Pour les dysfonctionnements des hôpitaux, tu as le dernier TIP qui est très bien fait, et qui aborde le sujet très honnêtement. Ils sont une réalité, tout comme ceux du privé le sont. On y passe tous suffisamment de temps pour le savoir.
Après, on en parle, ou pas. On touche à la sacro-sainte toute puissance médicale, ou pas. Pour une fois qu'un 'politicien' ayant un poste lui procurant un certain poids dans notre milieu ne semble pas trop sous la coupe du milieu médical, j'y voyais peut être une ouverture pour nous.
La question n'est pas son propos sur les interventions abusives, ni les disparités de réalisation de césariennes selon les établissements, ni même de savoir si il a tord ou raison de le dire. Si on met de coté toute démagogie, il est évident que des dysfonctionnements existent (des deux cotés), et que certains sont graves. Qui n'en a jamais vu ?
Ce que je voulais dire c'est que si il a la volonté/honnêteté de tenir ces propos face à une commission parlementaire, il pourra peut être porter une oreille attentive a notre situation, et peut être qu'il aura la même honnêteté de le dire face aux représentants médicaux, quand il s'agira de parler des coûts de l'anesthésie et des moyens de faire face a la pénurie d'anesthésistes annoncée.
J'ai cité cette phrase en exemple, mais ce n'était pas pour stigmatiser le privé plus que le public. Des crasses, il s'en passe partout. Mais je rajoute cet extrait qui concerne le public.
(...)Je ne suis pas certain qu'il soit raisonnable d'obliger les hôpitaux à développer leur activité. Jean Leonetti, président par intérim de la FHF, soulignerait sans doute à ce propos l'importance de l'évaluation de la pertinence des actes et des interventions. Dans certains secteurs, comme la chirurgie, l'activité est en effet trop importante. On fait des choses inutiles (...)