Aide pour une question sur les PCA
Modérateur : Marc
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Aide pour une question sur les PCA
Salut
Je me sers jamais de PCA et je vois svt la question revenir.
Surveillance d'une PCA ?
pourriez vous me donner une reponse, j'ai des idées mais pas forcement complete
Merci d'avance
Je me sers jamais de PCA et je vois svt la question revenir.
Surveillance d'une PCA ?
pourriez vous me donner une reponse, j'ai des idées mais pas forcement complete
Merci d'avance
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- Enregistré le : 02 mars 2010, 20:50
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PCA SURV
Tout d'abord tubulure avec valve anti retour pour le branchement de la PCA.
Titration morphine si besoin sur PM
S'assurer que le bouton poussoir est à portée du patient et de sa bonne compréhension du principe de la PCA
Ensuite vérifier la programmation selon la PM bolus, période réfractaire, dose max sur 4h
Surveillance toutes les 4h au moins, remplir feuille de surv; spécifique
Pouls TA SAO2 FR consience, échelle de sédation, EN ou EVA, nausées vomissements ou autres EI rencontrés.
noter nombres de bolus demandés/reçus
Prévenir MAR si EI ou si soulagement douleur insuffisant.
Voilà en gros ce que je peux te dire sur la PCA si tu veux des précisions exprimes les et je te répondrai.
Bon courage!!!!!!
Titration morphine si besoin sur PM
S'assurer que le bouton poussoir est à portée du patient et de sa bonne compréhension du principe de la PCA
Ensuite vérifier la programmation selon la PM bolus, période réfractaire, dose max sur 4h
Surveillance toutes les 4h au moins, remplir feuille de surv; spécifique
Pouls TA SAO2 FR consience, échelle de sédation, EN ou EVA, nausées vomissements ou autres EI rencontrés.
noter nombres de bolus demandés/reçus
Prévenir MAR si EI ou si soulagement douleur insuffisant.
Voilà en gros ce que je peux te dire sur la PCA si tu veux des précisions exprimes les et je te répondrai.
Bon courage!!!!!!
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reste avant tout clinique : conscience avec l'échelle de sédation puis la ventilation calcul de la fréquence respiratoire, ne pas oublier les pupilles (le myosis)
les puristes dont je fais parti mette une ampoule de naloxone sur la PCA (on sait jamais)
tu peux toujours d'aider d'une tension et d'une saturation mais attention a la Bradycardie et l'Hypotension qui sont le signe d'un surdosage avec les autres paramètres cités ci dessus
quand a la surveillance lors de la titration il faut surveiller ton patient de manière très rapproché chez nous cela se fait toutes les 5 à 10 minutes puis quand la titration est terminé surveillance tous les 15 minutes pendant 2 h et surveillance toutes les 4 ensuites
tu pourras rechercher les signes de Bronchoconstriction ou de Rigidité thoracique
les Nausée et vomissement seront signalé
Ralentissement du péristaltisme intestinal
attention a la Rétention urinaire
l'échelle de la douleur utilisée dans ton service ainsi que la satisfaction de ton patient guidera la thérapeutique par PCA
les puristes dont je fais parti mette une ampoule de naloxone sur la PCA (on sait jamais)
tu peux toujours d'aider d'une tension et d'une saturation mais attention a la Bradycardie et l'Hypotension qui sont le signe d'un surdosage avec les autres paramètres cités ci dessus
quand a la surveillance lors de la titration il faut surveiller ton patient de manière très rapproché chez nous cela se fait toutes les 5 à 10 minutes puis quand la titration est terminé surveillance tous les 15 minutes pendant 2 h et surveillance toutes les 4 ensuites
tu pourras rechercher les signes de Bronchoconstriction ou de Rigidité thoracique
les Nausée et vomissement seront signalé
Ralentissement du péristaltisme intestinal
attention a la Rétention urinaire
l'échelle de la douleur utilisée dans ton service ainsi que la satisfaction de ton patient guidera la thérapeutique par PCA
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- Enregistré le : 27 mars 2004, 16:39
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Il y a tout dans la réponse de pentocelotuyau. Mais si vous voulez obtenir tous les points correspondant à une question, il faut organiser sa réponse avec un plan.
On peut proposer plusieurs plans, qu'ils soient logiques ou chronologiques. Par exemple :
1) Préparation et mise en route de la pca
Dilution conforme à la prescription ou au protocole du service, réglage correct du bolus, de la période réfractaire et de la dose maximale.
Purge de la tubulure et installation sur une voie veineuse fiable avec une valve anti-reflux (ayant pour objectif d'éviter que le médicament injecté ne remonte dans la tubulure de perfusion et puisse être délivré de façon brutale lors d'une purge).
Le patient est installé dans une position qui convient à sa pathologie, les explications concernant la pca lui sont fournies et la poire est à sa portée.
Donner de l'O2 en fonction de la prescription.
Noter ce qui a été fait sur la transmission.
2) Surveillance de la douleur
La pca, c'est pour lutter contre la douleur, il faut donc surveiller la douleur de façon régulière avec la ou les échelles utilisées dans le service, et consigner le résultat sur la feuille de surveillance/transmission.
3) Surveillance des effets indésirables
Le médicament utilisé a des effets indésirables, il faut surveiller l'apparition des signes.
a) La somnolence
C'est un effet qui pose peu de problèmes, et on peut même dire qu'il constitue une sorte de sécurité. En effet, si le patient somnole, c'est généralement qu'il n'a pas mal. S'il somnole, il n'appuie pas sur le bouton, et donc il ne risque pas un surdosage.
b) La dépression respiratoire
Les morphiniques modifient la commande ventilatoire, avec un risque d'hypoventilation alvéolaire, voire d'apnée. En dehors d'autres problèmes associés, ça se manifeste dans un premier temps par une bradypnée, le volume courant étant conservé voire augmenté.
La baisse de la fréquence respiratoire est donc le signe le plus précoce d'un surdosage en morphiniques.
Les autres signes sont plus tardifs, ce qui signifie qu'ils n'apparaissent qu'après la bradypnée :
-baisse de la SpO2,
-apnée,
-bradycardie hypoxique,
-arrêt cardiaque.
Le myosis n'est pas un signe de surdosage. C'est un signe d'imprégnation : il est normal pour le patient recevant de la morphine d'être en myosis.
Une ampoule de naloxone, mais surtout le matériel d'oxygénothérapie (O2, BAVU, aspiration), doivent être disponibles pour tout patient recevant des morphiniques.
c) Prurit
Le prurit est fréquent chez les patients recevant des morphiniques. Il peut être très gênant. Il faut prendre en compte la demande et expliquer que le prurit est lié au médicament utilisé (le fait de savoir que c'est lié à un médicament contre la douleur rend le prurit plus supportable).
Parfois, la gêne est tellement importante qu'il faut donner des médicaments, voire chercher un autre moyen de traiter la douleur.
d) Rétention urinaire
Il faut vérifier que le patient peut uriner.
e) Nausées et vomissements
Comme le prurit, ils peuvent être très gênants. Transmettre au médecin, éventuellement traiter par des médicaments prescrits ou prévus par un protocole.
f) Le ralentissement du périlstaltisme ne pose de problème que quand la morphine est utilisée sur une longue période (plusieurs jours). Dans certains services, on instaure d'emblée un traitement préventif. Dans d'autres, on traite la constipation quand elle survient.
g) La bronchoconstriction, la rigidité thoracique, et les effets hémodynamiques sont exceptionnels quand les doses injectées sont correctes (mais peuvent survenir en cas d'intoxication massive due à une erreur de dilution ou de programmation).
S'il vous reste un peu de temps (question posée à l'oral d'un concours), pensez à préparer une introduction (bref descriptif et rappel des objectifs) et une conclusion (dire tout le bien que vous pensez de cette technique).
On peut proposer plusieurs plans, qu'ils soient logiques ou chronologiques. Par exemple :
1) Préparation et mise en route de la pca
Dilution conforme à la prescription ou au protocole du service, réglage correct du bolus, de la période réfractaire et de la dose maximale.
Purge de la tubulure et installation sur une voie veineuse fiable avec une valve anti-reflux (ayant pour objectif d'éviter que le médicament injecté ne remonte dans la tubulure de perfusion et puisse être délivré de façon brutale lors d'une purge).
Le patient est installé dans une position qui convient à sa pathologie, les explications concernant la pca lui sont fournies et la poire est à sa portée.
Donner de l'O2 en fonction de la prescription.
Noter ce qui a été fait sur la transmission.
2) Surveillance de la douleur
La pca, c'est pour lutter contre la douleur, il faut donc surveiller la douleur de façon régulière avec la ou les échelles utilisées dans le service, et consigner le résultat sur la feuille de surveillance/transmission.
3) Surveillance des effets indésirables
Le médicament utilisé a des effets indésirables, il faut surveiller l'apparition des signes.
a) La somnolence
C'est un effet qui pose peu de problèmes, et on peut même dire qu'il constitue une sorte de sécurité. En effet, si le patient somnole, c'est généralement qu'il n'a pas mal. S'il somnole, il n'appuie pas sur le bouton, et donc il ne risque pas un surdosage.
b) La dépression respiratoire
Les morphiniques modifient la commande ventilatoire, avec un risque d'hypoventilation alvéolaire, voire d'apnée. En dehors d'autres problèmes associés, ça se manifeste dans un premier temps par une bradypnée, le volume courant étant conservé voire augmenté.
La baisse de la fréquence respiratoire est donc le signe le plus précoce d'un surdosage en morphiniques.
Les autres signes sont plus tardifs, ce qui signifie qu'ils n'apparaissent qu'après la bradypnée :
-baisse de la SpO2,
-apnée,
-bradycardie hypoxique,
-arrêt cardiaque.
Le myosis n'est pas un signe de surdosage. C'est un signe d'imprégnation : il est normal pour le patient recevant de la morphine d'être en myosis.
Une ampoule de naloxone, mais surtout le matériel d'oxygénothérapie (O2, BAVU, aspiration), doivent être disponibles pour tout patient recevant des morphiniques.
c) Prurit
Le prurit est fréquent chez les patients recevant des morphiniques. Il peut être très gênant. Il faut prendre en compte la demande et expliquer que le prurit est lié au médicament utilisé (le fait de savoir que c'est lié à un médicament contre la douleur rend le prurit plus supportable).
Parfois, la gêne est tellement importante qu'il faut donner des médicaments, voire chercher un autre moyen de traiter la douleur.
d) Rétention urinaire
Il faut vérifier que le patient peut uriner.
e) Nausées et vomissements
Comme le prurit, ils peuvent être très gênants. Transmettre au médecin, éventuellement traiter par des médicaments prescrits ou prévus par un protocole.
f) Le ralentissement du périlstaltisme ne pose de problème que quand la morphine est utilisée sur une longue période (plusieurs jours). Dans certains services, on instaure d'emblée un traitement préventif. Dans d'autres, on traite la constipation quand elle survient.
g) La bronchoconstriction, la rigidité thoracique, et les effets hémodynamiques sont exceptionnels quand les doses injectées sont correctes (mais peuvent survenir en cas d'intoxication massive due à une erreur de dilution ou de programmation).
S'il vous reste un peu de temps (question posée à l'oral d'un concours), pensez à préparer une introduction (bref descriptif et rappel des objectifs) et une conclusion (dire tout le bien que vous pensez de cette technique).