http://www.laryngo.com/documents/2011Ra ... t_2011.pdf

Modérateur : Marc
Page 8 a écrit :Proposition n° 2. Conforter et développer les métiers socles.
La mission entend par métiers socles les métiers aujourd’hui existants, auxquels s’attache, sauf exception, un diplôme ou certificat. Partant du principe qu’il ne servirait à rien et qu’il pourrait même s’avérer contreproductif d’envisager la création de nouveaux métiers sans une remise en ordre dynamique des métiers existants, la mission appelle à une réflexion globale, portée en 2011 par le ministre de la Santé, sur les professions de santé actuelles, réunissant l’ensemble des parties prenantes, sous l’égide de la direction générale de l’offre de soins. Ce pré-requis consiste à stabiliser d’abord les métiers socles, à en faire évoluer les contours et l’envergure et si nécessaire les niveaux de formation, bref à en tirer tout le potentiel au regard des nouveaux besoins en santé. La réflexion doit être pluri disciplinaire et intégrer l’ensemble des métiers engagés dans les prises en charge concernées. Il faut éviter une analyse isolée de chacun des métiers. La mise à jour d’un métier existant et même une certaine évolution de son portefeuille de compétences et de son champ d’action ne sauraient constituer pour la mission un critère unique et suffisant de création d’un nouveau métier. S’il semble nécessaire que certains professionnels paramédicaux accèdent à un niveau universitaire plus élevé que la licence, il ne paraît pas justifié d’élever systématiquement l’ensemble des diplômes actuels au niveau du master. En effet, l’évolution des paramédicales ne peut s’envisager qu’au regard de la réponse aux besoins de santé de la population, et non l’inverse, et les formations doivent être pensées à partir de l’envergure du champ et des modalités d’exercice professionnels.
(...)
Proposition n° 3. Cerner le champ des nouveaux métiers en santé.
Pour la mission, les nouveaux métiers en santé se spécifient par leur champ d’intervention, leur caractère à la fois inédit et de haute technicité et par un niveau élevé de compétences et de qualification (master), conduisant à une prise de responsabilité identifiée.
page 10 a écrit :Proposition n° 8. La mise en place de filières universitaires est indispensable pour bien
positionner dans le système LMD les métiers socles et les futurs métiers en santé de niveau intermédiaire. Les métiers de niveau intermédiaire auront vocation à répondre à un besoin clairement identifié, dans le cadre d’une restructuration de l’offre de soins où chaque acteur de santé aura à intervenir sur son coeur de métier à son juste niveau de compétences et de formation.
Ces métiers émergeront des métiers socles à partir de connaissances et compétences obtenues par un diplôme de niveau master (M2) en combinant la valorisation des acquis et de l’expérience (VAE) et la formation universitaire professionnalisante. Ce diplôme de niveau master aura vocation à constituer un diplôme d’exercice dès lors que le programme de formation et le référentiel d’activités auront été validés par le ministère de la santé.
page 47 a écrit :La problématique des spécialisations infirmières (puériculture, bloc opératoire et anesthésie) constitue un exemple pertinent. Ces spécialisations impliquent, par rapport au métier d’infirmier, un niveau supérieur de compétences, de technicité, de qualification et un champ d’exercice particulier. Elles constituent des métiers distincts de celui d’infirmier et il serait logique que leur diplôme soit reconnu à un niveau supérieur à la licence ; toutefois, elles ne représentent pas, dans leur dimension actuelle de formation, de qualification et d’exercice, une nouvelle profession de santé de niveau intermédiaire au sens où l’entendra la mission (cf. infra). Mais bien entendu, elles pourraient le devenir avec l’intégration de pratiques avancées dans le domaine.
Page 43 a écrit :Une clarification s’impose dont les enjeux sont considérables. Il s’agit en particulier :
- d’éviter de reproduire, avec les nouveaux métiers en santé, les travers unanimement
constatés avec le métier de médecin dont certaines activités ne correspondent pas à une
formation de niveau bac + 9 ou bac +11;
J'adore entendre toujours la même chose :lady nightingale a écrit :vu ce matin aux infos sur france 2 dans telematin
allez voir à partir de la 7 ème minutes
http://jt.france2.fr/8h/
oui oui moi aussi j'ai eu une pensée émue pour...... ha oui pour nous suis je bête!!!!HeartBeat a écrit :J'adore entendre toujours la même chose :lady nightingale a écrit :vu ce matin aux infos sur france 2 dans telematin
allez voir à partir de la 7 ème minutes
http://jt.france2.fr/8h/
"des supers infirmiers à BAC +5" ...
"un intermédiaire entre le médecin à BAC+10 et les paramédicaux à BAC+3"
"faire des gestes réservés aux seuls médecins jusqu'ici"
Tiens, je crois que ça existe déjà ...
L'ONI salue les recommandations du rapport Henart
07/02/2011
L’Ordre national des infirmiers note avec un vif intérêt que le rapport HÉNART sur les « métiers en santé de niveau intermédiaire » se prononce pour une évolution du rôle infirmier et une formation universitaire ad hoc. Cette recommandation rejoint la position ordinale sur les nouveaux rôles infirmiers, adoptée par le Conseil national le 14 septembre 2010. Dans un contexte de vieillissement de la population, de baisse de la démographie médicale, de maîtrise nécessaire des coûts de santé et d’aspiration des professionnels à de nouvelles formes d’exercice, cette évolution peut contribuer à améliorer l'accès aux soins, notamment dans les soins primaires.
L’Ordre national des infirmiers – ONI - se réjouit que le rapport HÉNART(1) affirme la nécessaire évolution du rôle des infirmiers pour répondre aux besoins de santé de la population. Ce rapport confirme les constats et les préconisations de l’Ordre sur les nouveaux rôles infirmiers(2).
L’infirmier est un acteur central pour le traitement et le suivi du patient, et pour contribuer à identifier les besoins de santé. Il est à même de jouer un rôle important en vue d’améliorer l’accès aux soins, leur qualité et leur coordination, sans risque de « multiplier outre mesure les intervenants auprès du patient ».
L’ONI souhaite que ce rapport se traduise rapidement dans la réalité. L’urgence des besoins qu’il souligne est notamment liée à la dépendance, aux restructurations hospitalières et au traitement des patients atteints de maladies chroniques. En outre, le contexte démographique et financier actuel impose que l’on traite sans tarder ces épineux problèmes.
A l’instar des pays qui ont instauré les pratiques infirmières avancées, des infirmiers formés et diplômés pour de telles pratiques représenteront une réelle valeur ajoutée, sans « risque de prolifération des métiers de la santé et de complexifier le paysage sanitaire ».
Cette volonté politique doit s’affirmer enfin, pour pouvoir être incarnée par des infirmiers désireux de s’investir et formés dans une nouvelle forme d’exercice clinique.