Proto et grossesse

L'actualité de la profession et son évolution

Modérateur : Marc

globule
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Proto et grossesse

Message : # 22261Message non lu globule »

Bonjour tout le monde.
je travaille dans un bloc où il n'y a aucun dispositif d'évacuation des gaz.
plusieurs debuts de grossesse viennent d'être annoncées. Or, le bloc a toujours fonctionné comme ca et pour la majorité des gens, il n'y a pas de problèmes.
je recherche des études qui puissent nous soutenir dans notre requête.
je trouve partout la notion "tératogène" surtout jusqu'à 16 SA mais aucun document scientifique documenté.
si quelqu'un avait ce genre d'info sous le coude, merci par avance de me l'envoyer ...
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ninette
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Message : # 22262Message non lu ninette »

J'ai cherché des articles où le sujet était évoqué !
A étudier mais je ne suis pas rassuré non plus à débuter une grossesse et continuer de respirer tout ce qu'on peut au bloc !
Bisous

http://www3.chu-rouen.fr/NR/rdonlyres/7 ... toxyde.pdf (VOIR page7)

http://www.airliquidesante.fr/file/othe ... t39293.pdf (VOIR page3)

http://www.urgences-serveur.fr/IMG/pdf/ ... _azote.pdf (VOIR page7)
réaseb
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Message : # 22270Message non lu réaseb »

je pensais que les récupérateurs de gaz type sega ou absorber étaient obligatoire?

demander à votre cadre voire même au chsct de votre établissement :smt026
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Maxime
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Message : # 22271Message non lu Maxime »

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Maxime
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Message : # 22273Message non lu Maxime »

Articles que vous pouvez vous procurer
Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement
Volume 65, Issues 2-3, May 2004, Pages 141-142


Évaluation du risque toxique lié à l’exposition professionnelle aux gaz anesthésiques au CHU La Rabta
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H. Nacef1, A. Ben Amor2 and A. Ben Jemaa1

1Service de médecine du travail, CHU La Rabta, Tunis,Tunisie

2Section de médecine du travail, Faculté de médecine de Tunis, Tunisie

Available online 14 December 2007.

Annales Françaises d’Anesthésie et de Réanimation
Volume 27, Issue 1, January 2008, Pages 63-73

Risques professionnels liés à la pratique de l’anesthésie

Occupational hazards related to the practice of anaesthesia

F. Mérata and S. Mératb, Corresponding Author Contact Information, E-mail The Corresponding Author

aÉcole du Val-de-Grâce, 1, place Alphonse-Laveran, 75230 Paris, France

bDépartement d’anesthésie-réanimation, hôpital d’instruction des armées du Val-de-Grâce, 74, boulevard de Port-Royal, 75005 Paris, France

Reçu le 14 décembre 2006;
accepté le 31 octobre 2007.
Available online 21 December 2007.

Résumé
Objectif

Décrire les risques professionnels liés à la pratique de l’anesthésie et donner les moyens de les prévenir.
Source des données

Recherche dans la banque de données Medline, dans les revues spécialisées de médecine du travail et dans la banque de données de la caisse régionale maladie d’Île-de-France, des articles de langue française et anglaise. Les mots clés employés séparément ou en combinaison étaient les suivants : anesthésie, risques professionnels, gaz anesthésique, stress, conditions de travail, burnout, toxicomanie, accident d’exposition au sang, allergie au latex, radiation ionisante, électrocution, explosion.
Sélection des travaux

Ont été sélectionnés les revues générales et les articles originaux. Pour les risques plus anecdotiques, ont également été sélectionnés les cas cliniques isolés et les lettres à la rédaction en fonction de leur pertinence comparée aux données existantes de la littérature.
Extraction des données

Après regroupement selon la nature du risque, les articles ont été analysés pour la description, l’analyse et la prévention du risque.
Synthèse des données

Il existe plusieurs risques professionnels liés à la pratique de l’anesthésie. La toxicité des gaz anesthésiques, en particulier du protoxyde d’azote, a été mise en évidence dès le début de leur utilisation. L’abandon des gaz les plus toxiques et l’application de mesures de protection collectives (système d’évacuation des gaz anesthésiques, ventilation des salles d’intervention, utilisation de circuit avec réinhalation) permettent de diminuer considérablement le risque lié à leur emploi. Le risque d’accidents d’exposition au sang diminue également grâce à l’élimination des pratiques à risque et l’utilisation de matériel sécurisé. L’évolution des techniques de fabrication et le dépistage ont permis de rendre négligeable le risque d’allergie au latex. Le risque lié à l’exposition aux rayonnements ionisants est, quant à lui, mieux contrôlé du fait d’une réglementation très stricte en matière de radioprotection. L’activité anesthésique au bloc opératoire comporte des risques d’électrisation d’incendie et d’explosion. L’amélioration technique des dispositifs utilisés et l’éviction des produits les plus dangereux ont permis de diminuer ces risques. Non spécifiques de la pratique de l’anesthésie mais néanmoins inquiétants, deux nouveaux risques sont identifiés : la toxicomanie et l’épuisement professionnel ou burnout. Leur importance croissante est difficile à évaluer mais leurs conséquences pour les patients et les anesthésistes peuvent être particulièrement graves pouvant aller jusqu’au décès. Leur prévention, qui est mieux connue, repose sur le dépistage précoce par les membres de l’équipe, l’amélioration des conditions de travail et une meilleure reconnaissance professionnelle.
Conclusion

Certains des risques professionnels liés à la pratique de l’anesthésie sont connus depuis plusieurs dizaines d’années et les moyens de prévention mis en œuvre permettent de diminuer leur incidence. Il s’agit de la toxicité des gaz anesthésiques, des accidents d’exposition au sang, de l’exposition aux rayonnements ionisants, de l’allergie au latex, de l’électrisation et du risque d’explosion au bloc opératoire. Deux risques prennent de plus en plus d’importance : la toxicomanie et l’épuisement professionnel. Le dépistage précoce, l’amélioration des conditions de travail et une meilleure reconnaissance professionnelle sont les meilleurs moyens de les prévenir.
Le Praticien en Anesthésie Réanimation
Volume 9, Issue 1, Part 1, February 2005, Pages 74-77

Vie professionnelle

Comment éviter l’exposition professionnelle aux gaz anesthésiques
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Jean-Paul MorinCorresponding Author Contact Information

Corresponding Author Contact InformationTirés à part : Jean-Paul Morin, Département d’Anesthésie-Réanimation, Fondation Hôpital Saint Joseph, 185 rue Raymond Losserand, 75014 Paris, France.
Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement
Volume 65, Issues 2-3, May 2004, Page 142

doi:10.1016/S1775-8785(04)93153-0
How to Cite or Link Using DOI (Opens New Window)

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Posters

Fonctions neuropsychologiques et exposition professionnelle aux gaz anesthésiques
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F. Kamen-Bouhadibaa, M. Cherifia and A. Fyada

aService de médecine du travail, CHU Oran, Algérie
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Maxime
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Message : # 22274Message non lu Maxime »

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ninette
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Message : # 22288Message non lu ninette »

Merci beaucoup pour vos textes !
Bisous à tous
Yves Benisty
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Re: Proto et grossesse

Message : # 22299Message non lu Yves Benisty »

globule a écrit :je travaille dans un bloc où il n'y a aucun dispositif d'évacuation des gaz.
[...]
je trouve partout la notion "tératogène" surtout jusqu'à 16 SA mais aucun document scientifique documenté.
En style télégraphique :

-le risque, s'il existe, est faible ; les études sont contradictoires ;

-il existe des circulaires concernant la protection du personnel ; si mes souvenirs sont bons, la concentration de N2O dans un bloc doit être inférieure à 25 ppm ; des études ont montré que pour parvenir à des concentrations aussi faibles, il faut associer circuit à bas débit de gaz et SEGA ;

-vos deux correspondants pour ce type de problèmes sont le médecin du travail et le CHSCT ;

-de plus en plus de blocs opératoires fonctionnent sans protoxyde d'azote ; si certains discutent de son utilité, à peu près tout le monde est d'accord pour dire que ça n'est pas un produit indispensable.
Hypnoman
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Message : # 22302Message non lu Hypnoman »

Le bloc opérartoire où je travailles à récement évaluer la valeure d'exposition moyenne VME des concentration en polluant dans les salles.
Et donc l'organisme chargé des mesures nous a rendu son rapport avec les normes ou VLEP valeures limites d'exposition professionnelle qui sont:
N2o<45mg/m3 DES<16.6mg/m3 et SEVO<14mg/m3
Si ça peut vous aider! LOL
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