combien en SSPI ?
Modérateur : Marc
combien en SSPI ?
hello,
je cherche un décret, une recommandation ou un texte quelconque pour le nombre de personnel pour une SSPI
Article D712-49 ne dit que très vaguement les choses, citant simplement qu'il faut être 2 à partir de 6 patients. Mais jusqu-à combien ? ne sommes nous pas soumis aux même critères que les réa?
je cherche un décret, une recommandation ou un texte quelconque pour le nombre de personnel pour une SSPI
Article D712-49 ne dit que très vaguement les choses, citant simplement qu'il faut être 2 à partir de 6 patients. Mais jusqu-à combien ? ne sommes nous pas soumis aux même critères que les réa?
- Maxime
- Administrateur
- Messages : 6627
- Enregistré le : 06 avr. 2003, 11:09
- Année de diplôme IADE : 2004
- Poste occupé actuellement : Cadre IADE
- Localisation : Toulouse
- Contact :
Slt,
pour ma part, je ne connaissais comme texte traitant de e sujet de l'article D6124-101 du code de la santé publique, qui de toute façon précise exactement ce que tu viens de dire.
Recommandations de la SFAR concernant la surveillance postopératoire :
http://www.sfar.org/recompostop.html
Pour l'anesthésie pédiatrique, la SFAR précise
pour ma part, je ne connaissais comme texte traitant de e sujet de l'article D6124-101 du code de la santé publique, qui de toute façon précise exactement ce que tu viens de dire.
L'article précise toutefois que le nombre est fonction du nombre de patients présent, et que, les règles sont de au moins un ou deux agents selon les cas.Les patients admis dans une salle de surveillance postinterventionnelle sont pris en charge par un ou plusieurs agents paramédicaux, ou sages-femmes pour les interventions prévues au 1° de l'article D. 6124-98, affectés exclusivement à cette salle pendant sa durée d'utilisation[b] et dont le nombre est fonction du nombre de patients présents.[/b]
Pendant sa durée d'utilisation, toute salle de surveillance postinterventionnelle comporte en permanence au moins un infirmier ou une infirmière formé à ce type de surveillance, si possible infirmier ou infirmière anesthésiste.
Lorsque la salle dispose d'une capacité égale ou supérieure à six postes occupés, l'équipe paramédicale comporte au moins deux agents présents dont l'un est obligatoirement un infirmier ou une infirmière formé à ce type de surveillance, si possible, infirmier ou infirmière anesthésiste. (...)
Recommandations de la SFAR concernant la surveillance postopératoire :
http://www.sfar.org/recompostop.html
La présence d'au moins un(e) infirmier(e) pour trois patients est requise pour assurer la surveillance adéquate de trois patients simultanément. En tout état de cause le nombre de personnes effectivement présentes en salle de réveil ne doit jamais être inférieur à deux.
Pour l'anesthésie pédiatrique, la SFAR précise
Nombre de personnels requis par poste de réveil : il doit être conforme aux recommandations de la SFAR. Toutefois, un enfant d'âge préscolaire ayant besoin, en phase de réveil, d'un surcroît de surveillance, le nombre d'agents présents doit être adapté à cette particularité
-
- Messages : 20
- Enregistré le : 12 janv. 2009, 13:26
En fait le texte de référence serait apparemment la circulaire du 27 juin 1985 qui est justement citée par la SFAR dans le lien que donne Maxime. Mais je n'arrive pas à trouver le texte dans son intégralité, même sur Légifrance.
En tout cas, préparant actuellement le concours IADE, on a fait un écrit blanc l'autre jour et une des questions était :
"Quelles sont les normes d'accueil en salle de soins post interventionnels?"
Et la réponse attendu était :
"Circulaire du 27 juin 1985 : Séjour obligatoire en SSPI et proximité du bloc, trajet jusqu'a la SSPI : médicalisé, assisté, monitoré, transmission écrites, surveillance clinique et paraclinique effectué pendant au moins 30 minutes notés sur une feuille de surveillance, matériel indispensable : source d'aspiration et fluides médicaux, respirateurs avec alarmes (arrêt, débranchement, surpression) et idéalement Fi02, spirométrie et FeCO2, PA automatisé, Sp02 et suveillance electrocardiologique obligatoire + le curametre, la temperature, la FeCO2, le monitoring sanglant lourd, un défibrillateur en état de marche, dispositif et de communication rapide, 1,5 lit de réveil par respirateur et une surface de lit de 10 à 12 m2, 1 personne pour 6 opérés qui peut ne pas etre un IADE et 1 MAR responsable., critère de réveil, d'extubation et de sortie de SSPI ecrits, sortie décidée par un MAR avec presciption et surveillance post op."
N'arrivant pas à trouver cette circulaire dans son intégralité, je ne sais pas si tout ça est valable, mais je vais continuer à la chercher !
En tout cas, préparant actuellement le concours IADE, on a fait un écrit blanc l'autre jour et une des questions était :
"Quelles sont les normes d'accueil en salle de soins post interventionnels?"
Et la réponse attendu était :
"Circulaire du 27 juin 1985 : Séjour obligatoire en SSPI et proximité du bloc, trajet jusqu'a la SSPI : médicalisé, assisté, monitoré, transmission écrites, surveillance clinique et paraclinique effectué pendant au moins 30 minutes notés sur une feuille de surveillance, matériel indispensable : source d'aspiration et fluides médicaux, respirateurs avec alarmes (arrêt, débranchement, surpression) et idéalement Fi02, spirométrie et FeCO2, PA automatisé, Sp02 et suveillance electrocardiologique obligatoire + le curametre, la temperature, la FeCO2, le monitoring sanglant lourd, un défibrillateur en état de marche, dispositif et de communication rapide, 1,5 lit de réveil par respirateur et une surface de lit de 10 à 12 m2, 1 personne pour 6 opérés qui peut ne pas etre un IADE et 1 MAR responsable., critère de réveil, d'extubation et de sortie de SSPI ecrits, sortie décidée par un MAR avec presciption et surveillance post op."
N'arrivant pas à trouver cette circulaire dans son intégralité, je ne sais pas si tout ça est valable, mais je vais continuer à la chercher !
- Maxime
- Administrateur
- Messages : 6627
- Enregistré le : 06 avr. 2003, 11:09
- Année de diplôme IADE : 2004
- Poste occupé actuellement : Cadre IADE
- Localisation : Toulouse
- Contact :
Question materiel, je retombe sur un article du CSP proche de celui cité au début par "$@int0 sinon", l'article D712-47, qui a été créé par le décret du 5/12/1994 sur la sécurité anesthésique
La salle de surveillance post-interventionnelle est dotée de dispositifs médicaux permettant pour chaque poste installé :
a) L'arrivée de fluides médicaux et l'aspiration par le vide ;
b) Le contrôle continu du rythme cardiaque et l'affichage du tracé électrocardioscopique, par des appareils munis d'alarme, et le contrôle de la saturation du sang en oxygène ;
c) La surveillance périodique de la pression artérielle ;
d) Les moyens nécessaires au retour à un équilibre thermique normal pour le patient.
La salle de surveillance post-interventionnelle est en outre équipée :
1° D'un dispositif d'alerte permettant de faire appel aux personnels nécessaires en cas de survenance de complications dans l'état d'un patient ;
2° D'un dispositif d'assistance ventilatoire, muni d'alarmes de surpression et de débranchement ainsi que d'arrêt de fonctionnement.
Les personnels exerçant dans cette salle doivent pouvoir accéder sans délai au matériel approprié permettant la défibrillation cardiaque des patients ainsi que l'appréciation du degré de leur éventuelle curarisation.
-
- Messages : 386
- Enregistré le : 22 oct. 2003, 23:20
bonsoir
il va y avoir du nouveau semble t il dans les recommandations de la SFAR
en effet actuellement il faut 1 poste de réveil pour 3 salles d'opérations..
or ce quota serait de 1 poste de réveil pour 2 patients opérés en ambulatoire....
je parle au conditionnel car c'est a vérifier.........et à mettre sur le site dès publication.
cela devrait ......logiquement.......avoir une incidence sur le personnel non??
cordialement
kris
il va y avoir du nouveau semble t il dans les recommandations de la SFAR
en effet actuellement il faut 1 poste de réveil pour 3 salles d'opérations..
or ce quota serait de 1 poste de réveil pour 2 patients opérés en ambulatoire....
je parle au conditionnel car c'est a vérifier.........et à mettre sur le site dès publication.
cela devrait ......logiquement.......avoir une incidence sur le personnel non??
cordialement
kris
-
- Messages : 206
- Enregistré le : 14 déc. 2006, 21:35
-
- Messages : 2388
- Enregistré le : 27 mars 2004, 16:39
- Localisation : ici
Le décret 94-1050 impose qu'il y ait :
-au moins 4 postes dans une SSPI,
-au moins un IDE par SSPI,
-à partir de 6 postes occupés, il doit y avoir au moins deux personnes dont un IDE.
Il ne précise pas combien de postes un IDE peut surveiller au maximum.
Je ne le retrouve pas dans le décret, mais il me semblait qu'il fallait au moins 1,5 poste de SSPI par salle d'opération (et pas 1 poste pour 1,5 salle).
-au moins 4 postes dans une SSPI,
-au moins un IDE par SSPI,
-à partir de 6 postes occupés, il doit y avoir au moins deux personnes dont un IDE.
Il ne précise pas combien de postes un IDE peut surveiller au maximum.
Je ne le retrouve pas dans le décret, mais il me semblait qu'il fallait au moins 1,5 poste de SSPI par salle d'opération (et pas 1 poste pour 1,5 salle).
-
- Messages : 206
- Enregistré le : 14 déc. 2006, 21:35
nous avons pourtant ici une nouveauté...
le DG du CHU vient de sortir une note expliquant que si les réas sont débordées, les patients (surtout des urgences) viendront en ...SSPI. et bien entendu, ces patients seront sous la responsabilité des médecins soit des urgences, soit des réa... bref, une double activité.
le DG du CHU vient de sortir une note expliquant que si les réas sont débordées, les patients (surtout des urgences) viendront en ...SSPI. et bien entendu, ces patients seront sous la responsabilité des médecins soit des urgences, soit des réa... bref, une double activité.
-
- Messages : 2388
- Enregistré le : 27 mars 2004, 16:39
- Localisation : ici
Oui, mais il ne peut pas faire d'anesthésie. Pour faire de l'anesthésie, il faut qu'il travaille avec un mar.$@int0 sinon a écrit :l'IADE de SSPI peut il travailler en SSPI avec des patients qui relèvent d'autres médecins (chir, réa, urgentiste, etc.. ??)
Oui, s'il refile ses patients. Mais s'il quitte son patient de sspi pour donner un coup de main ailleurs, et que son patient de sspi décède ou fait une complication pour laquelle sa présence aurait changé les choses, il sera bien entendu montré du doigt (par ses compagnons de cellule...).$@int0 sinon a écrit :L'IADE de SSPI peut il sortir de la SSPI pour filer un coup de main pour une urgence vitale (et il faut définir vital) au bloc...?
il me semblait que la SSPI était sous la responsabilité d'un MAR... je croyais que tout patient qui arrivait en SSPI l'était sous la responsabilité d'un MAR.... je me suis trompé ?
je me pose la question des responsabilités médico légales...
un patient qui vient des urgences, mis en SSPI et ne relevant pas de l'anesthésie, toujours sous la responsabilité du médecin des urgences qui se trouve à l'autre bout de l'hosto...ça fait quoi en cas de soucis ?? on va faire des prescriptions téléphoniques ? Tout cela me parait léger non?
je me pose la question des responsabilités médico légales...
un patient qui vient des urgences, mis en SSPI et ne relevant pas de l'anesthésie, toujours sous la responsabilité du médecin des urgences qui se trouve à l'autre bout de l'hosto...ça fait quoi en cas de soucis ?? on va faire des prescriptions téléphoniques ? Tout cela me parait léger non?
-
- Messages : 2388
- Enregistré le : 27 mars 2004, 16:39
- Localisation : ici
Si j'ai bien compris, la note de votre DG est là pour faire face à une situation dégradée : manque de lits de réanimation adaptés. Une fois qu'on a couché le patient, il faut effectivement décider qui est son médecin. A priori, il ne change pas de médecin parce qu'il change de lit, mais ensuite, c'est affaire d'organisation interne. On peut très bien imaginer qu'un réanimateur médical ou un urgentiste couche un patient en sspi et vienne faire ses prescriptions.$@int0 sinon a écrit :il me semblait que la SSPI était sous la responsabilité d'un MAR...
On est en situation dégradée, ça signifie que c'est moins bien que quand c'est bien, et c'est mieux que si c'était pire.$@int0 sinon a écrit :un patient qui vient des urgences, mis en SSPI et ne relevant pas de l'anesthésie, toujours sous la responsabilité du médecin des urgences qui se trouve à l'autre bout de l'hosto...ça fait quoi en cas de soucis ?? on va faire des prescriptions téléphoniques ? Tout cela me parait léger non?
Qui a la charge médicale du patient, c'est un problème médical qui se règle entre médecins. Pour vous, en cas d'urgence vitale immédiate, ou en cas de refus du médecin chargé du patient, il est évident que vous allez chercher une autre solution. Et dans un deuxième temps, il me semble utile de faire une déclaration d'événement indésirable.