Fievre Ebola : Reunion d'information au ministere sante
Posté : 22 oct. 2014, 22:20
Chèr(e)s collègues,
Le SNIA a été invité à assister à cette réunion au titre de membre du Haut Conseil des Professions Para-médical.
Le ministère souhaitait faire un point sur l'épidémie de la fièvre Ebola et répondre aux questionnements des professionnels de terrain en recevant leurs représentants le 21 octobre.
Le virus est de catégorie A dont la létalité est de 50%.
Nous ne disposons pas de vaccin, ni de traitement validé par l'ANSM en dehors de certaines thérapeutiques ayant reçu par arrêté une autorisation d'utilisation.
Le risque en France reste faible mais réel.
Un seul cas en France a été répertorié; il s'agit d'un sujet rapatrié et depuis guéri.
400 cas suspects ont été comptabilisés dont 17 très probables mais se sont tous avérés négatifs.
Les pays essentiellement concernés sont le Libéria, La Sierra Leone, et la Guinée (éradication au Sénégal et Nigeria).
La priorité est d'envoyer des moyens internationaux sur le terrain afin de juguler sur place l'épidémie.
L'EPRUS (Etablissement de Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires) envoie en Guinée un centre de traitement en zone forestière.
Rappel de quelques procédures en vigueur:
• Engagement minimum de personnel
• Isolement du patient
• Limiter le plus possible les gestes ou examens permettant un contact avec le cas suspect (ne réaliser aucun prélèvement biologique, y compris microbiologique)
• Contact téléphonique avec le SAMU départemental qui sera l'interlocuteur avec l'ARS et l'InVS (Institut de Veille Sanitaire).
• Si transport nécessaire sur un centre de référence, intervention d'une équipe dédiée du SAMU, entraînée à la prise en charge de patient hautement contagieux et équipée de protection adaptée.
• Locaux et matériels décontaminés après réponse positive des prélèvements.
L'EPRUS doit livrer au SAMU des tenues répondants aux normes de protection en vigueur fin de semaine.
Le SNIA constate que la tenue proposée pour les intervenants et disponible sur le site du gouvernement correspond uniquement aux mesures de protection face à un cas simplement suspect.
Face à l'inquiétude des professionnels qui peuvent être confrontés à un patient excrétant, le SNIA demande que des consignes gouvernementales soient données concernant le niveau de protection et que des tenues efficaces soient fournies pour faire face à cette situation tout à fait plausible.
Le ministère a entendu et doit apporter une réponse.
Bien à vous,
L’équipe du SNIA
Le SNIA a été invité à assister à cette réunion au titre de membre du Haut Conseil des Professions Para-médical.
Le ministère souhaitait faire un point sur l'épidémie de la fièvre Ebola et répondre aux questionnements des professionnels de terrain en recevant leurs représentants le 21 octobre.
Le virus est de catégorie A dont la létalité est de 50%.
Nous ne disposons pas de vaccin, ni de traitement validé par l'ANSM en dehors de certaines thérapeutiques ayant reçu par arrêté une autorisation d'utilisation.
Le risque en France reste faible mais réel.
Un seul cas en France a été répertorié; il s'agit d'un sujet rapatrié et depuis guéri.
400 cas suspects ont été comptabilisés dont 17 très probables mais se sont tous avérés négatifs.
Les pays essentiellement concernés sont le Libéria, La Sierra Leone, et la Guinée (éradication au Sénégal et Nigeria).
La priorité est d'envoyer des moyens internationaux sur le terrain afin de juguler sur place l'épidémie.
L'EPRUS (Etablissement de Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires) envoie en Guinée un centre de traitement en zone forestière.
Rappel de quelques procédures en vigueur:
• Engagement minimum de personnel
• Isolement du patient
• Limiter le plus possible les gestes ou examens permettant un contact avec le cas suspect (ne réaliser aucun prélèvement biologique, y compris microbiologique)
• Contact téléphonique avec le SAMU départemental qui sera l'interlocuteur avec l'ARS et l'InVS (Institut de Veille Sanitaire).
• Si transport nécessaire sur un centre de référence, intervention d'une équipe dédiée du SAMU, entraînée à la prise en charge de patient hautement contagieux et équipée de protection adaptée.
• Locaux et matériels décontaminés après réponse positive des prélèvements.
L'EPRUS doit livrer au SAMU des tenues répondants aux normes de protection en vigueur fin de semaine.
Le SNIA constate que la tenue proposée pour les intervenants et disponible sur le site du gouvernement correspond uniquement aux mesures de protection face à un cas simplement suspect.
Face à l'inquiétude des professionnels qui peuvent être confrontés à un patient excrétant, le SNIA demande que des consignes gouvernementales soient données concernant le niveau de protection et que des tenues efficaces soient fournies pour faire face à cette situation tout à fait plausible.
Le ministère a entendu et doit apporter une réponse.
Bien à vous,
L’équipe du SNIA