Que dire ???...
Que le chir est à priori d'une haute incompétence, au vu des autres victimes qu'il a fait.
Ce qui retire une part de hasard à l'intervention sur la petite.
De deux choses l'une.
Soit il a n'a pas vu la blessure vasculaire et c'est grave.
Soit il l'a vu et n'a rien fait, et c'est encore plus grave car il a agit par négligence en dépit du fait que l'iliaque était touchée.
Pour le MAR, tout porte à croire qu'il n'était pas en salle au moment des faits, car je vois mal un MAR rester de marbre devant une plaie d'un vaisseau de cet acabit.
Sans doute le chir n'a pas voulu ou osé dire à son collègue ce qu'il avait fait.
L'aide opératoire n'a sans doute pas la qualification pour se rendre compte du geste. (souvent ce sont des externes, voire des aide-soignantes qui officient, quand ce n'est pas la secretaire ou leur épouse...)
le directeur de la clinique est un notable local. Les parents sont médecins.
Ceci explique aussi le fait de la "publicité" faite sur cette affaire, que d'autres parents moins au fait, ou moins argentés n'auraient pu faire.
Il n'empêche, que cela s'apparente à la bataille du pot de fer contre le pot de terre (en attendant le pot de vin...)
Il est à l'évidence de suspendre le chirurgien pour faute lourde répétitive.
sans doute avec interdiction de pratiquer. (mais je ne suis pas membre de la confrérie).
Je constate aussi que si c'était un(e) IDE ou IADE, les valises auraient déjà été préparées direction la porte !
l'incompétence doit être sanctionnée.
Je suis du côté des parents à 100%.
il y a faute grave dans la prise en charge.
l'anesthésiste a apparemment commis une série de bourdes incompréhensible :
9h50 : Mr G., l’anesthésiste, note une chute de l’hémoglobine d’Amélie (9,4g/dl) sur sa feuille de suivi. Il ne met en place aucune mesure thérapeutique appropriée.
9h50 à 12h30 : Dans la salle de réveil, Amélie souffre de fortes douleurs abdominales, d’une chute de tension, de tachycardie, d’anémie biologique et de pâleur extrême.
11h00 à 12h00 : Mr G. note des pertes sanguines supérieures à 500 ml (énorme pour une enfant de 33 kg). Toujours aucune mesure thérapeutique.
ça semble tellement le B.A BA que c'est ahurissant d'incompétence. la légèreté avec laquelle les deux praticiens ont "géré" l'affaire est stupéfiante et renforce mon idée qui est bien : "Même les médecins et leur 10 ans d'études, peuvent être de parfait crétins perclus d'inutilité ".
Je souhaite que les parents obtiennent gain de cause.
pour moi c'est la fin d'exercice pour le chir pour le moins et une mise à pied pour le MAR et le radiologue.
mais la décision sera intéressante à connaître, en raison du pouvoir économique de cette clinique et de son directeur, potentat local.
Pour les parents, le fait d'être salarié de la clinique (pour le père), ne facilite pas la tâche.
il est possible qu'il se retrouve dans une situation très difficile professionnellement parlant;
Je ne parle évidemment pas du côté parental.
Chacun aura compris la portée de la perte.
:starwars:
ps : qui a dit que les assurances professionnelles étaient inutiles ??? même en public, un cas pareil peut survenir.
Il convient d'avoir l'assistance d'un avocat au cas où...