lettre pour la reconnaissance bac+5
Modérateur : Marc
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bon si vous êtes d'accord sur la lettre que j'ai pondu, cf mon premier post (c à di le premier message de ce topic) merci de la faire divulger autour de vous: collègues syndiqués ou non, differents ordres infirmiers etc...
Ensuite avec l'impact, nous pourrons en même temps que les eiades faire un mouvement commun !!!!!
Madame, Monsieur,
Suite aux différents mouvements pour faire valoir leurs droits : sages femmes et IDE ont fait entendre leur voix pour obtenir des actes et des valorisations de leurs conditions professionnelles, notamment une reconnaissance légitime de toutes leurs années d'études.
Nous nous permettons infirmiers anesthésistes, d'en faire de même.
En tant qu'IADE nous ne sommes aucunement inutile à la vie du bloc opératoire; Nous participons à l'endormissement du malade, à sa surveillance per operatoire et à la qualité de son reveil par la suite; nous avons également notre place au sein du SAMU de par nos connaissances acquises au court des 2 années de formation qu'on ne veut pas nous reconnaitre.
Pendant ces moments, notre part de travail, notre responsabilité ne sont pas futiles; l'anesthésiste (quoiqu'il en dise) n'est pas un animal bicéphale ayant 4 bras; il ne peut être partout (car humain) et n'a pas toujours un interne avec lui.
Ainsi notre rôle est de le suppléer dans sa tâche. Réinjecter des drogues, des médicaments selon les besoins du patient au court de l'intervention, commencer des manoeuvres d'urgences si besoin ou anticiper et suivre l'intervention en cas de saignements imprevus, chute tensionelle etc...
Par la même occasion, je me permets d'apporter à votre attention, que de ce fait, nous avons un droit de prescription qui ne nous ai pas reconnu!!!En effet injecter des médicaments en fonction de l'âge, du poids et de pathologies du malade, est bien une prescription.
Il ne peut y avoir un medecin derrière chaque malade.
Devant ces faits, nous demandons la reconnaissance de notre profession au niveau BAC+5, car cette dernière n'est ni reconnue tant au niveau porfessionnelle qu'au niveau du public.
Ceci n'est nullement une attaque vis à vis de nos collègues IDE, notre travail est complètement différent du leur, nous voulons juste faire reconnaitre nos compétences en anesthésie et nos responsabilitésqui nous incombent.
Et comme toutes resposabilités supplémentaires, nous demandons une revalorisation de notre statut, ainsi qu'au niveau salariale.
force et courage les amis!!
Ensuite avec l'impact, nous pourrons en même temps que les eiades faire un mouvement commun !!!!!
Madame, Monsieur,
Suite aux différents mouvements pour faire valoir leurs droits : sages femmes et IDE ont fait entendre leur voix pour obtenir des actes et des valorisations de leurs conditions professionnelles, notamment une reconnaissance légitime de toutes leurs années d'études.
Nous nous permettons infirmiers anesthésistes, d'en faire de même.
En tant qu'IADE nous ne sommes aucunement inutile à la vie du bloc opératoire; Nous participons à l'endormissement du malade, à sa surveillance per operatoire et à la qualité de son reveil par la suite; nous avons également notre place au sein du SAMU de par nos connaissances acquises au court des 2 années de formation qu'on ne veut pas nous reconnaitre.
Pendant ces moments, notre part de travail, notre responsabilité ne sont pas futiles; l'anesthésiste (quoiqu'il en dise) n'est pas un animal bicéphale ayant 4 bras; il ne peut être partout (car humain) et n'a pas toujours un interne avec lui.
Ainsi notre rôle est de le suppléer dans sa tâche. Réinjecter des drogues, des médicaments selon les besoins du patient au court de l'intervention, commencer des manoeuvres d'urgences si besoin ou anticiper et suivre l'intervention en cas de saignements imprevus, chute tensionelle etc...
Par la même occasion, je me permets d'apporter à votre attention, que de ce fait, nous avons un droit de prescription qui ne nous ai pas reconnu!!!En effet injecter des médicaments en fonction de l'âge, du poids et de pathologies du malade, est bien une prescription.
Il ne peut y avoir un medecin derrière chaque malade.
Devant ces faits, nous demandons la reconnaissance de notre profession au niveau BAC+5, car cette dernière n'est ni reconnue tant au niveau porfessionnelle qu'au niveau du public.
Ceci n'est nullement une attaque vis à vis de nos collègues IDE, notre travail est complètement différent du leur, nous voulons juste faire reconnaitre nos compétences en anesthésie et nos responsabilitésqui nous incombent.
Et comme toutes resposabilités supplémentaires, nous demandons une revalorisation de notre statut, ainsi qu'au niveau salariale.
force et courage les amis!!
Les IADE ne participent pas à l'endormissement, mais à l'induction.nightingale a écrit :bon si vous êtes d'accord sur la lettre que j'ai pondu, cf mon premier post (c à di le premier message de ce topic) merci de la faire divulger autour de vous: collègues syndiqués ou non, differents ordres infirmiers etc...
Ensuite avec l'impact, nous pourrons en même temps que les eiades faire un mouvement commun !!!!!
Madame, Monsieur,
Suite aux différents mouvements pour faire valoir leurs droits : sages femmes et IDE ont fait entendre leur voix pour obtenir des actes et des valorisations de leurs conditions professionnelles, notamment une reconnaissance légitime de toutes leurs années d'études.
Nous nous permettons infirmiers anesthésistes, d'en faire de même.
En tant qu'IADE nous ne sommes aucunement inutile à la vie du bloc opératoire; Nous participons à l'endormissement du malade, à sa surveillance per operatoire et à la qualité de son reveil par la suite; nous avons également notre place au sein du SAMU de par nos connaissances acquises au court des 2 années de formation qu'on ne veut pas nous reconnaitre.
Pendant ces moments, notre part de travail, notre responsabilité ne sont pas futiles; l'anesthésiste (quoiqu'il en dise) n'est pas un animal bicéphale ayant 4 bras; il ne peut être partout (car humain) et n'a pas toujours un interne avec lui.
Ainsi notre rôle est de le suppléer dans sa tâche. Réinjecter des drogues, des médicaments selon les besoins du patient au court de l'intervention, commencer des manoeuvres d'urgences si besoin ou anticiper et suivre l'intervention en cas de saignements imprevus, chute tensionelle etc...
Par la même occasion, je me permets d'apporter à votre attention, que de ce fait, nous avons un droit de prescription qui ne nous ai pas reconnu!!!En effet injecter des médicaments en fonction de l'âge, du poids et de pathologies du malade, est bien une prescription.
Il ne peut y avoir un medecin derrière chaque malade.
Devant ces faits, nous demandons la reconnaissance de notre profession au niveau BAC+5, car cette dernière n'est ni reconnue tant au niveau porfessionnelle qu'au niveau du public.
Ceci n'est nullement une attaque vis à vis de nos collègues IDE, notre travail est complètement différent du leur, nous voulons juste faire reconnaitre nos compétences en anesthésie et nos responsabilitésqui nous incombent.
Et comme toutes resposabilités supplémentaires, nous demandons une revalorisation de notre statut, ainsi qu'au niveau salariale.
force et courage les amis!!
Ils ne travaillent pas au SAMU mais dans les SMUR
On ne peut pas dire qu'on a un droit de prescription non reconnu... ça va pas passer.
Aprés, j'ai arrête de lire.
- ninette
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Je pense que les idées sont là , c'est clair et net mais je pense qu'effectivement il ne faut pas se planter dans les formulations et y mettre un tout petit peu les formes dans la mesure où ces courriers pourront être diffusés à des autorités .
Voilà mais j'adhère à 200% ...
Qu'en penses-tu Maxime ?
Voilà mais j'adhère à 200% ...
Qu'en penses-tu Maxime ?
- Maxime
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Même remarques que Louise essentiellement, même si pour ma part je travaille dans un SAMU puisque j'ai une activité à la fois SMUR et CESU.
A qui est adressé ce courrier ? Ne peut il pas s'articuler avec l'autre projet de courrier des étudiants ?
Je pense qu'il faut aussi retravailler la rhétorique et corriger les fautes de style.
A qui est adressé ce courrier ? Ne peut il pas s'articuler avec l'autre projet de courrier des étudiants ?
Je pense qu'il faut aussi retravailler la rhétorique et corriger les fautes de style.
- Tartiflette
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ET POURTANT QUAND TU INJECTES 6 MG éphédrine par exemple tu as une démarche de prescripteur t'attends pas que ton MAR TE LE DEMANDE ENFIN J ESPERE!!
Sans çà ton patient il est mal barré!
Arretons de se voiler la face le droit de prescription il existe il est certes limité mais IL EXISTE BIEN ET N EST PAS RECONNU!!!!!!!!!!
Que çà passe ou pas c 'est de toute façon la réalité du terrain! ET COMME ON DIT y a que la vérité qui fache!!!!
Arretons de se flageller!
Le droit de prescription l'iade l'applique tous les jours d' où la nécessité de bouger les choses que çà plaise ou pas!!!!!!!
PAS ASSEZ D ETRE PRIS POUR UN JAMBON louise michel????????????????

Sans çà ton patient il est mal barré!
Arretons de se voiler la face le droit de prescription il existe il est certes limité mais IL EXISTE BIEN ET N EST PAS RECONNU!!!!!!!!!!
Que çà passe ou pas c 'est de toute façon la réalité du terrain! ET COMME ON DIT y a que la vérité qui fache!!!!
Arretons de se flageller!
Le droit de prescription l'iade l'applique tous les jours d' où la nécessité de bouger les choses que çà plaise ou pas!!!!!!!
PAS ASSEZ D ETRE PRIS POUR UN JAMBON louise michel????????????????







- Maxime
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Un droit de prescription non reconnu, ca ne veut rien dire, c'est ca que veut te dire Louise je pense.
Sur le fond, on est d'accord, mais un "droit non reconnu", c'est une formulation à revoir. Le droit, tu l'as où tu l'as pas.
Qu'on analyse une situation et qu'on sache répondre de nous même a certaines par l'injection de certaines drogues (ephedrine par exemple), en évaluer l'efficacité et réajuster si besoin, c'est un fait, pas un droit.
Sur le fond, on est d'accord, mais un "droit non reconnu", c'est une formulation à revoir. Le droit, tu l'as où tu l'as pas.
Qu'on analyse une situation et qu'on sache répondre de nous même a certaines par l'injection de certaines drogues (ephedrine par exemple), en évaluer l'efficacité et réajuster si besoin, c'est un fait, pas un droit.
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Je mettrais aussi un bémol surnightingale a écrit :bon si vous êtes d'accord sur la lettre que j'ai pondu, cf mon premier post (c à di le premier message de ce topic) merci de la faire divulger autour de vous: collègues syndiqués ou non, differents ordres infirmiers etc...
Ensuite avec l'impact, nous pourrons en même temps que les eiades faire un mouvement commun !!!!!
Madame, Monsieur,
Suite aux différents mouvements pour faire valoir leurs droits : sages femmes et IDE ont fait entendre leur voix pour obtenir des actes et des valorisations de leurs conditions professionnelles, notamment une reconnaissance légitime de toutes leurs années d'études.
Nous nous permettons infirmiers anesthésistes, d'en faire de même.
En tant qu'IADE nous ne sommes aucunement inutile à la vie du bloc opératoire; Nous participons à l'endormissement du malade, à sa surveillance per operatoire et à la qualité de son reveil par la suite; nous avons également notre place au sein du SAMU de par nos connaissances acquises au court des 2 années de formation qu'on ne veut pas nous reconnaitre.
Pendant ces moments, notre part de travail, notre responsabilité ne sont pas futiles; l'anesthésiste (quoiqu'il en dise) n'est pas un animal bicéphale ayant 4 bras; il ne peut être partout (car humain) et n'a pas toujours un interne avec lui.
Ainsi notre rôle est de le suppléer dans sa tâche. Réinjecter des drogues, des médicaments selon les besoins du patient au court de l'intervention, commencer des manoeuvres d'urgences si besoin ou anticiper et suivre l'intervention en cas de saignements imprevus, chute tensionelle etc...
Par la même occasion, je me permets d'apporter à votre attention, que de ce fait, nous avons un droit de prescription qui ne nous ai pas reconnu!!!En effet injecter des médicaments en fonction de l'âge, du poids et de pathologies du malade, est bien une prescription.
Il ne peut y avoir un medecin derrière chaque malade.
Devant ces faits, nous demandons la reconnaissance de notre profession au niveau BAC+5, car cette dernière n'est ni reconnue tant au niveau porfessionnelle qu'au niveau du public.
Ceci n'est nullement une attaque vis à vis de nos collègues IDE, notre travail est complètement différent du leur, nous voulons juste faire reconnaitre nos compétences en anesthésie et nos responsabilitésqui nous incombent.
Et comme toutes resposabilités supplémentaires, nous demandons une revalorisation de notre statut, ainsi qu'au niveau salariale.
- "l'endormissement des malades" => induction
- " animal bicéphale à 4 bras" => ca fait trop langage familier
- " SAMU" => SMUR
- " nous avons un droit de prescription qui ne nous ai pas reconnu" => comment ça ???
Bravo toutefois pour ta motivation et ta volonté de faire bouger les choses ! Je pense aussi qu'il faut un mouvement commun EIADE - IADE pour un plus grand impact ! J'espère qu'il aura lieu dans les prochains mois, mais je pense qu'il n'aurait pas ou peu d'impact en juillet - août.
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notre rôle de prescription est mal défini, beaucoup voudrait nous voir comme des "sages femmes" à prescriptions limitées !!
Je precise bien que cette lettre est un premier jet, qu'elle a été pondu rapidement!!
je suis d'accord que si mouvement il doit y avoir c soit avant (un peu juste) soit ap cet été!!!
Je precise bien que cette lettre est un premier jet, qu'elle a été pondu rapidement!!

je suis d'accord que si mouvement il doit y avoir c soit avant (un peu juste) soit ap cet été!!!

C'est tout à fait ça : le droit on l'a pas.Maxime a écrit :Un droit de prescription non reconnu, ca ne veut rien dire, c'est ca que veut te dire Louise je pense.
Sur le fond, on est d'accord, mais un "droit non reconnu", c'est une formulation à revoir. Le droit, tu l'as où tu l'as pas.
Qu'on analyse une situation et qu'on sache répondre de nous même a certaines par l'injection de certaines drogues (ephedrine par exemple), en évaluer l'efficacité et réajuster si besoin, c'est un fait, pas un droit.
Donc qu'on dise que l'exercice de notre profession nous impose une autonomie dans l'appplication des thérapeutiques en l'absence de prescriptions du médecin ; ça me parait plus mieux écrit sans deformer la réalité.
Par exemple....
- Tartiflette
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C est un fait à bon???????
Donc ce n'est pas pensé , réfléchi!!!!!! OK!
MALHEUREUSEMENT EN RAISONNANT ainsi j'ai bien peur qu'on soit mal barré pour faire évoluer les choses maxime!
Arretons de se poser des questions stériles sans çà on n'arrivera à rien du tout!!!!!!
DONC L IADE EST CONDAMNE A FAIRE, OK!
ps: je vais peut etre stopper mes études d'iade alors?!?!?!?!?!?!

Donc ce n'est pas pensé , réfléchi!!!!!! OK!
MALHEUREUSEMENT EN RAISONNANT ainsi j'ai bien peur qu'on soit mal barré pour faire évoluer les choses maxime!
Arretons de se poser des questions stériles sans çà on n'arrivera à rien du tout!!!!!!
DONC L IADE EST CONDAMNE A FAIRE, OK!
ps: je vais peut etre stopper mes études d'iade alors?!?!?!?!?!?!







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alors :
induction: je suis pas teuteu si je ne l'ai pas mis s'est que je ne savais pas encore à qui irait ce texte; induction pour les profanes, çà ne ne veut rien dire; d'où le mot endormissement.
En effet ma rhétorique laisse encore à désirer.
Le texte est peut être trop long si louise michel ne l'a pas lu jusqu'au bout???
induction: je suis pas teuteu si je ne l'ai pas mis s'est que je ne savais pas encore à qui irait ce texte; induction pour les profanes, çà ne ne veut rien dire; d'où le mot endormissement.
En effet ma rhétorique laisse encore à désirer.
Le texte est peut être trop long si louise michel ne l'a pas lu jusqu'au bout???
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Des idées et des avis aussi ici : http://www.infirmiers.com/forum/viewtop ... 27&start=0
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J'ai bien dit que je parasiterai pas le débat des pros... Mais j'peux pas m'empêcher de mettre juste mon (tout petit) grain de sel, en toute humilité et sans vouloir heurter quiconque.
Prenez garde de ne pas trop vous chauffer alors que dans "les grosses lignes" vous êtes d'accord... ;) C'est un peu tôt pour un schisme, non ? lol
Je crois que c'est bien de continuer à vous unir et à vous fédérer derrière "les grosses lignes" avant de lancer un débat plus fin sur la syntaxe et sur le contenu exact des revendications. Je précise que je pense ce débat extrêmement justifié et nécessaire. Mais à ce stade, il est prématuré... Vous ne pouvez pas signer ce genre de lettre à 4 (je sais, je provoque un peu). Fédérez-vous... Grossissez encore un peu, vous le pouvez !
Définissez votre stratégie. Dépensez votre énergie à vous unir et à rallier vos collègues ! La suite viendra naturellement...
Je sais, je suis un EIA et mes remarques peuvent donc sembler déplacées, mais je l'avais sur le coeur.
Prenez garde de ne pas trop vous chauffer alors que dans "les grosses lignes" vous êtes d'accord... ;) C'est un peu tôt pour un schisme, non ? lol
Je crois que c'est bien de continuer à vous unir et à vous fédérer derrière "les grosses lignes" avant de lancer un débat plus fin sur la syntaxe et sur le contenu exact des revendications. Je précise que je pense ce débat extrêmement justifié et nécessaire. Mais à ce stade, il est prématuré... Vous ne pouvez pas signer ce genre de lettre à 4 (je sais, je provoque un peu). Fédérez-vous... Grossissez encore un peu, vous le pouvez !
Définissez votre stratégie. Dépensez votre énergie à vous unir et à rallier vos collègues ! La suite viendra naturellement...
Je sais, je suis un EIA et mes remarques peuvent donc sembler déplacées, mais je l'avais sur le coeur.
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Ne t'énerve pas, ca ne sert a rienTartiflette a écrit :C est un fait à bon???????
Donc ce n'est pas pensé , réfléchi!!!!!! OK!
Un "fait" est une constatation de ce qui existe. Ça ne veut pas dire que c'est pas réfléchi.
Souvent en France, le fait précède le droit. Et ça, c'est très bon pour nous.
Si nous arrivons à démontrer notre travail réel, d'une façon ou d'une autre, une grande partie de la bataille sera gagnée.
-
- Donateur Laryngo 2008
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Tenez j'ai une autre proposition de lettre...(remarquez elle date de 2007,mais toujours d'actualité!)
Monsieur le Ministre ,
Les infirmiers anesthésistes diplômés d'État (IADE) se sentent trahis par votre silence quant à notre intégration au cursus universitaire licence, master, doctorat (LMD) et de fait notre profession est en grand péril. D'abord infirmier diplômé d'État après plus de trois années d'études nous avons poursuivi notre formation après un concours sélectif, pendant 2 années (à nos frais pour certains) afin d'aboutir à un DE ce qui fait bac + 5.
Notre métier nous impose des connaissances et un savoir faire important avec des remises en question constantes. Nous sommes des acteurs primordiaux dans les actes d'anesthésie (préparation du matériel, respect de la sécurité, contact avec les patients, surveillance du déroulement des anesthésies....), nous sommes confrontés à du matériel de haute technicité, et notre responsabilité est fréquemment engagée. Nos secteurs d'activité sont multiples (réanimation, smur, salle de naissance, salle de surveillance post-interventionnelle, gestion banques de sang, Comité de lutte contre la douleur, radiologie interventionnelle...)et notre disponibilité est sans faille (!!) .
Cependant nous sommes d'être des laissés pour compte dans les métiers de la santé.
Malgré des campagnes de publicité pour les métiers de la santé, l'attractivité pour notre profession décroît constamment.
- heures supplémentaires qui s'accumulent (peu payées, rarement récupérées.)
- hausse des rythmes de travail (rappel sur repos,Congés Annuel coupés ...)
- salaire peu supérieur à celui d'une IDE pour 2 ans d'études.
- baisse de la création des postes d'IADE en dépit des besoins.
- hausse de nos responsabilités et des taches qui nous incombent.
Malgré notre position de pièce maîtresse dans le fonctionnement des blocs opératoires, des nuits et week end, notre avenir nous inquiète. Nous aimons notre métier que nous défendrons afin qu'il soit reconnu comme tel.
Nous sommes actuellement 6120 IADE en France. Que va-t-il sa passer dans quelques années quand 50 % des IADE seront en retraite (prévision pour 2015), alors que depuis 2004 les écoles voient le nombre d'élèves baisser de 30% ? (Baisse des prises en charge, régionalisation des écoles...)
Comment attirer de nouveaux professionnels sans attractivité, ni reconnaissance ?
Maintenant votre silence quant à notre incorporation dans un cursus universitaire LMD (niveau master)représente pour nous une trahison, un profond mépris pour notre profession.
Mr Sarkozy prône la reconnaissance de la personne par le travail : ne donnons-nous pas assez pour recevoir ce qui correspond à nos diplômes ?
De plus la création de l'ordre infirmier fait totalement l'impasse sur les IDE spécialisés, ni cités ni représentés.
Nous vous demandons :
- de bien vouloir ouvrir des négociations sur notre métier d'IADE, et de définir exactement notre place dans la hiérarchie des métiers de la santé.
- de reconnaître nos diplômes comme des diplômes universitaires.
De les intégrer au cursus universitaire LMD ( IADE:bac+5) afin de nous aligner sur le schéma des accords de Bologne, ratifiés par quarante pays.
- nous voulons l’application pleine et entière de la LMD aux professions infirmières et non la”voie professionnelle” prônée par Mr. Sarkozy qui nous fermerait l’accès à la recherche et au doctorat en soins infirmiers auquel ont accès nos collègues européens..
- de tenir compte de nos années d'étude dans des négociations salariales;
- de modifier les textes de l'ordre IDE afin de nous y faire apparaître et de nous y donner un rôle plus important.
Notre profession est lasse, fatiguée d'être oubliée des réformes. Nous espérons être entendus afin d'envisager un avenir porteur. Cependant,cette lettre est le témoin d'une mobilisation massive, franche.
La profession attend de vous que vous réagissiez. Ne nous dédaignez pas.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en l’expression de notre plus parfaite considération.
Les IADE de France
Monsieur le Ministre ,
Les infirmiers anesthésistes diplômés d'État (IADE) se sentent trahis par votre silence quant à notre intégration au cursus universitaire licence, master, doctorat (LMD) et de fait notre profession est en grand péril. D'abord infirmier diplômé d'État après plus de trois années d'études nous avons poursuivi notre formation après un concours sélectif, pendant 2 années (à nos frais pour certains) afin d'aboutir à un DE ce qui fait bac + 5.
Notre métier nous impose des connaissances et un savoir faire important avec des remises en question constantes. Nous sommes des acteurs primordiaux dans les actes d'anesthésie (préparation du matériel, respect de la sécurité, contact avec les patients, surveillance du déroulement des anesthésies....), nous sommes confrontés à du matériel de haute technicité, et notre responsabilité est fréquemment engagée. Nos secteurs d'activité sont multiples (réanimation, smur, salle de naissance, salle de surveillance post-interventionnelle, gestion banques de sang, Comité de lutte contre la douleur, radiologie interventionnelle...)et notre disponibilité est sans faille (!!) .
Cependant nous sommes d'être des laissés pour compte dans les métiers de la santé.
Malgré des campagnes de publicité pour les métiers de la santé, l'attractivité pour notre profession décroît constamment.
- heures supplémentaires qui s'accumulent (peu payées, rarement récupérées.)
- hausse des rythmes de travail (rappel sur repos,Congés Annuel coupés ...)
- salaire peu supérieur à celui d'une IDE pour 2 ans d'études.
- baisse de la création des postes d'IADE en dépit des besoins.
- hausse de nos responsabilités et des taches qui nous incombent.
Malgré notre position de pièce maîtresse dans le fonctionnement des blocs opératoires, des nuits et week end, notre avenir nous inquiète. Nous aimons notre métier que nous défendrons afin qu'il soit reconnu comme tel.
Nous sommes actuellement 6120 IADE en France. Que va-t-il sa passer dans quelques années quand 50 % des IADE seront en retraite (prévision pour 2015), alors que depuis 2004 les écoles voient le nombre d'élèves baisser de 30% ? (Baisse des prises en charge, régionalisation des écoles...)
Comment attirer de nouveaux professionnels sans attractivité, ni reconnaissance ?
Maintenant votre silence quant à notre incorporation dans un cursus universitaire LMD (niveau master)représente pour nous une trahison, un profond mépris pour notre profession.
Mr Sarkozy prône la reconnaissance de la personne par le travail : ne donnons-nous pas assez pour recevoir ce qui correspond à nos diplômes ?
De plus la création de l'ordre infirmier fait totalement l'impasse sur les IDE spécialisés, ni cités ni représentés.
Nous vous demandons :
- de bien vouloir ouvrir des négociations sur notre métier d'IADE, et de définir exactement notre place dans la hiérarchie des métiers de la santé.
- de reconnaître nos diplômes comme des diplômes universitaires.
De les intégrer au cursus universitaire LMD ( IADE:bac+5) afin de nous aligner sur le schéma des accords de Bologne, ratifiés par quarante pays.
- nous voulons l’application pleine et entière de la LMD aux professions infirmières et non la”voie professionnelle” prônée par Mr. Sarkozy qui nous fermerait l’accès à la recherche et au doctorat en soins infirmiers auquel ont accès nos collègues européens..
- de tenir compte de nos années d'étude dans des négociations salariales;
- de modifier les textes de l'ordre IDE afin de nous y faire apparaître et de nous y donner un rôle plus important.
Notre profession est lasse, fatiguée d'être oubliée des réformes. Nous espérons être entendus afin d'envisager un avenir porteur. Cependant,cette lettre est le témoin d'une mobilisation massive, franche.
La profession attend de vous que vous réagissiez. Ne nous dédaignez pas.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en l’expression de notre plus parfaite considération.
Les IADE de France
Re: lettre pour la reconnaissance bac+5
Voilà mon avis.nightingale a écrit :Madame, Monsieur,
Suite aux différents mouvements pour faire valoir leurs droits : sages femmes et IDE ont fait entendre leur voix pour obtenir des actes et des valorisations de leurs conditions professionnelles, notamment une reconnaissance légitime de toutes leurs années d'études.
Nous nous permettons infirmiers anesthésistes, de faire de même.
En tant qu'IADE nous ne sommes aucunement inutile à la vie du bloc opératoire;Nous participons à l'endormissement du malade, à sa surveillance per operatoire et à la qualité de son reveil par la suite; nous avons également notre place au sein du SAMU de par nos connaissances acquises au court des 2 années de formation qu'on ne veut pas nous reconnaitre.
Pendant ces moments, notre part de travail, notre responsabilité ne sont pas futiles; l'anesthésiste (quoiqu'il en dise) n'est pas un animal bicéphale ayant 4 bras; il ne peut être partout (car humain) et n'a pas toujours un interne avec lui.
Ainsi notre rôle est de le suppléer dans sa tâche. Réinjecter des drogues des médicaments selon les besoins du patient au court de l'intervention, commence des manoeuvres d'urgences si besoin ou anticiper et suivre l'intervention en cas de saignements imprevus, chute tensionelle etc...
Par la même occasion, je me permets d'apporter à votre attention, que de ce fait nous avons un droit de prescription qui ne nous ai pas reconnu!En effet injecter des médicaments en fonction de l'âge du poids et de pathologies, est bien une prescription.
Il ne peut y avoir un medecin derrière chaque malade.
Devant ces faits, nous demandons la reconnaissance de notre profession au niveau BAC+5.
Ceci n'est nullement une attaque vis à vis de nos collègues IDE, notre travail est complètement différent du leur, nous voulons juste faire reconnaitre nos compétences en anesthésie et nos responsabilités.
Et comme toutes resposabilités supplémentaires, nous demandons une revalorisation de notre statut et salariale.
Qu'en pensez vous??? j'avoue que le passage concernant les prescriptions peut être limite, mais bon..... comme je le dis c'est un premier jet!! concernant les textes de lois que l'on peut joindre en annexe? je ne suis pas assez au fait des choses!
je me tiens à votre disposition!!
Pour dire la même chose, sous une autre forme.
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Madame, Monsieur,
A l’heure où l’ensemble de professions de santé se trouvent être à un tournant de leur histoire, il est naturel qu’elles vous rappellent la légitimité d’une reconnaissance professionnelle, au regard des années d’études nécessaires à l’exercice mais également en fonction des actes pratiqués par les professionnels de santé.
Les infirmiers anesthésistes sont des infirmiers qui après plusieurs années d’expérience choisissent de se spécialiser durant deux années d’études supplémentaires ; soit un total de formation professionnelle de cinq ans.
Chaque jour, ils participent aux différentes étapes des anesthésies générales ou locorégionales : sécurité du site, accueil, induction, surveillance per-opératoire, réveil…
Nombre d’IADE mettent également leur expertise à la disposition des SMUR et des CESU.
Au cours de ces différents modes d’exercice, l’IADE dispose d’une autonomie sans égal dans la profession infirmière : injection ou réinjection des drogues anesthésiques, conduite de la réanimation per-opératoire, anticipation des risques liés aux gestes chirurgicaux, analgésie postopératoire, réveil…
Au quotidien, les IADE pratiquent la plupart de leurs actes sans aucune présence médicale à leurs côtés. Si les sociétés savantes ne le reconnaissent pas, cela est à ce jour un fonctionnement tout à fait habituel (normal ?) de l’activité chirurgicale en France.
Ce fonctionnement dure depuis plusieurs décennies maintenant et nous estimons qu’il est légitime de bénéficier – enfin – d’une reconnaissance de notre travail, de nos cinq années d’études et une revalorisation de notre statut professionnel.
Devant ces faits, nous demandons la reconnaissance de notre profession au niveau BAC+5.
Ceci n'est nullement une attaque vis à vis de nos collègues IDE, notre travail est complètement différent du leur, nous voulons juste faire reconnaitre nos compétences en anesthésie et nos responsabilités.
Et comme toutes responsabilités supplémentaires, nous demandons une revalorisation de notre statut et salariale.
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- Enregistré le : 22 sept. 2005, 17:40
- Année de diplôme IADE : 2005
- Localisation : nord de france
ben elle est très bien celle là !!!
je me permets juste dans le passage....
heures supplémentaires qui s'accumulent (peu payées, rarement récupérées.)
- hausse des rythmes de travail (rappel sur repos,Congés Annuel coupés ...)
- salaire peu supérieur à celui d'une IDE pour 2 ans d'études.
- baisse de la création des postes d'IADE en dépit des besoins.
- hausse de nos responsabilités et des taches qui nous incombent.
peut être spécifier "pour 2 ans d'études supplémentaires"
"hausse de nos responsabilités..." mettre en avant le fait que souvent nous devons prendre des décisions seuls comme injections de drogues per operatoires selon l'état du patient per op.?
Hormis çà, bon texte est le fait qu'il date de 2007 me fait un peu froid dans le dos; de ce que je lis entre ce topic et celui des eiades, on dirait que notre statut ne changera qu'en 2012 date à laquelle une bonne partie de nos collègues seront à la retraite!!
Et comme le dit le texte je confirme que beaucoup de nos collègues (dont je fais partie) sont vraiment fatigués de notre statut bâtard, de la non cohésion alors que nous ne sommes pas beaucoup (6000); et de la non reconnaissance de notre profession !!!!
je me permets juste dans le passage....
heures supplémentaires qui s'accumulent (peu payées, rarement récupérées.)
- hausse des rythmes de travail (rappel sur repos,Congés Annuel coupés ...)
- salaire peu supérieur à celui d'une IDE pour 2 ans d'études.
- baisse de la création des postes d'IADE en dépit des besoins.
- hausse de nos responsabilités et des taches qui nous incombent.
peut être spécifier "pour 2 ans d'études supplémentaires"
"hausse de nos responsabilités..." mettre en avant le fait que souvent nous devons prendre des décisions seuls comme injections de drogues per operatoires selon l'état du patient per op.?
Hormis çà, bon texte est le fait qu'il date de 2007 me fait un peu froid dans le dos; de ce que je lis entre ce topic et celui des eiades, on dirait que notre statut ne changera qu'en 2012 date à laquelle une bonne partie de nos collègues seront à la retraite!!
Et comme le dit le texte je confirme que beaucoup de nos collègues (dont je fais partie) sont vraiment fatigués de notre statut bâtard, de la non cohésion alors que nous ne sommes pas beaucoup (6000); et de la non reconnaissance de notre profession !!!!
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