http://www.liberation.fr/societe/2014/0 ... er_1034235Aux mots de «on vous endort, on nous entube», plusieurs centaines d’infirmiers anesthésistes (600, selon les organisateurs) manifestaient jeudi à la mi-journée à Paris pour obtenir le «grade Master» en reconnaissance de leurs cinq années d’études, a constaté une journaliste de l’AFP.
«Ça fait 40 ans que notre profession est à Bac+5. En 2010, on nous a promis le niveau Master. Il est maintenant temps de nous reconnaître ce grade», a expliqué à l’AFP Vincent Porteous, du collectif CGT des infirmiers anesthésistes.
Dans la masse de blouses bleues, tenue par la police à l’écart du ministère de la Santé (7e arrondissement), «on vient réclamer notre dû, Mme la ministre», scandait un infirmier au mégaphone.
Le message «Sauver des vies pour 1,4 Smic» scotché sur son vêtement du Samu 77, Elise Faragoni, 34 ans, prévient que «la colère gronde»: «on veut la reconnaissance de notre Bac+5 et le salaire qui va avec», «est-ce normal d’être payé 2.000 euros par mois quand on sauve des vies?»
Après le cycle de trois ans d’études en école, les infirmiers souhaitant se spécialiser en anesthésie peuvent suivre une formation complémentaire de deux ans s’ils justifient d’une expérience de deux ans, soit cinq années d’études.
Depuis 2010, «les formations ont été remodelées pour satisfaire aux exigences universitaires» et pouvoir prétendre à ce grade, mais le décret nécessaire se fait attendre, explique Jean-Marc Serrat, président du Snia.
Sans décret, «aucune université ne pourra délivrer un grade de Master» à la première promotion qui sortira en septembre 2014, prévient-il. Rappelant que l’actuel ministre de l’Education nationale Benoît Hamon était «à (leurs) côtés en 2010», il dit avoir «bon espoir» d’être entendu.
Selon les organisateurs (le Syndicat national des infirmiers anesthésistes - Snia -, la CGT Santé-sociaux, SUD-Santé et FO), le ministère de la Santé argue que tous les centres de formation d’anesthésistes n’ont pas passé de convention avec une université. Eux estiment que la «vraie raison» est «financière».
Parti du ministère de la Santé, le bruyant cortège a ensuite marché en direction de celui de l’Education nationale (7e arrondissement) où une délégation de représentants syndicaux et d’élèves des écoles d’infirmiers anesthésistes (Iade) devait être reçue à 13H30.
Lille, Marseille, Bordeaux, Brest... La manifestation a réuni des infirmiers venus «de la quasi-totalité des 28 écoles de formation», selon les organisateurs.
Parallèlement, les infirmiers étaient appelés à faire grève. Mais comme ils sont généralement assignés pour assurer la continuité des soins, la grève ne devrait pas entraîner de grosses perturbations.
Le mouvement est aussi soutenu par la CFE-CGC et des associations d’infirmiers de bloc opératoire (UNAIBODE et AEEIBO), ainsi que de l’Ordre des infirmiers.
La France compte environ 7.900 infirmiers anesthésistes, exerçant principalement à l’hôpital.
AFP
Bilan de la journée du 5 juin
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Re: Bilan de la journée du 5 juin
Je crois que c'etait SAMU 75, plutot que 77....
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Re: Bilan de la journée du 5 juin
non dsl c'était le SAMU 77 puisque c'est moi... j'ai repris une ancienne tenue, notre groupe étant en manque de casaque....
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Re: Bilan de la journée du 5 juin
Capitaine Cousteau a écrit :Je crois que c'etait SAMU 75, plutot que 77....
l'essentiel de la journée n'est pas là...
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Re: Bilan de la journée du 5 juin
http://www.liberation.fr/societe/2014/0 ... or=rss-450
Plusieurs centaines d'entre eux ont manifesté ce jeudi à Paris pour obtenir la reconnaissance de leurs cinq années d'études.
Les infirmiers anesthésistes, en grève jeudi pour obtenir la reconnaissance de leurs cinq années d’études, ont affirmé avoir obtenu l’assurance du gouvernement que le décret nécessaire serait présenté en septembre, a indiqué un représentant syndical à l’issue d’une manifestation qui a réuni plusieurs centaines d’infirmiers à Paris.
«Les ministères de l’Education nationale et de la Santé ont promis que le décret serait présenté en septembre au Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser). Ils se sont engagés à produire ce soir un communiqué en ce sens», a annoncé à l’AFP Vincent Porteous, du collectif CGT des infirmiers anesthésistes, à l’issue d’une entrevue avec des représentants des différents ministères. Ce décret doit permettre aux futurs diplômés d’obtenir le «grade Master», que la profession attend depuis plusieurs années.
Après le cycle de trois ans d’études en école, les infirmiers souhaitant se spécialiser en anesthésie peuvent suivre une formation complémentaire de deux ans s’ils justifient d’une expérience de deux ans, ce qui représente cinq années d’études.
Depuis 2010, «les formations ont été remodelées pour satisfaire aux exigences universitaires» et pouvoir prétendre à ce grade mais le décret, promis par la précédente majorité, se faisait attendre, avait expliqué Jean-Marc Serrat, président du Syndicat national des infirmiers anesthésistes (Snia), au début de la manifestation.
Pour les professionnels ayant accompli leur cycle complémentaire avant la refonte des deux années de spécialisation, «les ministères vont ouvrir une réflexion pour qu’ils puissent être orientés vers des Master dédiés», a précisé Vincent Porteous (CGT).
Pour les syndicats qui appelaient à manifester (Snia, CGT Santé-sociaux, SUD-Santé et FO), le décret promis «est une satisfaction» mais «il faut maintenant que s’engage une discussion sur la reconnaissance salariale», a ajouté l’infirmier.
«BAC+5 ET LE SALAIRE QUI VA AVEC»
Aux mots de «on vous endort, on nous entube», plusieurs centaines d’infirmiers anesthésistes (600, selon les organisateurs, 500 selon la police) ont manifesté jeudi dans la capitale.
Parti du ministère de la Santé, le bruyant cortège a marché en direction de celui de l’Education nationale (7e arrondissement). Lille, Marseille, Bordeaux, Brest... La manifestation a réuni des infirmiers venus de la plupart des 28 écoles de formation.
Dans la masse de blouses bleues, «on vient réclamer notre dû, Mme la ministre», scandait un infirmier au mégaphone. Le message «Sauver des vies pour 1,4 Smic» scotché sur son vêtement du Samu 77, Elise Faragoni, 34 ans, était venue manifester pour «(son) Bac+5 et le salaire qui va avec», «est-ce normal d’être payé 2 000 euros par mois quand on sauve des vies ?»
Parallèlement, les infirmiers étaient appelés à faire grève. Mais comme ils sont généralement assignés pour assurer la continuité des soins, la grève ne devait pas entraîner de grosses perturbations.
Le mouvement est aussi soutenu par la CFE-CGC et des associations d’infirmiers de bloc opératoire (UNAIBODE et AEEIBO), ainsi que de l’Ordre des infirmiers. La France compte environ 7900 infirmiers anesthésistes, exerçant principalement à l’hôpital.
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Re: Bilan de la journée du 5 juin
Dans les organisations citées, il y a un grand absent qui a été à la pointe de la mobilisation des étudiants IADE c'est le CEEIADE, les formateurs étaient aussi mobilisés et présent hier
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Re: Bilan de la journée du 5 juin
Absolument, grâce au CEEIADE, nombre d'EIA ont pu participer au mouvement sans craindre pour la poursuite de leurs études (assiduité...)
Le CEEIADE a été exemplaire.
Bien à Vous
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Re: Bilan de la journée du 5 juin
Messire bru.no a écrit :Capitaine Cousteau a écrit :Je crois que c'etait SAMU 75, plutot que 77....
l'essentiel de la journée n'est pas là...
Non c'est vrai.
Il y a aussi la nénette des RG qui est toujours là, 4 ans après. Ca doit la lasser, non ?...
Et puis il y a - à mon avis - cette erreur de comm' de la part des IADE qui hurle à qui veut bien l'entendre que grâce à la journée du 5 juin, "on a eu le Master".
Alors qu'en fait, le Master, on l'a eu en 2010.
Ca laisse croire aux jaloux qu'il suffit d'être 400 dans la rue pour avoir un Master ; alors que ça a été un peu plus difficile que ça.
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Re : Re: Bilan de la journée du 5 juin
Faut croire que non!Capitaine Cousteau a écrit :Messire bru.no a écrit :Capitaine Cousteau a écrit :Je crois que c'etait SAMU 75, plutot que 77....
l'essentiel de la journée n'est pas là...
Il y a aussi la nénette des RG qui est toujours là, 4 ans après. Ca doit la lasser, non ?....
Pis ça créée des liens, on discute, on échange des infos, vraies ou fausses........
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Re: Bilan de la journée du 5 juin
Elle était sympa la nana des RG :-) lol
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Re: Bilan de la journée du 5 juin
Elle était déjà là à Montparnasse... Souvenirs, souvenirs....
Faudrait qu'on voit à ne pas lui pourrir ses congés d'été ; vous savez quand elle a posé ses CA ?
Faudrait qu'on voit à ne pas lui pourrir ses congés d'été ; vous savez quand elle a posé ses CA ?