Bon, vu de loin, vous vous complexifiez beaucoup la tâche et vous prenez le problème dans le mauvais sens. Mais comme vous me faites mentir en répondant (partiellement) aux questions, je vous consacre un peu de temps…
En premier lieu, j’aurais bien aimé un présentation plus complète, y compris pour des éléments qui vous semblent évident. Votre prénom et votre nom, les études que vous poursuivez. Et surtout votre cheminement, ce qui fait que vous vous intéressez à ce sujet, où vous en êtes dans vos recherches, pourquoi avoir choisi un questionnaire en ligne…
Le public cible doit apparaître clairement dans votre introduction. Le fait de vous intéresser à plusieurs populations complique beaucoup la tâche : comment comparer les populations, comment établir un questionnaire qui soit compatible avec toutes les populations…
L’expression « étudiant IADE » n’a aucun sens : on ne peut pas être diplômé d’État et étudiant. Et si vous incluez les étudiants infirmiers anesthésiste, ça veut dire que vous vous étudiez vous-même. Outre le problème du recul, les étudiants n’ont pas le même pouvoir de décision que les personnes en fonction quant au traitement des incidents.
Au fil de l’eau…
1- Etes-vous confronté dans votre activité professionnelle au bloc opératoire à des évènements indésirables récurrents ?
Êtes-vous (accentuer les majuscules, c’est capital)
L’échelle de fréquence proposée est subjective. Pour Maurice, un évènement indésirable récurrent (qui se répète), ça peut être « souvent » si c’est deux fois dans l’année. Pour Octave, » souvent » c’est toutes les semaines.
2- Vous avez été confronté à un matériel médical défectueux ou à son absence en salle d'opération. Quelles mesures ont été prises ou auraient été prises dans votre établissement ?
Toutes les questions sont à réponse obligatoire. Si j’ai répondu « jamais » à la question 1, je ne suis pas concerné par la plupart des questions qui suivent.
Idem question 4 : si ça ne m’est jamais arrivé, je coche quoi ?
5.5- Installation du patient sans prélèvement du patient ( le risque hémorragique est considéré faible)
Pas d’espace après une parenthèse ouvrante (problème récurrent)
Le risque hémorragique considéré comme faible, ça change radicalement la donne, mais ça dépend de ce qu’on appelle faible. Pour bon nombre d’opérations, le risque hémorragique est inexistant. Pourtant, on demande une carte de groupe. Dans ce cas, le problème n’est pas l’erreur sur la carte de groupe, mais la prescription des examens préopératoires.
7- Lors de la survenue d'évènements indésirables mineurs arrive-t-il que la procédure d'établissement ne soit pas respectée?
Le concept « évènement indésirable mineur » n’est pas défini
Virgule après mineurs
Insérer une espace (insécable) avant un point d’interrogation
Si je réponds jamais à la question 7, je ne peux pas répondre à la question 8.
La question 8 comprend des propositions très discutables : banaliser le risque, c’est une analyse subjective. L’injonction hiérarchique, pour l’iade, ne peut venir que du cadre (et pas du mar). Et pour qu’elle soit établie, il faut qu’elle soit écrite. Sinon, on peut parler de pression, encore un concept subjectif.
Je vais arrêter là, mais d’autres problèmes existent. À mon humble avis, votre questionnaire manque de relecture. Dans un questionnaire en ligne, vous n’êtes pas là pour lever un doute ou une ambiguïté. Donc il faut tout envisager.
Votre sujet est intéressant, mais il me semble très casse gueule. La ou les personnes qui l’ont validé et qui ont validé votre questionnaire, toujours à mon avis, ne vous veulent pas du bien…