rapport de la cour des comptes sur la secu sept 2009

L'actualité de la profession et son évolution

Modérateur : Marc

Avatar du membre
guitou
Donateur laryngo 2010-2011
Messages : 88
Enregistré le : 16 août 2009, 04:35
Année de diplôme IADE : 2011

rapport de la cour des comptes sur la secu sept 2009

Message : # 25035Message non lu guitou »

bon je vais lancer un petit sujet.

je vous invite à lire la partie concernant l'organisation de l'hôpital où l'on évoque la place des IADE par rapport au nombre d'acte par jour.
le lien pour les plus courageux:

http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/ ... le2009.pdf

sinon pour les autres, sautez directement à la page 129:

http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/ ... opital.pdf

"A – Mieux utiliser les moyens disponibles : l’exemple
des blocs opératoires

L’enquête a relevé, soit l’existence d’inadéquations temporelles,
soit l’insuffisance des outils permettant de s’en prémunir : ressources
humaines et techniques non utilisées à plein temps et/ou non utilisables
lorsque le besoin se présente ; improvisations et contretemps dus à une
insuffisance de programmation ; sous-utilisation des modes de prise en
charge les plus économes en durée, sans doute parce qu’ils sont aussi les
plus exigeants en termes d’organisation ; trop grande tolérance collective
à l’égard des temps d’attente improductive.

Les blocs opératoires, notamment, sont un lieu de concentration de
ces inadéquations, alors même qu’ils doivent être par excellence le lieu de
l’efficience et qu’ils ont été particulièrement étudiés par la MEAH. Ils
représentent au demeurant une part déterminante du coût des séjours
(40 % pour la chirurgie orthopédique dans l’échantillon) et ils mobilisent,
en la personne des infirmières anesthésistes (IADE) et des infirmières de
bloc opératoire (IBODE), une ressource limitée.

Blocs : effectifs IADE et IBODE pour 5 000 actes
IADE/5 000 actes IBODE/5 000 actes IADE + IBODE
Moyenne 11,17 13,72 24,89
Minimum 4,64 4,73 11,47
Maximum 30,13 22,69 49,67

Source : CRC
A Tarbes, Decazeville, Belfort-Montbéliard, Romorantin-
Lanthenay entre beaucoup d’autres, les horaires d’ouverture des blocs et
leur taux d’occupation sont éloignés des valeurs cibles retenues par le
ministère (2 000 heures par an et par salle pour les premiers, 75-80 %
pour le second). Le faible nombre d’actes effectués par salle plaide alors
pour une première mesure d’organisation : la fermeture de quelques salles
dans de nombreux hôpitaux, quitte, au besoin, à élargir les horaires
d’ouverture pour celles qui resteront et à reconnaître que certaines
décisions d’investissement parfois récentes n’étaient pas des mieux
fondées (par exemple à Tarbes, avec la construction de dix nouvelles
salles d’opérations, pour un coût de 16 M€, alors même que l’activité de
chirurgie diminue continûment depuis 2004). Il est vrai que le coût de
fonctionnement des salles est généralement méconnu dans les
établissements.

Les modalités d’affectation des salles d’opération, de programmation
et de régulation des interventions sont perfectibles. On trouve encore
des établissements où les salles sont affectées personnellement, de façon
permanente, aux chirurgiens, ce qui n’est pas un gage de réactivité dans
leur emploi. La programmation peut rester partielle ou trop facilement
tenue pour négligeable, avec notamment des proportions insuffisantes de
patients nommément connus à l’avance ; les improvisations ne sont du
reste pas toujours dues à de vraies situations d’urgence. Quant à la
régulation au fil de l’eau, c’est-à-dire au travail continu d’ajustement,
d’arbitrage et d’adaptation, elle ne peut pas toujours compter sur des
instruments performants et elle est souvent confiée à un soignant non
médecin, qui ne dispose pas toujours d’une autorité suffisante."

désolé pour le tableau, j'ai encore du mal à transposer sur le forum... il est plus clair sur le lien. :mmmmm:
donc voila sujet lancé, comme je n'ai pas encore de recul sur la profession, j'aimerai avoir vos avis , réactions. Vers quoi cela oriente en signe d'évolution, de l'activité iade?
Répondre