trop, c'est trop !par seringuelectrique Aujourd'hui à 8:24
http://www.snch.fr/lactu/communiques-de ... embre.html
Le snch exprime l’exaspération de la profession des cadres de direction et rappelle la singularité de leur fonction
A l’occasion de la CAPN directeurs d’hôpital du 18 novembre, le snch a réitéré l’expression du sentiment d’exaspération, de colère, d’amertume, d’incompréhension et de défiance qui étreint les directeurs d’hôpital. Rien ne leur est proposé pour asseoir la légitime reconnaissance à laquelle ils aspirent et sur laquelle l’Etat s’est engagé.
Les directeurs d’hôpital sont amers de constater que la parole de l’Etat n’a plus de sens tant les promesses non tenues barrent le quotidien de la profession.
Après le doute, l’attente des actes concrets
Quelle crédibilité accorder à l’annonce que l’augmentation du nombre d’emplois fonctionnels, la revalorisation du régime indemnitaire et le grade à l'accès fonctionnel (GRAF) constituent une « priorité de premier rang » ? Vont-ils recevoir un traitement accéléré comme la DGOS et le CNG l’ont promis lors de cette séance ?
Le snch peut-il croire qu’après tant de rendez-vous manqués, la demande de la profession soit enfin entendue ?
Le snch attend des propositions concrètes.
Le snch refuse une simple transposition des règles de la fonction publique d’Etat
Les singularités du métier de directeur d’hôpital sont la vitalité de nos organisations.
Vont-elles enfin être perçues par les pouvoirs publics ? Vont-elles donner lieu à la mise en œuvre d’un régime indemnitaire revalorisé adapté ?
Un directeur d’hôpital assume seul et de manière autonome la gestion de son établissement. Il en est ordonnateur.
Un directeur d’hôpital est directement et personnellement responsable devant le juge des comptes et le juge pénal.
Un directeur d’hôpital assure la continuité du fonctionnement de son établissement et reçoit pour cela le droit d’occuper un logement qui, de jour comme de nuit lui permet :
• de mobiliser les infirmières d’un service à l’autre pour pallier les absences,
• de réguler l’engorgement des urgences par la réorganisation des admissions dont il est juridiquement responsable,
• de veiller à la correcte application des dispositions relatives à la législation des hospitalisations sous contrainte, etc.
Cette variété et cette gravité de responsabilités singularisent les directeurs d’hôpital au sein des différentes fonctions publiques
Tous les référentiels métiers ne valent pas une confrontation au quotidien du directeur d’hôpital.
A l’heure de la mise en place de nouvelles équipes ministérielles, le snch réitère une demande simple, forte et légitime :
• que les directeurs d’hôpital puissent travailler dans un environnement juridique sécurisé avec une loi HPST qui s’applique réellement et des ARS qui respectent les acteurs,
• que les débats techniques cessent et que l’emporte la logique de reconnaissance politique du métier de très haute responsabilité des directeurs d’hôpital.
Le snch demande une vraie reconnaissance des DH
En charge du dossier :
Délégation nationale
Tél : 01 40 27 52 21