- Tout d’abord, rien ne peut se faire sans vous. Votre soutien et vos témoignages sont primordiaux ! Nous recherchons des témoins de violences policières directes, de l’interpellation d’un collègue, mais aussi le vécu de la journée en elle-même. Plus nous aurons de documents pour décrire la journée du 1er octobre, mieux ce sera. D’une part, cela montrera l’explosion de la violence envers toute la profession et non sur « quelques casseurs »

- Nous aimerions récupérer des attestations de psychiatres ou de psychologues privés ou des cellules médico-psychologiques. Si vous avez consulté après le 1er octobre

- Nous souhaitons également compter le nombre d’arrêts maladies consécutifs au traumatisme du « vendredi noir des IADE ». Pour cela, nous mettons en place une adresse mail : Tous les IADE qui se sont arrêtés, même une seule journée

- Ensuite, à l’heure actuelle, nous avons récolté environ 8000 signatures entre les sites internet (Laryngo, Blouseblanche…) et les feuilles papiers. C’est bien et nous vous remercions de l’effort visible qui a été fait depuis la semaine dernière


- N’oubliez pas de solliciter les médias et les politiques, ils peuvent être très utiles dans cette bataille …
- Enfin, et malheureusement, nous ne pouvons lancer de mots d’ordre pour le 18/11 pour le moment! En effet, l’entrevue entre Sébastien et son avocat a été reporté au 09/11. Et tant que ce RDV n’aura pas eu lieu, nous ne pouvons prévoir quoi que ce soit, qui pourrait nuire à notre collègue… Nous attendrons d’avoir la stratégie défensive et l’accord de tous pour vous dire officiellement si c’est possible de faire un rassemblement ou pas. Nous savons que la date du 09/11 est tardive pour ensuite organiser quoi que ce soit, mais comprenez le stress de nos collègues, qui préfèrent avoir l’avis de professionnels avant de prendre une décision. Néanmoins, rien ne vous empêche d’en discuter en local et d’envisager les différentes options ! Et si vous voulez réfléchir au sein de vos équipes, préférez le calme, l’organisation maximale (quitte à avoir son propre service d’ordre), pas d’improvisation, la colère et la provocation peuvent même être catastrophiques… On peut envisager de centrer la communication sur la dénonciation de la criminalisation de l’action revendicative, et les violences disproportionnées de la part des CRS

Fabrice, Laurent, et Sébastien ont déjà vécu des heures difficiles en garde à vue. Ce qui les attend est tout autant difficile (voire plus) et chaque jour qui passe les rapproche de l’épreuve devant le juge. Leur stress monte progressivement, ils sont inquiets de leur avenir.
Continuez à être présent pour eux, à les soutenir aussi par vos messages. Qu’ils sachent qu’on est derrière eux, et qu’on ne les lâchera pas !!
Fabrice, Laurent et Sébastien ont plus que jamais besoin de VOUS !
Pour toutes questions, ou informations supplémentaires, n’hésitez pas à contacter le comité de soutien.
Pour le comité : Stéphy, Laurence, Carole.