Direction Hop Public oblige IADE a aller dans privé
Modérateur : Marc
- Maxime
- Administrateur
- Messages : 6627
- Enregistré le : 06 avr. 2003, 11:09
- Année de diplôme IADE : 2004
- Poste occupé actuellement : Cadre IADE
- Localisation : Toulouse
- Contact :
et oui ;-)...Maxime a écrit :Loi HPST
http://www.laryngo.com/phpBB2/viewtopic.php?t=2204
-
- Donateur Laryngo 2011 2012
- Messages : 311
- Enregistré le : 07 mai 2003, 13:55
- Localisation : evreux
cela je l'ai bien vu, mais il n'y a aucune traduction de ce texte au niveau de nos statuts de la fph, pour des modifications d'horaires il faut que cela passe par le CTE, le chsct doit etre concerné, il y a oui ou non remise en cause du protocole ARTT......
il y a tout de meme plein de chose a voir, le chir pour qui tu vas surveiller le malade prend trois a quatre fois ton salaire, si j'ai bien compris....
Je pense qu'il y a matière a chercher la petite bete si vous voulez empecher ce systeme.
Pour info, un IADE dans le privé, c'est au moins 1000 a 1500 euros de plus......pour le meme oulot!
il y a tout de meme plein de chose a voir, le chir pour qui tu vas surveiller le malade prend trois a quatre fois ton salaire, si j'ai bien compris....
Je pense qu'il y a matière a chercher la petite bete si vous voulez empecher ce systeme.
Pour info, un IADE dans le privé, c'est au moins 1000 a 1500 euros de plus......pour le meme oulot!
-
- Messages : 2388
- Enregistré le : 27 mars 2004, 16:39
- Localisation : ici
Ça n'est pas un argument qui vous permettra de négocier votre salaire. Parce que le contrat n'est pas le même et la retraite n'est pas la même. Mais si le privé vous fait envie, vous trouverez des places.franck a écrit :Pour info, un IADE dans le privé, c'est au moins 1000 a 1500 euros de plus......pour le meme oulot!
Faites jouer les instances locales, et proposez une autre organisation.
- Bisologue
- Donateur 2012
- Messages : 510
- Enregistré le : 18 oct. 2009, 22:59
- Année de diplôme IADE : 2007
- Poste occupé actuellement : BLOC/SMUR/ISP
- Localisation : ICI
Nous avons eu une premiere réunion avec la direction qui nous propose une compensation financière à la perte des gardes .... Cette proposition doit être validé par la DRH .... C'est là, où ca va coincer ...
Comme par hasard, la direction ne veut pas entendre parler des instances locales ...
So, wait and see ...
Comme par hasard, la direction ne veut pas entendre parler des instances locales ...
So, wait and see ...
-
- Donateur Laryngo 2011 2012
- Messages : 311
- Enregistré le : 07 mai 2003, 13:55
- Localisation : evreux
-
- Messages : 2388
- Enregistré le : 27 mars 2004, 16:39
- Localisation : ici
C'est un argument non recevable. Donc il vaut mieux l'éviter dans une négociation àmha.franck a écrit :je cite la difference de salaire entre public et privé pour justifier simplement les raisons de chercher la petite bete
L'idée est d'établir des collaborations entre différentes structures de soins, qu'elles soient public ou privées, de façon à rationaliser l'offre de soins.franck a écrit :en effet je ne comprends pas dutout l'interet de l'établissement a "preter ses iades"
Par exemple, est-il indispensable qu'un établissement public et privé, à quelques km de distance l'un de l'autre, assurent tous les deux une garde de chirurgie orthopédique ?
Le problème, c'est qu'il est plus souvent admis de fermer le service public dans les cas de redondance, que de fermer le privé. Mais également, quand le privé est en situation de monopole, on ne peut pas dire qu'il offre les mêmes conditions que le public (en particulier, facturation de dépassements).
Donc le client se retrouve coincé, obligé de se faire soigner dans le privé aux conditions du privé.
- Bisologue
- Donateur 2012
- Messages : 510
- Enregistré le : 18 oct. 2009, 22:59
- Année de diplôme IADE : 2007
- Poste occupé actuellement : BLOC/SMUR/ISP
- Localisation : ICI
- Stinger
- Donateur Laryngo 2011 2012
- Messages : 789
- Enregistré le : 14 sept. 2005, 15:42
- Année de diplôme IADE : 2011
- Poste occupé actuellement : SMUR
- Localisation : Idf
Dans cet échange unilatéral de personnel qualifié, combien va payer la clinique pour avoir des Iades bon marché ?? En fait, combien va se faire le CH sur votre dos ? C'est surement dérisoire !! Mais cela montre que le privé commence sérieusement à gangrener le public !Bisologue a écrit :Oui, c'est exactement ça, notre établissement en perte de vitesse cherche la coopération du privée à tout prix, en fait aux prix des IADE payé par le publique ....
-
- Donateur Laryngo 2011 2012
- Messages : 311
- Enregistré le : 07 mai 2003, 13:55
- Localisation : evreux
Donc de preter les IADE du public va faire dépasser les dépassements d'honoraires....j'ai du mal a te suivre yves
Ratonaliser l'offre de soins, tout a fait dans l'air du temps, il faut diminuer la dette, idem, partager l'activité, itou.
Toutefois, tu participes au fonctionnement d'une structure privé, avec un staut du public, et il faut laisser l'interressement a la clinique.
Quelque part les IADE se font un peu......
Ratonaliser l'offre de soins, tout a fait dans l'air du temps, il faut diminuer la dette, idem, partager l'activité, itou.
Toutefois, tu participes au fonctionnement d'une structure privé, avec un staut du public, et il faut laisser l'interressement a la clinique.
Quelque part les IADE se font un peu......
- Maxime
- Administrateur
- Messages : 6627
- Enregistré le : 06 avr. 2003, 11:09
- Année de diplôme IADE : 2004
- Poste occupé actuellement : Cadre IADE
- Localisation : Toulouse
- Contact :
L'explication est très simple...franck a écrit :en effet je ne comprends pas dutout l'interet de l'établissement a "preter ses iades", la il faut m'éclairer, par contre l'intéret de la clinique saute aux yeux....
Maxime a écrit :Des rallonges budgétaires par les agences régionales de santé sont prévues pour les établissements s'engageant dans des projets de coopération, notamment des projets tendant à la réalisation d'une communauté hospitalière de territoire ou à la constitution d'un "groupement de coopération sanitaire".
- maugeois
- Messages : 165
- Enregistré le : 03 mars 2009, 13:29
Chers collègues et confrères,
Permettez-moi cette analyse et réflexion sur le sujet ouvert au débat et à vos avis, qui annonce et doit nous permettre de nous positionner (pour ne pas disparaître) dans ce choix politique (et réaliste) d'économie de la santé.
En effet, pour confirmer ce même choix du gouvernement actuel à travers la loi HSPT, il est tombé ce matin même, l'information officielle de fermer les blocs opératoires effectuant moins de 1700 interventions par an (publics et privés : voilà très longtemps que les établissemnts privés très nombreux à l'époque, se sont restructurés).
Ceci nous amène à réfléchir alors sur notre positionnement de professionnel à BAC + 5 (grade ou diplôme ?), à l'exclusivité d'exercice (la VAE est donc loin d'être possible en totalité), et collaborateur exclusif des MAR en voie de sous-effectif.
Dans le respect et l'idée que la Santé est Publique en France, en prenant pour preuve les comptes publics de la Sécurité Sociale, gérée certes par un établissement maintenant privé, et avalisant une médecine libérale philantropique, certes....c'est alors que nous devrions et pourrions par l'intermédiaire de notre société savante et notre syndicat professionnel exiger un professionnel IADE à chaque tête de patient anesthésié (sous responsabilité et couvert d'un MAR pour 2 ou 3 salles, comme ils voudraient !)
Tout ceci amènerait à véritablement offrir les mêmes droits (ou chances ?) à chaque français pour leur santé (Publique ?).
Notre statut actuel de fonctionnaire pour la plus grande partie (7000 des environ 8000 IADE en france dont environ 1000 cadre de santé IADE) avec l'évolution proposée (en plus de l'ancienneté !) d'intéressement et prime au mérite (et non à l'activité) devrait être aussi celui des IADE des établissemnts privés (qui partagent depuis la T2A les mêmes ressources que l'hôpital)
Restera à veiller à la balance "morale" dépassement d'honoraire versus indication chirurgicale excessive du privé à contrario des MIGAC (coûteuses) de certaines missions de solidarité du public (sans vraiment apporté de bénéfice par rapport aux coûts à la population, d'où l'intérêt de "l'evidence base médecine" et son versant économique).
Au total, se placer dans le bon sens (coût de formation IADE versus bénéfice à la santé publique de la population dans le respect de nos responsabilités, de notre effort de formation et de nos conditions de travail, pour un salaire en conséquence).
Qu'en pensez-vous ?
__________________
Gaëtan CLEMENCEAU
Permettez-moi cette analyse et réflexion sur le sujet ouvert au débat et à vos avis, qui annonce et doit nous permettre de nous positionner (pour ne pas disparaître) dans ce choix politique (et réaliste) d'économie de la santé.
En effet, pour confirmer ce même choix du gouvernement actuel à travers la loi HSPT, il est tombé ce matin même, l'information officielle de fermer les blocs opératoires effectuant moins de 1700 interventions par an (publics et privés : voilà très longtemps que les établissemnts privés très nombreux à l'époque, se sont restructurés).
Ceci nous amène à réfléchir alors sur notre positionnement de professionnel à BAC + 5 (grade ou diplôme ?), à l'exclusivité d'exercice (la VAE est donc loin d'être possible en totalité), et collaborateur exclusif des MAR en voie de sous-effectif.
Dans le respect et l'idée que la Santé est Publique en France, en prenant pour preuve les comptes publics de la Sécurité Sociale, gérée certes par un établissement maintenant privé, et avalisant une médecine libérale philantropique, certes....c'est alors que nous devrions et pourrions par l'intermédiaire de notre société savante et notre syndicat professionnel exiger un professionnel IADE à chaque tête de patient anesthésié (sous responsabilité et couvert d'un MAR pour 2 ou 3 salles, comme ils voudraient !)
Tout ceci amènerait à véritablement offrir les mêmes droits (ou chances ?) à chaque français pour leur santé (Publique ?).
Notre statut actuel de fonctionnaire pour la plus grande partie (7000 des environ 8000 IADE en france dont environ 1000 cadre de santé IADE) avec l'évolution proposée (en plus de l'ancienneté !) d'intéressement et prime au mérite (et non à l'activité) devrait être aussi celui des IADE des établissemnts privés (qui partagent depuis la T2A les mêmes ressources que l'hôpital)
Restera à veiller à la balance "morale" dépassement d'honoraire versus indication chirurgicale excessive du privé à contrario des MIGAC (coûteuses) de certaines missions de solidarité du public (sans vraiment apporté de bénéfice par rapport aux coûts à la population, d'où l'intérêt de "l'evidence base médecine" et son versant économique).
Au total, se placer dans le bon sens (coût de formation IADE versus bénéfice à la santé publique de la population dans le respect de nos responsabilités, de notre effort de formation et de nos conditions de travail, pour un salaire en conséquence).
Qu'en pensez-vous ?
__________________
Gaëtan CLEMENCEAU
- Maxime
- Administrateur
- Messages : 6627
- Enregistré le : 06 avr. 2003, 11:09
- Année de diplôme IADE : 2004
- Poste occupé actuellement : Cadre IADE
- Localisation : Toulouse
- Contact :
Tu as les références du texte ?maugeois a écrit :il est tombé ce matin même, l'information officielle de fermer les blocs opératoires effectuant moins de 1700 interventions par an
Je connaissais le contenu du rapport du Pr Vallencien de 2006 sur l'activité des petites structures, mais apparemment, un pas a été franchi.
- maugeois
- Messages : 165
- Enregistré le : 03 mars 2009, 13:29
Non, je l'ai seulement entendu à la radio (tu sais, toutes les médias sont maîtrisés par notre président actuel !) ce matin. En effet, c'est info n'a rien d'officielle, mais la loi HSPT, elle, est bien réelle et tous ce qui est possible avec elle.
Mea culpa et complément de mon post précédent :
je voulais dire NON philantropique, ou plutôt égoïste pour cette médecine libérale.
Je voulais aussi préciser que 65 à 70 % (avec tous ce qu'elle a d'excès, je l'ai déjà dit) de l'activité chirurgicale s'effectue dans le privé (à but lucratif !) en France.
Il est vrai aussi qu'en proposant cette idée, on prend le risque au vu aussi de notre démographie de disparaître des SMUR et TIIH, des déchocages des urgences, des réanimations lourdes ou même des SSPI : mais sur cette dernière activité, nous pourrions exiger non pas la possibilité d'avoir au moins 1 IADE mais obligatoirement. Pour la sécurité anesthésique à l'intérieur même du bloc opératoire.
Bien à vous.
__________________
Gaëtan CLEMENCEAU
Mea culpa et complément de mon post précédent :
je voulais dire NON philantropique, ou plutôt égoïste pour cette médecine libérale.
Je voulais aussi préciser que 65 à 70 % (avec tous ce qu'elle a d'excès, je l'ai déjà dit) de l'activité chirurgicale s'effectue dans le privé (à but lucratif !) en France.
Il est vrai aussi qu'en proposant cette idée, on prend le risque au vu aussi de notre démographie de disparaître des SMUR et TIIH, des déchocages des urgences, des réanimations lourdes ou même des SSPI : mais sur cette dernière activité, nous pourrions exiger non pas la possibilité d'avoir au moins 1 IADE mais obligatoirement. Pour la sécurité anesthésique à l'intérieur même du bloc opératoire.
Bien à vous.
__________________
Gaëtan CLEMENCEAU
-
- Messages : 624
- Enregistré le : 01 juin 2007, 19:54
- Année de diplôme IADE : 2009
- Autre info : IADE - Bloc Pluridisciplinaire
- Localisation : Alsace
Moi j'ai même lu mieux dans les DNA (Dernières Nouvelles d'Alsace) de ce week end : moins de 1500 interventions = au revoir !Maxime a écrit :Tu as les références du texte ?maugeois a écrit :il est tombé ce matin même, l'information officielle de fermer les blocs opératoires effectuant moins de 1700 interventions par an
Je connaissais le contenu du rapport du Pr Vallencien de 2006 sur l'activité des petites structures, mais apparemment, un pas a été franchi.
Et ils disent pareil ici : http://mondeactu.com/sante/fermeture-de ... -3538.html
- célocurine
- Messages : 44
- Enregistré le : 14 août 2009, 23:33
- Année de diplôme IADE : 2004
- Localisation : Ain peu plus loin
Le privé ce n'est pas que du but lucratif. Je travaille dans une clinique mutualiste ou la plupart des praticiens, MAR y compris, sont secteur 1 donc sans dépassement d'honoraires et c'est le cas pour la plupart des chir de la structure. Les conditions de travail sont un peu près aussi difficiles que dans certains CHU. D'ailleurs certains patients se tournent vers nous car les délais de consultations sont plus courts et ils sont sûrs de celui qui va les opérer car au final en CHU une consult en secteur privé par le pr Machin coute parfois plus cher que chez une chir en secteur 2 qui prend sa consult à 35 E, pour souvent un résultat équivalent.
:noel2:
:noel2:
-
- Messages : 173
- Enregistré le : 05 sept. 2005, 19:36
- Année de diplôme IADE : 1994
- Poste occupé actuellement : blocs
- Localisation : NANTES
Comme celocurine ,je travaille dans le privé mais à but lucratif,ou tous les médecins ne sont pas en secteur 2. Je préciserai aussi qu'ils tiennent compte des moyens financiers des gens et que le dépassement n'est jamais imposé et bien entendu que l'on ne force personne à se faire opérer.
Je voudrais aussi dire à maugeois que s'il se veut "rassembleur des iade" il ne doit pas tirer à boulet rouge sur le privé (même si les iade du privé sont minoritaires) et réalimenter le débat fiévreux public-privé en parlant d'"excès". Parler de ce que l'on ne connait pas ne fera pas progresser les débats. N'ayant jamais travaillé dans le secteur public ,je me garderai bien de tout commentaire sur leur façon de travailler ou de gérer leurs activités chirurgicales.
Je voudrais aussi dire à maugeois que s'il se veut "rassembleur des iade" il ne doit pas tirer à boulet rouge sur le privé (même si les iade du privé sont minoritaires) et réalimenter le débat fiévreux public-privé en parlant d'"excès". Parler de ce que l'on ne connait pas ne fera pas progresser les débats. N'ayant jamais travaillé dans le secteur public ,je me garderai bien de tout commentaire sur leur façon de travailler ou de gérer leurs activités chirurgicales.
- Bisologue
- Donateur 2012
- Messages : 510
- Enregistré le : 18 oct. 2009, 22:59
- Année de diplôme IADE : 2007
- Poste occupé actuellement : BLOC/SMUR/ISP
- Localisation : ICI
Mon établissement fait parti des structures succeptibles d'être fermées, le nombres d'opérations avoisinant les 1500/ an. Ceci explique cela, le " prêt des IADE " favorisant potentiellement le rapprochement des 2 structures.
Evidemment, le propos, n'est pas d'opposer les IADE du publique aux IADE du privé. Nous avons le même diplôme et la plupart d'entre nous a un jour ou l'autre (durant sa carrière, pendant ces stages) travaillé en structure publique et privé.
Le problème ici, est essentiellement la rémunération : 1/ Nous sommes dans l'obligation de travailler à la clinique (Merci Roselyne et la loi HPST) et avec le même salaire que le publique et 2/ Les responsabilités et nous le savons tous ne sont pas les même dans le privé que dans le publique et 3/ Si ces coopérations se multiplient , la direction de ces pôles de santé vont appliquer quelle grille de salaire ? Publique ou privé ?
Là, le choix est clair: la grille de salaire du publique est appliquée ....
Evidemment, le propos, n'est pas d'opposer les IADE du publique aux IADE du privé. Nous avons le même diplôme et la plupart d'entre nous a un jour ou l'autre (durant sa carrière, pendant ces stages) travaillé en structure publique et privé.
Le problème ici, est essentiellement la rémunération : 1/ Nous sommes dans l'obligation de travailler à la clinique (Merci Roselyne et la loi HPST) et avec le même salaire que le publique et 2/ Les responsabilités et nous le savons tous ne sont pas les même dans le privé que dans le publique et 3/ Si ces coopérations se multiplient , la direction de ces pôles de santé vont appliquer quelle grille de salaire ? Publique ou privé ?
Là, le choix est clair: la grille de salaire du publique est appliquée ....