Bonsoir,

Je suis EIA en deuxième année, je commence à réfléchir sérieusement à mon TIP. Pour savoir si mon sujet peut aboutir, j'aurai besoin de vos avis (amicaux). Mon thème est "la composante émotionnelle du métier d'IADE". Voici mes premiers questionnements:
- Comment faire preuve d’empathie sans se mettre en danger sur le plan émotionnel
- Comment faites-vous (IADE et EIA) pour vous préservez en gardant votre coté soignant
- Faites-vous des débriefings entre vous, avec vos proches, avec des professionnels formés à l’écoute.
- Etes-vous épuisés émotionnellement, comment cela se traduit-il sur votre travail, sur votre relation avec les patients, les MAR, les autres Iades ou personnel du bloc.
- Peut-on parler de burnout émotionnel ? peut-il entrainer un burnout professionnel ? (vague de suicides chez le personnel soignant)
- Comment se sent la profession sur ce thème ? épaulée par la hiérarchie, abandonnée, en colère, résignée. Avez-vous parfois perdu plaisir à travailler ? vous sentez-vous parfois maltraitants ?
- Comment faites-vous face à ces situations difficiles ? Quels sont vos moyens de défense (humour, sarcasme, froideur, mutisme, …)
- Comment faire pour se protéger mais en restant professionnel?

Voilà, j'attends vos retours.
Fanny, EIA deuxième année.

Le burn out est un syndrome d'épuisement professionnel.
Alors peux tu préciser ce que tu entends par burn out émotionnel?

i love cats a écrit :Le burn out est un syndrome d'épuisement professionnel.
Alors peux tu préciser ce que tu entends par burn out émotionnel?

Il me semble que dans le concept de burnout il y a aussi la fatigue compasionnelle, de base.Mais c'est pas mon domaine d'expertise, je peux me tromper..

Le burn-out est un syndrome qui englobe épuisement physique, émotionnel, perte d'interêt,sentiment d'échec et d'incompétence... alors tu voudrais si je comprend bien te concentrer que sur la partie émotionnelle? Je crois que l'ensemble est indissociable en fait. Après c'est plutôt les conditions de travail qui en sont la causes (pas le temps!!!), ou une erreur d'orientation pro, ou un début de carrière difficile à l'opposé de ce qu'on imaginait..
Bonne idée qui à le vent en poupe je trouve. Mais pas facile de cibler! Si ça marche, j'aimerais bien lire ton tip!
a+

Bonjour,

Merci pour vos premiers retours. Je voudrai vraiment me concentrer sur le plan émotionnel du burn out, à savoir si le fait d'avoir du mal à gèrer ses émotions face à un patient gravement atteint qu'il soit adulte ou enfant, peut conduire à une mauvaise prise en charge. Cette mauvaise gestion peut effectivement être l'un des premiers signe du burn out., et donc peut éventuellement être un signal d'alarme pour l'IADE et ses colllègues. Pour moi, le burn out émotionnel correspond à une difficulté à prendre de la distance avec un patient ou au contraire ce montrer limite maltraitant avec lui parce qu'on n'arrive plus à gerer son empathie. ou son professionnalisme Je suis au début de mes recherches et je tatonne beaucoup. En effet, les conditions de travail, l'organisation du bloc, aller toujours plus vite, faire plus avec moins de moyens, sont des facteurs aggravants. Il serait intéressant de comparer le ressenti des IADEs qui travaillent depuis longtemps avec les jeunes dilpômés.

Merci encore pour votre intérêt.
Fanny.