NE TOUCHE PAS A MON DECRET
Posté : 04 oct. 2015, 18:33
TOUCHE PAS A MON DECRET
Bonjour
Que de déception après ce mouvement du 1 octobre de ne pas avoir été entendu sur l’ensemble des revendications exprimées. Aucune négociation de ce gouvernement même pas une miette.
Je lis sur les réseaux sociaux, sur laryngo les commentaires des uns et des autres.
Et j’ai l’impression d’un amalgame dans certaines revendications.
Pourquoi ne touche pas à mon décret ?
Parce qu’il correspond à mon activité de tous les jours sans ambiguïté sur le plan réglementaire.
A) Que dit notre décret infirmier de juillet 2004
Article R. 4311-12
L’infirmier ou l’infirmière, anesthésiste diplômé d’Etat, est seul habilité ( Exclusivité d’exercice dans une procédure d’anesthésie), à condition qu’un médecin anesthésiste-réanimateur puisse intervenir à tout moment, ( Que de changement depuis celui de 1988 car là, dans les textes précédents il fallait qu’il soit présent physiquement) et après qu’un médecin anesthésiste-réanimateur a examiné le patient et établi le protocole ( Le protocole ne correspond pas à celui des IDE très exhaustif mais doit s’entendre en anesthésie. Un simple clic sur internet avec les mots « protocole d’anesthésie » est démonstratif, il s’agit de donner ce qui a été vu en consultation concernant la technique proposée « AG ou ALR » le reste correspond à des consignes particulières type IOT ou dispositif supra laryngé, etc… ) , à appliquer les techniques suivantes (Là, on touche à l’essentiel car nous ne sommes plus habilité à participé qui posait le problème de son interprétation à géométrie variable mais bien à une autonomie dans sa réalisation, on applique les techniques d’anesthésies enseignées et en fonction des indications du médecin responsable du patient):
1° Anesthésie générale ;
2° Anesthésie loco-régionale (Là, on peut se poser la question du geste technique réalisable ou non mais ce geste technique fait partie de la liste des gestes qui nous sont exclus par les recommandations du conseil de l’ordre des médecins et de la SFAR qui fait sienne de ces recommandations) et réinjections dans le cas où un dispositif a été mis en place par un médecin anesthésiste-réanimateur ;
3° Réanimation peropératoire. (On l’entend par la compensation des pertes pendant l’intervention et des nuances en fonction des habitudes des services ( ex : mannitol systématique à une certaine phase de l’intervention en neurochirurgie)
Il accomplit les soins et peut, à l’initiative exclusive du médecin anesthésiste-réanimateur, réaliser les gestes techniques qui concourent à l’application du protocole. (J’aurais tendance à dire que tous les gestes qui ne sont pas dans la liste d’exclusion du conseil de l’ordre des médecins sont réalisables avec discernement « maitrise du geste prouvable ». La question de pouvoir intuber seul est résolu puisque indiqué dans le protocole et dans la capacité de l’IADE dans le référentiel de formation)
En salle de surveillance post-interventionnelle, il assure les actes relevant des techniques d’anesthésie citées aux 1°, 2° et 3° et est habilité à la prise en charge de la douleur postopératoire relevant des mêmes techniques.
(Là, on peut en mettre une couche car le contenu du référentiel de formation sur la prescription limitée n’est toujours pas déterminé « ce qui prouve bien que nous sommes en pratique avancée)
Les transports sanitaires mentionnés à l’article R. 4311-10 sont réalisés en priorité par l’infirmier ou l’infirmière anesthésiste diplômé d’Etat.
(Quoi dire de plus, sinon que le législateur a considéré que l’IADE avait plus sa place qu’un IDE)
L’infirmier ou l’infirmière, en cours de formation préparant à ce diplôme, peut participer à ces activités en présence d’un infirmier anesthésiste diplômé d’Etat.
B) Que dit le Décret no 94-1050 du 5 décembre 1994 relatif aux conditions techniques de fonctionnement des établissements de santé en ce qui concerne la pratique de l’anesthésie.
Il dit dans son article D. 712-43 L’anesthésie est réalisée sur la base d’un protocole établi et mis en œuvre sous la responsabilité d’un médecin anesthésiste-réanimateur, en tenant compte des résultats de la consultation et de la visite pré-anesthésiques mentionnées à l’article mais aussi D’une surveillance clinique continue;
Tout est dit dans l’expression mis en œuvre sous sa responsabilité donc déléguable à un professionnel de l’anesthésie que nous sommes.
C) Que dit l’Arrêté du 23 septembre 2014 relatif à la création d’une annexe « Supplément au diplôme »
Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études accomplies avec succès….
Le supplément vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la « transparence » internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis universitaires, certifi¬cats, etc.
4.2 Exigences du programme
L’infirmier anesthésiste diplômé d’État réalise des soins spécifiques et des gestes techniques dans les domaines de l’anesthésie-réanimation, de la médecine d’urgence et de la prise en charge de la douleur.
L’infirmier anesthésiste analyse et évalue les situations..
L’infirmier anesthésiste analyse et évalue les situations….
Ses activités concourent au diagnostic, au traitement,…
Etc……
Domaine de compétence 1
– identifier et choisir les dispositifs et matériels adaptés en fonction de l’évaluation médicale pré-anesthésique, de l’intervention, du contexte et du lieu d’exercice (anesthésie, réanimation, SSPI, SMUR et traitement de la douleur) ;
– identifier, choisir et adapter les agents médicamenteux d’anesthésie-réanimation en fonction des caractéristiques du patient, du type d’intervention envisagée, de l’évaluation médicale pré-anesthésique et de la stratégie de prise en charge en pré, per et postopératoire définie par le médecin anesthésiste réanimateur ;
– adapter le réglage des appareils de surveillance et de suppléance des fonctions vitales en fonction des caractéristiques du patient, de l’intervention et du type d’anesthésie ;
Domaine de compétence 3
– mettre en œuvre les dispositifs de surveillance spécifiques à l’anesthésie-réanimation ;
– mettre en place les abords veineux et artériels périphériques adaptés à l’état physiologique et pathologique du patient, aux impératifs chirurgicaux et anesthésiques ;
– réaliser l’induction anesthésique et les gestes techniques concourant au type d’anesthésie déterminée ;
– assurer la ventilation et mettre en place un dispositif de ventilation sus ou sous-glottique et ajuster les paramètres ventilatoires du respirateur ;
– maintenir l’équilibre physiologique en fonction de l’évaluation en continu de l’état clinique et paraclinique du patient au cours de la procédure d’anesthésie ;
– anticiper les temps opératoires, les risques encourus (liés aux caractéristiques
Je ne vais pas recopier le document en entier mais celui-ci décrit bien notre sphère de compétence reconnue par le ministère.
D) Que dit l’arrêté du 23 juillet 2012 relatif à la formation conduisant au diplôme d’infirmier anesthésiste
Il reprend 3 référentiels : de formation, d’activité et de compétence
Je ne vais pas le reproduire car tout à chacun peut le consulter via 3 clics sur internet. Et ce rendre compte que bien des choses sont actées.
Je pourrais reprendre les recommandations de la SFAR qui ne dit pas le contraire des textes réglementaires dans son expression « L'IADE peut, en présence du médecin anesthésiste-réanimateur, procéder à l'induction d'une anesthésie générale suivant la prescription du médecin ou le protocole établi. Le médecin anesthésiste-réanimateur peut lui confier la surveillance du patient en cours d'anesthésie à la condition expresse de rester à proximité immédiate et de pouvoir intervenir sans délai. »
Vous noterez qu’il est précisé en présence, ce qui ne sous-entend pas qu’il soit en salle sinon pourquoi ne pas la réaliser lui-même ou de respecter le protocole du MAR mais bien que l’IADE n’a aucune activité en anesthésie de façon autonome mais réaffirme qu’il travaille spécifiquement sous la responsabilité du MAR.
L’anesthésie à 4 mains, c’est l’idéal pour la sécurité mais l’absence de sinistralité lorsqu’on travaille dans les clous prouvent que pour une grande partie des patients elle est inutile et non réalisable sur l’ensemble des sites d’anesthésie car pas assez de MAR. Même si le nombre d’étudiant augmente, celui-ci permettra tout juste de remplacer un grand nombre de MAR issu de la génération CES qui arrive en limite d’âge.
En conclusion
Je ne crois pas que l’ensemble des IADE souhaitent réaliser des anesthésies sans supervision d’un MAR, la situation actuelle permet aux IADE de pratiquer l’anesthésie de l’induction au réveil mais sous contrôle d’un médecin anesthésiste. Cela ne veut pas dire que je refuse d’évoluer ou de prendre plus de responsabilité à la hauteur que ma formation permet.
LE PROBLEME vient de l’injustice de notre reconnaissance salariale et statutaire. Le fait que des IPA soient classés dans une catégorie situé entre des paramédicaux et les médecins et d’obtenir par ce statut un salaire correspondant au niveau Master nous amène à réagir car ce statut de nombreux IADE l’on réclamé et on nous l’a toujours refusé.
Ces IPA vont travailler dans un domaine qui n’est pas le miens (Car certains IADE le pensent, alors que pour le moment un seul master regroupera ce type d’activité)), celui du suivi des patients mais MERDE lorsque j’enchaine tout un programme au bloc, moi aussi je prends de nombreuses décisions qui engagent ma responsabilité si je fais une erreur dans l’application de la technique d’anesthésie dont le texte parle et là le MAR interviendra rapidement mais n’est pas responsable des erreurs personnels. De plus ma formation est reconnue niveau master comme ces futurs IPA. Pour finir je vous joins le point de vue du SNPHAR qui indique bien que nous sommes en pratique avancée depuis très longtemps (http://www.laryngo.com/documents/280420 ... R_IADE.pdf).
Au final NE TOUCHE PAS A MON DECRET car le problème n’est pas là et vous allez mettre les collègues dans la merde avec un nouveau texte qui ne reconnaitra rien de plus que celui existant sauf d’apporter encore de l’ambigüité dans sa rédaction et dans son interprétation.
Battons-nous pour obtenir un niveau équivalent aux IPA afin d’obtenir un salaire en rapport avec notre formation et nos responsabilités car nous le méritons.
Bonjour
Que de déception après ce mouvement du 1 octobre de ne pas avoir été entendu sur l’ensemble des revendications exprimées. Aucune négociation de ce gouvernement même pas une miette.
Je lis sur les réseaux sociaux, sur laryngo les commentaires des uns et des autres.
Et j’ai l’impression d’un amalgame dans certaines revendications.
Pourquoi ne touche pas à mon décret ?
Parce qu’il correspond à mon activité de tous les jours sans ambiguïté sur le plan réglementaire.
A) Que dit notre décret infirmier de juillet 2004
Article R. 4311-12
L’infirmier ou l’infirmière, anesthésiste diplômé d’Etat, est seul habilité ( Exclusivité d’exercice dans une procédure d’anesthésie), à condition qu’un médecin anesthésiste-réanimateur puisse intervenir à tout moment, ( Que de changement depuis celui de 1988 car là, dans les textes précédents il fallait qu’il soit présent physiquement) et après qu’un médecin anesthésiste-réanimateur a examiné le patient et établi le protocole ( Le protocole ne correspond pas à celui des IDE très exhaustif mais doit s’entendre en anesthésie. Un simple clic sur internet avec les mots « protocole d’anesthésie » est démonstratif, il s’agit de donner ce qui a été vu en consultation concernant la technique proposée « AG ou ALR » le reste correspond à des consignes particulières type IOT ou dispositif supra laryngé, etc… ) , à appliquer les techniques suivantes (Là, on touche à l’essentiel car nous ne sommes plus habilité à participé qui posait le problème de son interprétation à géométrie variable mais bien à une autonomie dans sa réalisation, on applique les techniques d’anesthésies enseignées et en fonction des indications du médecin responsable du patient):
1° Anesthésie générale ;
2° Anesthésie loco-régionale (Là, on peut se poser la question du geste technique réalisable ou non mais ce geste technique fait partie de la liste des gestes qui nous sont exclus par les recommandations du conseil de l’ordre des médecins et de la SFAR qui fait sienne de ces recommandations) et réinjections dans le cas où un dispositif a été mis en place par un médecin anesthésiste-réanimateur ;
3° Réanimation peropératoire. (On l’entend par la compensation des pertes pendant l’intervention et des nuances en fonction des habitudes des services ( ex : mannitol systématique à une certaine phase de l’intervention en neurochirurgie)
Il accomplit les soins et peut, à l’initiative exclusive du médecin anesthésiste-réanimateur, réaliser les gestes techniques qui concourent à l’application du protocole. (J’aurais tendance à dire que tous les gestes qui ne sont pas dans la liste d’exclusion du conseil de l’ordre des médecins sont réalisables avec discernement « maitrise du geste prouvable ». La question de pouvoir intuber seul est résolu puisque indiqué dans le protocole et dans la capacité de l’IADE dans le référentiel de formation)
En salle de surveillance post-interventionnelle, il assure les actes relevant des techniques d’anesthésie citées aux 1°, 2° et 3° et est habilité à la prise en charge de la douleur postopératoire relevant des mêmes techniques.
(Là, on peut en mettre une couche car le contenu du référentiel de formation sur la prescription limitée n’est toujours pas déterminé « ce qui prouve bien que nous sommes en pratique avancée)
Les transports sanitaires mentionnés à l’article R. 4311-10 sont réalisés en priorité par l’infirmier ou l’infirmière anesthésiste diplômé d’Etat.
(Quoi dire de plus, sinon que le législateur a considéré que l’IADE avait plus sa place qu’un IDE)
L’infirmier ou l’infirmière, en cours de formation préparant à ce diplôme, peut participer à ces activités en présence d’un infirmier anesthésiste diplômé d’Etat.
B) Que dit le Décret no 94-1050 du 5 décembre 1994 relatif aux conditions techniques de fonctionnement des établissements de santé en ce qui concerne la pratique de l’anesthésie.
Il dit dans son article D. 712-43 L’anesthésie est réalisée sur la base d’un protocole établi et mis en œuvre sous la responsabilité d’un médecin anesthésiste-réanimateur, en tenant compte des résultats de la consultation et de la visite pré-anesthésiques mentionnées à l’article mais aussi D’une surveillance clinique continue;
Tout est dit dans l’expression mis en œuvre sous sa responsabilité donc déléguable à un professionnel de l’anesthésie que nous sommes.
C) Que dit l’Arrêté du 23 septembre 2014 relatif à la création d’une annexe « Supplément au diplôme »
Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études accomplies avec succès….
Le supplément vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la « transparence » internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis universitaires, certifi¬cats, etc.
4.2 Exigences du programme
L’infirmier anesthésiste diplômé d’État réalise des soins spécifiques et des gestes techniques dans les domaines de l’anesthésie-réanimation, de la médecine d’urgence et de la prise en charge de la douleur.
L’infirmier anesthésiste analyse et évalue les situations..
L’infirmier anesthésiste analyse et évalue les situations….
Ses activités concourent au diagnostic, au traitement,…
Etc……
Domaine de compétence 1
– identifier et choisir les dispositifs et matériels adaptés en fonction de l’évaluation médicale pré-anesthésique, de l’intervention, du contexte et du lieu d’exercice (anesthésie, réanimation, SSPI, SMUR et traitement de la douleur) ;
– identifier, choisir et adapter les agents médicamenteux d’anesthésie-réanimation en fonction des caractéristiques du patient, du type d’intervention envisagée, de l’évaluation médicale pré-anesthésique et de la stratégie de prise en charge en pré, per et postopératoire définie par le médecin anesthésiste réanimateur ;
– adapter le réglage des appareils de surveillance et de suppléance des fonctions vitales en fonction des caractéristiques du patient, de l’intervention et du type d’anesthésie ;
Domaine de compétence 3
– mettre en œuvre les dispositifs de surveillance spécifiques à l’anesthésie-réanimation ;
– mettre en place les abords veineux et artériels périphériques adaptés à l’état physiologique et pathologique du patient, aux impératifs chirurgicaux et anesthésiques ;
– réaliser l’induction anesthésique et les gestes techniques concourant au type d’anesthésie déterminée ;
– assurer la ventilation et mettre en place un dispositif de ventilation sus ou sous-glottique et ajuster les paramètres ventilatoires du respirateur ;
– maintenir l’équilibre physiologique en fonction de l’évaluation en continu de l’état clinique et paraclinique du patient au cours de la procédure d’anesthésie ;
– anticiper les temps opératoires, les risques encourus (liés aux caractéristiques
Je ne vais pas recopier le document en entier mais celui-ci décrit bien notre sphère de compétence reconnue par le ministère.
D) Que dit l’arrêté du 23 juillet 2012 relatif à la formation conduisant au diplôme d’infirmier anesthésiste
Il reprend 3 référentiels : de formation, d’activité et de compétence
Je ne vais pas le reproduire car tout à chacun peut le consulter via 3 clics sur internet. Et ce rendre compte que bien des choses sont actées.
Je pourrais reprendre les recommandations de la SFAR qui ne dit pas le contraire des textes réglementaires dans son expression « L'IADE peut, en présence du médecin anesthésiste-réanimateur, procéder à l'induction d'une anesthésie générale suivant la prescription du médecin ou le protocole établi. Le médecin anesthésiste-réanimateur peut lui confier la surveillance du patient en cours d'anesthésie à la condition expresse de rester à proximité immédiate et de pouvoir intervenir sans délai. »
Vous noterez qu’il est précisé en présence, ce qui ne sous-entend pas qu’il soit en salle sinon pourquoi ne pas la réaliser lui-même ou de respecter le protocole du MAR mais bien que l’IADE n’a aucune activité en anesthésie de façon autonome mais réaffirme qu’il travaille spécifiquement sous la responsabilité du MAR.
L’anesthésie à 4 mains, c’est l’idéal pour la sécurité mais l’absence de sinistralité lorsqu’on travaille dans les clous prouvent que pour une grande partie des patients elle est inutile et non réalisable sur l’ensemble des sites d’anesthésie car pas assez de MAR. Même si le nombre d’étudiant augmente, celui-ci permettra tout juste de remplacer un grand nombre de MAR issu de la génération CES qui arrive en limite d’âge.
En conclusion
Je ne crois pas que l’ensemble des IADE souhaitent réaliser des anesthésies sans supervision d’un MAR, la situation actuelle permet aux IADE de pratiquer l’anesthésie de l’induction au réveil mais sous contrôle d’un médecin anesthésiste. Cela ne veut pas dire que je refuse d’évoluer ou de prendre plus de responsabilité à la hauteur que ma formation permet.
LE PROBLEME vient de l’injustice de notre reconnaissance salariale et statutaire. Le fait que des IPA soient classés dans une catégorie situé entre des paramédicaux et les médecins et d’obtenir par ce statut un salaire correspondant au niveau Master nous amène à réagir car ce statut de nombreux IADE l’on réclamé et on nous l’a toujours refusé.
Ces IPA vont travailler dans un domaine qui n’est pas le miens (Car certains IADE le pensent, alors que pour le moment un seul master regroupera ce type d’activité)), celui du suivi des patients mais MERDE lorsque j’enchaine tout un programme au bloc, moi aussi je prends de nombreuses décisions qui engagent ma responsabilité si je fais une erreur dans l’application de la technique d’anesthésie dont le texte parle et là le MAR interviendra rapidement mais n’est pas responsable des erreurs personnels. De plus ma formation est reconnue niveau master comme ces futurs IPA. Pour finir je vous joins le point de vue du SNPHAR qui indique bien que nous sommes en pratique avancée depuis très longtemps (http://www.laryngo.com/documents/280420 ... R_IADE.pdf).
Au final NE TOUCHE PAS A MON DECRET car le problème n’est pas là et vous allez mettre les collègues dans la merde avec un nouveau texte qui ne reconnaitra rien de plus que celui existant sauf d’apporter encore de l’ambigüité dans sa rédaction et dans son interprétation.
Battons-nous pour obtenir un niveau équivalent aux IPA afin d’obtenir un salaire en rapport avec notre formation et nos responsabilités car nous le méritons.