Apres le cameran d'ActuSoins, les Reporters de Canal et TF1
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Apres le cameran d'ActuSoins, les Reporters de Canal et TF1
[video]http://www.dailymotion.com/video/xf6i6m ... from=embed[/video]
A lire, le site de Rue89, où on apprend q l'IGS va enqueter sur ce matraquage...
Il en faudrait autant pr le cameran de Actusoins
C'est trop de matraquage en si peu de temps!
http://www.rue89.com/2010/10/13/manif-p ... tes-170976
Manif pour les retraites : les CRS matraquent des journalistes
Par Augustin Scalbert | Rue89 | 13/10/2010 | 19H23
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La préfecture saisit l'IGS après le matraquage, mardi place de La Bastille à Paris, de deux journalistes de Canal + et TF1.
Deux journalistes ont été frappés par des CRS ce mardi 12 octobre au soir à la Bastille : un preneur de son de TF1 qui tournait un reportage, et un journaliste de Canal + qui ne travaillait pas mais brandissait sa carte de presse.
Ces agressions, filmées par l'agence de presse Moaspress, suscitent l'indignation de Reporters sans frontières. Dans un communiqué diffusé mercredi soir, la préfecture de police de Paris indique qu'elle va saisir l'Inspection générale des services pour « faire toute la lumière sur cette affaire ».
Que des manifestants soient matraqués sans raison par les CRS à la fin d'une journée de manifestations est devenu chose coutumière, semble-t-il. Ainsi, ce témoignage d'une mère de famille, publié ce mercredi matin par Rue89, tabassée alors qu'elle passait près de la colonne de la Bastille avant d'aller récupérer son fils au solfège. Cette femme se trouve être journaliste, mais n'était pas identifiée comme telle.
Que deux journalistes clairement identifiés soient matraqués par des CRS est en revanche chose plus rare. Le secrétaire général de Reporters sans frontières, Jean-François Julliard, explique à Rue89 n'avoir « jamais vu ça » :
« J'ai déjà vu des cas de violences policières sur des journalistes lors de manifestations. Mais là, au point de faire tomber un journaliste et de lui matraquer les jambes, non. D'habitude, c'est en Russie qu'on voit ça. »
Le journaliste de Canal encaisse « des coups qui font mal »
Le journaliste en question est Thierry Vincent, de l'émission de Canal + Spécial investigation. Il ne travaillait pas ce jour-là, mais était venu manifester, et aussi observer les événements pour une enquête sur l'ultra-gauche qu'il termine en ce moment.
Peu avant 20 heures, il s'approche de l'opéra Bastille et voit les CRS « charger comme des malades » en « matraquant tout ce qui passait ». Il reçoit un coup de matraque, et s'indigne. On distingue bien ce qui se passe ensuite derrière le logo de l'agence Moaspress. (Voir la vidéo)
Au total, un coup derrière l'oreille, et un derrière la jambe, « des coups qui font mal ». Mais le journaliste n'envisage pas de porter plainte.
Selon les journalistes présents sur place, les CRS dégageaient ainsi le passage pour les pompiers, qui voulaient éteindre un petit feu de banderoles.
Un journaliste de TF1 : « Ils avaient envie de taper »
Peut-être aura-t-on aussi de la part du ministère de l'Intérieur des précisions sur la deuxième agression de journaliste survenue ce soir-là : il s'agit cette fois du preneur de son d'une équipe de TF1, Yvon Aluni, non loin du feu en question, et toujours vers 20 heures. (Voir la vidéo)
Le preneur de son, qui reculait à la demande des CRS, a reçu deux coups de matraque avant celui qu'on voit à l'image.
Patrick Ninine, le journaliste de TF1 qui l'accompagnait, a trouvé « la réaction des CRS démesurée » :
« Pour laisser le passage aux pompiers, ils se sont mis à frapper, notamment un type un peu aviné avec une bière à la main, qu'ils auraient très bien pu interpeller. Au lieu de ça, ils lui ont donné un coup de matraque puis un grand coup dans le ventre.
On a clairement senti qu'ils se défoulaient, qu'ils avaient envie de taper. »
Cet épisode rappelle furieusement la mésaventure survenue à un photographe de l'AFP, à Lyon en 2008 : alors qu'il couvrait une manifestation, des policiers l'avaient interpellé et avaient effacé toutes les photos qu'il avait prises. Avec cette précision :
« C'est interdit de faire des photos. Maintenant, c'est comme ça. »
► Mis à jour le 13/10/2010 à 22h55 : dans un communiqué diffusé mercredi soir, la préfecture de police de Paris indique : « Suite à ces images, et afin de faire toute la lumière sur cette affaire, le préfet de police de Paris a décidé de saisir l'IGS », l'Inspection générale des services.
[video]http://www.dailymotion.com/video/xf6q91 ... from=embed[/video]
A lire, le site de Rue89, où on apprend q l'IGS va enqueter sur ce matraquage...
Il en faudrait autant pr le cameran de Actusoins
C'est trop de matraquage en si peu de temps!
http://www.rue89.com/2010/10/13/manif-p ... tes-170976
Manif pour les retraites : les CRS matraquent des journalistes
Par Augustin Scalbert | Rue89 | 13/10/2010 | 19H23
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La préfecture saisit l'IGS après le matraquage, mardi place de La Bastille à Paris, de deux journalistes de Canal + et TF1.
Deux journalistes ont été frappés par des CRS ce mardi 12 octobre au soir à la Bastille : un preneur de son de TF1 qui tournait un reportage, et un journaliste de Canal + qui ne travaillait pas mais brandissait sa carte de presse.
Ces agressions, filmées par l'agence de presse Moaspress, suscitent l'indignation de Reporters sans frontières. Dans un communiqué diffusé mercredi soir, la préfecture de police de Paris indique qu'elle va saisir l'Inspection générale des services pour « faire toute la lumière sur cette affaire ».
Que des manifestants soient matraqués sans raison par les CRS à la fin d'une journée de manifestations est devenu chose coutumière, semble-t-il. Ainsi, ce témoignage d'une mère de famille, publié ce mercredi matin par Rue89, tabassée alors qu'elle passait près de la colonne de la Bastille avant d'aller récupérer son fils au solfège. Cette femme se trouve être journaliste, mais n'était pas identifiée comme telle.
Que deux journalistes clairement identifiés soient matraqués par des CRS est en revanche chose plus rare. Le secrétaire général de Reporters sans frontières, Jean-François Julliard, explique à Rue89 n'avoir « jamais vu ça » :
« J'ai déjà vu des cas de violences policières sur des journalistes lors de manifestations. Mais là, au point de faire tomber un journaliste et de lui matraquer les jambes, non. D'habitude, c'est en Russie qu'on voit ça. »
Le journaliste de Canal encaisse « des coups qui font mal »
Le journaliste en question est Thierry Vincent, de l'émission de Canal + Spécial investigation. Il ne travaillait pas ce jour-là, mais était venu manifester, et aussi observer les événements pour une enquête sur l'ultra-gauche qu'il termine en ce moment.
Peu avant 20 heures, il s'approche de l'opéra Bastille et voit les CRS « charger comme des malades » en « matraquant tout ce qui passait ». Il reçoit un coup de matraque, et s'indigne. On distingue bien ce qui se passe ensuite derrière le logo de l'agence Moaspress. (Voir la vidéo)
Au total, un coup derrière l'oreille, et un derrière la jambe, « des coups qui font mal ». Mais le journaliste n'envisage pas de porter plainte.
Selon les journalistes présents sur place, les CRS dégageaient ainsi le passage pour les pompiers, qui voulaient éteindre un petit feu de banderoles.
Un journaliste de TF1 : « Ils avaient envie de taper »
Peut-être aura-t-on aussi de la part du ministère de l'Intérieur des précisions sur la deuxième agression de journaliste survenue ce soir-là : il s'agit cette fois du preneur de son d'une équipe de TF1, Yvon Aluni, non loin du feu en question, et toujours vers 20 heures. (Voir la vidéo)
Le preneur de son, qui reculait à la demande des CRS, a reçu deux coups de matraque avant celui qu'on voit à l'image.
Patrick Ninine, le journaliste de TF1 qui l'accompagnait, a trouvé « la réaction des CRS démesurée » :
« Pour laisser le passage aux pompiers, ils se sont mis à frapper, notamment un type un peu aviné avec une bière à la main, qu'ils auraient très bien pu interpeller. Au lieu de ça, ils lui ont donné un coup de matraque puis un grand coup dans le ventre.
On a clairement senti qu'ils se défoulaient, qu'ils avaient envie de taper. »
Cet épisode rappelle furieusement la mésaventure survenue à un photographe de l'AFP, à Lyon en 2008 : alors qu'il couvrait une manifestation, des policiers l'avaient interpellé et avaient effacé toutes les photos qu'il avait prises. Avec cette précision :
« C'est interdit de faire des photos. Maintenant, c'est comme ça. »
► Mis à jour le 13/10/2010 à 22h55 : dans un communiqué diffusé mercredi soir, la préfecture de police de Paris indique : « Suite à ces images, et afin de faire toute la lumière sur cette affaire, le préfet de police de Paris a décidé de saisir l'IGS », l'Inspection générale des services.
[video]http://www.dailymotion.com/video/xf6q91 ... from=embed[/video]
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Sans opinion politique aucune, je signale juste que l'idée et la création d'un "outil" ne correspond pas toujours à l'utilisation qui en est faite par ces détenteurs.stryker a écrit :ceci dit nous devons la création des CRS à m françois MITTERAND !!!!!
L'autre appellation des CRS (Cerveaux Rarement Servis) est Gardien de la Paix, hors là ils sont clairement "utilisés" comme outils de répression (persécution?).
Jusqu'à présent j'étais plutôt du genre sympa avec les flics en tout genre qui venaient à l'hôpital dans le cadre de leur boulot; Maintenant ils feront partis du décor, et un décor ça ne s'assoie pas et ne profites pas du confort de l'équipe soignante (café..).
Qui as dit que c'était mesquin...?
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Mise à jour mercredi à 23h49
LCI annonce ce soir que le Préfet de Police a décidé de saisir l'Inspection Générale des services, afin d'ouvrir une enquête administrative pour faire le point sur ces échanges "a prioiri inadmissibles entre les CRS et ce journaliste". La Chaîne Info a ajouté qu'un preneur de son de TF1 avait lui aussi été brutalisé par les forces de police. La scène a également été filmée. Regardez le sujet diffusé ce jeudi soir :
Et voilà on pourra dire " ce journaliste qui manifestait n'était pas un casseur".cest fort dommage pour lui !...Mais ces mêmes journalistes relatent des faits sans verifier leurs sources et la réalité des evenements.Comme RBN disait pendant une emmision que quelques casseurs avaient provoqués les forces de l ordre .Donc la police avait répondu à sa façon...
Il faudrait confondre cet evenement pour nos collegues impliqués par la "justice"
LCI annonce ce soir que le Préfet de Police a décidé de saisir l'Inspection Générale des services, afin d'ouvrir une enquête administrative pour faire le point sur ces échanges "a prioiri inadmissibles entre les CRS et ce journaliste". La Chaîne Info a ajouté qu'un preneur de son de TF1 avait lui aussi été brutalisé par les forces de police. La scène a également été filmée. Regardez le sujet diffusé ce jeudi soir :
Et voilà on pourra dire " ce journaliste qui manifestait n'était pas un casseur".cest fort dommage pour lui !...Mais ces mêmes journalistes relatent des faits sans verifier leurs sources et la réalité des evenements.Comme RBN disait pendant une emmision que quelques casseurs avaient provoqués les forces de l ordre .Donc la police avait répondu à sa façon...
Il faudrait confondre cet evenement pour nos collegues impliqués par la "justice"
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- Enregistré le : 10 mai 2010, 22:06
- Localisation : Poissy
AINE
Le probleme vient que les politiques qui les emploient, et certains CRS ont oublié une chose importante :
Compagnies REPUBLICAINES de Sécurité
ils ont un peu oublié les valeurs républicaines qu'ils sont censé défendre.
Quand une partie de la police, se transforme sans bruit en MILICE quasi privée au service d'un ou d'un part pouvoir, cela fait forcément des dégats.
les dernières barrières tombent et toute le mépris de ce gouvernement nous explose au visage..
Tenons jusqu'en 2012...
Compagnies REPUBLICAINES de Sécurité
ils ont un peu oublié les valeurs républicaines qu'ils sont censé défendre.
Quand une partie de la police, se transforme sans bruit en MILICE quasi privée au service d'un ou d'un part pouvoir, cela fait forcément des dégats.
les dernières barrières tombent et toute le mépris de ce gouvernement nous explose au visage..
Tenons jusqu'en 2012...
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- Messages : 75
- Enregistré le : 27 févr. 2010, 19:35
Après le cameraman d'actu
en réponse à mr STRICKER.Dans les grandes manif métallo en 1974 les CRS était déjà devant les manifestants et je l'ai vu de mes propres yeux à l'époque et jusqu'à preuve du contraire ce n'était pas mitterrand De plus CRS SS c'était un slogan de mai 68 et mr mitterand n'était encore pas présent .la CRS a été crée en 1944 .ON ETAIT PAS ENCORE SORTI DE LA GUERRE.Alors mitterand.....
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- Messages : 152
- Enregistré le : 11 avr. 2005, 10:56
Re: AINE
vous vous attendez à quoiIADE CHI PSG a écrit :Le probleme vient que les politiques qui les emploient, et certains CRS ont oublié une chose importante :
Compagnies REPUBLICAINES de Sécurité
ils ont un peu oublié les valeurs républicaines qu'ils sont censé défendre.
Quand une partie de la police, se transforme sans bruit en MILICE quasi privée au service d'un ou d'un part pouvoir, cela fait forcément des dégats.
les dernières barrières tombent et toute le mépris de ce gouvernement nous explose au visage..
Tenons jusqu'en 2012...
ils sont formés pour taper blesser et payer grassement pour cela
comme en russie et d'autres pays bien connus
i
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- Messages : 33
- Enregistré le : 09 juin 2010, 19:46
- Localisation : là où on m'attend le moins
voilà ce que j'ai retrouvé, encore qu' elles est été créées avant, je joins : Les CRS ont été créées le 9 décembre 1945. L'idée, soumise au général de Gaulle et au CNR vient de l'Etat-Major de la Résistance.
Raymond Aubrac avait été horrifié du zèle appliqué par la Garde Républicaine Mobile (organe de la Gendarmerie et future Gendarmerie Mobile) dans les camp de Beaune-la-Rolande, Pithiviers et autres.
C'est le Résistant Gaston Deferre qui a prononcé pour la première fois : " A la Libération il faudra des Forces Républicaines de Sécurité" - L'organisation pratique de ces formations a été pensée par le général Guillot, Résistant, qui avait été le colonel du 507° régiment de chars de combat de Montigny-lès-Metz, son succésseur fut le lieutenant-colonel De Gaulle ; ils se connaissaient très bien.
Les effectifs prévus étaient de 230 par compagnie réparties en 4 sections à 45, une section motocycliste et une section hors-rang.
A long terme, il devait y avoir 1 compagnie par Département.
En 1954, François Mitterand qui avait promi de dissoudre les Gardes Mobiles ne l'a pas fait il les a supprimé et le lendemain était créée la Gendarmerie Mobile ; les memes hommes avaient juste changé d'appellation. Dans le meme temps, les CRS qui n'étaient que sous contrat, comme des engagés, ont été titularisés.
Raymond Aubrac avait été horrifié du zèle appliqué par la Garde Républicaine Mobile (organe de la Gendarmerie et future Gendarmerie Mobile) dans les camp de Beaune-la-Rolande, Pithiviers et autres.
C'est le Résistant Gaston Deferre qui a prononcé pour la première fois : " A la Libération il faudra des Forces Républicaines de Sécurité" - L'organisation pratique de ces formations a été pensée par le général Guillot, Résistant, qui avait été le colonel du 507° régiment de chars de combat de Montigny-lès-Metz, son succésseur fut le lieutenant-colonel De Gaulle ; ils se connaissaient très bien.
Les effectifs prévus étaient de 230 par compagnie réparties en 4 sections à 45, une section motocycliste et une section hors-rang.
A long terme, il devait y avoir 1 compagnie par Département.
En 1954, François Mitterand qui avait promi de dissoudre les Gardes Mobiles ne l'a pas fait il les a supprimé et le lendemain était créée la Gendarmerie Mobile ; les memes hommes avaient juste changé d'appellation. Dans le meme temps, les CRS qui n'étaient que sous contrat, comme des engagés, ont été titularisés.
La CRS fût crée en 1944 donc pendant la guerre, mais elle était tellement infiltrée d'éléments communistes (tactique de l'entrisme), donc résistants, qu'elle fût dissoute pour être réactivée par Jules Moch de la SFIO en 1947 (précurseurs de la mouvance PS), pour réprimer les mouvements ouvriers et syndicalistes de l'époque...De Gaulle y a eu recours évidemment pendant les évènements de mai 68...d'où la fameuse affiche crs=ss
http://justineinfocom.wordpress.com/les-affiches/
http://justineinfocom.wordpress.com/les-affiches/
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- Messages : 75
- Enregistré le : 27 févr. 2010, 19:35
Après le cameraman d'actu
oui mais rendons à césar ce qui est à césar.Et la création de la CRS ce n'est pas mitterand