Coopération entre les professions de santé...
Modérateur : Marc
- Maxime
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Coopération entre les professions de santé...
La Haute autorité de santé (HAS) a publié lundi sur son site internet un projet de recommandation relatif à la coopération entre professionnels de santé, qu'elle soumet à consultation publique jusqu'au 15 janvier 2008.
L'objectif est d'aboutir à une recommandation définitive d'ici août 2008, a précisé Claude Maffioli, président de la commission "évaluation des actes professionnels" de la HAS, lors d'une table ronde consacrée à des retours d'expérience sur la délégation de tâches, à l'occasion des premières rencontres de la HAS qui se déroulent lundi et mardi à la Cité des sciences et de l'industrie à Paris.
Dans ce projet de recommandation de 61 pages, la HAS précise que la coopération entre professionnels recouvre deux objets: "une nouvelle répartition de tâches existantes, dans une logique de substitution" et "une répartition de nouvelles tâches, dans une logique de diversification des activités".
Si les pratiques de coopération modifiant la répartition traditionnelle des rôles et tâches entre professions médicales et paramédicales sont répandues, bien qu'intervenant hors du cadre légal et réglementaire, elles sont peu connues et appellent reconnaissance et encadrement, explique la HAS.
Elle observe que beaucoup "sont individuelles, informelles et donc ne sont ni intégrées dans des démarches qualité ni évaluées" et considère que leur reconnaissance et leur développement "dans un cadre de qualité et de sécurité pour le patient" participeraient de l'amélioration de la qualité des soins.
La situation actuelle implique donc que plusieurs professions ne sont "pas reconnues dans leur pratique et compétences réelles", souligne la HAS, qui estime que "la redéfinition du contour des métiers et de la répartition des activités apparaît aujourd'hui comme un élément déterminant de l'attractivité des professions".
Le projet de recommandation de la HAS s'appuie notamment sur les retours d'expérience et évaluations, pour certains provisoires, des seize expérimentations conduites en France entre décembre 2003 et octobre 2007, et qui ont fait l'objet lundi de deux tables rondes lors des rencontres de la HAS.
EVOLUTION SOUHAITABLE, PAR PALIERS
Pour la HAS, les nouvelles formes de coopération constituent "une opportunité d'évolution du système de santé", avec pour bénéfices l'amélioration de la qualité de la prise en charge des patients, un élément clé d'attractivité pour les professions paramédicales (accroissement des missions et reconnaissance de l'évolution des compétences), et le développement de l'exercice pluri professionnel.
Toutefois, la mise en oeuvre de nouvelles formes de coopération implique des changements dans l'organisation générale du système de santé, souligne la HAS, qui considère qu'une telle évolution ne pourra se faire que par paliers.
Cette évolution concerne aussi bien la formation et l'identification de niveaux de compétence que les modes de rémunération des libéraux (financement global de la prise en charge) et que la définition juridique des professions de santé, pour assouplir le cadre d'exercice des paramédicaux.
Par ailleurs, cela entraînerait l'évolution des règles déontologiques applicables aux professions concernées.
La HAS souligne que de telles évolutions, "possibles et souhaitables", seront "nécessairement limitées si des mesures plus structurelles ne sont pas mises en oeuvre tant en ce qui concerne la formation des professionnels de santé que le cadre juridique et économique de l'exercice de ces professions".
"Les expérimentations en cours, les expérimentations autorisées précédemment, les retours d'expériences recueillis à l'occasion de l'enquête internet et les exemples internationaux montrent que ces nouvelles formes de coopération entre professionnels de santé sont faisables, sans perte de qualité ni souci d'acceptabilité pour les patients", souligne la HAS.
Elle recommande une analyse d'impact de la mise en oeuvre de ces nouvelles formes de coopération, activité par activité, notamment sur la qualité et l'efficience globale du système, et préconise un suivi par une structure nationale.
La HAS estime que cette réflexion doit s'articuler avec d'autres champs, comme l'évolution du rôle des patients et l'éducation thérapeutique, ainsi que sur les travaux en cours sur l'organisation de la santé, notamment dans le cadre des états généraux de la santé qui doivent s'achever à la mi-mars 2008.
Chacun peut participer à la consultation sur ce projet de recommandation en remplissant le formulaire adéquat sur le site de la HAS www.has-sante.fr/portail/display.jsp?id=c_613218
APM du 18/12/2007
L'objectif est d'aboutir à une recommandation définitive d'ici août 2008, a précisé Claude Maffioli, président de la commission "évaluation des actes professionnels" de la HAS, lors d'une table ronde consacrée à des retours d'expérience sur la délégation de tâches, à l'occasion des premières rencontres de la HAS qui se déroulent lundi et mardi à la Cité des sciences et de l'industrie à Paris.
Dans ce projet de recommandation de 61 pages, la HAS précise que la coopération entre professionnels recouvre deux objets: "une nouvelle répartition de tâches existantes, dans une logique de substitution" et "une répartition de nouvelles tâches, dans une logique de diversification des activités".
Si les pratiques de coopération modifiant la répartition traditionnelle des rôles et tâches entre professions médicales et paramédicales sont répandues, bien qu'intervenant hors du cadre légal et réglementaire, elles sont peu connues et appellent reconnaissance et encadrement, explique la HAS.
Elle observe que beaucoup "sont individuelles, informelles et donc ne sont ni intégrées dans des démarches qualité ni évaluées" et considère que leur reconnaissance et leur développement "dans un cadre de qualité et de sécurité pour le patient" participeraient de l'amélioration de la qualité des soins.
La situation actuelle implique donc que plusieurs professions ne sont "pas reconnues dans leur pratique et compétences réelles", souligne la HAS, qui estime que "la redéfinition du contour des métiers et de la répartition des activités apparaît aujourd'hui comme un élément déterminant de l'attractivité des professions".
Le projet de recommandation de la HAS s'appuie notamment sur les retours d'expérience et évaluations, pour certains provisoires, des seize expérimentations conduites en France entre décembre 2003 et octobre 2007, et qui ont fait l'objet lundi de deux tables rondes lors des rencontres de la HAS.
EVOLUTION SOUHAITABLE, PAR PALIERS
Pour la HAS, les nouvelles formes de coopération constituent "une opportunité d'évolution du système de santé", avec pour bénéfices l'amélioration de la qualité de la prise en charge des patients, un élément clé d'attractivité pour les professions paramédicales (accroissement des missions et reconnaissance de l'évolution des compétences), et le développement de l'exercice pluri professionnel.
Toutefois, la mise en oeuvre de nouvelles formes de coopération implique des changements dans l'organisation générale du système de santé, souligne la HAS, qui considère qu'une telle évolution ne pourra se faire que par paliers.
Cette évolution concerne aussi bien la formation et l'identification de niveaux de compétence que les modes de rémunération des libéraux (financement global de la prise en charge) et que la définition juridique des professions de santé, pour assouplir le cadre d'exercice des paramédicaux.
Par ailleurs, cela entraînerait l'évolution des règles déontologiques applicables aux professions concernées.
La HAS souligne que de telles évolutions, "possibles et souhaitables", seront "nécessairement limitées si des mesures plus structurelles ne sont pas mises en oeuvre tant en ce qui concerne la formation des professionnels de santé que le cadre juridique et économique de l'exercice de ces professions".
"Les expérimentations en cours, les expérimentations autorisées précédemment, les retours d'expériences recueillis à l'occasion de l'enquête internet et les exemples internationaux montrent que ces nouvelles formes de coopération entre professionnels de santé sont faisables, sans perte de qualité ni souci d'acceptabilité pour les patients", souligne la HAS.
Elle recommande une analyse d'impact de la mise en oeuvre de ces nouvelles formes de coopération, activité par activité, notamment sur la qualité et l'efficience globale du système, et préconise un suivi par une structure nationale.
La HAS estime que cette réflexion doit s'articuler avec d'autres champs, comme l'évolution du rôle des patients et l'éducation thérapeutique, ainsi que sur les travaux en cours sur l'organisation de la santé, notamment dans le cadre des états généraux de la santé qui doivent s'achever à la mi-mars 2008.
Chacun peut participer à la consultation sur ce projet de recommandation en remplissant le formulaire adéquat sur le site de la HAS www.has-sante.fr/portail/display.jsp?id=c_613218
APM du 18/12/2007
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http://www.has-sante.fr/portail/upload/ ... dation.pdf
Je vais essayer de lire ca en diagonale et voir les points importants. Si qqu'un est motivé pour s'y coller aussi....Vous avez jusqu’au 15 janvier 2008 pour participer à la consultation publique sur le projet de recommandation de la HAS sur les nouvelles formes de coopération entre professionnels de santé.
Le ministère de la Santé a demandé à la Haute Autorité de Santé l’élaboration d’une recommandation visant à clarifier les conditions de la coopération dans le domaine de la santé et à identifier les évolutions qui pourraient la faciliter, afin de préserver, voire d’améliorer, la qualité des soins pour les patients.
L’élaboration de cette recommandation s’appuie sur la méthodologie définie par la HAS dans son rapport d’étape. Elle emprunte largement à la démarche prospective.
La consultation et la mise en débat des orientations, proposées dans le projet, constituent la dernière étape de l’élaboration de la recommandation sur les nouvelles formes de coopération entre professionnels de santé.
En invitant tous les professionnels et tous ceux qui se sentent concernés par le développement des nouvelles formes de coopération à s’exprimer sur ce projet de recommandation, la HAS souhaite mettre en œuvre une démarche de réflexion concertée permettant de recueillir avec transparence les avis et attentes de l’ensemble des acteurs.
L’ensemble du projet de recommandation est soumis à la consultation publique. Le questionnaire est complet, il n’est pas obligatoire de répondre à chacune des questions. Ce projet de recommandation est provisoire. Il a vocation à évoluer à la suite de la consultation publique.
Le projet de recommandation est mis en ligne pour être soumis à une consultation publique, qui sera accessible entre le 17 décembre et le 15 janvier.
A travers cette consultation publique, la HAS espére connaître :
Vos réactions générales sur le projet de recommandation ;
Les aspects insuffisamment ou pas traités qui vous semblent importants ;
Les éléments qui vous semblent incohérents ou ceux avec lesquels vous êtes en désaccord ;
Votre avis quant à l’intérêt concret du projet de recommandation.
Vos réponses ne seront pas prises en compte si :
Les questionnaires sont anonymes ;
Les questionnaires nous sont transmis après la date limite, c’est-à-dire après le 15 janvier.
Quel est le devenir de vos commentaires :
Tous les commentaires seront transmis à l’équipe chargée de rédiger la recommandation ; Il n’y aura pas nécessairement de réponses personnalisées de la part de la HAS.
Comment soumettre vos commentaires :
Il vous suffit de cliquer sur le lien suivant Répondre à la consultation publique Un mail de confirmation automatique vous sera transmis à l’adresse mail indiquée dans le questionnaire après l’envoi de vos commentaires.
SNPI
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Le 22 Decembre 2007 - (Reuters Santé) : La délégation de tâches a donné grande satisfaction aux professionnels de santé, selon les témoignages livrés par les responsables de trois expérimentations menées depuis 2006 dans le secteur public et en libéral, lors d'une table ronde sur la coopération interprofessionnelle organisée par la Haute autorité de santé (HAS).
La HAS avait consacré lundi et mardi plusieurs tables rondes sur le thème de la coopération entre professionnels de santé, à l'occasion des premières rencontres de la HAS, et profité de l'occasion pour publier un projet de recommandation sur ce thème.
La première de ces tables accueillait les responsables de trois des onze expérimentations autorisées en décembre 2004 et mars 2006 pour la délégation de tâches (cf dépêche APM CBIK4001), concernant l'échographie effectuée par un manipulateur en électro-radiologie médicale, l'infirmière référente en neuro-oncologie et le suivi de malades chroniques au sein d'un réseau de ville associant généralistes et infirmières.
Jean-Nicolas Dacher, professeur de radiodiagnostic et imagerie médicale au CHU de Rouen, a dressé le bilan de l'expérimentation de la pratique de l'échographie par un manipulateur en électro-radiologie médicale, qui s'est déroulée au CHU de Rouen, à l'hôpital de Metz et à la clinique Pasteur à Toulouse.
L'expérimentation devait permettre de savoir si les manipulateurs pouvaient assurer une collecte optimale des données pour les cinq actes d'échographie retenus (échographies de l'abdomen et de la thyroïde, écho-doppler veineux des membres inférieurs, écho-doppler artériel des troncs supra aortiques et écho-doppler artériel des artères des membres inférieurs), et permettre un gain de temps pour les médecins.
FORTS TAUX DE CONCORDANCE POUR L'ECHOGRAPHIE
Jean-Nicolas Dacher a souligné les "résultats très positifs" obtenus dans le cadre de l'expérimentation qui s'est déroulée en deux phases: dans un premier temps, l'acte effectué par le manipulateur était systématiquement refait par le médecin (455 examens), puis il était réalisé sous sa simple supervision (450 examens). La rédaction du compte-rendu d'échographie restait de la compétence du médecin.
Les taux de concordance entre les examens réalisés en phase 1 par les manipulateurs et les médecins étaient très élevés, oscillant autour de 90-95%, mais avec un temps de réalisation de l'acte un peu plus élevé d'environ 5 minutes.
Lors de la phase 2, les médecins se sont déclarés satisfaits des informations données aux médecins par les manipulateurs dans 90% des cas, mais dans de nombreux cas, le manipulateur souhaitait une validation de l'examen par le médecin ce qui a pu contribuer à diminuer ce taux.
Les examens protocolés et programmés peuvent être plus facilement délégués (échographie de la thyroïde, l'écho doppler, l'échographie transfrontanellaire du nouveau-né) que d'autres, notamment ceux réalisés dans un contexte d'urgence (échographie d'abdomen en urgence, échographie en déchoquage), a souligné le Pr Dacher.
Il estime qu'il faudra envisager une reconnaissance des professionnels qui assument ces nouvelles tâches, tout en avertissant contre la perte de l'expertise des médecins, qui doivent continuer à pouvoir effectuer eux-mêmes ces actes, contrairement à ce qui peut s'observer aux Etats-Unis par exemple.
"Même si la délégation est un succès, sera-t-elle suffisante pour sauver la radiologie hospitalière ?", s'est interrogé le Pr Dacher, en rappelant les problèmes démographiques que connaît la profession, avec un nombre important de postes vacants constaté dans les CH (29%) et les CHU (21%).
ASALEE: AVANTAGES POUR LE PATIENT ET L'ASSURANCE MALADIE
Le Dr Jean Gautier, médecin généraliste dans les Deux-Sèvres a présenté un bilan d'étape du réseau Asalee (Action de santé libérale en équipe), dont il est vice-président, et qui organise un parcours de prévention pour les patients, piloté par le médecin généraliste associé à une infirmière déléguée à la santé publique.
L'objectif était de déléguer aux infirmières un certain nombre d'actions de prévention concernant l'accompagnement du diabète, l'hypertension artérielle et le dépistage des troubles cognitifs et une aide au dépistage du cancer du sein, lors de consultations individuelles avec les patients des médecins concernés, lors desquelles elles n'effectuent pas de soins.
En novembre, 20 cabinets médicaux de groupe, 40 médecins et sept infirmières participaient à l'expérimentation.
Outre les bénéfices constatés par les patients eux-mêmes sur leur traitement, et recueillis lors d'enquêtes de satisfaction (18,3 sur 20, selon une enquête de satisfaction menée en novembre 2006), l'expérience a montré des avantages médico-économiques, a expliqué Jean Gautier, citant des données d'une enquête menée par l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes).
Cette enquête, effectuée en mai et novembre 2007, s'est limitée au suivi du diabète de type 2 (un tiers de l'activité des infirmières), concernant trois échantillons de patients dont un du réseau Asalee.
Parmi les résultats notables, Jean Gautier a souligné des résultats significativement plus élevés dans Asalee pour les taux de réalisation des examens de suivi. S'agissant du taux d'hémoglobine glyquée, la baisse de l'HbA1c s'est avérée plus importante chez Asalee, indépendamment de l'âge, du sexe, et du nombre d'hémoglobines.
"L'amélioration de la prise en charge consécutive à la mise en place du programme de suivi des diabétiques chez Asalee des patients en avant/après est significativement plus forte que celle constatée dans les échantillons témoins et ne se fait pas à coût total moyen ou croissant pour l'assurance maladie", selon l'Irdes, citée par Jean Gautier.
Désormais, Asalee souhaite généraliser ce type de services au niveau interrégional, grâce à un financement du Fonds d'intervention pour la qualité et la coordination des soins (Fiqcs), puisque l'expérience arrive à son terme fin 2007.
"NURSE PRACTITIONER" A LA FRANCAISE
Le Pr Jean-Yves Delattre, neuro-oncologue, chef de service à la Pitié-Salpétrière (AP-HP, Paris XIIIème), a ensuite rapidement commenté l'expérience d'infirmière référente spécialisée en oncologie menée au sein du service.
Inspirée de la "nurse practitioner" existant au Canada, l'expérience visait à confier à une infirmière un rôle de suivi du patient souffrant d'une tumeur cérébrale ou suivant une chimiothérapie, du début à la fin de sa prise en charge au sein du service de neuro oncologie, et un travail de coordination ville-hôpital. L'idée était d'améliorer la qualité des soins et l'efficience du service, en donnant au médecin plus de temps à consacrer aux cas les plus graves.
L'infirmière a suivi une double formation, théorique et pratique. Elle a suivi des cours de neurologie (ainsi que de neurophysiologie, de neuroanatomie), enseignés en faculté de médecine et validés par l'examen de neurologie, passé avec et dans les mêmes conditions que les étudiants en médecine.
Pour la pratique, Christelle Lecaille a fréquenté tous les services ayant affaire à des patients souffrant de tumeurs cérébrales (neurochirurgie, neuroradiologie, neuropathologie, neurologie et unités de soins palliatifs).
Parmi ses missions en hôpital de jour, l'infirmière référente pratique sur le patient un examen clinique neurologique (check-list), regarde et compare les IRM, analyse la tolérance des traitements après analyse des examens biologiques, et propose une recommandation thérapeutique au médecin.
Le Pr Delattre a souligné le travail d'anticipation de l'infirmière référente sur la prise en charge palliative du patient au sein de son environnement local et en tenant compte de son réseau familial. Elle participe à la consultation d'annonce, et effectue le suivi et l'accompagnement du patient, y compris à son domicile et travaille à la recherche de structures adaptées après l'hospitalisation.
L'expérience a porté sur 80 patients accueillis en hôpital de jour pour une chimiothérapie ou souffrant d'une tumeur cérébrale et vus successivement par le médecin et l'infirmière référente qui proposait une recommandation thérapeutique.
Le taux de concordance observé était de 97,5% pour la prescription de chimiothérapie, de 100% pour la décision de changement de ligne de chimiothérapie, de 97,5% pour les traitements symptomatiques (corticoïdes), et de 94 à 100% pour les autres recommandations (antiépileptique, antiémétique, etc.), a souligné le Pr Delattre.
Le principal bénéfice de cette expérience est l'amélioration de la qualité des soins pour le patient, a-t-il insisté, en appelant à la réflexion sur l'élaboration d'un statut pour ce type d'infirmière, qui ne pourra continuer à exercer ce rôle en absence de cadre légal.
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bonjour Maxime
je viens de lire rapidement ce texte.........en tant qu'IADE j'ai recherché des articles, analyses nous concernant .......en vain !!!!!!
j'ai donc répondu en ce sens au questionnaire de l' HAS........je les invite à compléter leur travail en analysant de près notre activité et nos compétences......et de celui de toutes spécialisées
j'invite tous les iADE à faire cette démarche.......en répondant au questionnaire
cordialement
kris
je viens de lire rapidement ce texte.........en tant qu'IADE j'ai recherché des articles, analyses nous concernant .......en vain !!!!!!
j'ai donc répondu en ce sens au questionnaire de l' HAS........je les invite à compléter leur travail en analysant de près notre activité et nos compétences......et de celui de toutes spécialisées
j'invite tous les iADE à faire cette démarche.......en répondant au questionnaire
cordialement
kris
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J'ai répondu au questionnaire aussi, en demandant pourquoi les spécialités n'étaient pas évoquées. Pas sûre d'avoir une réponse, mais au moins j'ai donné mon avis... il y a des propositions qui font réfléchir quand-même
Ils n'ont pas parlé non plus du frein culturel, encore fort en milieu hospitalier : pour l'instant tout passe par le médecin qui est au sommet de la hiérarchie dans la prise en charge du patient. Donner de l'autonomie aux paramédicaux va sûrement poser problème à certains médecins.

Ils n'ont pas parlé non plus du frein culturel, encore fort en milieu hospitalier : pour l'instant tout passe par le médecin qui est au sommet de la hiérarchie dans la prise en charge du patient. Donner de l'autonomie aux paramédicaux va sûrement poser problème à certains médecins.
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Le 21 Janvier 2008 - (Infirmiers.com) : La HAS (Haute autorité de santé) vient d’annoncer qu’elle prolongeait sa consultation publique jusqu’au 31 janvier 2008 sur « les Coopérations entre professionnels de santé » (appelé par certains « transferts de compétence »)
Nous rappelons que le ministère de Santé a demandé à la HAS d’élaborer une recommandation visant à clarifier les conditions de la coopération dans le domaine de la santé et identifier les évolutions qui pourraient la faciliter, afin de préserver, voire d’améliorer, la qualité des soins pour les patients. Tous les acteurs de santé impliqués peuvent apporter leur contribution sur ce sujet.
Dépêchez-vous de le faire, si vous ne l’avez pas encore fait…
http://www.has-sante.fr/portail/display.jsp?id=c_613218
A la suite de cette consultation, la recommandation sera enrichie à partir des suggestions recueillies. La concertation et la mise en débat des orientations proposées constitueront la dernière étape de l’élaboration de ce travail avant son adoption par le Collège de la HAS.
On peut s’interroger sur un tel report. Les professionnels ne sont-ils pas intéressés par un tel sujet ?
Il faut néanmoins dire qu’il faut beaucoup de courage pour lire tous les différents rapports (« enjeux économiques », « enjeux juridiques », « enjeux sur la formation », « Les pratiques actuelles de coopération : analyse des témoignages des professionnels » « Rapport sur l’évaluation qualitative des expérimentations, « rapport d’étape de la HAS ») avant de répondre à cette consultation...
Bon courage donc…
Guy ISAMBART
Il est trés important que nous participions à cette consultation publique les différents documents récents sont un peu fastidieux à lire mais vraiment trés interessant, les constats sont objectifs (pour une fois)
Participons ! pour une fois qu'on nous demande notre avis !
+
Etude prospective sur les métiers sensibles de la fonction publique hospitalière :
TOME 1 : http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/f ... /tome1.pdf
TOME 2 : http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/f ... /tome2.pdf
(pour ne lire que ce qui vous intéresse pensez à utiliser la fonction recherche de mot avec acrobat reader, mots clés infirmier, anesthésiste par exemple...)
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- Messages : 386
- Enregistré le : 22 oct. 2003, 23:20
bonjour
en fait cette enquete ne nous concerne pas........la VAE IADE est "prête" par ailleurs.....mais il est fortement recommandé de s'exprimer.....nous les spécialisés via cette enquête
la manière de diffuser ces informations est plus que critiquable.......car elle n'a lieu en majorité que sur le net.....aucun de mes collègues IDE ou IADE n'est au courant de l'info.......aucun relais des syndicats traditionnels
il faut y répondre en masse si possible........et le diffuser aux collègues....encore une fois motivé, mootivé, moootivé
cordialement
kris
en fait cette enquete ne nous concerne pas........la VAE IADE est "prête" par ailleurs.....mais il est fortement recommandé de s'exprimer.....nous les spécialisés via cette enquête
la manière de diffuser ces informations est plus que critiquable.......car elle n'a lieu en majorité que sur le net.....aucun de mes collègues IDE ou IADE n'est au courant de l'info.......aucun relais des syndicats traditionnels
il faut y répondre en masse si possible........et le diffuser aux collègues....encore une fois motivé, mootivé, moootivé
cordialement
kris