Je suis absolument stupéfaite et totalement aterrée de la manière dont nous sommes traités :déploiement de forces surdimensionnées, provocation, violences, humiliations...
On a été déplacés de quelques mètres pour dégager l'entrée du royaume, puis parqués, puis bloqués en rang par 2 contre le mur par une haie d'hommes harnachés et casqués pour aller prendre le métro, on a à nouveau été parques devant le ministère, oui comme des gentils souriceaux, qui ont bien été repérés individuellement par nos "amis" civils avec leurs appareils photo et vidéo (si on est accusés d'avoir lancé une quelconque hostilité, il faudra vos images, les gars!)
Et pour finir: gaz, gaz, gaz,matraque, matraque (et c'était pas que des playmobils, y avait des civils avec leurs cannes telescopiques!)
Et le pompon c'est quand même le traitement, suggéré depuis de hautes sphères, qu'ont subi nos trois collègues aux commissariats!
Qu'avons-nous fait pour être ainsi considérés ?!
Mais bon sang, nous sommes des soignants, nous ne voulons que le bien! Nous sommes pacifistes, non, pardon, nous l'étions...
Et aussi, quelle possibilité de nous défendre avions-nous? Face à vos bombes lacrymo et vos matraques?! Nos casaques (ce sont des"habits" de travail en tissu)? Nos sifflets? Nos masques chirurgicaux?
Hier j'ai eu honte de la manière dont nous avons été violentés. Et depuis mes larmes coulent...
Nous venions simplement chercher ce que nous estimons juste! De la reconnaissance (grade master,salaire oui bien sûr,penibilité et exclusivité, tout ça c'est reconnaître nos compétences et notre importance dans la chaîne). Nous aimons notre métier par dessus tout.
Et ben, là, moi j'ai mal, et c'est pas les coups physiques... Et je sais plus. Je sais plus
