Infirmier en médecine d'urgence
Modérateur : Marc
- Maxime
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A mon avis, dire que les méthodes pédagogiques de l'éducation nationales sont seules responsables du niveau catastrophique des écoliers est un peu rapide, mais c'est un autre débat.
Pour ma part, les techniques pédagogiques proposées par l'AFGSU ne révolutionnent rien. Pour apprendre des gestes simples, il faut les montrer en les expliquant après avoir cadré la situation. N'importe qui sera capable de les faire ensuite correctement. Le tout est d'assurer le SAV par des recyclages réguliers (c'est là que l'AFGSU montre un intérêt).
Les rares comparaisons des techniques AFGSU Vs PSC1 pour enseigner la RCP* sont clairement en faveur de la technique du secourisme, même si les deux restent efficaces. Croire que tous les soignants sont beaucoup plus forts que le reste de la population ou qu'ils ont des prédispositions au point de leur concevoir une technique pédagogique dédiée est une mauvaise piste.
*http://www.em-consulte.com/article/215702
Ceci dit, on sort du sujet initial, si vous voulez discuter pédagogie, je déplace les posts hors sujet dans un nouveau topic en section pédagogie
Pour ma part, les techniques pédagogiques proposées par l'AFGSU ne révolutionnent rien. Pour apprendre des gestes simples, il faut les montrer en les expliquant après avoir cadré la situation. N'importe qui sera capable de les faire ensuite correctement. Le tout est d'assurer le SAV par des recyclages réguliers (c'est là que l'AFGSU montre un intérêt).
Les rares comparaisons des techniques AFGSU Vs PSC1 pour enseigner la RCP* sont clairement en faveur de la technique du secourisme, même si les deux restent efficaces. Croire que tous les soignants sont beaucoup plus forts que le reste de la population ou qu'ils ont des prédispositions au point de leur concevoir une technique pédagogique dédiée est une mauvaise piste.
*http://www.em-consulte.com/article/215702
Ceci dit, on sort du sujet initial, si vous voulez discuter pédagogie, je déplace les posts hors sujet dans un nouveau topic en section pédagogie
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A mon avis l'iade est la meilleure solution à la réponse graduée de part sa formation, qui n'oublions pas fais la part a 6 mois de SMUR, alors que les ide c'est 1 mois et encore il faut voir ce qu'on apprend. D'ailleur je vois comment la formation devient et ce qu'on leur apprend. Sans être mechant, il faut ne pas être malade défois!! De plus, il vrai qu'on doit defendre notre place en pré hospitalier pour le malde mais malheuresement se sont les médecins qui décident et la il ne veulent pas perdre de pouvoir car le patient ils s'en " foutent" pour certains malheureusement, ce qui pas trop le cas dans mon departement heureusement! Pour finir, en tant qu'iade et isp, on me prend plus au serieu lors des regulations avec les smur car ils me connaissent et savent mes competences donc ils ont plus confiance mêm si c'est mes collegues isp sont competents eux aussi.
Quel est le pain quotidien de la réponse graduée ?bons87 a écrit :A mon avis l'iade est la meilleure solution à la réponse graduée de part sa formation, qui n'oublions pas fais la part a 6 mois de SMUR, alors que les ide c'est 1 mois et encore il faut voir ce qu'on apprend. D'ailleur je vois comment la formation devient et ce qu'on leur apprend. Sans être mechant, il faut ne pas être malade défois!! De plus, il vrai qu'on doit defendre notre place en pré hospitalier pour le malde mais malheuresement se sont les médecins qui décident et la il ne veulent pas perdre de pouvoir car le patient ils s'en " foutent" pour certains malheureusement, ce qui pas trop le cas dans mon departement heureusement! Pour finir, en tant qu'iade et isp, on me prend plus au serieu lors des regulations avec les smur car ils me connaissent et savent mes competences donc ils ont plus confiance mêm si c'est mes collegues isp sont competents eux aussi.
Quels sont les appels reçus par le CRRA auquel il répondra par "un paramédical" peut suffire ?
- Hypoglycémie ? Douleur ? Asthme modérée ? ....
Les urgences abosules immédiates seront médicalisées et le moyen infirmier réalisera des gestes salvateurs sur lesquels l'expertise "scientifique" IADE n'apporte rien.
Sur quelles genres de situations l'expertise IADE peut-elle vraiement primordiale ?
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Euh ... Je suis d'accord avec tout ce que tu dis mais le stage SMUR à l'école d'IADE c'est 6 semaines... Et pour les écoles qui autorisent encore le stage optionnel au SAMU, ça fait 7 semaines de plus soit au maximum 13 semaines.bons87 a écrit :A mon avis l'iade est la meilleure solution à la réponse graduée de part sa formation, qui n'oublions pas fais la part a 6 mois de SMUR, alors que les ide c'est 1 mois et encore il faut voir ce qu'on apprend
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Toujours pour relancer le débat de qui et que doit être l'infirmier urgentiste de demain en France, voici quelques questions qui en prenant votre avis et vos expériences nous permettrons d'avancer :
- doit-on créer une véritable spécialité dédié à l'urgence, par exemple master 1, autour de :
* de notre partie de programme IADE,
* compléter d'une partie du référentiel de compétences (avant d'activités d'ailleurs !) de la SFMU sur l'infirmier d'urgence hospitalière,
* des recommandations de l'infirmier sapeur-pompier dans l'Aide Médicale Urgente de l'ANISP,
* de travaux éventuels (qui existent peut-être, mais accessibles aux seuls adhérents ?) de la commission infirmiers SMUR du SAMU de FRANCE,
* de travaux éventuels de l'ANCESU sur le sujet de la formation "continue" de l'infirmier d'urgence.
Tous cela sous l'égide de l'ordre infirmier comme coordinateur d'un groupe de travail associant tous ses acteurs infirmiers de l'urgence.
Tout ceci pour répondre au renouveau des référentiels d'activités, de compétences et de formation réouverts à la discussion par la DHOS pour les infirmiers sapeurs-pompiers et les infirmiers anesthésistes.
Mais aussi pour éviter les éceuils d'accords locaux de pratiques cliniques par délégation de tâches, transferts de compétences autorisés par la loi HSPT et son article 23 ; face à de véritables pratiques avancées nationales, celles-ci.
Qu'en pensez-vous ?
__________________
Gaëtan CLEMENCEAU
IADE Cholet
Sans oublier les recommandations de la profession d'IADE du SNIA de 2002 et de l'IADE en SMUR, et de tous le travail déjà "enregistré" à la DHOS sur le référentiel d'activités, de compétences et de formation d'IADE.
- doit-on créer une véritable spécialité dédié à l'urgence, par exemple master 1, autour de :
* de notre partie de programme IADE,
* compléter d'une partie du référentiel de compétences (avant d'activités d'ailleurs !) de la SFMU sur l'infirmier d'urgence hospitalière,
* des recommandations de l'infirmier sapeur-pompier dans l'Aide Médicale Urgente de l'ANISP,
* de travaux éventuels (qui existent peut-être, mais accessibles aux seuls adhérents ?) de la commission infirmiers SMUR du SAMU de FRANCE,
* de travaux éventuels de l'ANCESU sur le sujet de la formation "continue" de l'infirmier d'urgence.
Tous cela sous l'égide de l'ordre infirmier comme coordinateur d'un groupe de travail associant tous ses acteurs infirmiers de l'urgence.
Tout ceci pour répondre au renouveau des référentiels d'activités, de compétences et de formation réouverts à la discussion par la DHOS pour les infirmiers sapeurs-pompiers et les infirmiers anesthésistes.
Mais aussi pour éviter les éceuils d'accords locaux de pratiques cliniques par délégation de tâches, transferts de compétences autorisés par la loi HSPT et son article 23 ; face à de véritables pratiques avancées nationales, celles-ci.
Qu'en pensez-vous ?
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Sans oublier les recommandations de la profession d'IADE du SNIA de 2002 et de l'IADE en SMUR, et de tous le travail déjà "enregistré" à la DHOS sur le référentiel d'activités, de compétences et de formation d'IADE.

- Maxime
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- maugeois
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Tout à fait, Maxime, et comme je le propose, discutons-en sans esclusive avec tous les infirmieres et infirmiers de l'urgence !
Dans les différentes particularités et institutions de chacun (urbain, rural, blanc, rouge, associatifs secouristes, travail en entreprise, .....)
Par exemple, dans un souci de l'intérêt général (notion de temps de réponse à l'urgence !) et éventuellement d'une graduation de compétences à l'urgence pour une réponse adaptée !
__________________
Gaëtan CLEMENCEAU
Dans les différentes particularités et institutions de chacun (urbain, rural, blanc, rouge, associatifs secouristes, travail en entreprise, .....)
Par exemple, dans un souci de l'intérêt général (notion de temps de réponse à l'urgence !) et éventuellement d'une graduation de compétences à l'urgence pour une réponse adaptée !
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Sans entrer dans des histoires de politique de santé publique, pour ce qui concerne l'IADE au SMUR, une formation complémentaire est indispensable.
Rien qui ne nécessite un passage par les bancs de la fac, mais un complément sérieux basé sur les techniques de base de secourisme seul et en équipe (immobilisations, relevage, brancardage, radiocommunication, etc etc...), ainsi que des connaissances règlementaires essentielles...
On travaille en équipe, donc si on veut que ca se passe bien, faut connaitre le fonctionnement des autres personnes sur une intervention.
Pour l'exercice que je connais, c'est a dire en équipe SMUR (médecin, ambulancier et paramédical), c'est ce qui m'a le plus manqué jusqu'à ma formation secouriste et mon monitorat. Un petite partie de ces lacunes sera maintenant comblée plus précocement avec l'AFGSU.
Rien qui ne nécessite un passage par les bancs de la fac, mais un complément sérieux basé sur les techniques de base de secourisme seul et en équipe (immobilisations, relevage, brancardage, radiocommunication, etc etc...), ainsi que des connaissances règlementaires essentielles...
On travaille en équipe, donc si on veut que ca se passe bien, faut connaitre le fonctionnement des autres personnes sur une intervention.
Pour l'exercice que je connais, c'est a dire en équipe SMUR (médecin, ambulancier et paramédical), c'est ce qui m'a le plus manqué jusqu'à ma formation secouriste et mon monitorat. Un petite partie de ces lacunes sera maintenant comblée plus précocement avec l'AFGSU.
- maugeois
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Comme je vois que le sujet intéresse peu de monde, je vais poser la question autrement.
Faut-il développer à travers les rérérentiels d'activités, de compétences et de formation (encore une fois, réouverts actuellement à la DHOS) :
- un master 1 d'infirmier urgentiste (comme le projet d'infirmier sapeur-pompier)
- comme pourrait se créer aussi un master 1 d'infirmier réanimateur (projet de la SFISI depuis longtemps).
Tout ceci, versus infirmier anesthésiste, master 2 si nous gardons alors les UV médecine d'urgence et réanimation.
Cela permettrait de proposer des évolutions de promotion vers la pratique clinique comme proposées à travers le LMD européen et enfin français. Mais en menaçant un possible master 2 IADE...à moins que d'autres gestes et pratiques cliniques autonomes en anesthésie nous soient confiés !
Alors, si on vous chatouille chers collègues et confrères IADE, que répondez-vous ? Comment réagissez-vous ?
J'ai hâte de lire vos nombreuses réponses....
__________________
Gaëtan CLEMENCEAU
Faut-il développer à travers les rérérentiels d'activités, de compétences et de formation (encore une fois, réouverts actuellement à la DHOS) :
- un master 1 d'infirmier urgentiste (comme le projet d'infirmier sapeur-pompier)
- comme pourrait se créer aussi un master 1 d'infirmier réanimateur (projet de la SFISI depuis longtemps).
Tout ceci, versus infirmier anesthésiste, master 2 si nous gardons alors les UV médecine d'urgence et réanimation.
Cela permettrait de proposer des évolutions de promotion vers la pratique clinique comme proposées à travers le LMD européen et enfin français. Mais en menaçant un possible master 2 IADE...à moins que d'autres gestes et pratiques cliniques autonomes en anesthésie nous soient confiés !
Alors, si on vous chatouille chers collègues et confrères IADE, que répondez-vous ? Comment réagissez-vous ?
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Gaëtan CLEMENCEAU
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Je ne suis pas persuadé du caractère indispensable. Très utile, certainement. J'ai eu des collègues qui mettaient les pieds au smur pour la première fois après dix ou vingt ans de bloc et qui étaient tout à fait opérationnels au bout de quelques jours d'encadrement.Maxime a écrit :Sans entrer dans des histoires de politique de santé publique, pour ce qui concerne l'IADE au SMUR, une formation complémentaire est indispensable.
Je ne vois pas l'intérêt de multiplier les diplômes. La formation d'iade nous rend tout à fait adaptés à la pratique de l'urgence extra-hospitalière, et ce rôle nous est d'ailleurs reconnu par notre décret, et par les experts (rapport Barrier, recommandations de la sfar).
- Bruno huet
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provoc
Bonsoir
Allez je me lance dans une petite provocation,mais!
Pourquoi inventer des formations qui existent déjà.
- Petit constat
Un tourne over important existe dans tous les services d'urgences concernant le personnel infirmier. Le renouvellement correspond à environ 30% / an. ce qui revient à renouveler 90% de l'effectifs en trois ans.
Le référentiel de la SFMU est très bien mais que d'investissement en temps et en coût pour une fidélisation si courte.
Oui il faudra sûrement réfléchir pourquoi les IDe de ses services les quittent si rapidement.
- Activité prè hospitalière
Pour moi la formation IADE et l'expérience de cette pratique correspond au profil idéal de cette activité.
- Il existe déjà un module complet d'apport théorique spécifique.
- Il faudrait seulement apporter un module supplémentaire dont comme le dit maxime une partie sur l'activité secourisme en équipe( 75 heures de formation) et orienter de façon différente l'encadrement des deux mois de stage en SMUR pour après être capable de prendre certains types de patients seul.
Bien sur une partie des IDE sont capable de le faire, mais cela correspond à un certain profil ( formation et expérience en secourisme, volonté d'une certaine indépendance, curiosité professionnelle " certains connaissent aussi bien pour ne pas dire parfois mieux que les médecins les dernières recommandations scientifiques),.
Mais ce n'est pas applicables à l'ensemble de la profession et reste une exception.
Voilà
BH
Allez je me lance dans une petite provocation,mais!
Pourquoi inventer des formations qui existent déjà.
- Petit constat
Un tourne over important existe dans tous les services d'urgences concernant le personnel infirmier. Le renouvellement correspond à environ 30% / an. ce qui revient à renouveler 90% de l'effectifs en trois ans.
Le référentiel de la SFMU est très bien mais que d'investissement en temps et en coût pour une fidélisation si courte.
Oui il faudra sûrement réfléchir pourquoi les IDe de ses services les quittent si rapidement.
- Activité prè hospitalière
Pour moi la formation IADE et l'expérience de cette pratique correspond au profil idéal de cette activité.
- Il existe déjà un module complet d'apport théorique spécifique.
- Il faudrait seulement apporter un module supplémentaire dont comme le dit maxime une partie sur l'activité secourisme en équipe( 75 heures de formation) et orienter de façon différente l'encadrement des deux mois de stage en SMUR pour après être capable de prendre certains types de patients seul.
Bien sur une partie des IDE sont capable de le faire, mais cela correspond à un certain profil ( formation et expérience en secourisme, volonté d'une certaine indépendance, curiosité professionnelle " certains connaissent aussi bien pour ne pas dire parfois mieux que les médecins les dernières recommandations scientifiques),.
Mais ce n'est pas applicables à l'ensemble de la profession et reste une exception.
Voilà
BH
- Maxime
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Effectivement, sur le plan théorique, nous sommes armés relativement bien.
Pour ce qui est de la pratique, comme s'inclure dans un travail d'équipe avec les VSAV, cela passe obligatoirement par un complément de formation, mais qui peut tout a fait se concevoir comme une sorte de FAE.
Un complément de formation sur la règlementation du pré hospitalier est aussi un point important à mon avis.
Plus globalement, compléter notre formation en fonction de certaines spécificités d'exercice peut se concevoir. Favoriser l'émergence de nouvelles spécialités peut se concevoir d'un point de vue infirmier, mais par rapport a notre spécialité déjà en situation délicate, ça ne semble rien amener de positif. Le tout est de savoir de quel point de vue on se place.
Pour ce qui est de la pratique, comme s'inclure dans un travail d'équipe avec les VSAV, cela passe obligatoirement par un complément de formation, mais qui peut tout a fait se concevoir comme une sorte de FAE.
Un complément de formation sur la règlementation du pré hospitalier est aussi un point important à mon avis.
Plus globalement, compléter notre formation en fonction de certaines spécificités d'exercice peut se concevoir. Favoriser l'émergence de nouvelles spécialités peut se concevoir d'un point de vue infirmier, mais par rapport a notre spécialité déjà en situation délicate, ça ne semble rien amener de positif. Le tout est de savoir de quel point de vue on se place.
- maugeois
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En effet, la formation d'IADE est bien une formation supplémentaire et non complémentaire comme celles qui peuvent exister ici ou là, pour les infirmiers exercant en médecine d'urgence ou réanimation.
De plus, cette formation de 2 ans (possible après un minimun de 2 ans d'expérience plutôt en médecine d'urgence et/ou réanimation) confère un titre d'infirmier anesthésiste et non d'infirmier en anesthésie.
Là, existe une véritable expertise de soins en autonomie.
De là, à vouloir faire reconnaître une spécialité (par exemple master 1) pour ces 2 modes d'exercice, cela devra déjà passer par la reconnaissance de véritables pratiques avancées pour l'IADE.
Mais alors, qu'apporte l'IADE en SMUR ou en réa, à l'heure actuelle, sans autonomie déclarée (là, les TIIH peuvent être une pratique avancée ?), de plus qu'un IDE armé de formation complémentaire, à côté d'un médecin urgentiste formé ad hoc ? comme à côté d'un médecin anesthésite-réanimateur médico-chirurgical maintenant, en réanimation et soins intensifs ?
Je vous rejoins donc, sur de quel côté nous devons nous nous placer : "résolument" IADE, en pratique avancée.
Bien à vous. Et au plaisir de débattre encore.
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Gaëtan CLEMENCEAU
De plus, cette formation de 2 ans (possible après un minimun de 2 ans d'expérience plutôt en médecine d'urgence et/ou réanimation) confère un titre d'infirmier anesthésiste et non d'infirmier en anesthésie.
Là, existe une véritable expertise de soins en autonomie.
De là, à vouloir faire reconnaître une spécialité (par exemple master 1) pour ces 2 modes d'exercice, cela devra déjà passer par la reconnaissance de véritables pratiques avancées pour l'IADE.
Mais alors, qu'apporte l'IADE en SMUR ou en réa, à l'heure actuelle, sans autonomie déclarée (là, les TIIH peuvent être une pratique avancée ?), de plus qu'un IDE armé de formation complémentaire, à côté d'un médecin urgentiste formé ad hoc ? comme à côté d'un médecin anesthésite-réanimateur médico-chirurgical maintenant, en réanimation et soins intensifs ?
Je vous rejoins donc, sur de quel côté nous devons nous nous placer : "résolument" IADE, en pratique avancée.
Bien à vous. Et au plaisir de débattre encore.
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