"Mme Bachelot est venue aujourd'hui à l'hôpital dans le cadre d'unne visite semi-privée, visiblement pour inaugurer le nouveau service de radiologie des urgences. Avant son arrivée et grâce à l'intervention du directeur, nous avons obtenu un entretien avec Mr Bubien, son directeur de cabinet.
L'entretien a duré 20 mn environ .
Nous avons demandé à Mr Bubien où en étaient les mesures concernant la reconnaissance niveau master.
FAit nouveau : une lettre envoyée par lui-même et signée conjointement par Mmes Bachelot et Pécresse,a été expédiée aux syndicats ou du moins au SNIA qu'il a l'air d'apprécier (tu m'étonnes!),officialisant la reconnaissance master dès cette fin d'année. Lorsque nous lui avons demandé à quelle sauce serait mangé le "stock",réponse évasive : il y aura une équivalence mais il ne connaît pas encore la forme que prendra la validation de ceux qui souhaitent avoir ce nouveau diplôme(heures de cours en plus,épreuve théorique,mémoire éventuel...) Visiblement pour lui ce n'est pas un problème puisqu'il a cité son propre exemple:diplômé de sciences po il y a 20 ans avec un bac +3,alors qu'aujourd'hui c'est bac +5 Selon lui,la résistance par rapport à la reconnaissance master venait surtout de Mme Pécresse qui a été convaincue par Mme Bachelot.
Ensuite nous l'avons intérrogé sur la grille indiciaire de ces "masterisés".Cette grille va-t-elle suivre et comment? Réponse décevante :c'est un système de prime qui est envisagé et donc pas d'intégration à la retraite. Il a balayé nos objections en répétant sans cesse:"ça peut bouger plus tard";il est visiblement très pressé de faire passer cette réforme dont il s'estime "être le père" et qu'il mène conjointement à la réforme des études d'infirmières. Ce qui ressort globalement,c'est qu'il est très très sûr de lui et qu'il ne fait pas vraiment de distingo entre infirmières et IADES même s'il prétend le contraire.
Le "feu" que nous avons mis dans la rue a beaucoup déplu soi-disant au ministèrede l'enseignement supérieur (comme par hasard!)
Il estime que nous devons faire l'effort de comprendre que "vu l'état des comptes de la nation" on ne peut pas tout avoir. Nous sommes "très nombreux" et nous ne sommes pas les seuls.Il nous a même sorti l'exemple ds kinés et des sages femmes. Il a peur que toutes les professions s'engouffrent dans la brèche que nous avons ouverte.
Ce qui m'étonne c'est que pour lui rien n'est figé et que plein de trucs dont la grille indiciaire peuvent être modifiés plus tard.
Pour résumer ,rien de nouveau à part la lettre de cette semaine.
Nous avons juste réussi à rappeler que les Iades restent mobilisés pendant l'été,en espérant que la presse qui était sur place relatera notre présence. Mr Glanes, le directeur nous a informé que la directrice de l'ARS reviendrait en octobre pour faire le point et qu'à cette occasion ,elle recevrait des délégations.
Préparons-nous en espérant que d'ici là les choses auront avancé.
Je me rends compte qu'à aucun moment nous n'avons évoqué la pénibilité de notre travail."
Bravo les Bayonnais


