prise de tension
Modérateur : Marc
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prise de tension
sltt,
Svp pk il faut une prise de tension apré l'intubation avant de branché le malade?(avant de mettre le malade sous ventilation mécanique)
Svp pk il faut une prise de tension apré l'intubation avant de branché le malade?(avant de mettre le malade sous ventilation mécanique)
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Re: prise de tension
Salut,
Je me pose une question à ton sujet, es-tu EIADE ? En première ou deuxième année ?
Je suis perplexe devant ta question qui appelle, en principe, une réponse évidente que les étudiants découvrent très vite en début de formation et n'oublient jamais... en principe.
Je crois qu'il est essentiel de prendre une PNI suivant l'intubation d'un patient, afin de vérifier que celui-ci n'est pas hypotendu après l'induction (le propofol par exemple, est hypotenseur), en sachant que les gaz halogénés sont eux aussi très hypotenseurs.
Je me pose une question à ton sujet, es-tu EIADE ? En première ou deuxième année ?
Je suis perplexe devant ta question qui appelle, en principe, une réponse évidente que les étudiants découvrent très vite en début de formation et n'oublient jamais... en principe.
Je crois qu'il est essentiel de prendre une PNI suivant l'intubation d'un patient, afin de vérifier que celui-ci n'est pas hypotendu après l'induction (le propofol par exemple, est hypotenseur), en sachant que les gaz halogénés sont eux aussi très hypotenseurs.
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Re: prise de tension
d'abord je sui en 1ere année et aussi ya une autre cause pour laquelle il faut faire une prise c pr sa je ve confirmé c tou
merci kan meme de ta réponse
merci kan meme de ta réponse
Re: prise de tension
Salut Nadir, ah ces A.M.A.R.!
Quand tu poses une question j'essaie de deviner ce que tu veux savoir, parce que du premier coup on la pige pas trop, mais bon.
Je pense que quand tu branches le patient en ventilation mécanique donc, le patient sera...... ou sera mieux ventilé, entrainant éventuellement une hypocapnie et une chute de la PA sans parler des inversions de pressions intrathoraciques due à la ventilation contrôlée, phénomènes qui se surajoutent à l'effet inotrope neg des drogues et halogénés et autres adjuvants, chez un patient ASA 1 par exemple...
ça serait bien comme explication, mais en ventilation assistée manuelle, souvent c'est pire parce qu'on a tous tendance à hyperventiler.
Alors faudrait au préalable savoir comment tu t'y prends au niveau de la ventilation pendant l'induction, avant l'intubation,et après.. et tu nous diras aussi avec quel protocole d'induction et quel type de circuit de ventilation, comme ça tu pourras avoir une réponse éventuellemnt relativement fiable...
a noter que c'est peut-être juste une habitude de la personne qui t'encadre, car admettons que la PA soit basse...tu ne le ventiles pas?
Le mieux serait de le brancher quand même pour injecter, par exemple et le cas se présentant, un peu d'ephedrine?????
Quand tu poses une question j'essaie de deviner ce que tu veux savoir, parce que du premier coup on la pige pas trop, mais bon.
Je pense que quand tu branches le patient en ventilation mécanique donc, le patient sera...... ou sera mieux ventilé, entrainant éventuellement une hypocapnie et une chute de la PA sans parler des inversions de pressions intrathoraciques due à la ventilation contrôlée, phénomènes qui se surajoutent à l'effet inotrope neg des drogues et halogénés et autres adjuvants, chez un patient ASA 1 par exemple...
ça serait bien comme explication, mais en ventilation assistée manuelle, souvent c'est pire parce qu'on a tous tendance à hyperventiler.
Alors faudrait au préalable savoir comment tu t'y prends au niveau de la ventilation pendant l'induction, avant l'intubation,et après.. et tu nous diras aussi avec quel protocole d'induction et quel type de circuit de ventilation, comme ça tu pourras avoir une réponse éventuellemnt relativement fiable...
a noter que c'est peut-être juste une habitude de la personne qui t'encadre, car admettons que la PA soit basse...tu ne le ventiles pas?
Le mieux serait de le brancher quand même pour injecter, par exemple et le cas se présentant, un peu d'ephedrine?????
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Re: prise de tension
Je crois que si tu as du mal à comprendre les questions de Nadir, cher Mister Hyde, c'est parce qu'il est si pressé qu'il tape très vite, qu'il diminue le volume des mots au maximum, et qu'il est déjà parti au moment de se relire !!!
Le résultat, je te l'accorde, est étonnant!!!

Le résultat, je te l'accorde, est étonnant!!!


Re: prise de tension
Eh oui chère Nonette elle lè... chouette, espérons que pour les simulacres de la procréation, il ne soit pas si expéditif!
Eh Nadir, j'déconne!
.
là je sens que je vais encore froisser quelques pisse-vinai...euh solexine!
eh Nonette j'ai fait un stage d'une semaine IOT difficile chez toi t'étais pas encore née, mais c'était vraiment très chouette, en plus l'hôtel n'avait plus chambre simple m'a donné carrément une suite!et en plus je me garais sur la place parking du Pr Meriel!
(hôtel pic kekechose?)
Eh Nadir, j'déconne!

là je sens que je vais encore froisser quelques pisse-vinai...euh solexine!
eh Nonette j'ai fait un stage d'une semaine IOT difficile chez toi t'étais pas encore née, mais c'était vraiment très chouette, en plus l'hôtel n'avait plus chambre simple m'a donné carrément une suite!et en plus je me garais sur la place parking du Pr Meriel!
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Re: prise de tension
Je me doute, cher Mister Hyde, que tes souvenirs sont bons car il fait toujours bon vivre à Poitiers city, yeah !!!



Re: prise de tension
Poitiers, puisqu'il est question de PA et de ventilation ici, a contribué bien involontairement à l'évolution de la sécurité anesthésique...
et moi qui commençais la discipine en 1983 en tant qu'IDE, ce truc m'a hanté des années notamment en branchant les prises 02/air/N2O
Il est consternant de constater qu'il faille des "casses" pour instaurer le progrès....
http://chaouky.blog.lemonde.fr/2009/05/ ... -poitiers/
et moi qui commençais la discipine en 1983 en tant qu'IDE, ce truc m'a hanté des années notamment en branchant les prises 02/air/N2O
Il est consternant de constater qu'il faille des "casses" pour instaurer le progrès....
http://chaouky.blog.lemonde.fr/2009/05/ ... -poitiers/
Re: prise de tension
Quel bordel cette affaire!
Il y a eu un livre paru à ce sujet à l'époque. Peu de temps après j'ai perdu une collègue IDE qui a été "réveillée" au N2O pur dans un hosto voisin!!
A noter:
la visite pré anesthésique aurait été réalisée par l’infirmière anesthésiste, situation que le professeur Lassner expert devait qualifier « d’exercice illégal de la médecine ».
puis:
Elle remit la table à plat et injecta 0,5 mg d’atropine, acte médical.
C'est la fête de l'IADE et on nous demande, dans un autre post, de nous imposer!!

Il y a eu un livre paru à ce sujet à l'époque. Peu de temps après j'ai perdu une collègue IDE qui a été "réveillée" au N2O pur dans un hosto voisin!!
A noter:
la visite pré anesthésique aurait été réalisée par l’infirmière anesthésiste, situation que le professeur Lassner expert devait qualifier « d’exercice illégal de la médecine ».
puis:
Elle remit la table à plat et injecta 0,5 mg d’atropine, acte médical.
C'est la fête de l'IADE et on nous demande, dans un autre post, de nous imposer!!



- Maxime
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Re: prise de tension
Les AMAR sont nos collègues algériens, Auxiliaires Médicaux en Anesthésie Réanimation... Leur formation et leur cursus, tout comme leur exercice, sont différents, mais ce sont nos collègues malgré tout d'une certaine façon.
Ils font l'effort de venir communiquer avec nous, donc un tout petit peu de tolérance s'ils ont des difficultés pour écrire dans un français facilement lisible. J'avais déjà fait un rappel en ce sens ici :
http://www.laryngo.com/forum/viewtopic. ... 347#p50347
Nos collègues du Maghreb sont les bienvenus ici. Merci a ceux qui auront la patience de comprendre leur question et d'essayer de leur répondre. Si l'effort est trop compliqué ou que plus simplement vous ne souhaitiez pas prendre le temps qu'il faut, il y a d'autres sujets sur ce forum ou on peut échanger sans avoir besoin de leur sortir des vannes...
Je ferai un peu de ménage dans ce sujet d'ici quelques temps...
Merci de votre compréhension à leur égard
Ils font l'effort de venir communiquer avec nous, donc un tout petit peu de tolérance s'ils ont des difficultés pour écrire dans un français facilement lisible. J'avais déjà fait un rappel en ce sens ici :
http://www.laryngo.com/forum/viewtopic. ... 347#p50347
Nos collègues du Maghreb sont les bienvenus ici. Merci a ceux qui auront la patience de comprendre leur question et d'essayer de leur répondre. Si l'effort est trop compliqué ou que plus simplement vous ne souhaitiez pas prendre le temps qu'il faut, il y a d'autres sujets sur ce forum ou on peut échanger sans avoir besoin de leur sortir des vannes...
Je ferai un peu de ménage dans ce sujet d'ici quelques temps...
Merci de votre compréhension à leur égard
Re: prise de tension
Disons très ouvertement que l'approximation linguistique, tout à fait légitime puisque moi par exemple je ne saurais dire que "respirez fort" en arabe, donc bravo à nos collègues AMAR, cette approximation laisse planer quand même un doute sur les habitudes anesthésiques...Avez-vous des anesthésistes roumains? Ils n'avaient pas nos moyens pour mettre en oeuvre leur connaissances..Avez-vous "encadré" des jeunes médecins rwandais?
Nous oui, les anesthésies se résumaient à ketamine/morphine..;donc amis AMAR, allez-y posez toutes les questions que vous voulez, on est là pour vous donner un coup de main, en essayant de nous adapter à des pratiques qui correspondent à des celles que nous avions un jour, et pas forcément moins bonnes ou "risibles"...je ne remets pas en cause ce que je faisais il y a 10,20 ou 30 ans! JAMAIS!
hein le vieux, on a connu nous, et pas plus de "casse"!???
Nous oui, les anesthésies se résumaient à ketamine/morphine..;donc amis AMAR, allez-y posez toutes les questions que vous voulez, on est là pour vous donner un coup de main, en essayant de nous adapter à des pratiques qui correspondent à des celles que nous avions un jour, et pas forcément moins bonnes ou "risibles"...je ne remets pas en cause ce que je faisais il y a 10,20 ou 30 ans! JAMAIS!
hein le vieux, on a connu nous, et pas plus de "casse"!???

- Maxime
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Re: prise de tension
Pas plus de casse ? Proportionnellement 20 fois plus il y a 30 ans d'après la SFAR (Congrès de 2003).
Ça serait intéressant de connaitre le quotidien au bloc des collègues algériens et leurs pratiques anesthésiques d'ailleurs.
Ça serait intéressant de connaitre le quotidien au bloc des collègues algériens et leurs pratiques anesthésiques d'ailleurs.
Re: prise de tension
Statistiquement oui, mais le privé, je pense que c'est là qu'il y a eu le plus d'effort...et la salle de réveil, du moins son absence, rentrait en ligne de compte assez largement du fait des accidents respiratoires cause de décès....50% si je merappelle bien, mais sont obligatoires depuis 1974, Poniatowski....et oui Ponia!
Re: prise de tension
A te lire mon cher Maxime, il y a plus de casse maintenant qu'il y a trente ans???Maxime a écrit :Pas plus de casse ? Proportionnellement 20 fois plus qu'il y a 30 ans d'après la SFAR (Congrès de 2003).
Ça serait intéressant de connaitre le quotidien au bloc des collègues algériens et leurs pratiques anesthésiques d'ailleurs.
Mon vieux Hyde, on étaient pas les pires !!!

Au fait la thèse de Poitiers c'est pentothal et non penthotal!!!Car cinq atomes





P... le drapeau!!!!
Re: prise de tension
mp comment tu le déploies! et au fait la première véritable enquête de morbidité peranesthésique est relativement récente non?
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Re: prise de tension
J'ai rectifié... VOus vous doutiez que je voulais dire qu'il y avait 20 fois plus de 'casse' avant ;)
Re: prise de tension
Quand j'ai commencé début année 80, la notion de mortalité directement imputable à l'anesthésie (enquête datant de quand, je ne suis pas sûr qu'il y en ait eu une???) , s'élevait à 1/ 8000 actes. Ils étaient dus pour 50% à une depression respiratoire post op.
un faible chiffre divisé voire multiplié par 20, ça fait pas un gros chiffre...
un faible chiffre divisé voire multiplié par 20, ça fait pas un gros chiffre...
- fp1954
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Re: prise de tension
Ce n'est pas tout à fait le sujet, mais puisqu'on en parle :
Voici un article tiré de :
http://www.securitesoins.fr/anesthesie/ ... 01_06.html
Assez intéressant me semble t'il...
Les enquêtes menées en 1996 et 2000 par la Société Française d'Anesthésie et de Réanimation (SFAR) et l'INSERM ont permis de démontrer qu'environ 8 millions d'actes d'anesthésie étaient réalisés chaque année en France.
L'analyse de la répartition des patients en fonction de l'âge montre une nette augmentation d'activité dans les tranches les plus âgées par rapport à des enquêtes antérieures (1980). Aussi peut-on dire à l'heure actuelle que chaque français, compte tenu des progrès réalisés en médecine et en chirurgie, bénéficiera de 7 anesthésies tout au long de son existence.
Au cours d'un acte réalisé au bloc opératoire, il importe de distinguer le risque lié au geste chirurgical , le risque lié à la pathologie du patient (affection causale, maladies associées) de loin le plus important et le risque anesthésique en lui-même.
Ainsi, en France, entre 1978 et 1982 si le risque totalement lié à l'anesthésie était évalué 1/13200 il est tombé en 1999 à 1/145 000, tous patients confondus. De même le risque partiellement lié est tombé sur la même période de 1/3800 à 1/21000.
Rapportés à d'autres événements de la vie, le décès lié à l'anesthésie peut donc être considéré comme extrêmement rare. Par comparaison un individu a dans son existence 1 chance sur 100 millions de gagner la super cagnotte à l'Euromillion®, un risque de 1 sur 10 millions de contracter une infection par le VIH après transfusion sanguine, mais, à l'opposé, a un risque de 1/1000 de décéder à la suite d'un accident de la circulation et de 1/100 de mourir des conséquences de la consommation régulière du tabac.
Rapportée à l'état de santé pré-opératoire du patient, la mortalité a pu être évaluée à 1/ 500000 pour un patient sain, 1/25000 pour un patient ayant une perturbation modérée d'une fonction, à 1/8000 pour un patient ayant une perturbation sévère d'une grande fonction et à 1/5000 pour un patient ayant une affection mettant en jeu le pronostic vital.
Voici un article tiré de :
http://www.securitesoins.fr/anesthesie/ ... 01_06.html
Assez intéressant me semble t'il...
Les enquêtes menées en 1996 et 2000 par la Société Française d'Anesthésie et de Réanimation (SFAR) et l'INSERM ont permis de démontrer qu'environ 8 millions d'actes d'anesthésie étaient réalisés chaque année en France.
L'analyse de la répartition des patients en fonction de l'âge montre une nette augmentation d'activité dans les tranches les plus âgées par rapport à des enquêtes antérieures (1980). Aussi peut-on dire à l'heure actuelle que chaque français, compte tenu des progrès réalisés en médecine et en chirurgie, bénéficiera de 7 anesthésies tout au long de son existence.
Au cours d'un acte réalisé au bloc opératoire, il importe de distinguer le risque lié au geste chirurgical , le risque lié à la pathologie du patient (affection causale, maladies associées) de loin le plus important et le risque anesthésique en lui-même.
Ainsi, en France, entre 1978 et 1982 si le risque totalement lié à l'anesthésie était évalué 1/13200 il est tombé en 1999 à 1/145 000, tous patients confondus. De même le risque partiellement lié est tombé sur la même période de 1/3800 à 1/21000.
Rapportés à d'autres événements de la vie, le décès lié à l'anesthésie peut donc être considéré comme extrêmement rare. Par comparaison un individu a dans son existence 1 chance sur 100 millions de gagner la super cagnotte à l'Euromillion®, un risque de 1 sur 10 millions de contracter une infection par le VIH après transfusion sanguine, mais, à l'opposé, a un risque de 1/1000 de décéder à la suite d'un accident de la circulation et de 1/100 de mourir des conséquences de la consommation régulière du tabac.
Rapportée à l'état de santé pré-opératoire du patient, la mortalité a pu être évaluée à 1/ 500000 pour un patient sain, 1/25000 pour un patient ayant une perturbation modérée d'une fonction, à 1/8000 pour un patient ayant une perturbation sévère d'une grande fonction et à 1/5000 pour un patient ayant une affection mettant en jeu le pronostic vital.