marie a écrit :que cette consultation 1 IDE = 1 vote ne soit pas réservé pour des élections de nos représentants dans l'ordre mais bien en amont sur l'avis pro ou anti création d'un ordre
Pouvez-vous me citer une situation où l'on consulte l'ensemble de la profession avant de lancer un projet ? Plus largement, dans quel cas, les français sont-ils amenés à donner leur avis à 100% avant une loi ou autre chose ?
Je vous rappelle qu'à ce jour, le ministère lui-même reconnaît ne pas savoir combien il y a d'infirmiers en France (merci la DDASS pour ce travail de recensement). Comment consulter des gens que l'on ne connait pas.
Je ne vais pas vous faire un cours de statistiques mais ceux qui ont étudié cette matière vous diront mieux que moi qu'elle obéit à des règles mathématiques. En clair avec un panel de 1000 personnes choisies de façon à représenter de façon adaptée les différents secteurs d'activité vous obtenez une résultat supérieur à 95% de fiabilité.
Donc, cela suffit pour lancer le projet. Après, la loi un Inf = 1 voix s'appliquera pour désigner les responsables de cet organisme.
marie a écrit :Je crois sincerement que la plupart des IDE ( spécialisés ou non) ne savent pas exactement à quoi s'attendre...... et il est vrai qu'il faudrait avoir tous les éléments en main pour voter judicieusement......
Et pourtant ces éléments sont toujours disponibles en ligne. Pourquoi ces personnes qui réclament d'être consultées n'ont-elles pas fait l'effort de récupérer ces documents qui en disent long sur le projet ?
marie a écrit :J'avoue que mon opinion n'est pas encore bien arrêtée.......mais cela me gêne énormément de savoir que l'on agisse ainsi sans consultation de la profession.
On la consulte depuis belle lurette. Bien avant que je sois élève infirmier, des collègues avaient déjà lancé le projet. Dans les années 90 des revues ont traité du sujet et organisé des sondages (mêmes résultats à 2% près). Depuis 2 ans le sujet est débattu largement à droite et à gauche. Des réunions régionales ont été organisées pour que chacun puisse s'y informer. J'ai participé à 2 d'entre-elles.
Mais, de toutes façons, le débat se fait à côté de la plaque. Un organisme professionnel regroupant l'ensemble de la profession est indispensable pour que le pouvoir ait un interlocuteur représentatif. Il en a tellement conscience qu'il a essayé de nous en imposer plusieurs après le constat d'impuissance et de non représentativité du CSPPM.
La seule chose qui se joue est de savoir si cet organisme émanera de nos choix ou s'il nous sera imposé par l'état.
Etat qui veut regrouper sous un seul chapeau les questions de gestion administrative de la profession (effectif, numérus closus, répartition géographique, etc.) et les questions réglementaires (déontologie, actes pro, discipline, etc.). Par contre le projet émanant des associations y rajoute la formation initiale et continue, histoire d'en finir avec le bradage de nos professions (aides opératoires, VAE, etc.).