Grandiose...Le 01 Fevrier 2008 - (APM International) : La ministre de la santé, Roselyne Bachelot, a détaillé mercredi devant la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale les modalités de préparation des élections à l'Ordre des infirmiers.
Lors de son audition devant la commission des affaires sociales, la ministre de la santé a été interrogée sur les projets du gouvernement pour garantir le bon déroulement des élections des conseillers ordinaux, pointant notamment le risque que l'ensemble des près de 500.000 professionnels concernés ne soient pas informés de cette procédure.
Les dates des élections aux conseils de l'Ordre sont prévues le 24 avril pour les conseils départementaux, le 25 juillet pour les conseils régionaux et le 25 novembre pour le national. Les votes auront lieu par voie électronique.
"L'opération est complexe à mener. Cela va être la plus importante opération de vote électronique jamais vue sur notre territoire. C'est une sacré boutique à tenir!", a déclaré la ministre de la santé, justifiant le retard pris dans la publication des décrets fin 2007 sur ces élections.
Concernant l'information en direction des professionnels, la ministre a affirmé qu'elle avait multiplié les interviews au sujet des élections ordinales et qu'elle avait évoqué ce thème lors du dernier congrès infirmier.
Elle a ajouté qu'elle travaillait avec les associations d'infirmières sur ces communications et que des communiqués de presse avaient été publiés début janvier dans la presse régionale pour informer de la date et des modalités de vote.
"Les infirmiers inscrits sur les listes électorales seront destinataires à partir du 22 février d'une note d'information sur les modalités de candidature et de vote et recevront un deuxième courrier leur indiquant leur code et le mot de passe et une notice explicative pour pouvoir voter", a expliqué la ministre.
Un numéro d'appel sera mis à leur disposition pendant la période de vote.
Les listes électorales seront élaborées à partir du répertoire Adeli (système d'information national sur les professions de santé). Le nombre d'infirmiers qui ont fait enregistrer leur diplôme sur ce système s'élève à 498.162, dont 304.674 pour le secteur public, 120.442 pour le secteur privé et 73.046 pour le secteur libéral.
L'inscription à l'Ordre sera obligatoire pour exercer la profession d'infirmier. Les professionnels disposeront de trois mois après la mise en place de l'Ordre pour s'y inscrire.
"Ce délai me paraît beaucoup trop court! C'est d'une sévérité qui ne pourra être respectée. Beaucoup de professionnels prendront plus de temps pour être informés de la création de cet Ordre et l'obligation de s'y inscrire", a estimé Catherine Génisson (PS, Pas-de-Calais).
"Nous avons au moins jusqu'à fin 2008 pour informer tous les professionnels sur l'Ordre", lui a répondu optimiste Claude Greff, rapporteure sur la mise en oeuvre de la loi du 21 décembre 2006 créant l'Ordre infirmier.
Par ailleurs, la ministre de la santé a indiqué qu'elle souhaitait que la cotisation à l'Ordre soit "la moins élevée possible" étant donné le nombre de professionnels concernés. Elle devrait être fixée entre 10 et 20 euros.
Elections ordre infirmier
Modérateur : Marc
- Maxime
- Administrateur
- Messages : 6628
- Enregistré le : 06 avr. 2003, 11:09
- Année de diplôme IADE : 2004
- Poste occupé actuellement : Cadre IADE
- Localisation : Toulouse
- Contact :
Elections ordre infirmier
Modifié en dernier par Maxime le 17 janv. 2009, 20:06, modifié 2 fois.
- Maxime
- Administrateur
- Messages : 6628
- Enregistré le : 06 avr. 2003, 11:09
- Année de diplôme IADE : 2004
- Poste occupé actuellement : Cadre IADE
- Localisation : Toulouse
- Contact :
Rappel :
Pour ceux qui se posaient la question de la place possible des IADE
Ce texte précise toutes les conditions de vote et d'organisation de l'election
http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/o ... _ddass.pdf
Textes tous consultables ici :
http://www.laryngo.com/phpBB2/viewtopic.php?t=1286
Loi n° 2006-1668 du 21 décembre 2006 portant création d’un ordre national des infirmiers
Décrets n° 2007-552 et 554 du 13 avril 2007 relatif aux modalités d’élection des conseils de l’ordre
Décret no 2007-1808 du 21 décembre 2007 relatif aux modifications dans les modalités d’élection des conseils de l’ordre des infirmiers
Arrêté du 3 décembre 2007 fixant la date des élections aux conseils départementaux et régionaux et au Conseil national de l’ordre des infirmiers
Pour ceux qui se posaient la question de la place possible des IADE
Ce texte précise toutes les conditions de vote et d'organisation de l'election
http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/o ... _ddass.pdf
Un petit résume de Guy Isambart (Redac' chef d'infirmiers.com) :I-1. composition des conseils départementaux pour chaque collège. (article D. 4311-56 du CSP)
1° Lorsque le nombre d'infirmiers inscrits dans le département est inférieur ou égal à
4 000 :
• Trois membres titulaires et trois membres suppléants représentant les infirmiers exerçant
à titre libéral
• Quatre membres titulaires et quatre membres suppléants représentant les infirmiers
salariés du secteur privé
• Six membres titulaires et six membres suppléants représentant les infirmiers relevant du
secteur public ;
2° Lorsque le nombre d'infirmiers inscrits dans le département est supérieur à 4 000 et
inférieur ou égal à 9000
• Cinq membres titulaires et cinq membres suppléants représentant les infirmiers exerçant
à titre libéral ;
• Sept membres titulaires et sept membres suppléants représentant les infirmiers salariés
du secteur privé ;
• Onze membres titulaires et onze membres suppléants représentant les infirmiers
relevant du secteur public ;
3° Lorsque le nombre d'infirmiers inscrits dans le département est supérieur à 9 000 :
• Sept membres titulaires et sept membres suppléants représentant les infirmiers exerçant
à titre libéral ;
• Dix membres titulaires et dix membres suppléants représentant les infirmiers salariés du
secteur privé ;
• Quatorze membres titulaires et quatorze membres suppléants représentant les infirmiers
relevant du secteur public.
Textes de référence :Le 07 Janvier 2008 - (Infirmiers.com) : Dans une note récente, la Direction de l’Hospitalisation et de l'Organisation des Soins, (DHOS) vient de donner aux Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales des instructions sur les élections à l’ordre infirmier.
En résumé :
* Le nombre de sièges de conseillers est fonction du nombre d’infirmiers inscrits sur le fichier ADELI.
* sont électeurs les IDE inscrits au répertoire ADELI des DDASS au 31 décembre 2007. Les listes électorales sont établies par collège (3 listes). Les électeurs disposent d’un délai de 15 jours c'est-à-dire jusqu’au 23 janvier 2008 inclus pour vérifier leur inscription et faire connaître leur réclamation concernant les inscriptions et les omissions. Les listes électorales sont consultables à compter du 8 janvier 2008 dans les locaux de la DDASS par toute personne pouvant établir sa qualité d’électeur.
* Sont éligibles les IDE enregistrés sur ADELI avant le 24 avril 2005
* Les candidats doivent adresser leur déclaration par lettre recommandée avant le 10 mars 2008.
* L’élection se fait par collège, au suffrage direct, au scrutin uninominal pour une durée de quatre ans, avec renouvellement de la moitié des élus tous les deux ans.
* Les codes et les mots de passe accompagnés d’une note explicative sont expédiés aux électeurs au plus tard le mardi 25 mars 2008.
* Les électeurs pourront accéder au système de vote à partir du 9 avril 2008 et cela jusqu’au 24 avril midi.
* La date de dépouillement et de proclamation des résultats est fixée au 24 avril 2008 à midi (12 heures).
Guy ISAMBART
Rédacteur en chef infirmiers.com
Textes tous consultables ici :
http://www.laryngo.com/phpBB2/viewtopic.php?t=1286
Loi n° 2006-1668 du 21 décembre 2006 portant création d’un ordre national des infirmiers
Décrets n° 2007-552 et 554 du 13 avril 2007 relatif aux modalités d’élection des conseils de l’ordre
Décret no 2007-1808 du 21 décembre 2007 relatif aux modifications dans les modalités d’élection des conseils de l’ordre des infirmiers
Arrêté du 3 décembre 2007 fixant la date des élections aux conseils départementaux et régionaux et au Conseil national de l’ordre des infirmiers
- Maxime
- Administrateur
- Messages : 6628
- Enregistré le : 06 avr. 2003, 11:09
- Année de diplôme IADE : 2004
- Poste occupé actuellement : Cadre IADE
- Localisation : Toulouse
- Contact :
Tout le monde est content, ca va très très vite... :)Le 04 Fevrier 2008 - (APM International) : La commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a adopté mercredi un rapport dressant un bilan "globalement satisfaisant" de la mise en place de l'Ordre national des infirmiers.
Claude Greffe (UMP, Indre-et-Loire) a présenté en commission mercredi, en présence de la ministre de la santé Roselyne Bachelot, les conclusions de son rapport relatif à la mise en application de la loi du 21 décembre 2006 portant création d'un Ordre national des infirmiers.
"Le bilan d'application de cette loi est globalement satisfaisant car près de 90% des mesures règlementaires ont été prises rapidement après la promulgation de la loi", a déclaré mercredi Claude Greff, même si "certaines dispositions restent à préciser".
Sur les neuf articles de la loi, quatre ne prévoient pas de décrets et étaient donc directement applicables et cinq renvoient à des textes réglementaires. Parmi eux, cinq ont été publiés en avril, novembre et décembre 2007 (les derniers publiés, portant sur la date et les modalités des élections, étaient très attendus) et six textes en attente.
Il s'agit de trois arrêtés qui concernent la composition des conseils de l'Ordre ainsi que les modalités de traitement des données à caractère personnel et les mesures de sécurité prises pour le vote électronique lors des élections prévues en avril (niveau départemental de l'Ordre), juillet (régional) et novembre (national). Selon la député, leur publication est annoncée "comme très prochaine".
Trois décrets sont également en attente pour permettre l'application entière de la loi. Un décret en Conseil d'Etat relatif au code de déontologie doit préciser les droits et les devoirs des infirmiers. Il ne sera publié qu'en 2009 car il doit être préparé par le conseil national de l'Ordre infirmier qui sera mis en place le 25 novembre.
Les deux autres décrets prévus, actuellement "en préparation", portent sur la procédure du contentieux technique de la sécurité sociale et la création du répertoire partagé des professionnels de santé (RPPS).
Initialement, l'Ordre national des infirmiers devait être en fonctionnement dans le courant du premier semestre 2008, rappelle-t-on.
LE HAUT CONSEIL SERA INSTALLE D'ICI LE 15 AVRIL
La loi prévoyait aussi la réalisation d'un rapport sur la réforme du Conseil supérieur des professions paramédicales (CSPPM) et son remplacement par un Haut conseil des professions paramédicales (HCPPM). Le rapport sur le CSPPM n'a toujours pas été remis tandis que HCPPM a été créé par un décret paru le 15 mai 2007 mais n'a toujours pas été installé.
La ministre de la santé a indiqué aux députés que ce Haut conseil des professions paramédicales serait installé "le 15 avril au plus tard". Les textes réglementaires nécessaires (nomination des membres et du président) sont "en cours d'élaboration".
La ministre a rappelé que ce conseil était une "instance de réflexion" administrative rattachée au ministre chargé de la santé, à caractère consultatif.
Le Haut conseil est chargé de faire des propositions au ministre et peut aussi être saisi par celui-ci. Il est consulté sur tous les projets de textes réglementaires qui ont une incidence sur les professions paramédicales.
Il sera composé d'une trentaine de membres représentant notamment les organisations syndicales, les syndicats professionnels, les Ordres des professions, les fédérations employeurs et les syndicats de médecins libéraux.
- Maxime
- Administrateur
- Messages : 6628
- Enregistré le : 06 avr. 2003, 11:09
- Année de diplôme IADE : 2004
- Poste occupé actuellement : Cadre IADE
- Localisation : Toulouse
- Contact :
Petit mémo pour que tout le monde soit au courant
extrait d'une synthèse de G. ISAMBART- 22 février 2008 : Envoi d’un courrier à l’adresse professionnelle de chaque infirmier inscrit sur les listes électorales de la note d’information sur les élections et l’appel à candidature
- 10 mars 2008 à 16 heures : Date limite pour adresser les candidatures à l’élection au Conseil départemental de l’Ordre Infirmier
- 25 mars 2008 : Date limite d’envoi aux électeurs de leurs codes, mots de passe, note explicative, modalités du scrutin.
- Du 09 avril 2008 jusqu’au 24 avril midi : Possibilité de vote électronique à l’ordre départemental.
- 24 avril 2008 Midi (12 heures) : Dépouillement et proclamation des résultats des élections aux conseils départementaux.
- 25 Juillet 2008 : Elections aux conseils régionaux de l’ordre infirmier par les conseillers départementaux
- 25 novembre 2008 : Elections au Conseil national de l’ordre infirmier par les conseillers régionaux.
- Maxime
- Administrateur
- Messages : 6628
- Enregistré le : 06 avr. 2003, 11:09
- Année de diplôme IADE : 2004
- Poste occupé actuellement : Cadre IADE
- Localisation : Toulouse
- Contact :
espaceinfirmier.comLes candidats aux élections départementales de l’ordre infirmier ne sont pas légion, ont indiqué le 5 mars plusieurs Directions départementales des affaires sociales et sanitaires (Ddass) à la rédaction d’espaceinfirmier.com.
Le 5 mars, la Ddass de Paris avait recueilli 16 candidatures pour le collège des hospitalières (pour pourvoir 14 sièges de titulaires et 14 sièges de suppléants). 3 infirmiers du secteur privé ont également fait connaître leur candidature, et 1 infirmier du secteur libéral. 3 des candidats ont dores et déjà proposé leur candidature pour les élections au Conseil régional et au Conseil national.
Dans le département du Nord, à la même date, la Ddass avait recensé une dizaine de candiats, pour 31 postes de titulaires à pourvoir, essentiellement des hospitaliers. Selon la Ddass, il ne s’agit pas d’un manque de communication, mais d’un déficit de motivation chez les professionnels concernés
En Haute-Marne, la Dass a recensé 8 candidatures : 4 salariés du public, 2 du privé, 2 libéraux.
Dans le Calvados, la Ddass n’a pas souhaité communiquer les chiffres, précisant toutefois qu’elle n’avait « même pas reçu dix candidatures », principalement pour le collège hospitalier.
En Seine-Maritime, les candidats ne sont pas non plus assez nombreux par rapport aux sièges à pourvoir : le 5 mars, la Dass avait recensé 6 candidats du secteur public (pour 14 sièges à pourvoir), 2 candidats libéraux (pour 10 sièges). Aucun salarié du secteur privé ne s’était manifesté. Début janvier, la Ddass avait pourtant publié dans le presse locale un communiqué informatif sur l’ordre infirmier.
Dans les Vosges, la Ddass a recueilli 4 candidatures (2 salariés du public pour 6 sièges, 2 libéraux pour 3 sièges). « Nous nous apprêtons à contacter le ministère, pour les prévenir du nombre insuffisant de candidats », a indiqué la Ddass.
Dans la Nièvre, le collège des salariées du public a recensé pour l'instant 6 candidatures pour 12 sièges. Trois libéraux se sont présentés pour 6 sièges, un salarié du public pour 8 sièges.
Dans le Doubs, la Ddass indique avoir reçu « moins de dix » candidatures, toutes pour le collège du public.
Dans le Haut-Rhin, 3 infirmiers de secteur public se sont présentés, un infirmier de secteur privé et un infirmier d'exercice libéral.
L’enthousiasme autour de l’ordre est plus que limité en Guyane, où personne ne s’est présenté dans aucun des trois collèges, indique la Direction sanitaire et du séveloppement social, chargée de recenser les candidatures. Le département dispose de 3 sièges pour l’exercice libéral, 4 sièges pour l’exercice privé et 6 sièges pour l’exercice public.
Idem en Guadeloupe, où aucun candidat ne s'est déclaré.
10 mars 2008 à 16 heures : Date limite pour adresser les candidatures à l’élection au Conseil départemental de l’Ordre Infirmier
-
- Messages : 17
- Enregistré le : 18 nov. 2007, 06:27
- Localisation : Saint Martin
ordre infirmier
Bonjour Maxime,
Je me suis décidé à poser ma candidature pour la guadeloupe, mais il n'y a que qq candidatures, sommes nous élus si nous ne sommes que deux ou trois alors que le nombre de poste est de 6 ?
Merci de vos informations
Je me suis décidé à poser ma candidature pour la guadeloupe, mais il n'y a que qq candidatures, sommes nous élus si nous ne sommes que deux ou trois alors que le nombre de poste est de 6 ?
Merci de vos informations

- Maxime
- Administrateur
- Messages : 6628
- Enregistré le : 06 avr. 2003, 11:09
- Année de diplôme IADE : 2004
- Poste occupé actuellement : Cadre IADE
- Localisation : Toulouse
- Contact :
- Maxime
- Administrateur
- Messages : 6628
- Enregistré le : 06 avr. 2003, 11:09
- Année de diplôme IADE : 2004
- Poste occupé actuellement : Cadre IADE
- Localisation : Toulouse
- Contact :
Il était évident que les candidatures seraient minimes... Hormis la poignée de fanatiques de l'ordre qui ont construit ce projet en grande partie pour eux même, je ne voit pas comment il en aurait été autrement....
Combien d'infirmiers de terrain savent vraiment quand et comment organiser leur candidatures ? Combien savent vraiment bien les dates clés de la construction de cet ordre infirmier ? combien même savent vraiment qu'un ordre va être créé et ce qu'il va représenter face au HCPP ?
On récolte aujourd'hui le mensonge du pseudo-sondage internet sur la volonté des infirmiers de voir un ordre tel quel créé... La réalité sur les échantillons représentatifs rattrape ici tous ceux qui ont montré qu'on pouvait effectivement berner des élus avec ce genre de sondage.
Peut être il faudra penser a demander honnêtement aux infirmiers ce qu'ils veulent vraiment avant de se lancer la dedans.....
Combien d'infirmiers de terrain savent vraiment quand et comment organiser leur candidatures ? Combien savent vraiment bien les dates clés de la construction de cet ordre infirmier ? combien même savent vraiment qu'un ordre va être créé et ce qu'il va représenter face au HCPP ?
On récolte aujourd'hui le mensonge du pseudo-sondage internet sur la volonté des infirmiers de voir un ordre tel quel créé... La réalité sur les échantillons représentatifs rattrape ici tous ceux qui ont montré qu'on pouvait effectivement berner des élus avec ce genre de sondage.
Peut être il faudra penser a demander honnêtement aux infirmiers ce qu'ils veulent vraiment avant de se lancer la dedans.....
-
- Messages : 206
- Enregistré le : 14 déc. 2006, 21:35
- Maxime
- Administrateur
- Messages : 6628
- Enregistré le : 06 avr. 2003, 11:09
- Année de diplôme IADE : 2004
- Poste occupé actuellement : Cadre IADE
- Localisation : Toulouse
- Contact :
Tu va peut être penser qu'on met la charrue avec les boeufs, mais rien que pour toucher tous les infirmiers un ordre n'est pas superflu. Preuve en est ; ce manque d'information. Ce n'est pas faute d'avoir largement communiqué sur le sujet et depuis longtemps tout de même.Peut être il faudra penser a demander honnêtement aux infirmiers ce qu'ils veulent vraiment avant de se lancer la dedans.....
Les infirmiers sont passifs en ce qui concerne l'avenir de leur profession. Avec une entité qui se charge de leur apporter l'information sur un plateau, on leur met la cuiller dans la bouche.
- JulienL
- Messages : 62
- Enregistré le : 15 mai 2006, 16:22
- Localisation : en bas à droite de ch'picardie
je suis d'accord avec maxime, ça serait dommage de louper le bon wagon qui pourrait enfin re-valoriser toute une profession... et je pense qu'il est important que les IADE s'engagent dans ce genre de processus ! Point négatif : l'ordre sera t-il vraiment reconnu si les bureaux départementaux ne sont pas au complet faute de candidat ??? ce n'est pas sérieux, ce n'est pas à l'ordre des médecins que ça arriverait et pourtant ... ils sont beaucoup moins nombreux ...
Un beau sujet de sociologie de la santé tout ça !!!
Pour ma part, j'ai fait acte de candidature dans mon département, je suis conscient que je vais essuyer les plâtres en cas d'élection et comme toute institution nouvelle, il faudra s'organiser mais ça vaux peut-être le coup ! j'ai toujours été un peu idéaliste ...
Un beau sujet de sociologie de la santé tout ça !!!
Pour ma part, j'ai fait acte de candidature dans mon département, je suis conscient que je vais essuyer les plâtres en cas d'élection et comme toute institution nouvelle, il faudra s'organiser mais ça vaux peut-être le coup ! j'ai toujours été un peu idéaliste ...
-
- Messages : 53
- Enregistré le : 29 sept. 2006, 15:06
- Année de diplôme IADE : 2009
- Localisation : En exil chez les sodomites...
L'année dernière, j'avais envisagé de me présenter au cas où j'échouais au concours d'entrée à l'école d'IA de Marseille.
Ayant réussi, j'ai pour l'heure d'autres choses en tête...
Mais une fois diplômé, je compte bien me présenter aux futures élections afin de participer à la représentationde notre profession.
Ceci dit, Bon vote ! ( et un conseil qui n'engage que moi: votons que pour des candidats IADES, faisons du lobbying!)
Ayant réussi, j'ai pour l'heure d'autres choses en tête...
Mais une fois diplômé, je compte bien me présenter aux futures élections afin de participer à la représentationde notre profession.
Ceci dit, Bon vote ! ( et un conseil qui n'engage que moi: votons que pour des candidats IADES, faisons du lobbying!)

- Maxime
- Administrateur
- Messages : 6628
- Enregistré le : 06 avr. 2003, 11:09
- Année de diplôme IADE : 2004
- Poste occupé actuellement : Cadre IADE
- Localisation : Toulouse
- Contact :
espaceinfirmiers.comMalgré un afflux de candidatures ces derniers jours, peu de Ddass disposeront d’assez de candidats pour les sièges de suppléants.
Les candidats aux élections départementales de l’ordre infirmier ne sont pas assez nombreux pour tous les sièges à pourvoir, ont indiqué plusieurs Ddass à la rédaction d’espaceinfirmier.com.
À Paris, tous les sièges de titulaires seront pourvus : 32 candidats se sont présentés pour le collège du public, pour 14 sièges de titulaires et autant de suppléants ; 11 candidats se disputeront les 7 sièges de titulaires et les 7 sièges de suppléants, tandis que le collège du privé affiche tout juste autant de candidats que de sièges de titulaires (10) à pourvoir.
La Corrèze a enregistré 17 candidatures pour le collège du public (6 sièges de titulaires, 6 de suppléants), 12 candidatures pour le collège des libérales, 3 pour le collège du privé.
Dans le Cantal, 8 personnes se sont présentées pour le collège du public (6 sièges de titulaires, 6 de suppléants), 7 pour le collège libéral, 6 pour le collège du privé.
La Ddass de la Drôme a pour sa part fait état de 15 candidatures en tout, trop peu pour pourvoir tous les sièges disponibles.
Dans le Rhône, la Ddass affirme avoir suffisamment de candidats pour tous les sièges de titulaires.
En Loire-Atlantique, les services départementaux font état de 21 libéraux inscrits pour 7 sièges de titulaires et autant de suppléants. Le secteur public a moins mobilisé : pour 14 sièges de titulaires et 14 de suppléants, on compte 22 inscrits. La situation est encore moins brillante dans le privé : 2 inscrits pour 20 sièges en tout.
Dans les Deux-Sèvres, il y a autant de candidats que de postes à pourvoir dans le collège des libéraux. Les salariés du secteur public sont 8 à s’être présentés, pour 12 sièges (dont la moitié de suppléants).
Enfin, dans les Vosges, la Ddass fait état, selon un décompte provisoire, de 9 libéraux et de 15 salariés du public à s’être présentés.
L.K., B.F. et A.L.G.
- Maxime
- Administrateur
- Messages : 6628
- Enregistré le : 06 avr. 2003, 11:09
- Année de diplôme IADE : 2004
- Poste occupé actuellement : Cadre IADE
- Localisation : Toulouse
- Contact :
De la même source, voici quelques professions de foi de certains candidats
Si des IADE se sont portés candidats, je pense que leur profession de foi est très attendue sur le forum... Soyons nombreux à le(s) soutenir !Andrée Renoir, 61 ans, infirmière au CHU de Rouen (Haute-Normandie)
« Depuis que j’ai obtenu mon diplôme d’État, en 1972, je crois que j’ai exercé presque partout, sauf à l’Éducation nationale : j’ai été libérale pendant un an, j’ai enseigné, j’ai eu des missions d’encadrement, j’ai travaillé en intérim… mais l’essentiel de ma carrière s’est déroulée à l’hôpital public.
J’ai mené le mouvement de 1975 à l’hôpital Ambroise-Paré et j’ai activement participé au mouvement infirmier entre 1988 et 1991. À l’époque, j’étais militante dans une organisation syndicale.
J’ai été membre du Conseil supérieur des professions paramédicales entre 1993 et 1999 et je préside le collectif infirmier de Haute-Normandie. Par ailleurs, j’ai été élue pendant trois mandats consécutifs au conseil municipal d’Yvetot, une commune de 12 500 habitants. À titre personnel, je suis de gauche.
J’ai toujours milité pour une structure nationale infirmière. Pas nécessairement pour un ordre : dans les années 1980, on avait peur qu’il devienne une structure élitiste. Je me souviens de la position du candidat Mitterrand, en 1981, contre les ordres professionnels.
Aujourd’hui, je pense qu’un ordre infirmier représente une avancée importante. Il sera consulté sur les règles professionnelles, sur la déontologie, les pratiques infirmières… Son rôle sera bien différent de celui des syndicats : il pourra parler au nom des infirmières, sans que le discours infirmier soit automatiquement taxé de corporatisme !
J’espère qu’il y aura beaucoup de candidatures de personnes déjà impliquées dans la profession, qui ont déjà travaillé sur les dossiers. On nous attend au tournant, il faut que les candidats aient du recul. Il faut aussi éviter que les cadres soient surreprésentés dans les instances nationales. »
Propos recueillis par A. L. G.
--------------------------------------------------------------------------------------
Christophe Roman, 27 ans, infirmier en hôpital privé à Marseille (Bouches-du-Rhône)
« Je suis infirmier à l’hôpital privé de Saint-Joseph, à Marseille. J’ai toujours été intéressé par l’évolution de notre profession depuis mon entrée à l’Ifsi.
J’ai rapidement eu besoin d’un moyen d’expression. J’ai créé l’Association des étudiants en soins infirmiers Paca avant de devenir membre de la Coordination nationale des infirmières et élu au sein des instances représentatives de mon hôpital. Cette expérience me pousse à présenter ma candidature à l’ordre infirmier.
Ma priorité est l’intégration de la formation d’infirmiers dans le cursus LMD. Les formations initiale et continue vont permettre d’évoluer vers de nouveaux métiers, comme la recherche. Mon attention se placera également sur la qualité des soins. J’ai réalisé un cursus annexe en ingénierie des systèmes de santé qui me donne les compétences nécessaires pour traiter cette question. L’ordre doit avoir une mission uniquement professionnelle et doit être le garant des soins infirmiers.
J’espère que ma candidature va recevoir le soutien des jeunes infirmiers. La légitimité et la réussite de l’ordre passent par la représentativité de la profession dans ces instances. En attendant, je place l’information au cœur de ma campagne. Je réalise des réunions informelles, souvent pendant les moments de pause. Les infirmiers ont besoin de connaître les missions de l’ordre et mes idées. S’ils adhèrent à ma candidature, ils iront voter. »
Propos recueillis par G.M.-A.
--------------------------------------------------------------------------------------
Bernard Irrmann, 57 ans, infirmier libéral à Saint-Jean-le-Vieux (Ain)
« Je suis devenu infirmier libéral en 1992, à 41 ans, après une carrière de technicien en mécanique. Je suis membre de l’Organisation nationale des syndicats d’infirmiers libéraux (Onsil), et participe à ce titre aux commissions paritaires infirmières de la Caisse primaire d’assurance maladie et des autres caisses de Sécurité sociale. Je suis par ailleurs administrateur de deux associations pour personnes âgées. Enfin, je suis engagé localement dans une église évangélique.
Je me présente pour éviter que l’ordre infirmier ne soit récupéré politiquement et placé sous tutelle du gouvernement. Si c’était le cas, il permettrait peut-être des avancées sur des thèmes techniques, mais tout
serait bloqué au niveau des salaires et de certains enjeux professionnels.
J’espère que l’ordre permettra à la profession de s’affirmer face au monde médical. J’ai déjà été confronté à des médecins qui n’admettaient pas que nous fassions grève. J’espère que les syndicats infirmiers vont participer aux élections, et qu’ils seront tous représentés au conseil de l’ordre. Ils doivent réaliser que c’est à ce niveau que se prendront les décisions. Il y a en effet un vrai risque que la nouvelle instance marginalise les syndicats. »
Propos recueillis par A.L.G.
--------------------------------------------------------------------------------------
Jean-Marc Philippe, 52 ans, infirmier de santé au travail à Besançon (Doubs)
« J’ai débuté ma carrière en 1977 dans les services médicaux de la gendarmerie nationale. En tant qu’infirmier militaire et soumis au devoir de réserve qui nous est imposé, je n’étais pas particulièrement proche des syndicats infirmiers. J’ai participé à des missions sanitaires au Liban, en Algérie, au Kosovo… J’ai aussi travaillé pendant un an en tant qu’infirmier préleveur à l’Établissement français du sang.
Je suis membre du Groupement des infirmiers du travail et je suis présent sur une liste ouverte aux
municipales à Nods. Je suis proche de la droite, mais je souhaite avant tout servir ma profession.
J’ai toujours été pour un ordre. Les infirmiers du public ont peur de devoir subir une double hiérarchie, mais je pense que ce n’est pas justifié. L’ordre va surtout rompre l’isolement de certains professionnels, comme les infirmiers du travail. Là, on va voter pour des gens qu’on ne connaît pas. Sur les 4 200 infirmiers du Doubs, j’en connais 150… L’ordre devra absolument savoir communiquer, à l’intérieur de la profession et auprès des institutions. J’espère que toutes les spécialités seront représentées, qu’il n’y aura pas que des Ibode ou des
urgentistes ! L’ordre ne doit pas non plus être récupéré par les syndicats. Je suis allé déposer ma candidature le 8 janvier, j’étais le seul du département. »
Propos recueillis par A.L.G.
Noëlle Chabert, 57 ans, infirmière libérale à Marseille (Bouches-du-Rhône)
« J’ai travaillé dix ans comme infirmière anesthésiste dans les hôpitaux de Marseille avant de m’installer en libéral au milieu des années 1980. Je voulais évoluer en découvrant un nouvel aspect de la profession. J’ai entamé une carrière syndicale en 1992 et j’ai pris la tête du syndicat départemental Convergence infirmière en 1995. Aujourd’hui, je suis secrétaire nationale.
La décision de me présenter est le résultat de nos réunions syndicales. L’ordre a besoin de s’entourer de personnes d’expérience. Je veux améliorer l’information des libérales sur le comportement à tenir dans les relations contractuelles avec les réseaux de santé, les confrères et les patients. Beaucoup de syndicats se sont opposés à la création de l’ordre infirmier, mais je crois à la complémentarité entre ces organes. Le syndicat est fait pour défendre, l’ordre pour réfléchir sur les questions déontologiques qui agitent la profession. Je mobilise mon
réseau pour décrocher mon mandat de quatre ans. Je fais des réunions, des courriers et des newsletters. »
Propos recueillis par G. M.-A.
--------------------------------------------------------------------------------------
Philippe Delmas, 44 ans, cadre expert à l’hôpital Cochin (Paris)
« Quand j’ai travaillé au Québec, j’ai tout de suite vu la plus-value qu’apportait l’ordre infirmier au niveau du positionnement des infirmières autant au niveau clinique, que politique, qu’ universitaire (et en termes de puissance des infirmières dans le système de santé). Les relations des infirmières avec les médecins et avec l’administration sont complètement différentes : ce sont des relations de collaboration et les décisions prises sur les sujets de santé se faisaient en parfaite collégialité.
Dans les missions qui lui seront dévolus, l’ordre doit accompagner l’innovation, la création de savoir dans le domaine des soins infirmiers. Il va devenir l’un des premiers promoteurs de la future « Agence de recherche en soins infirmiers », qu’il financera en partie. J’ai envie d’accompagner les débuts de cette nouvelle agence et d’organiser les premières planifications de projets de recherche en soins infirmiers. C’est sur des travaux de recherche que l’ordre va s’appuyer pour définir les bonnes pratiques et actualiser la formation.
Dans les missions de l’ordre, j’espère que l’approche réglementaire ne sera pas privilégiée par rapport à la promotion de la profession. L’ordre ne doit pas ressembler à un tribunal disciplinaire !
J’ai peur de l’absence d’engouement autour de ces élections. En tout cas, ça montre qu’il faudra insister sur la dimension politique du soin dès la formation de base ! »
Recueilli par A.L.G.
--------------------------------------------------------------------------------------
Patrick Chamboredon, 40 ans, infirmier dans le secteur public à Marseille (Bouches-du-Rhône)
« Je suis infirmier dans le secteur public depuis la fin des années 80 et aujourd'hui je présente ma candidature à l'Ordre Infirmier parce que je me suis identifié dans ses missions. Je suis membre de la Coordination nationale des infirmiers mais je n'en demeure pas moins indépendant face aux agissements des syndicats. Je ne me reconnais pas dans leurs discours politiques. Avec 4% d'infirmiers syndiqués, ils ne représentent rien. À 40 ans, j'ai eu une réflexion mature sur l'évolution de la profession, loin de toutes ambitions personnelles. C'est un acte citoyen, militant tourné vers les infirmiers de mon secteur d'activité. Le déclic s'est produit devant ma télévision, entre les deux tours de l’élection présidentielle, quand le directeur de cabinet du ministre de la Santé a qualifié les infirmiers “d'auxiliaires médicaux”. J'ai compris que nous devrions nous battre pour faire valoir notre métier dans la société. Je place au cœur de mes engagements la reconnaissance de la profession. Nous faisons quarante mois d'études pour avoir un diplôme à bac + 2, c'est incohérent. Je n'ai aucune expérience pour mener une campagne, mais je suis persuadé que le métier a besoin de personnes avec un regard neuf. Mon souhait premier est de voir l'ordre infirmier conserver sa vocation professionnelle. À partir de là, avec ou sans moi, je suis persuadé que cet organe donnera de grandes avancées pour la profession. »
Recueilli par G. M.-A.
--------------------------------------------------------------------------------------
Didier Morisot, 50 ans, infirmier psychiatrique à Paray-le-Monial (Saône et Loire)
« L’ordre infirmier ? J’ai toujours été contre ce machin-là. C’est une fausse bonne réponse, de la poudre aux yeux. Et les missions de l’ordre, c’est du pipeau ! Il n’aura aucun pouvoir sur les salaires ni sur les affectations. La loi a été votée sans que les professionnels aient donné leur avis.
Je suis également contre la cotisation. Même si elle était à un euro, c’est un euro de trop ! Il y a un risque que les élus s'installent dans le confort de ce nouveau statut et s’enivrent d'autosatisfaction, les infirmières n'étant pas plus vertueuses que les autres professionnels ! Moi, mis à part le remboursement de frais, je refuserai les indemnités.
Je me présente pour combattre les dérives de l’ordre infirmier. Si je suis élu, je jouerai le jeu, je participerai aux réunions de travail. Je suis même prêt à me présenter au Conseil régional et au Conseil national !
Il y a 10 % de chances pour que je change d’avis sur l’ordre, si les gens élus sont compétents, si la nouvelle instance est efficace sur des dossiers comme la formation. Dans tous les cas, je resterai très méfiant. »
Recueilli par A.L.G.
--------------------------------------------------------------------------------------
Josseline Jacques, 59 ans, directrice des soins au CHU de Reims (Marne)
« Tout au long de mon parcours associatif et syndical, j’ai milité pour l’ordre infirmier. Quand il sera opérationnel, son premier cheval de bataille devra être la formation et les sciences infirmières. Avec la mise en place de masters à l’université, j’espère que dans cinq à dix ans, on aura un vrai corps professoral infirmier ! Je ne suis pas très favorable à la mise en place d’agences de recherche en soins infirmiers. La recherche doit s’intégrer à l’université, c’est la culture académique française.
J’espère que l’ordre ne sera pas une coquille vide, qu’il ne deviendra pas une “super-association”, ni le lieu d’expression des ambitions personnelles.
J’espère aussi qu’il y aura assez de candidats… À Reims, il n’y a pas de problème de ce côté. Je suis directrice à l’IFCS, ce qui me permet de militer pour que les infirmières se mobilisent et se présentent ! Il faut construire une élite dans la profession, une sorte de “Conseils des sages” qui serait consulté par les pouvoirs publics.
Roselyne Bachelot nous parle d’une cotisation à 20 euros, je pense qu’il ne faut pas hésiter à aller jusqu’à 30, ne serait-ce que comme symbole d’une réelle démarche d’autonomie et d’indépendance. C’est important que l’ordre ait une indépendance financière, qu’il puisse mettre en place des banques de données pour la recherche, par exemple… Il n’y aura pas de défiance vis-à-vis du statut et des indemnités de l’élu, comme chez les kinés actuellement : les infirmières ont une culture du don de soi, une certaine éthique et personne ne sera soupçonné d’être un profiteur ! »
Recueilli par A.L.G.
--------------------------------------------------------------------------------------
Chantal Levasseur, 57 ans, directrice de l’école d’Ibode à Marseille (Bouches-du-Rhône)
« Je milite depuis longtemps pour l’ordre infirmier, j’ai toujours pensé que si on voulait être actif dans la politique de la santé, on devait être unis, pas éclatés dans une multitude d’associations.
Je suis Ibode, diplômée de l’école des cadres et j’ai réussi le concours de directeur d’école d’infirmiers de bloc opératoire en 1989. J’ai été présidente de l’Unaibode(1) entre 1993 et 2003. En 2001, j’ai travaillé avec le ministère de la Santé sur la réforme de la formation d’Ibode et le décret d’actes professionnels.
L’ordre infirmier ne fait pas double emploi avec les syndicats. Ce n’est pas un contre-pouvoir, c’est une force de proposition. Par exemple, les salaires resteront l’affaire des syndicats.
J’aimerais que le Parlement consulte l’ordre pour toutes les lois importantes qui concernent la santé. Quand les infirmières parlent au nom du patient, elles n’ont pas la même optique que le corps médical.
J’espère que les élus auront de l’expérience, mais aussi que l’ordre sera vivant, qu’il saura porter la parole des infirmières,! Le pire scénario, ce serait que les infirmières s’en détournent, qu’elles renoncent à se l’approprier. J’essaie de pousser les Ibode de mon école à s’investir, à se présenter… mais c’est difficile : avec toutes les difficultés d’exercice qui se posent, on a du mal à sortir la tête du guidon. Certains syndicats essaient aussi parfois de freiner le processus, certaines infirmières sont contre la cotisation. Moi, jusqu’à 30 euros, c’est-à-dire 5 euros par mois, je pense que c’est raisonnable. »
Propos recueillis par A.L.G.
1- Union nationale des associations d’infirmières de bloc opératoire diplômées d’État.
--------------------------------------------------------------------------------------
Farida Morsli, 33 ans, infirmière puéricultrice libérale à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne)
« Jusque-là, je n’étais pas très impliquée dans les organisations infirmières, j’ai simplement adhéré un an à un syndicat, mais je n’y ai pas trouvé ce que je cherchais. Alors je m’investissais surtout dans mon association « ADSLBLV »(1). Lorsqu’on a commencé à parler de l’ordre infirmier, j’étais un peu dubitative, puis je me suis renseignée, et je me suis dit : “sur la revalorisation du diplôme et la reconnaissance de notre profession. Et l’unification, c’est la force. Avec l’ordre, on aura du poids face au gouvernement”. Le mois dernier, en lisant un article de L’Infirmière magazine, je me suis décidée à me présenter. J’ai rédigé une profession de foi, un médecin de l’association m’a aidé à la mettre en forme.
Il faut que les élus soient des gens de terrain, qu’il y ait tous les secteurs d’activités, toutes les spécialités, tous les profils, y compris les retraités, mais aussi une nouvelle génération. J’espère que l’ordre infirmier arrivera à représenter tout le monde. Plus ça sera diversifié, plus il y aura de compétences et d’idées nouvelles. J’espère qu’il y aura aussi des syndicalistes, qui auront la double casquette ! L’ordre ne fait pas double emploi avec les syndicats, il n’y a qu’à voir ce qui se passe chez les médecins. »
Propos recueillis par A.L.G.
1- Acteurs de santé locaux sur Limeil, Brévannes et Valenton.
--------------------------------------------------------------------------------------
Jean-Jacques Quenet, 56 ans, infirmier libéral à Guipavas (Finistère)
« Pour moi, l’ordre est une chance pour la profession infirmière, une opportunité. La profession présente beaucoup de facettes différentes. Certains d’entre nous sont libéraux, d’autres hospitalières, d’autres encore travaillent dans la médecine du travail. Tous ces professionnels ont donc créé des associations, des syndicats. Mais aujourd’hui, notre profession est éclatée. L’ordre peut donc représenter le moyen de rassembler l’ensemble de la profession. J’y crois sincèrement.
« Je me suis toujours beaucoup investi. Jusqu’en 2002, j’ai été le vice-président départemental de la Fédération nationale infirmière (FNI). A ce titre, j’ai participé à beaucoup de manifestations qui réunissaient plusieurs syndicats. Mais, depuis le début des années 2000, mon activité a pris le pas sur mon engagement. Au départ, nous n’étions que deux au cabinet. Et, puis, le volume d’activité a grossi et nous avons été jusqu’à sept en octobre dernier. Aujourd’hui, nous sommes six. Et, en janvier 2006 puis en mai prochain, des collègues se mettent en association. Donc, je peux d’ores et déjà compter sur ces relais pour déléguer une partie de la gestion administrative du cabinet. D’où ma candidature.
« J’ai encore cinq ans à travailler. J’ai envie de mettre ces années à profit pour m’investir dans l’ordre. Il est temps qu’on aille dans cette direction. Beaucoup d’autres pays européens en ont déjà créé. Nous avons besoin d’uniformiser nos professions. C’est déjà notre réalité. Dans mon cabinet, il y a une Espagnole qui a fait valider son diplôme ! »
Recueilli par O.Q.
-
- Messages : 173
- Enregistré le : 05 sept. 2005, 19:36
- Année de diplôme IADE : 1994
- Poste occupé actuellement : blocs
- Localisation : NANTES
J'ai pensé me présenter et puis aprés réflexion je me laisse encore un peu de temps mais la prochaine fois .... en Loire -Atlantique.
En tout cas j'ai pu en discuter avec d'autres IADE aux JEPU .
Certains sont mobilisés pour en faire partie: Bravo.
Une seule lacune,s'il n'y a pas de profession de foi,(car elle n'est pas obligatoire pour poser sa candidature) l'infirmier postulant sera enregistré comme IDE et non comme IADE ,donc difficile de voter pour un IADE si on ne connait pas la spécialisation du candidat.(source : coulisses JEPU)
En tout cas j'ai pu en discuter avec d'autres IADE aux JEPU .
Certains sont mobilisés pour en faire partie: Bravo.
Une seule lacune,s'il n'y a pas de profession de foi,(car elle n'est pas obligatoire pour poser sa candidature) l'infirmier postulant sera enregistré comme IDE et non comme IADE ,donc difficile de voter pour un IADE si on ne connait pas la spécialisation du candidat.(source : coulisses JEPU)
-
- Messages : 4
- Enregistré le : 13 déc. 2005, 16:49
Je ne comprends pas cette propagande pour l'ordre .Vous vous imaginez que les politiques actuelles sont pour revaloriser qui que ce soit (voir les droits du travail démantelés et applicables dès le 1er mai).Cet ordre n'est créé apparement que dans un but disciplinaire et de prélèvement sur des ressources déjà écornées.L'ordre des médecin avait été créé dans une période bien noire et pas dans un but très joli.
Voir:
http://infirmiere.blogs.liberation.fr/a ... lordr.html
puis :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17048
Et enfin pour vous donner une petite idée des kinés qui ont une petite avance sur nous :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=35033
Je ne demande pas d'insultes ou autres ,parce que je ne suis pas de votre avis .J'aurais aimé que l'association St Anne demande l'avis de chaque infirmier avant de parler en mon nom et après plus de 30 ans ,je trouve que payer pour un truc qui va m'autoriser à travailler alors qu'un diplôme m'avait suffit jusque là .Donnez moi une seule raison valable apres la lecture des articles que j'ai signalés[/url]
Voir:
http://infirmiere.blogs.liberation.fr/a ... lordr.html
puis :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17048
Et enfin pour vous donner une petite idée des kinés qui ont une petite avance sur nous :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=35033
Je ne demande pas d'insultes ou autres ,parce que je ne suis pas de votre avis .J'aurais aimé que l'association St Anne demande l'avis de chaque infirmier avant de parler en mon nom et après plus de 30 ans ,je trouve que payer pour un truc qui va m'autoriser à travailler alors qu'un diplôme m'avait suffit jusque là .Donnez moi une seule raison valable apres la lecture des articles que j'ai signalés[/url]
-
- Messages : 46
- Enregistré le : 18 août 2007, 11:14
- Localisation : ici
Bonjour,
Après 10 ans d'intérim, de privé, de bloc et de SAMU, Je suis CSup IADE, responsable de bloc en milieu hospitalier dans le 92 depuis 3 ans.
j'ai envoyé ma candidature pour le conseil dép (alors que le SNIA nous demandait de ne pas y aller .. depuis il a changé d'avis)
Je pense effectivement que les IDE (spé ou pas) ne sont pas au courant. je fais un topo la semaine prochaine à l'hopital.
il ne faut pas laissé passer cette étape car la profession d'IDE est déjà peu reconnu et peu valorisé (hors structure) qu'il faut être nombreux pour que d'une voix nous puissions avancer. je ne suis pas idéaliste mais je panique quand on me dit que les écoles d'IBODE ferment et qu'elles pourraient être remplacé par un BTS technicien de bloc. Avec les transfert de compétences, à quand le tour des IADE ..
Bonne réflexion et je vous transmets ma profession de foi bientôt .
PS qui sait comment on pose la candidature au conseil rég ? la DRASS n'a pas su me dire !!!!
Après 10 ans d'intérim, de privé, de bloc et de SAMU, Je suis CSup IADE, responsable de bloc en milieu hospitalier dans le 92 depuis 3 ans.
j'ai envoyé ma candidature pour le conseil dép (alors que le SNIA nous demandait de ne pas y aller .. depuis il a changé d'avis)
Je pense effectivement que les IDE (spé ou pas) ne sont pas au courant. je fais un topo la semaine prochaine à l'hopital.
il ne faut pas laissé passer cette étape car la profession d'IDE est déjà peu reconnu et peu valorisé (hors structure) qu'il faut être nombreux pour que d'une voix nous puissions avancer. je ne suis pas idéaliste mais je panique quand on me dit que les écoles d'IBODE ferment et qu'elles pourraient être remplacé par un BTS technicien de bloc. Avec les transfert de compétences, à quand le tour des IADE ..
Bonne réflexion et je vous transmets ma profession de foi bientôt .
PS qui sait comment on pose la candidature au conseil rég ? la DRASS n'a pas su me dire !!!!
-
- Messages : 72
- Enregistré le : 19 janv. 2005, 00:03
- Localisation : A l'ouest bien plus à l'ouest
Je rectifie juste cela:turandot a écrit :L'ordre des médecin avait été créé dans une période bien noire et pas dans un but très joli.
Wikipédia a écrit :Après la Révolution française qui a fait disparaître les corporations, il fallait trouver un remède au charlatanisme et proposition fut faite d'instaurer un ordre professionnel des médecins, habilité à décider qui avait le droit d'exercer ou non. Après de nombreux essais, ce n'est que sous le régime de Vichy, à la demande de l'occupant allemand qui menaçait d'imposer ses propres règles en la matière, notamment pour exclure les médecins juifs de la profession, puis pour les dénoncer, que l'ordre des médecins sera créé .
Notons au passage que l'Ordre des médecins, sous la présidence du Doyen PORTES avait pris une très ferme position contre la levée du secret médical qu'exigeaient les occupants Allemands. Cette téméraire démonstration déontologique, envoyée par télégramme à tous les médecins, n'intervient cependant que le 8 juillet 1944, soit un mois après le débarquement.
Il sera dissous par De Gaulle à la libération.
L'ordre des Médecins,tel qu'il existe actuellement, a été créé le 24 septembre 1945 par le Gouvernement de la République, de manière à veiller "au maintien des principes de moralité, de probité et de dévouement indispensables à l'exercice de la médecine".