Le mot de SUD
Posté : 06 nov. 2015, 19:11
Ce ne sera pas faute d’avoir essayé, ce n’était visiblement ni le lieu ni le moment…
Nous ne nous attendions pas à être reçus les bras ouverts par les plus engagés, nous ne nous attendions pas pour autant à tant de haine de la garde rapprochée. Et pourtant nous avions été prévenus. Nous voulions le voir pour y croire, c’est fait. Edifiant !
Nous ne verrons donc pas se dérouler ce débat qui est pour nous un préalable incontournable à toute construction de lutte collective, et nécessaire dans l’intérêt de la profession, en tous les cas pas dans le contexte.
Le débat aurait déjà eu lieu nous dit-on… sans les IADE SUD santé-sociaux à l’évidence. Sans doute notre présence et notre point de vue seraient venus perturber le bon ordre en marche.
Dont acte, l’intérêt collectif passe avant toute chose, et loin de nous l’idée de compromettre en quoi que ce soit la réussite de nos collègues. Nous ne viendrons donc pas, par notre présence et nos propos, « polluer » le consensus de la réunion ce samedi 7 novembre. Nous espérons que cette décision rassurera les organisateurs et certains participants, peut-être en décevra-t-elle d’autres, attachés comme nous au pluralisme comme garant d'une meilleure objectivité.
Alors bon vent aux IADE qui s’investissent et se retrouvent dans la forme actuelle de ce mouvement. A n'en pas douter, si in finé ils n’y trouvent satisfaction à leurs revendications, au moins auront-ils fait leur propre expérience.
Quant à nous, nous continuons le travail, fidèles à nos valeurs professionnelles, humaines et syndicales,fidèles à ceux qui partagent nos idées, à ceux qui y sont sensibles. Notre engagement généraliste ne correspondrait pas aujourd’hui à l’orientation voulue par les penseurs du mouvement 2015, nous n’en changerons pas pour autant. Parce que nous défendons tous les hospitaliers, nous défendons aussi les IADE, et nous le pensons nous aussi plutôt bien.
Pour porter la parole IADE et défendre l’intérêt général, nous privilégions l’autonomie et l’autogestion des mouvements sociaux par les salariés eux mêmes, nous les privilégions à toutes formes de dirigisme. Ces conditions non plus n’y sont pas, alors sans regrets !
Olivier YOUINOU, Jérôme GUY,
Solidaire, Unitaire, Démocratique