficulté au cours de son stage, au point de vous poser la question de la validation du stage ?
Comment vit on ce genre de situation, comment aborder le problême avec le stagiaire, quel a été votre comportement et celui de vos collègues, comment s'est terminé le stage ?
Voila, la parole est a vous...
Vous etes vous déjà trouvé a encadrer un stagiaire manifestement tres en difficulté au cours de son stage, au point de vous poser la question de la validation du stage ?
Comment vit on ce genre de situation, comment aborder le problême avec le stagiaire, quel a été votre comportement et celui de vos collègues, comment s'est terminé le stage ?
Voila, la parole est a vous...
perso j'en ai déjà parlé. Des stagiaires bons, c'est la majorité. Des très bons c'est plus rare. Des mauvais il y en a peu, mais il y en a.
Pour une seule stagiaire virée (pas par moi) en cours de scolarité(deuxième année !) tout les autres sont passés et exercent.
Je me souviens d'un stagiaire de 2e année en chir cardiaque qui m'avait répondu à ma question
- qu'est-ce qu'un rythme sinusal ?
- Un rythme sinusal c'est pathologique, c'est très grave, il faut le soigner ...
je lui ai mis 10/20. à l'époque on notait les stages. Evidemment dans ce cas là, on passe pour un sale con...
Mais ce stagiaire a récidivé dans d'autres stages.
Maintenant il est diplômé. Comme plein d'autres.
je trouve qu'on ne note pas bien les stagiaires.
Et même pour le DE, il suffit de se laver les mains, de faire une ouverture correcte de la salle et on a déjà un max de point...
Je vais sans doute passer pour un enf...de première, mais j'estime pour le bien de notre profession, notre crédibilité et donc notre reconnnaissance qui passe par l'excellence des professionnels, qu'il faut savoir dire stop à un stagiaire qui n'a pas la capacité à assurer convenablement le poste qu'on va lui confier plus tard.
N'oublions pas qu'un jour il pourra s'occuper de votre enfant ou de vos parents.
ça fait réflêchir.
:starwars:
Pour une seule stagiaire virée (pas par moi) en cours de scolarité(deuxième année !) tout les autres sont passés et exercent.
Je me souviens d'un stagiaire de 2e année en chir cardiaque qui m'avait répondu à ma question
- qu'est-ce qu'un rythme sinusal ?
- Un rythme sinusal c'est pathologique, c'est très grave, il faut le soigner ...
je lui ai mis 10/20. à l'époque on notait les stages. Evidemment dans ce cas là, on passe pour un sale con...
Mais ce stagiaire a récidivé dans d'autres stages.
Maintenant il est diplômé. Comme plein d'autres.
je trouve qu'on ne note pas bien les stagiaires.
Et même pour le DE, il suffit de se laver les mains, de faire une ouverture correcte de la salle et on a déjà un max de point...
Je vais sans doute passer pour un enf...de première, mais j'estime pour le bien de notre profession, notre crédibilité et donc notre reconnnaissance qui passe par l'excellence des professionnels, qu'il faut savoir dire stop à un stagiaire qui n'a pas la capacité à assurer convenablement le poste qu'on va lui confier plus tard.
N'oublions pas qu'un jour il pourra s'occuper de votre enfant ou de vos parents.
ça fait réflêchir.
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- Punky Brouster
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- Enregistré le : 28 sept. 2005, 19:23
l'encadrement des stagiaires!! je ne l'ai pas encore vécu en temps que IADE mais je me pose quelques questions !!!
D'abord le recrutement : sous pretexte qu'il y a des quotas de financements sur les C.H.U.. , on fait passer tous et n'importe quoi . Des futurs stagiaires dont on sait qu'ils ne seront pas au niveau alors qu'ils n'ont pas encore intégré l'école!!! L'exemple s'est produit l'année dernière et se reproduit cette année .
Bon il est vrai aussi , que certains sont au niveau et ne supporte malheureusement pas la pressions ou il suffit que cela ce passe mal dans un stage pour que tous ceux qui suivent trouvent d'un coup toutes les lacunes du monde à ce stagiaire!!! ( et en fait de deuxième année!!!)
J'ai donc aujourd'hui une pensée pour lui aujourd hui car il n'a pu passer le DE avec nous et je lui souhaite bon courage!!
D'abord le recrutement : sous pretexte qu'il y a des quotas de financements sur les C.H.U.. , on fait passer tous et n'importe quoi . Des futurs stagiaires dont on sait qu'ils ne seront pas au niveau alors qu'ils n'ont pas encore intégré l'école!!! L'exemple s'est produit l'année dernière et se reproduit cette année .
Bon il est vrai aussi , que certains sont au niveau et ne supporte malheureusement pas la pressions ou il suffit que cela ce passe mal dans un stage pour que tous ceux qui suivent trouvent d'un coup toutes les lacunes du monde à ce stagiaire!!! ( et en fait de deuxième année!!!)
J'ai donc aujourd'hui une pensée pour lui aujourd hui car il n'a pu passer le DE avec nous et je lui souhaite bon courage!!
- graoulette
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- Enregistré le : 29 août 2005, 17:35
je suis en deuxième année à l'ecole d'IADE et une de mes collègues de promo qui a pourtant de brillants resultats arrete sa formtaion sur beaucoup de ras le bol beaucoup de doute suite à un stage qui c'est mal passé.. elle n'a pas du tout ete aidé par l'equipe au contraire..ils ont compris qu'il y avait une difficulté et au lieu de l'aider il ont ete tres dur avec elle et on vraiment joué avec ses nerfs..la place d'etudiant IA est tres difficile et assez peu de "diplomés" garde conscience de cette realité..on doit sans cesse s'adapter aux us et coutumes plus ou moins bien fondée des uns et des autres..etre toujours en forme, de bonne humeur, au top physiquement et mentalement, etre bon en plus...Tres tres dur..de n'etre jamais integré comme un membre a part entière de l'equipe, d'etre transparent, d'etre "le stagiaire", l"elève",...alors qu'on a ete professionnel au sein du equipe auparavant avec des collègues qui nous respectaient, nous aider, parfois nous demandaient conseil, une equipe pour laquel on se sentait utile ..
Il faut avoir de sacré nerf pour supporter la crise identitaire necessaire de la formation...
Il faut avoir de sacré nerf pour supporter la crise identitaire necessaire de la formation...
-
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avant d'encadrer des stagiaires il est imperatif de se former soi même à l'encadrement , la pédagogie.............définir les ojectifs à atteindre.....garder la plus grande neutralité.....apprendre la critique constructive.....pas évident c'est tout un programme
meme si notre formation est exellente en france nous ne sommes pas formé a encadrer........
cordialement
kris
meme si notre formation est exellente en france nous ne sommes pas formé a encadrer........
cordialement
kris
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- Enregistré le : 27 juin 2005, 09:45
- Localisation : Béziers
actuellement en 2° année, j'ai subit les affronts d'encadrement limites !!! car ils anéantissaient mon passé d'ide. c'est très dur de se voir considéré comme un néophite... et d'entendre des réponses érronées ! Mais que dire, merci ?!!
Par contre en tant qu'ide, j'ai encadré des futurs ide, et effectivement c'est assez dur de dire a quelqu'un qu'il n'est pas fait pour ce metier !! Et j'avoue que je ne l'ai pas fait directement, mais avec plusieurs collégue. Nous ne détenons qu'une partie de la vérité, mais si plusieurs ressentent la même chose, alors peut être qu'il y a un probléme.
c'est un peu ce que certains IADE ont oubliés. Parce qu'ils sont diplômés, ils ne se remettent pas en question. et leur technique est la meilleure. :smt015
mais nos stages sont là pour nous permettre d'acquérir NOTRE façon d'agir, en nous basant sur les expériences des autres, en nous confrontant à de nouvelles situations ... mais surtout pas à devenir des clones.
bref l'encadrement est certe difficile, et dire a quelqu'un qu'il s'est trompé de voie, aussi... mais être mal encadré !!!
pour ma part si je fait le bilan de la 1° année, a part des réflexions du types "tu ne tiens pas bien ton laryngo, je vais te faire voir !!!" alors que la veille on m'avait montré autrement, je n'ai pas a me plaindre. j'ai même commis une erreur de dosage qui a été très bien gérée et cela n'a pas mis mon stage ni ma formation en péril car les personnes aussi concernées ont su faire la différence entre erreur et incompétence.
Par contre en tant qu'ide, j'ai encadré des futurs ide, et effectivement c'est assez dur de dire a quelqu'un qu'il n'est pas fait pour ce metier !! Et j'avoue que je ne l'ai pas fait directement, mais avec plusieurs collégue. Nous ne détenons qu'une partie de la vérité, mais si plusieurs ressentent la même chose, alors peut être qu'il y a un probléme.
c'est un peu ce que certains IADE ont oubliés. Parce qu'ils sont diplômés, ils ne se remettent pas en question. et leur technique est la meilleure. :smt015
mais nos stages sont là pour nous permettre d'acquérir NOTRE façon d'agir, en nous basant sur les expériences des autres, en nous confrontant à de nouvelles situations ... mais surtout pas à devenir des clones.
bref l'encadrement est certe difficile, et dire a quelqu'un qu'il s'est trompé de voie, aussi... mais être mal encadré !!!
pour ma part si je fait le bilan de la 1° année, a part des réflexions du types "tu ne tiens pas bien ton laryngo, je vais te faire voir !!!" alors que la veille on m'avait montré autrement, je n'ai pas a me plaindre. j'ai même commis une erreur de dosage qui a été très bien gérée et cela n'a pas mis mon stage ni ma formation en péril car les personnes aussi concernées ont su faire la différence entre erreur et incompétence.
Certes, mais c'est oublier un peu vite que nous avons vécu ça avant toi. Nous connaissons donc parfaitement la notion de pression, de stress, de jugement et autres choses qui font partie du quotidien du stagiaire.graoulette a écrit :.la place d'etudiant IA est tres difficile et assez peu de "diplomés" garde conscience de cette realité..on doit sans cesse s'adapter aux us et coutumes plus ou moins bien fondée des uns et des autres..etre toujours en forme, de bonne humeur, au top physiquement et mentalement, etre bon en plus...
Il faut avoir de sacré nerf pour supporter la crise identitaire necessaire de la formation...
Ces règles, ce n'est pas nous qui les fixons, elles font partie du parcours "du combattant" que nous devons tous relever.
Si tu passes la pression avec brio, si tu maîtrises tes nerfs, si tu es bon au quotidien (dans la limite de ton expérience de stagiaire), tu seras un bon professionnel, capable de prendre en charge un patient de A à Z.
Je suis désolé, mais pour moi, l'anesthésie ne souffre pas l'à peu près.
Et notre grande chance à nous IADE, c'est que nous sommes les seuls paramédicaux à qui on confie les clés d'un patient.
Il faut donc de sacrés nerfs, de bonnes bases de physio patho, une bonne connaissance de l'anesthésie et de la réa.
Et le jour où ça merde, vous verrez comment vous réagirez.
à ce moment là, avec un peu de recul, analysez donc vos réactions, votre comportement.
Vous saurez très précisemment où vous en êtes.
Nous avons une responsabilité qui dépasse notre champ de compétence initialement prévu pour les paramédicaux.
Les anciens ont su aller chercher notre reconnaissance par des actes de manif, de conflit, de grèves...
Il importe d'en être digne. Il importe de ne pas être à la remorque.
Nous sommes considérés comme les meilleurs IADE du monde par l'ancienne présidente de l'AANA, assoc' américaine des IADE.
Moi ça me parle.
Je suis dans une profession "privilégiée" car reconnue pour sa compétence.
ça nous donne des devoirs et des obligations vis à vis des patients et de nous mêmes.
Alors ayons du courage et éradiquons ce qui n'a pas de place dans l'excellence et se complait dans la médiocrité.
propos durs, mais j'ai quelques années derrière moi, ce qui me permet de tenir ces paroles.
désolé pour ceux que je choque.
:starwars:
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- Enregistré le : 22 sept. 2005, 10:45
- Localisation : CHU Amiens
bonjour à tous,
je suis tout nouvellement diplômé et cela fait une semaine que je travaille au sein du bloc du CHU d'Amiens.
Mon passé d'étudiant n'étant pas loin, je comprend ce que peuvent ressentir qques étudiants.
Il n'est pas facile de retrouver un statut d'étudiant mais, on n'a pas le choix. Pour le stagiaire en difficulté, il n'est pas évident pour lui de trouver sa place, en plus en changeant d'IADE et de facon de travailler tous les jours. Ce qui était bien la veille, ne l'est plus le jour même.
Je pense qu'il faut faire le point assez rapidement avec l'équipe iade, les MAR, l'école et l'étudiant pour rechercher les causes des difficultés rencontrées et les solutions à trouver pour y remédier.
Pour rebondir à certaines remarques du sujet, je dirais que moi en tant que jeune diplômé, je considère que mes pairs m'ont transmis leur savoir et leur savoir-faire et qu'une fois diplômé on fait un mélange de tout cela et on travaille de la manière qui nous semble la plus adaptée au patient.
Pour moi le fait d'avoir été" diplômé depuis le 30 septembre, c'est un peu comme avoir le permis, on a le papier, on a la base mais on n'a pas l'expérience et cela vient avec le temps on ne peut faire autrement.
Bonne soirée à tous
je suis tout nouvellement diplômé et cela fait une semaine que je travaille au sein du bloc du CHU d'Amiens.
Mon passé d'étudiant n'étant pas loin, je comprend ce que peuvent ressentir qques étudiants.
Il n'est pas facile de retrouver un statut d'étudiant mais, on n'a pas le choix. Pour le stagiaire en difficulté, il n'est pas évident pour lui de trouver sa place, en plus en changeant d'IADE et de facon de travailler tous les jours. Ce qui était bien la veille, ne l'est plus le jour même.
Je pense qu'il faut faire le point assez rapidement avec l'équipe iade, les MAR, l'école et l'étudiant pour rechercher les causes des difficultés rencontrées et les solutions à trouver pour y remédier.
Pour rebondir à certaines remarques du sujet, je dirais que moi en tant que jeune diplômé, je considère que mes pairs m'ont transmis leur savoir et leur savoir-faire et qu'une fois diplômé on fait un mélange de tout cela et on travaille de la manière qui nous semble la plus adaptée au patient.
Pour moi le fait d'avoir été" diplômé depuis le 30 septembre, c'est un peu comme avoir le permis, on a le papier, on a la base mais on n'a pas l'expérience et cela vient avec le temps on ne peut faire autrement.
Bonne soirée à tous
- sandrine
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- Enregistré le : 14 mai 2005, 14:13
- Localisation : Toulouse
Bonjour à tous
Voilà ce qu'il se passe dans notre école:
Suite à plusieurs cas d'élèves qui présentaient des difficultés, les IADE et les formateurs, un peu exaspérés et démunis, ont changé la grille de notation de l'évaluation pratique normative, en rajoutant, pour chaque item, une case de "non validation" avec une pénalité sur la note globale de -20 points pour chaque item non validé.(accueil du patient, ouverture de salle, installation....)
L'évaluation étant notée sur 40 points le calcul est vite fait, c'est la non validation de l'épreuve au final!!! (puisque la moyenne est nécessaire)
Je ne sais pas si c'est très formateur, mais en tous cas, c'est radical!!
Voici l'argumentation de notre formatrice devant notre perplexité:
1)c'est une demande des IADE
2)si vous n'avez pas de difficulté ça ne doit pas vous faire peur
3)il faut vraiment faire une faute grave
4)et puis c'est comme ça!! on discute pas je vous informe!
Je ne sais pas si c'est LA solution pour gérer ce nouveau problème mais moi ça m'a donné envie de faire ça:
Voilà ce qu'il se passe dans notre école:
Suite à plusieurs cas d'élèves qui présentaient des difficultés, les IADE et les formateurs, un peu exaspérés et démunis, ont changé la grille de notation de l'évaluation pratique normative, en rajoutant, pour chaque item, une case de "non validation" avec une pénalité sur la note globale de -20 points pour chaque item non validé.(accueil du patient, ouverture de salle, installation....)
L'évaluation étant notée sur 40 points le calcul est vite fait, c'est la non validation de l'épreuve au final!!! (puisque la moyenne est nécessaire)
Je ne sais pas si c'est très formateur, mais en tous cas, c'est radical!!
Voici l'argumentation de notre formatrice devant notre perplexité:
1)c'est une demande des IADE
2)si vous n'avez pas de difficulté ça ne doit pas vous faire peur
3)il faut vraiment faire une faute grave
4)et puis c'est comme ça!! on discute pas je vous informe!
Je ne sais pas si c'est LA solution pour gérer ce nouveau problème mais moi ça m'a donné envie de faire ça:
- Maxime
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- Enregistré le : 06 avr. 2003, 11:09
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Sur Toulouse, la nouvelle promo innaugure aussi le même systême de notation avec sanction éliminatoire, suite a des soucis avec certains stagiaires.
Pour en revenir au problêmes avec les stagiaires, cela fait quelques fois que certains de mes collegues se retrouvent avec des étudiants en fin de formation avec des difficultés certaines dans leur pratique.
Quelque soit leur(s) problême(s), il est apparu que trop de stages se sont passés sans réel recadrage serieux des étudiants, en avancant l'argument bien pratique du 'il lui reste du temps pour se perfectionner'.
De stage en stage, certains sont arrivés en fin de cursus, cad à quelques semaines de l'examen final, avec de reelles lacunes.
Le stress monte au sein des équipes qui encadrent, ce stress retombe sur le stagiaire bien évidemment, et ne fait qu'empirer son vécu déjà bien difficile.... Et c'est une sorte de cercle vicieu qui se met en place.
Face a un stagiaire en difficulté, qu'on ose pas bloquer pour lui laisser sa chance, ce qui est tout a fait normal surtout en première partie de formation, quelle est la bonne attitude pour comprendre ce qui ne vas pas ?
Quelle est la place des cadres formateurs à ce moment là ? Sur Toulouse, les formateurs ne viennent plus qu'exceptionnellement sur le terrain.
Sommes nous vraiment armés pour comprendre ce qui ne vas pas chez un étudiant, et quelle doit être notre réaction pour l'ammener à passer le cap de la meilleure facon ?
Pour en revenir au problêmes avec les stagiaires, cela fait quelques fois que certains de mes collegues se retrouvent avec des étudiants en fin de formation avec des difficultés certaines dans leur pratique.
Quelque soit leur(s) problême(s), il est apparu que trop de stages se sont passés sans réel recadrage serieux des étudiants, en avancant l'argument bien pratique du 'il lui reste du temps pour se perfectionner'.
De stage en stage, certains sont arrivés en fin de cursus, cad à quelques semaines de l'examen final, avec de reelles lacunes.
Le stress monte au sein des équipes qui encadrent, ce stress retombe sur le stagiaire bien évidemment, et ne fait qu'empirer son vécu déjà bien difficile.... Et c'est une sorte de cercle vicieu qui se met en place.
Face a un stagiaire en difficulté, qu'on ose pas bloquer pour lui laisser sa chance, ce qui est tout a fait normal surtout en première partie de formation, quelle est la bonne attitude pour comprendre ce qui ne vas pas ?
Quelle est la place des cadres formateurs à ce moment là ? Sur Toulouse, les formateurs ne viennent plus qu'exceptionnellement sur le terrain.
Sommes nous vraiment armés pour comprendre ce qui ne vas pas chez un étudiant, et quelle doit être notre réaction pour l'ammener à passer le cap de la meilleure facon ?
- Marc
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- Enregistré le : 06 avr. 2003, 21:33
- Poste occupé actuellement : IADE Cadre Sup.
oui... toute la responsabilité de la validation du stage et donc des futurs collègues repose maintenant sur les professionels de terrain...
les formateurs des ecoles sont desespérement désengagés de la formation en stage... a quoi se consacrent ils donc maintenant?
nous devons prendre nos responsabilités... nous remettre en question, satisfaire a notre obligation d'encadrement, l'echec d'un étudiant est aussi le nôtre, nous devons atteindre ensemble les objectifs de stage et de securité.
pour les cas exeptionnels où par un moyen ou un autre, la securité est engagée, je n'aurais personellement aucun état d'âme.
les formateurs des ecoles sont desespérement désengagés de la formation en stage... a quoi se consacrent ils donc maintenant?
nous devons prendre nos responsabilités... nous remettre en question, satisfaire a notre obligation d'encadrement, l'echec d'un étudiant est aussi le nôtre, nous devons atteindre ensemble les objectifs de stage et de securité.
pour les cas exeptionnels où par un moyen ou un autre, la securité est engagée, je n'aurais personellement aucun état d'âme.
-
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- Enregistré le : 07 sept. 2005, 05:21
- Localisation : montpellier
Moi je penche plutôt pour un niveau inférieur des stagiaires.
Souvent ils n'ont pas les bases du simple DE infirmier.
ils ne connaissent pas l'atropine (!) ne savent pas faire de dilution correcte.
la faute à qui ?
A l'intellectualisation des soins infirmiers et son fichu dossier de soins et démarches de soins, qui ne servent à rien sinon à polluer le cerveau des étudiants.
Du coup ils ne restent pas dans le concret mais dans la théorie.
mais quelque part, la faute de l'encadrement est réelle.
:starwars:
Souvent ils n'ont pas les bases du simple DE infirmier.
ils ne connaissent pas l'atropine (!) ne savent pas faire de dilution correcte.
la faute à qui ?
A l'intellectualisation des soins infirmiers et son fichu dossier de soins et démarches de soins, qui ne servent à rien sinon à polluer le cerveau des étudiants.
Du coup ils ne restent pas dans le concret mais dans la théorie.
mais quelque part, la faute de l'encadrement est réelle.
:starwars:
- Maxime
- Administrateur
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- Enregistré le : 06 avr. 2003, 11:09
- Année de diplôme IADE : 2004
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Je ne suis pas sur que le problême soit uniquement là... Malgré mes trois ans de réa sur Toulouse avant le concours, je connaissais bien mal des drogues que je n'utilisais que tres rarement telles que l'ephedrine ou l'atropine. Ce sont des notions qu'on apprend à l'école pendant la spécialisation.
Mon avis est que la selection se base trop sur des conaissances alors que le coté 'tempérament' du candidat n'est pas/plus pris en compte.
A titre d'exemple concret, une de mes collegues, infirmière de réa tout a fait compétente, mais au caractère incompatible avec l'exercice de l'anesthésie, s'et vue recue avec brio au concours, puis a du arreter au bout de trois mois pour des problêmes comportementaux.
Du temps perdu pour elle, un gros coup au moral en prime, et une place de perdue pour un autre candidat.... Ommage pour tout le monde...
Mon avis est que la selection se base trop sur des conaissances alors que le coté 'tempérament' du candidat n'est pas/plus pris en compte.
A titre d'exemple concret, une de mes collegues, infirmière de réa tout a fait compétente, mais au caractère incompatible avec l'exercice de l'anesthésie, s'et vue recue avec brio au concours, puis a du arreter au bout de trois mois pour des problêmes comportementaux.
Du temps perdu pour elle, un gros coup au moral en prime, et une place de perdue pour un autre candidat.... Ommage pour tout le monde...
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- Localisation : Toulouse
Je suis de l'avis de Marc, ceux qui encadrent les étudiants sont les IADE.
Il faut donc se poser la question sur la qualité de "notre" encadrement.
Le bénéfice du doute doit être profitable à l'étudiant afin de l'aider à surmonter un éventuel problème.
J'ai vu des délits de faciès où l'étudiant était catalogué par ce qu'il dégageait et pas par ce qu'il faisait.
Pourquoi certains étudiants sont "nuls" avec tel IADE et "fantastiques" avec tel autre ?
Il faut savoir rester objectif. L'objectivité engendre des droits pour l'étudiant mais aussi des devoirs et un certain niveau de compétence. Malheureusement si le contrat n'est pas rempli il faut bien prendre les décisions qui s'imposent.
En effet les formateurs ne semblant pas investis de cette mission, elle incombe aux professionnels de terrain.
On peut se demander si le mode d'évaluation est adapté à la formation d'IADE. C'est à dire un concours d'entrée, des évaluations écrites, des MSP, un TIP et une épreuve finale écrite et pratique !
Peut être qu'un mode de controle continu serait plus aproprié et permettrait de déceler plus précocément des problèmes éventuels...
Il faut donc se poser la question sur la qualité de "notre" encadrement.
Le bénéfice du doute doit être profitable à l'étudiant afin de l'aider à surmonter un éventuel problème.
J'ai vu des délits de faciès où l'étudiant était catalogué par ce qu'il dégageait et pas par ce qu'il faisait.
Pourquoi certains étudiants sont "nuls" avec tel IADE et "fantastiques" avec tel autre ?
Il faut savoir rester objectif. L'objectivité engendre des droits pour l'étudiant mais aussi des devoirs et un certain niveau de compétence. Malheureusement si le contrat n'est pas rempli il faut bien prendre les décisions qui s'imposent.
En effet les formateurs ne semblant pas investis de cette mission, elle incombe aux professionnels de terrain.
On peut se demander si le mode d'évaluation est adapté à la formation d'IADE. C'est à dire un concours d'entrée, des évaluations écrites, des MSP, un TIP et une épreuve finale écrite et pratique !
Peut être qu'un mode de controle continu serait plus aproprié et permettrait de déceler plus précocément des problèmes éventuels...
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Je pense qu'une école qui valide l'entrée d'un élève doit tout faire pour l'aider dans sa formation, donc assumer ses responsabilités dans son choix, à moins que l’élève soit vraiment à côté de la plaque. Il est très facile de démotiver voire de casser un élève en cours de formation.
La directrice de l'école où j'ai fais ma formation partait du principe qu'un élève qui ne validait pas un stage en 1ère année n'avait rien à faire à l'école.
Ce que j'ai redouté dans cette formation, ce ne sont pas les études, ni la pratique, mais comme le souligne Donovan, un conflit de personne.
A+, ERIC
La directrice de l'école où j'ai fais ma formation partait du principe qu'un élève qui ne validait pas un stage en 1ère année n'avait rien à faire à l'école.
Ce que j'ai redouté dans cette formation, ce ne sont pas les études, ni la pratique, mais comme le souligne Donovan, un conflit de personne.
A+, ERIC
pas du tout d'accord avec toi.Maxime a écrit : je connaissais bien mal des drogues que je n'utilisais que tres rarement telles que l'ephedrine ou l'atropine. Ce sont des notions qu'on apprend à l'école pendant la spécialisation.
l'atropine est un médicament que l'on apprend pendant les études d'IDE.
Les infirmier(e)s de cardiologie connaissent parfaitement son rôle. Elles ne sont pas IADE pour autant.
Moi je l'ai appris pendant mes 3 années d'IDE.
idem pour l'éphédrine.
En revanche, qu'on appronfondisse les connaissances et le mécanisme d'action du médic ok.
pour le reste, les IDE doivent connaître un minimum de drogues de réa de "tous les jours".
:starwars:
- Maxime
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Les niveaux semblent donc tres inégaux....
J'ai moi même certainement appris les recepteurs adrénergiques et les médicaments qui interagissent avec eux, mais n'utilisant jamais ces médicaments en réa (je parle de l'atropine et de l'éphédrine), je ne les connaissais pas.
Je me souviens avoir demandé a un 'ancien' la différence entre adrénaline et noradrénaline. Je me souviens bien être reparti aussi ignorant qu'avant ma question, juste un peu perplexe sur les mélanges entre les recepteurs qu'on m'avait servi en guise de réponse. J'ai du me débrouiller par moi même pour approfondir tout ca.
Bon, c'est vrai qu'on apprend jamais aussi bien qu'en cherchant soi-même... Mais bon, sur le principe, c'est pas tres encourageant pour cre qui est des connaissances spécifiques des IDE de réa. MAis bon, ce n'est basé que sur ma propre experience, qui n'a duré que 3 ans 1/2.
J'ai moi même certainement appris les recepteurs adrénergiques et les médicaments qui interagissent avec eux, mais n'utilisant jamais ces médicaments en réa (je parle de l'atropine et de l'éphédrine), je ne les connaissais pas.
Je me souviens avoir demandé a un 'ancien' la différence entre adrénaline et noradrénaline. Je me souviens bien être reparti aussi ignorant qu'avant ma question, juste un peu perplexe sur les mélanges entre les recepteurs qu'on m'avait servi en guise de réponse. J'ai du me débrouiller par moi même pour approfondir tout ca.
Bon, c'est vrai qu'on apprend jamais aussi bien qu'en cherchant soi-même... Mais bon, sur le principe, c'est pas tres encourageant pour cre qui est des connaissances spécifiques des IDE de réa. MAis bon, ce n'est basé que sur ma propre experience, qui n'a duré que 3 ans 1/2.
- graoulette
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- Enregistré le : 29 août 2005, 17:35
revenge of anesthésith a écrit :pas du tout d'accord avec toi.Maxime a écrit : je connaissais bien mal des drogues que je n'utilisais que tres rarement telles que l'ephedrine ou l'atropine. Ce sont des notions qu'on apprend à l'école pendant la spécialisation.
l'atropine est un médicament que l'on apprend pendant les études d'IDE.
Les infirmier(e)s de cardiologie connaissent parfaitement son rôle. Elles ne sont pas IADE pour autant.
Moi je l'ai appris pendant mes 3 années d'IDE.
idem pour l'éphédrine.
En revanche, qu'on appronfondisse les connaissances et le mécanisme d'action du médic ok.
pour le reste, les IDE doivent connaître un minimum de drogues de réa de "tous les jours".
:starwars:
je ne veux pas te contrarier mais je pense que cela fait longtemps que tu n'a pas mis les pieds dans un service de soin et longtemps que tu n'a pas vu la frimousse d'un etudiant infirmier..il y a ENORMEMENT d'infirmiers qui ne connaissent pas l'atropine, l'ephedrine et le minimum des medicament de l'urgence..tu as surement ete un SUPER infirmier et tu est surement aujourd'hui un SUPER IADE ce qui te permets d'etre aussi exigeant avec les autres mais ouvre les yeux..tu ne vis pas dans le meme monde que la moyenne...Quand je travaillais aux urgences mes jeunes collègues ne connaissais meme pas l'indication du narcan ou de l'anexate..a peine savaient-ils faire un ECG 12 derivations..certains n'avaient jamais posé de catheters 18G!!!
Et personnellement je n'incrimine pas ces gens là qui ne sont surement pas plus sot que certains des generations precedentes..il y a certainement un problème de formation...