En feuilletant ce magazine, je suis tombé sur un entretien avec Laurent HENART, député de Meurthe-et-Moselle, Président de la mission relative aux nouveaux métiers de santé.
Voici un extrait de ce que j'ai pu lire et le pessimisme me guette: tout ce que j'ai senti venir est sur le point de se réaliser...
Page 9,
"-LRI: Parmi les propositions de ce rapport, la création de paramédicaux praticiens comme professions médicales à compétences définies est préconisée. Qu'entendez-vous par là? Quels seront les contours de cette nouvelle profession? Qu'en sera-t-il pour les infirmiers?
-LH: Selon la procédure de l'article 51 de la loi HSPT1, les protocoles vont définir les délégations de taches. L'idée est de cibler des domaines de santé où les besoins sont mal couverts, où nous n'avons pas le personnel nécessaire pour répondre à ces besoins. (...)
(...) Nous pouvons imaginer quel les praticiens en chirurgie, à l'issue de leur master, pourront à la fois faire le travail des infirmiers anesthésistes (IADE), des infirmiers de bloc opératoires (IBODE), pourquoi pas le travail des techniciens en circulation extra-corporelle (CEC), et en plus faire des gestes chirurgicaux: ouvrir, suturer, refermer, par exemple."
Des réactions? L'unaibode ? Elle s'en réjouit maintenant? Et nous?...
Sus à ennemi ! ! !



















