interview de laurent hénart
Modérateur : Marc
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interview de laurent hénart
quelqu'un a t'il lu l'article d'oxymag de février 2011 ? Ce député et président de la mission relative aux nouveaux métiers en santé vient de rendre son rapport, à la question concernant la "creation de paramédicaux à compétence définie", il cite l'exemple d'infirmiers praticiens en chirurgie qui pourront à l'issue de leur master faire à la fois le travail des IADEs, des IBODEs et des techiciens CEC.
ça ressemble à la mort programmée de notre spécialité, ou me trompe-je ?
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- Maxime
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Re: interview de laurent hénard
oulaaaa.... C'est écrit dans oxymag ca ?
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Re: interview de laurent hénard

- Maxime
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Re: interview de laurent hénard
Entretien avec Laurent Hénart, député de Meurthe-et-Moselle, ancien ministre
« Mettre en coopération les professionnels de santé pour arriver à de nouvelles lignes de partage, c’est le choix du dispositif que nous proposons »
Propos recueillis par Yasmina Ouharzoune Rédactrice en chef
Le rapport relatif aux métiers en santé de niveau intermédiaire vient d’être rendu public début février. Des pistes concernant ces futurs paramédicaux praticiens y sont proposées. La mise en œuvre de ces nouveaux métiers se fera dans six domaines de santé spécifiques. Extrait d’entretien avec Laurent Hénart, député de Meurthe-et-Moselle, ancien ministre, l’un des trois auteurs du rapport.
Monsieur le député, la mission relative aux nouveaux métiers en santé présidée par vous-même en collaboration avec Yvon Berland et Danielle Cadet a rendu son rapport1 aux ministres concernés, Xavier Bertrand et Nora Berra en ce qui concerne la Santé, et Valérie Pécresse pour l’Enseignement supérieur et la Recherche. Ce rapport, fort attendu par les professionnels de santé, dessine le paysage à venir vers de nouveaux métiers à compétences élargies. Quel a été l’esprit de cette mission ?
Laurent Hénart – D’une certaine manière, cette mission s’est réalisée dans un cadre de pression démographique. Il y a d’un côté la démographie du pays avec l’allongement de l’espérance de vie impliquant de vraies difficultés en matière de santé et notamment davantage de besoins. Et de l’autre côté, il y a la démographie des professionnels de santé eux-mêmes. Vous savez comme moi que les chiffres sont compliqués pour les vingt ans à venir. Pour les médecins par exemple, il va falloir attendre 2030 pour avoir le même nombre de médecins qu’en 2000. Il va également falloir attendre 2020 pour qu’il y ait plus de médecins entrant que de médecins arrêtant leur activité. Et même en 2030, nous aurons une densité médicale de quinze pour cent inférieure à ce qu’elle était en 2000. C’est dire qu’à un moment donné, si l’on veut garantir la qualité d’accès aux soins, il faut bien imaginer un système plus souple, plus réactif et sûrement plus riche en compétences. C’est dans cet esprit là que nous avons travaillé. N’avons-nous pas aujourd’hui une dualité entre des paramédicaux avec une formation autour de Bac+3, une expérience, une richesse de parcours et finalement une “sous-utilisation” de ces professionnels et, à l’autre bout de la chaîne, des médecins entre Bac+9 et Bac+12 qui effectuent des actes qui ne justifient pas un tel niveau de formation ?
Ne pouvons-nous pas imaginer des professions avec des qualifications et des niveaux intermédiaires ? Comme vous l’imaginez, la réponse a été oui.
Oui à la lumière des expérimentations réalisées sous l’impulsion du rapport réalisé par Yvon Berland2, 3 et de ce qui se fait dans des pays anglo-saxons et scandinaves depuis plusieurs années. Elle a été oui parce que c’est la solution qui permet de réagir immédiatement. Vous prenez un paramédical avec un niveau Bac+3 et une expérience de terrain, même s’il doit acquérir un master pour exercer une nouvelle profession de santé, il sera opérationnel en deux ans maximum. Alors qu’il faut attendre dix ans pour un médecin !
Entre deux ans et dix ans, on voit bien la capacité à réagir vite aux besoins des patients. C’est dans cet esprit là que nous avons imaginé des paramédicaux praticiens dans un système sécurisé. D’où l’idée de ne pas partir sur de nouvelles législations, réglementations. Car, c’est long et lourd et ce n’est pas forcément ce qui est le plus efficace car cela suscite beaucoup de doutes, d’incertitudes et de résistances. C’est pourquoi, nous avons décidé d’inclure ces nouveaux métiers dans une démarche de programmes nationaux qui ciblent des secteurs de santé déjà en tension, entre l’offre et la demande de soins, et pour lesquels l’ouverture d’esprit à de nouvelles professions est plus grande.
Cela concerne les maladies chroniques, les maladies du vieillissement, le traitement du cancer, l’accueil et le suivi des transplantés, la médecine de ville dans les territoires faiblement dotés en professionnels et la chirurgie. Six domaines de santé pour lesquels nous proposons de développer par exemple des praticiens en médecine générale, en chirurgie, en oncologie, en maladies chroniques, en greffes et transplantation.
Le cadre national sera garant de la sécurité des patients avec des professionnels aux rôles bien définis et avec des responsabilités clarifiées. Les programmes nationaux organiseront les délégations de tâches pour constituer ces nouveaux métiers.
Pour les professions médicales et paramédicales, ce sera également un gage de sécurité avec une vraie négociation avec le ministère, consacrée par la Haute Autorité de santé (HAS). Leur statut légal et réglementaire ne sera pas modifié et ces nouveaux métiers seront mis en œuvre dans les six domaines de santé évoqués.
Dans le contexte d’évolution des politiques de santé avec notamment la mise en œuvre de la loi HPST4, la volonté d’optimiser l’offre de soins pour répondre davantage aux besoins de la population, la diminution des durées d’hospitalisation, le développement des soins à domicile et des nouvelles technologies, la réingénierie des formations paramédicales et l’intégration dans le cursus licence/master/doctorat (LMD), dans quelles logiques vont s’inscrire ces nouveaux métiers ?
LH – Du côté des patients, nous avons choisi de partir de leurs besoins. Dans le système français, souvent on pose des diplômes qui autorisent une profession dont on essaye d’ajuster les actes pratiqués et, derrière, il faut se débrouiller pour couvrir les besoins. Là, l’idée est de définir ceux non satisfaits aujourd’hui ou demain, de regarder les métiers à créer en fonction de ces besoins, de définir les compétences à développer et les diplômes pour y accéder. C’est une logique qui permet de faire une gestion prévisionnelle des emplois dans leur nombre comme dans leur contenu pour aboutir à une réforme de la formation. C’est une logique de développement durable des ressources humaines pour les paramédicaux avec de nouveaux horizons, des nouvelles responsabilités, des nouvelles pratiques et perspectives professionnelles.
Du côté des médecins, c’est une solution pour maintenir la liberté d’exercice professionnel car en travaillant avec des paramédicaux praticiens cela permettra d’être plus réactifs aux besoins des patients.
Une réflexion sur les coopérations entre professionnels de santé s’est amorcée depuis plusieurs années avec notamment un certain nombre d’expérimentations ayant obtenu des résultats satisfaisants. La loi HPST, dans son article 51, donne un cadre à ces coopérations. Par ailleurs, d’autres pays ont, depuis de nombreuses années, intégré la notion de pratiques avancées dans leur cursus de formation avec la création de niveaux intermédiaires dans la profession infirmière. Quels liens faites-vous entre coopérations et pratiques avancées ? Qu’en est-il de la réflexion autour des pratiques avancées dans le cadre de cette mission ?
LH – Vous avez deux façons d’avoir des pratiques plus importantes offertes aux paramédicaux aujourd’hui. Soit vous passez par la loi avec des arbitrages politiques, ce qui n’est pas le moyen le plus efficace pour aller au plus vite, soit vous mettez en coopération les professionnels de santé pour arriver à de nouvelles lignes de partage et c’est le choix du dispositif que nous proposons.
La coopération entre les professionnels de santé va permettre aux paramédicaux d’avancer dans leurs pratiques et notamment d’investir le champ du diagnostic, de la consultation, de la prescription.
Parmi les propositions de ce rapport, la création de paramédicaux praticiens comme profession médicale à compétence définie est préconisée. Qu’entendez-vous par là ? Quels seront les contours de cette nouvelle profession ? Qu’en sera-t-il pour les infirmiers ?
LH – Selon la procédure de l’article 51 de la loi HPST, les protocoles vont définir les délégations de tâches. L’idée est de cibler des domaines de santé où les besoins sont mal couverts, où nous n’avons pas le personnel nécessaire pour répondre à ces besoins. Objectivement, un praticien en médecine générale n’aura pas les mêmes tâches qu’un praticien en chirurgie.
Pour les infirmiers, ce seront des spécialisations différentes que celles qui existent aujourd’hui, puisqu’ils vont être amenés à effectuer des tâches auparavant réalisées par les médecins. Et pour ce faire, ils devront valider un master dans un domaine spécifique pour approfondir leurs compétences et leurs responsabilités dans un champ donné.
Nous pouvons imaginer que les praticiens en chirurgie, à l’issue de leur master, pourront à la fois faire le travail des infirmiers anesthésistes (Iade), des infirmiers de bloc opératoire (Ibode), pourquoi pas le travail des techniciens en circulation extracorporelle (CEC), et en plus réaliser des gestes chirurgicaux : ouvrir, suturer, refermer, par exemple.
La création de ces nouveaux métiers nécessite une formation complémentaire de niveau master pour accompagner le développement de compétences spécifiques. Quelle sera la place de la validation des acquis de l’expérience (VAE) et du développement professionnel continu (DPC) dans ce nouveau dispositif ?
LH – Les masters vont s’inscrire dans le cadre du DPC où la VAE aura toute sa place. Et la VAE va se développer de plus en plus dans ce type de cursus, ce qui va permettre d’adapter le système de formation en fonction de l’expérience acquise sur le terrain. Ainsi, certains professionnels n’auront pas besoin de faire deux ans pour acquérir un master.
Quelles vont être les prochaines étapes concernant ce rapport et avec quelles échéances ?
LH – Il est difficile de déterminer précisément le calendrier. Le ministre de la Santé a annoncé l’ouverture de négociations pour aboutir à l’élaboration de protocoles dans les six domaines de santé définis. Une fois le premier protocole validé, les premiers paramédicaux praticiens entreraient en fonction dans les deux ans.
1
Hénart L, Berland Y, Cadet D. Rapport relatif aux métiers en santé de niveau intermédiaire. Professionnels d’aujourd’hui et nouveaux métiers : des pistes pour avancer. Rapport remis à Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et Nora Berra le 2 février 2011 [ cliquez ici].
2
Berland Y. Rapport intermédiaire sur la mission “coopération des professions de santé : le transfert de tâches et de compétences”, 2003.
3
Berland Y, Bourgueil Y. Rapport “Cinq expérimentations de coopération et de délégation de tâches entre professions de santé”. ONDPS, juin 2006.
4
Loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires [ cliquez ici].
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Re: interview de laurent hénard
Nous pouvons imaginer que les praticiens en chirurgie, à l’issue de leur master, pourront à la fois faire le travail des infirmiers anesthésistes (Iade), des infirmiers de bloc opératoire (Ibode), pourquoi pas le travail des techniciens en circulation extracorporelle (CEC), et en plus réaliser des gestes chirurgicaux : ouvrir, suturer, refermer, par exemple.
j ai deja entendu des conneries depuis le debut de notre combat mais la je reconnais qu il est costaud le bestiaux...la roselyne va pleurer de ne pas y avoir pensé plus tot...
j ai deja entendu des conneries depuis le debut de notre combat mais la je reconnais qu il est costaud le bestiaux...la roselyne va pleurer de ne pas y avoir pensé plus tot...
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Re: interview de laurent hénart
C'est à vomir de lire de telles conneries ... Félicitations à ce brillant politicard professionnel, un génie. Là il surpasse largement ses confrères crânes d'oeuf.
- Bruno huet
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Re: interview de laurent hénart
Bonsoir
Tout le problème est là, la méconnaissance des sujets qui fait dire n'importe quoi.
Entre ce que j'ai entendu, cru comprendre, voulu comprendre et ce que je reformule, cela fait déjà 4 bonnes raisons pour transformer le discour d'un spécialiste.
Soyont rassuré le corporatisme médical veille et l'académie de médecine n'est pas près de changer et de donner son aval. ce qui n'empéche pas d'être vigilent.
Cordialement
Tout le problème est là, la méconnaissance des sujets qui fait dire n'importe quoi.
Entre ce que j'ai entendu, cru comprendre, voulu comprendre et ce que je reformule, cela fait déjà 4 bonnes raisons pour transformer le discour d'un spécialiste.
Soyont rassuré le corporatisme médical veille et l'académie de médecine n'est pas près de changer et de donner son aval. ce qui n'empéche pas d'être vigilent.
Cordialement
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Re: interview de laurent hénart
C'est la question que je me pose.
L.Hénart est il un de ces politiciens déconnectés du siecle qui raconte tout et n'importe quoi sans y connaître quoique ce soit ( mais pétri de la suffisance propre à notre brillante élite) ?
Ou bien rapporte t'il les desiderata exact de certains experts et fin penseurs tels que notre ami le prof' Valencien ?
L.Hénart est il un de ces politiciens déconnectés du siecle qui raconte tout et n'importe quoi sans y connaître quoique ce soit ( mais pétri de la suffisance propre à notre brillante élite) ?
Ou bien rapporte t'il les desiderata exact de certains experts et fin penseurs tels que notre ami le prof' Valencien ?
- plouplou
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Re: interview de laurent hénart
Bruno huet a écrit : Soyont rassuré le corporatisme médical veille et l'académie de médecine n'est pas près de changer et de donner son aval.

2 ans de spé, un MASTER en poche et HOP me voilà transformée en Shiva...

Il sort d'où ce député?
Et puis que de contradictions entre ce que nous pond le ministère et ce brave Mr Hénart !!!
(je parle d'exclusivité de compétence);
Ca me fatigue de bon matin

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Re: interview de laurent hénart
la nuit portant conseil : je propose qu'un nouveau diplôme master 27 puisse voir le jour , il consisterait a former de nouveaux professionnels ayant une formation de directeur d hôpital , de secrétaire médicale, d'ash et pourquoi pas d'iade si il lui reste quelques neurones inoccupés... je pense que c est une proposition a explorer sérieusement....que d économies...je suis étonné que notre bon gouvernement n'y ai pas pensé...il suffit juste de demander un rapport au très influent henart ...
- Maxime
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Re: interview de laurent hénart
Je vous trouve assez radical avec cette histoire...
Ok, pour l'option multi-spécialités, il a sortie une connerie dans cette interview.
Mais sur le reste, c'est quand même la première fois qu'un rapport de premier plan dit ouvertement que les médecins ne sont pas irremplaçables et que certains sont même trop payés pour le service qu'ils rendent.
En même temps, il est proposé de reconnaitre de vraies compétences médicales, pleines et enti aux infirmiers spécialisés.
Je crois qu'il ne faut pas se focaliser sur quelques lignes, certes qui décrédibilisent le propos, mais qui ne figurent pas dans le rapport, et de concentrer des efforts sur ce qu'on peut faire de ce rapport, qui comporte vraiment de quoi nous faire avancer.
Ok, pour l'option multi-spécialités, il a sortie une connerie dans cette interview.
Mais sur le reste, c'est quand même la première fois qu'un rapport de premier plan dit ouvertement que les médecins ne sont pas irremplaçables et que certains sont même trop payés pour le service qu'ils rendent.
En même temps, il est proposé de reconnaitre de vraies compétences médicales, pleines et enti aux infirmiers spécialisés.
Je crois qu'il ne faut pas se focaliser sur quelques lignes, certes qui décrédibilisent le propos, mais qui ne figurent pas dans le rapport, et de concentrer des efforts sur ce qu'on peut faire de ce rapport, qui comporte vraiment de quoi nous faire avancer.
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Re: interview de laurent hénart
ce que je retiens surtout de son rapport c'est:
_ on veut créer des métiers à partir de ce que les médecins ne veulent plus faire
_ on va déreglementer les professions de santé, y compris la profession infirmière
_ on va faire des super infirmières (pas cher) pour remplacer les médecins (trop cher) là où ils ne veulent plus aller (l'infirmière étant suffisamment bête pour s'installer là où les médecins ne vont pas)
_ on veut créer des métiers à partir de ce que les médecins ne veulent plus faire
_ on va déreglementer les professions de santé, y compris la profession infirmière
_ on va faire des super infirmières (pas cher) pour remplacer les médecins (trop cher) là où ils ne veulent plus aller (l'infirmière étant suffisamment bête pour s'installer là où les médecins ne vont pas)
- plouplou
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Re: interview de laurent hénart
Quand la SFAR et ses disciples reconnaîtront notre statut (pas de paroles mais des écrits), alors là, nous serons dans la bonne voie... d'évolution dans notre spécialité.
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Re: interview de laurent hénart
Pour ma part ,je ne pense pas avoir sombré dans la radicalité, pour l instant...
je fais parti du stock , j ai comme beaucoup de mes collegues, pris pendant des annees , des gardes seuls dans nos beaux hopitaux , je ne vois pas d avenir pour nous ,(malgre tout ce que nous avons pu faire ...a la place du medecin ( peridurales rachi caudales kt centraux...et bien sure de l anesthesie seul pendant des annees), sauf a arreter l anesthesie et aller faire du liberal ou mieux une des 6 specialites proposees comme les maladie du au viellissement , au cancer , accueil des transplantes et autre medecine de ville dans les territoires faiblement dotes en professionnels.peut être aurai je a faire des études complemenatires d ailleurs .
Mais je crois que tout cela a deja ete dit , je dois radoter .
alors comme le dit tres justement loulig .
ce que je retiens surtout de son rapport c'est:
_ on veut créer des métiers à partir de ce que les médecins ne veulent plus faire
_ on va déreglementer les professions de santé, y compris la profession infirmière
_ on va faire des super infirmières (pas cher) pour remplacer les médecins (trop cher) là où ils ne veulent plus aller (l'infirmière étant suffisamment bête pour s'installer là où les médecins ne vont pas)
comme tous mes collegues j ai fais je pense mon boulot et plus pendant des annees , j ai pris mes responsabilitees a chaque fois et je ne vois pas en quoi ce rapport serait une avancee pour nous le stock ,mais aussi peut etre pour les autres, nous sommes encore sacrifiés sur l autel du pouvoir qui n ecoute pas et a ne pas écouter on raconte forcement des conneries comme il a été démontré un peu plus haut dans ce post.cf le rapport henard et le passage sur la multi fonctions des futurs professionnels de sante...un delice.
courage a tous .
je fais parti du stock , j ai comme beaucoup de mes collegues, pris pendant des annees , des gardes seuls dans nos beaux hopitaux , je ne vois pas d avenir pour nous ,(malgre tout ce que nous avons pu faire ...a la place du medecin ( peridurales rachi caudales kt centraux...et bien sure de l anesthesie seul pendant des annees), sauf a arreter l anesthesie et aller faire du liberal ou mieux une des 6 specialites proposees comme les maladie du au viellissement , au cancer , accueil des transplantes et autre medecine de ville dans les territoires faiblement dotes en professionnels.peut être aurai je a faire des études complemenatires d ailleurs .
Mais je crois que tout cela a deja ete dit , je dois radoter .
alors comme le dit tres justement loulig .
ce que je retiens surtout de son rapport c'est:
_ on veut créer des métiers à partir de ce que les médecins ne veulent plus faire
_ on va déreglementer les professions de santé, y compris la profession infirmière
_ on va faire des super infirmières (pas cher) pour remplacer les médecins (trop cher) là où ils ne veulent plus aller (l'infirmière étant suffisamment bête pour s'installer là où les médecins ne vont pas)
comme tous mes collegues j ai fais je pense mon boulot et plus pendant des annees , j ai pris mes responsabilitees a chaque fois et je ne vois pas en quoi ce rapport serait une avancee pour nous le stock ,mais aussi peut etre pour les autres, nous sommes encore sacrifiés sur l autel du pouvoir qui n ecoute pas et a ne pas écouter on raconte forcement des conneries comme il a été démontré un peu plus haut dans ce post.cf le rapport henard et le passage sur la multi fonctions des futurs professionnels de sante...un delice.
courage a tous .
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Re: interview de laurent hénart
"Nous pouvons imaginer que les praticiens en chirurgie, à l’issue de leur master, pourront à la fois faire le travail des infirmiers anesthésistes (Iade), des infirmiers de bloc opératoire (Ibode), pourquoi pas le travail des techniciens en circulation extracorporelle (CEC), et en plus réaliser des gestes chirurgicaux : ouvrir, suturer, refermer, par exemple."
Putain, mais ils fument quoi à l'UMP???
Le premier chirurgien pompiste-anesthésiste-panseur !!!
Ce Mr Hénart ne connait rien à la santé !!!! c'est clair !!!
...
"Les masters vont s’inscrire dans le cadre du DPC où la VAE aura toute sa place. Et la VAE va se développer de plus en plus dans ce type de cursus, ce qui va permettre d’adapter le système de formation en fonction de l’expérience acquise sur le terrain. Ainsi, certains professionnels n’auront pas besoin de faire deux ans pour acquérir un master."
Et bientôt le Master en paquet Bonux !!!
GGGGGGrrrrrr....
On se fout de notre gueule en permanence !!!
Putain, mais ils fument quoi à l'UMP???

Le premier chirurgien pompiste-anesthésiste-panseur !!!

Ce Mr Hénart ne connait rien à la santé !!!! c'est clair !!!

...
"Les masters vont s’inscrire dans le cadre du DPC où la VAE aura toute sa place. Et la VAE va se développer de plus en plus dans ce type de cursus, ce qui va permettre d’adapter le système de formation en fonction de l’expérience acquise sur le terrain. Ainsi, certains professionnels n’auront pas besoin de faire deux ans pour acquérir un master."
Et bientôt le Master en paquet Bonux !!!
GGGGGGrrrrrr....

On se fout de notre gueule en permanence !!!
- Maxime
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Re: interview de laurent hénart
Je maintien que si on colle a l'attitude de certains syndicats, en n'acceptant jamais rien et en s'opposant a tout, les choses se passeront sans notre avis.
On ne refera pas 2010 chaque année
Il y a des choses qui sont inquiétantes dans ce rapport, mais ce qui est avancé peut nous être favorable si on s'en sert correctement et qu'on rebondisse dessus lors des discussions. Il en sera j'imagine forcément question lors des réunions avec le MESR, même si ca n'est qu'un rapport.
Que la VAE se développe, c'est inévitable, c'est inhérent au système universitaire dont l'intégration, via l'obtention du Master, fait partie de nos revendications depuis le début.
"Certains professionnels n'auront pas besoin de 2 ans pour acquérir un Master" : Moi, je trouve que le stock devrait regarder de plus près cette phrase...
J'attends le point de vue de l'intersyndicale avec impatience. Ce rapport n'est pas sorti la semaine dernière, le silence de nos représentants est pesant je trouve.
On ne refera pas 2010 chaque année
Il y a des choses qui sont inquiétantes dans ce rapport, mais ce qui est avancé peut nous être favorable si on s'en sert correctement et qu'on rebondisse dessus lors des discussions. Il en sera j'imagine forcément question lors des réunions avec le MESR, même si ca n'est qu'un rapport.
Que la VAE se développe, c'est inévitable, c'est inhérent au système universitaire dont l'intégration, via l'obtention du Master, fait partie de nos revendications depuis le début.
"Certains professionnels n'auront pas besoin de 2 ans pour acquérir un Master" : Moi, je trouve que le stock devrait regarder de plus près cette phrase...
J'attends le point de vue de l'intersyndicale avec impatience. Ce rapport n'est pas sorti la semaine dernière, le silence de nos représentants est pesant je trouve.
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Re: interview de laurent hénart
Le silence de l'intersyndicale à tous les niveaux est vraiment pesant, tu as bien raison
Y aura-s'il de leurs représentants vendredi à cochin??? Comme ça il y aurait coordination et mise à plat des tensions...
Enfin, je dis ça, je dis rien...
Y aura-s'il de leurs représentants vendredi à cochin??? Comme ça il y aurait coordination et mise à plat des tensions...
Enfin, je dis ça, je dis rien...
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Re: interview de laurent hénart
Et moi je maintiens que si on lâche le rapport de force, on est foutu !!!
Modérer ses propos par rapport à de telles conneries
me semble complètement insensé et étrange...
Mais à chacun son avis...
Arracher de nouvelles compétences sans revalorisation salariale, voilà ce qu'acceptent les IDE...
Si c'est pareil pour nous NON MERCI MR HENART !!!
A méditer: A lièvres essoufflés: tortues persévérantes !!!

Modérer ses propos par rapport à de telles conneries

Mais à chacun son avis...
Arracher de nouvelles compétences sans revalorisation salariale, voilà ce qu'acceptent les IDE...
Si c'est pareil pour nous NON MERCI MR HENART !!!
A méditer: A lièvres essoufflés: tortues persévérantes !!!