Je viens de lire un article interessant sur le quotidien du médecin - Edition anesthésie.
Un article sur la pratique de la décurarisation (décu). Cet article souligne une large sous utilisation de la néostigmine, malgré les recommandation de la SFAR de 99 indiquant que la décu doit être faite dès que la décurarisation complète ne peut être affirmée.
http://www.sfar.org/curarisationccons.html
L'article re précise des notions bien connue comme la necessité de 2 réponses sur 4 pour décurariser des curares de durée d'action intermédiaire, avec le cas particulier du pancuronium où le T4/T1 doit être > 0,7. Les posologies sont aussi celles qui sont connues, 40 à 50 µg/kg, avec 15 à 20µg/kg d'atropine. AUcun bébéfice a augmenter les doses, pas de recommandation de titration, aucune efficacité sur les blocs profonds.
Cas particulier aussi du mivacurium, où l'antagonisation accélère moderement la décurarisation. Le problême etant lui aussi bien connu, a savoir que la néostigmine diminuant l'activité des cholinestérases, responsable de l'élimination du mivacurium.
Au final, deux conclusions ; les contre indications sont très peu nombreuses : Troubles du rythme et de la condution cardiaque symptomatiques, et situations hyperréactivité bronchique déséquilibrée (bonchoconstriction au moment de l'indication de néostigmine).
Seconde conclusion, l'arrivée sur le marché du Sugammadex, molécule qui recapture sans la circulation le rocuronium et le vécuronioum, avec possibilité d'antagonisation de blocs profonds, avec peu d'effets indésirables.
http://www.anesthesia-analgesia.org/cgi ... /104/3/569
Décurarisation ? Même pas peur :)
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