Et ça va nous soigner...
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Re: Et ça va nous soigner...
C'est d'autant plus vrai aujourd'hui avec le nouveau référentiel !
Je viens d'évaluer une ESI avec ce nouveau référentiel, quelle surprise quand j'ai appris qu'ils n'avaient plus DE écrit, DE pratique et de MSP pendant les 3 ans d'études!!!
Seuls les évaluations écrites des modules (contrôle continue) et les rapports de stages avec des critères plus qu'opaques sanctionnent leur validation d'acquis...
Nombreux(ses) sont ceux ou celles qui vont devenir IDE sans réelles compétences techniques (des stages de 10 semaines sur des terrains psy, de santé publique ou maison de retraite ...)
Notre implication et notre rigueur dans l'encadrement et l'évaluation des nouveaux ESI doivent redoubler pour limiter qu'ils arrivent sur le terrain sans bagages.
C'est d'ailleurs ce qui m'inquiète, moi, future EIA. Ce nouveau référentiel ne va t'il pas, en diminuant les temps de stages, limiter nos chances d'apprendre et nous intoxiquer de notions futiles (anglais, informatique) ?
Je viens d'évaluer une ESI avec ce nouveau référentiel, quelle surprise quand j'ai appris qu'ils n'avaient plus DE écrit, DE pratique et de MSP pendant les 3 ans d'études!!!
Seuls les évaluations écrites des modules (contrôle continue) et les rapports de stages avec des critères plus qu'opaques sanctionnent leur validation d'acquis...
Nombreux(ses) sont ceux ou celles qui vont devenir IDE sans réelles compétences techniques (des stages de 10 semaines sur des terrains psy, de santé publique ou maison de retraite ...)
Notre implication et notre rigueur dans l'encadrement et l'évaluation des nouveaux ESI doivent redoubler pour limiter qu'ils arrivent sur le terrain sans bagages.
C'est d'ailleurs ce qui m'inquiète, moi, future EIA. Ce nouveau référentiel ne va t'il pas, en diminuant les temps de stages, limiter nos chances d'apprendre et nous intoxiquer de notions futiles (anglais, informatique) ?
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Re: Et ça va nous soigner...
Une question a se poser => Mais comment a t-il été encadré pendant 3 ans ? ?? Cela laisse dubitatif sur la qualité de l'encadrement et la manière de le faire !!Oxygène a écrit : Passée la stupeur et l'effroije lui demande comment elle a fait pendant ses stages durant les années précédentes et là elle me répond droit dans les yeux :
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Re: Et ça va nous soigner...
A "Oxygène"
Votre critique est facile et totalement dénuée sur le fond s'agissant des études d'IADE.
Les études professionnalisantes comme celles conduisant au diplôme d'IADE sont certes ce que le contenu des études prévoit (Et je ne suis pas inquiet quant au futur programme), mais elles sont aussi ce que vous en ferez ! Faut-il encore se prendre en main et arrêter de se victimiser ! Je suis volontairement excessif, tant le mal est ancré dans le milieu étudiant français... Arrêtons de nous plaindre !
Imaginer poursuivre des études dans notre domaine d'activité sans comprendre un traitre mot d'anglais, c'est se fermer la porte à de nombreuses publications (et non des moindre), à des emplois ou des missions à l'étranger, etc...
L'informatique, tout le monde en parle et peu nombreux sont ceux qui en font de manière aisée. Le contenu des apports qui est prévu dans le futur programme vous permettra probablement de savoir rédiger et mettre en forme un travail de mémoire digne de ce nom. Il vous permettra d'appréhender les dispositifs médicaux d'usage courant avec un regard (critique peut-être) différent, une aisance certaine, d'autant plus intéressante que beaucoup d'établissements s'équipent avec des systèmes informatisés de gestion du dossier d'anesthésie.
Que la filière infirmière pâtisse du nouveau programme est probablement vrai mais les arguments que vous avancez sont loin d'être recevable. Des stages de 10 semaines en santé mentale ou en ehpad, il en faut aussi ! Nous ne sommes pas tous destinés à faire du samu ou de la réa. Je serais moi même bien mal à l'aise de reprendre un poste dans ces établissements !
Quant au prisme des msp, des évaluations et autres, on pourrait en discuter des heures... Les modes d'évaluation sont nombreux et je ne suis pas certain que l'actuel soit moins bon que le précédent. Que nous soyons en difficulté pour intégrer les nouvelles règles est un fait, mais en faire porter la responsabilité aux étudiants me semble un peu facile. Ce nouveau dispositif existe dans d'autres pays, en Europe ou ailleurs, et je n'ai pas le sentiment que les infirmiers de ces différents pays soient plus "mauvais" que nous, et je parle en connaissance de cause !
Plus de temps, plus de personnel dans les services, de meilleures conditions de travail sont probablement à envisager pour accompagner ces nouveaux étudiants. Enfin, arrêtons de croire que parce que nous serons de bons professionnels demain, nous serons de bons "tuteurs". Encadrer, accompagner les stagiaires n'est pas inné !
Cordialement...
Votre critique est facile et totalement dénuée sur le fond s'agissant des études d'IADE.
Les études professionnalisantes comme celles conduisant au diplôme d'IADE sont certes ce que le contenu des études prévoit (Et je ne suis pas inquiet quant au futur programme), mais elles sont aussi ce que vous en ferez ! Faut-il encore se prendre en main et arrêter de se victimiser ! Je suis volontairement excessif, tant le mal est ancré dans le milieu étudiant français... Arrêtons de nous plaindre !
Imaginer poursuivre des études dans notre domaine d'activité sans comprendre un traitre mot d'anglais, c'est se fermer la porte à de nombreuses publications (et non des moindre), à des emplois ou des missions à l'étranger, etc...
L'informatique, tout le monde en parle et peu nombreux sont ceux qui en font de manière aisée. Le contenu des apports qui est prévu dans le futur programme vous permettra probablement de savoir rédiger et mettre en forme un travail de mémoire digne de ce nom. Il vous permettra d'appréhender les dispositifs médicaux d'usage courant avec un regard (critique peut-être) différent, une aisance certaine, d'autant plus intéressante que beaucoup d'établissements s'équipent avec des systèmes informatisés de gestion du dossier d'anesthésie.
Que la filière infirmière pâtisse du nouveau programme est probablement vrai mais les arguments que vous avancez sont loin d'être recevable. Des stages de 10 semaines en santé mentale ou en ehpad, il en faut aussi ! Nous ne sommes pas tous destinés à faire du samu ou de la réa. Je serais moi même bien mal à l'aise de reprendre un poste dans ces établissements !
Quant au prisme des msp, des évaluations et autres, on pourrait en discuter des heures... Les modes d'évaluation sont nombreux et je ne suis pas certain que l'actuel soit moins bon que le précédent. Que nous soyons en difficulté pour intégrer les nouvelles règles est un fait, mais en faire porter la responsabilité aux étudiants me semble un peu facile. Ce nouveau dispositif existe dans d'autres pays, en Europe ou ailleurs, et je n'ai pas le sentiment que les infirmiers de ces différents pays soient plus "mauvais" que nous, et je parle en connaissance de cause !
Plus de temps, plus de personnel dans les services, de meilleures conditions de travail sont probablement à envisager pour accompagner ces nouveaux étudiants. Enfin, arrêtons de croire que parce que nous serons de bons professionnels demain, nous serons de bons "tuteurs". Encadrer, accompagner les stagiaires n'est pas inné !
Cordialement...
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Re: Et ça va nous soigner...
Ce qui me gène réellement, dans tout cela, c'est que nos futurs collègues n'ont pas un réel suivi "technique de stage". Notre encadrement laisse à désirer, ça c'est clair, combien de nous sont prêt à encadrer un élève, à 100%, au milieu de la course qu'on mène à longueur de journée.
L'encadrement, et le suivit de l'élève, est vraiment une spécificité, certains professionnel sont de très bons formateurs, au contraire d'autre. Par contre, c'est l'occasion de mettre nos cadre à contribution les jours de grosse bourre.
Une de mes anciennes cadres passait la première semaine de stage avec l'étudiant pour bien lui montrer le service et ses spécificités. Et franchement, l'élève qui voulait s'investir progressait à mach 15.
Par contre, et bien, la notion d'investissement est bien là. Certains élèves s'en branlent.
Enfin, on est passé par là et on s'en est sorti, alors au final, ça marche quand même, parce qu'on aura toujours un soignant pour nous expliquer quelque chose qu'on n'a pas compris.
L'encadrement, et le suivit de l'élève, est vraiment une spécificité, certains professionnel sont de très bons formateurs, au contraire d'autre. Par contre, c'est l'occasion de mettre nos cadre à contribution les jours de grosse bourre.
Une de mes anciennes cadres passait la première semaine de stage avec l'étudiant pour bien lui montrer le service et ses spécificités. Et franchement, l'élève qui voulait s'investir progressait à mach 15.
Par contre, et bien, la notion d'investissement est bien là. Certains élèves s'en branlent.
Enfin, on est passé par là et on s'en est sorti, alors au final, ça marche quand même, parce qu'on aura toujours un soignant pour nous expliquer quelque chose qu'on n'a pas compris.
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Re: Et ça va nous soigner...
À Tattoo988,
Si vous relisez mes propos, je ne fais référence qu'à une anecdote (épique !) comme tous avons rencontré et je ne critique pas les ESI puisque j'évoque aussi ceux qui sont motivés et investis dans leur formation ! Je transmets uniquement ce que cet ESI m'a dit , qu'il souffrait de cette longueur de certains stages qui empiétaient sur d'autres qu'il estimait plus formateurs. Et je le rejoint, l'expérience sur les terrains de stage permet d'acquérir des compétences fort utiles en début de carrière, c'est tout.
On est performant surtout sur les actes que l'on répète quotidiennement (qu'ils soient techniques ou relationnels). Qu'il y est un tronc commun est nécessaire pour une formation complète mais individualiser la durée et les lieux des stages selon les souhaits pros pourrait être pertinent...
ET Je ne fait pas porter le poids de ce nouveau référentiel sur les ESI, je m'investis dans leur encadrement et j'ai la chance de travailler dans une SSPI où l'on peut transmettre et former les ESI alors ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit MERCI !
Quand à la formation IADE,
je ne suis pas une victime sinon je n'aurais pas passé le concours
j'exprime juste mes craintes de nouvelles étudiante avec un nouveau référentiel c'est tout ! Et je souhaite (comme vous le dites) que ces "nouveautés" soient des atouts plus que des difficultés.
Cordialement ...
Si vous relisez mes propos, je ne fais référence qu'à une anecdote (épique !) comme tous avons rencontré et je ne critique pas les ESI puisque j'évoque aussi ceux qui sont motivés et investis dans leur formation ! Je transmets uniquement ce que cet ESI m'a dit , qu'il souffrait de cette longueur de certains stages qui empiétaient sur d'autres qu'il estimait plus formateurs. Et je le rejoint, l'expérience sur les terrains de stage permet d'acquérir des compétences fort utiles en début de carrière, c'est tout.
On est performant surtout sur les actes que l'on répète quotidiennement (qu'ils soient techniques ou relationnels). Qu'il y est un tronc commun est nécessaire pour une formation complète mais individualiser la durée et les lieux des stages selon les souhaits pros pourrait être pertinent...
ET Je ne fait pas porter le poids de ce nouveau référentiel sur les ESI, je m'investis dans leur encadrement et j'ai la chance de travailler dans une SSPI où l'on peut transmettre et former les ESI alors ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit MERCI !
Quand à la formation IADE,
je ne suis pas une victime sinon je n'aurais pas passé le concours

j'exprime juste mes craintes de nouvelles étudiante avec un nouveau référentiel c'est tout ! Et je souhaite (comme vous le dites) que ces "nouveautés" soient des atouts plus que des difficultés.
Cordialement ...
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Re: Et ça va nous soigner...
Moi je trouve que cette nouvelle classification des stages en court séjour/moyen séjour/lieu de vie pose problème.TATTOO988 a écrit : Que la filière infirmière pâtisse du nouveau programme est probablement vrai mais les arguments que vous avancez sont loin d'être recevable. Des stages de 10 semaines en santé mentale ou en ehpad, il en faut aussi ! Nous ne sommes pas tous destinés à faire du samu ou de la réa. Je serais moi même bien mal à l'aise de reprendre un poste dans ces établissements !
Avec seulement deux stages par an et face à la pénurie de lieu de stage, des ESI en arrivent a en avoir des maquettes de stage délirantes avec de la gériatrie, de la gérontopsy, de la rééducation à orientation gériatrique, ...
On en prend pas vraiment le chemin.TATTOO988 a écrit : Plus de temps, plus de personnel dans les services, de meilleures conditions de travail sont probablement à envisager pour accompagner ces nouveaux étudiants.
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Re: Et ça va nous soigner...
il faut rappeler que la plupart des calculs de doses, ca reste une simple règle de trois, slt les générations "calculette" ne savent mm plus combien font 3x6.
On récolte malheureusement le fruit des réformes scolaires où l'on autorise la calculatrice partout!
Concernant les étudiants, un eide 3ème année en stage en SSPI pour 10 semaines, il en fait 4 puis absent 15 jours. enfin on apprends qu'il a arrêté son stage car étant sûr de redoubler, il a décidé de prendre 5 mois de vacances et de revenir à la rentrée pour poursuivre sa dernière année.
. et l'IFSI le laisse faire. Le monde devient fou et cela fait peur d'être malade devant le peu de motivation qu'ont certains étudiants.
On récolte malheureusement le fruit des réformes scolaires où l'on autorise la calculatrice partout!
Concernant les étudiants, un eide 3ème année en stage en SSPI pour 10 semaines, il en fait 4 puis absent 15 jours. enfin on apprends qu'il a arrêté son stage car étant sûr de redoubler, il a décidé de prendre 5 mois de vacances et de revenir à la rentrée pour poursuivre sa dernière année.







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Re: Et ça va nous soigner...
l élève a aussi pu partir parce qu'elle mesurait l insolence et le mépris dans la réponse.
habituellement on reproche davantage aux élèves de ne pas poser assez de questions, on dit d'ailleurs qu'il n y a pas de question bête.
habituellement on reproche davantage aux élèves de ne pas poser assez de questions, on dit d'ailleurs qu'il n y a pas de question bête.
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Re: Et ça va nous soigner...
On peut aussi imaginer que cet étudiant ai besoin de travailler pour financer une année supplémentaire d'étude. S'il est en échec, ce n'est pas non plus choquant de le voir faire un break pour repartir sur de nouvelles bases.
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Re: Et ça va nous soigner...
Loulig,
A mon époque, nous n'étions pas payé pour nos stages, je bossais les weekends et les vacances. Et quand bien mm il aurait pû continuer son année pour avoir les cours et grapiller des Ects et acquérir de l'expérience durant ses stages.
Mais bon c mon avis.
Avant on n'avait pas la possibilité de redoubler comme ça et de prendre des mois sabbhatiques.
A mon époque, nous n'étions pas payé pour nos stages, je bossais les weekends et les vacances. Et quand bien mm il aurait pû continuer son année pour avoir les cours et grapiller des Ects et acquérir de l'expérience durant ses stages.
Mais bon c mon avis.
Avant on n'avait pas la possibilité de redoubler comme ça et de prendre des mois sabbhatiques.
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Re: Et ça va nous soigner...
J'ai jamais été payé non plus pour aucun stage. et le défraiement dont sont gratifiés les ESI ne permet pas de vivre pendant trois ans sans une autre source de financement.
Je ne connait pas le cas de cet ESI, mais s'il a estimé avec ses formateurs qu'il lui était plus profitable d'interrompre sa formation, je dis que ça se défend.
Si, si. Dans ma promo (à l'IFSI) ça s'est fait. Pour acquérir de la maturité, ou à cause de problèmes personnels (santé, finances, ...), certains de mes camarades se sont vu proposer d'interrompre leur formation quelques mois et de la reprendre dans la promotion suivante.réaseb a écrit : Avant on n'avait pas la possibilité de redoubler comme ça et de prendre des mois sabbhatiques.
Je ne connait pas le cas de cet ESI, mais s'il a estimé avec ses formateurs qu'il lui était plus profitable d'interrompre sa formation, je dis que ça se défend.
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Re: Et ça va nous soigner...
Si tu le dis!!!
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Re: Et ça va nous soigner...
Cela fait un moment que le DE écrit n'existait plus même dans l'ancienne réforme du DE...Oxygène a écrit :C'est d'autant plus vrai aujourd'hui avec le nouveau référentiel !
Je viens d'évaluer une ESI avec ce nouveau référentiel, quelle surprise quand j'ai appris qu'ils n'avaient plus DE écrit, DE pratique et de MSP pendant les 3 ans d'études!!!
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Re: Et ça va nous soigner...
En fait le dernier écrit pour le DE était en 2003....
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Re: Et ça va nous soigner...
Etant moi même étudiante en 3ème année donc nouvelle formation, je comprends que vous ayez peur il y a de quoi. J'ai beaucoup travaillé sur mon temps personnel, pour combler les manques de ce nouveau programme et le fait qu'on va sur deux fois moins de type de stage différents. Je ne suis jamais allée en service "de pointe" (réa urgences cardio...) du coup j'ai essayé de combler ces manques en bossant deux fois plus à côté. Et en tant qu'étudiante j'ai entendu de nombreuses réponses d'étudiants assez honteuses dans le sens où c'est la base... J'avoue que je n'ai aucun problème en maths donc pas de problème en calcul de dose mais quand je vois des étudiants de 2ème ou 3ème année qui ne savent pas faire le calcul, qui ne savent pas pourquoi on multiple par 20 etc, je comprends que vous ayez peur, et moi je déteste ma formation même si je m'y suis investie à fond... Maintenant ça ne concerne pas tous les étudiants sauf que maintenant on est categorisé nouvelle réforme> mauvais étudiant...
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Re: Et ça va nous soigner...
j'ai eu à remplir les fameux portfolio des eides de sspi la semaine dernière... déjà ça prend la matinée.. et puis je lis leur auto évaluation... tout était acquis elles étaient capables de travailler en sspi le lendemain..mais ne savaient pas faire de calcul de dose sans calculette (bah pourquoi tu m'interdis la calculette même au bac on y a droit... )... évaluer la douleur (bah ça dépend si il est méditéranéen... et l'eva.. à ouais mais bon ils disent tous qu'ils ont pas mal et qd le médecin demande ils ont tous mal alors..)
..les médicaments par voie parentérale jamais vu...les tubulures deviennent des fils et les opsite du collant... et elles sont restées 10 semaines!!.. Une s'est dit écoeurée par les patients trachéotomisés et ne voulaient pas les prendre en charge (en orl c'est balaud!)
si je n'avais pas vu mes collègues les encadrer chaque jour et les avoir moi même encadrées j'aurai pu pensé qu'elles étaient en stage chez de sacrés branquinioles! 10 semaines d'investissement de l'équipe pour aucun résultat!! c'est quand même désolant!! 2 seront quand m^me validées mais la 3ème ça va être difficile.. elles demandent toute les 3 un recours auprès de l'école parce que nous sommes trop exigents...
Ils sont 200 dans leur promo... 18 seulement ont validés les écrits...
ça fait quand même peur!!
..les médicaments par voie parentérale jamais vu...les tubulures deviennent des fils et les opsite du collant... et elles sont restées 10 semaines!!.. Une s'est dit écoeurée par les patients trachéotomisés et ne voulaient pas les prendre en charge (en orl c'est balaud!)
si je n'avais pas vu mes collègues les encadrer chaque jour et les avoir moi même encadrées j'aurai pu pensé qu'elles étaient en stage chez de sacrés branquinioles! 10 semaines d'investissement de l'équipe pour aucun résultat!! c'est quand même désolant!! 2 seront quand m^me validées mais la 3ème ça va être difficile.. elles demandent toute les 3 un recours auprès de l'école parce que nous sommes trop exigents...
Ils sont 200 dans leur promo... 18 seulement ont validés les écrits...
ça fait quand même peur!!
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Re: Et ça va nous soigner...
J'ai eu un appel d'une formatrice de l'IFSI (ancienne de réa pourtant) pour me demander de baisser le niveau de mes exigences... mon exigence à été de demander à une 3eme année d'aller se documenter sur la physiologie et l'anatomie du poumon... Oui car pour elle le muscle de la respiration c'est le poumon et que les BPCO on ne met que 3l d'O2 car ils ont des petits poumons donc 1,5l par poumons c'est suffisant. Je suis loin d'être un monstre avec les étudiants mais bon là j'ai pas compris la réaction de l'IFSI.
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Re: Et ça va nous soigner...
Oui en effet souvent les eide veulent la calculette mais il paraît que c'est moi qui ne suis pas normale de savoir faire un calcul de tête... (selon les étudiants)
Euh non par pitié ne baissez pas vos exigences! Déjà que je trouve qu'en stage on ne m'a pas trop interrogée sur les connaissances... je trouve qu'on devrait ça manque! Et quand moi on me demande d'encadrer un étudiant pour valider la compétence de l'encadrement, on me dit que je suis trop exigente... (j'ai demandé un calcul de dose à une étudiante qui n'a pas su le faire en plus et à une autre la différence entre les couleurs des cath qui m'a répondu "ben c'est la longueur" sans savoir que c'est la lumière aussi et ne savait même pas ce qu'étaient des gauges... à part ça j'étais trop exigente avec mes questions... et j'en ai plein d'autres des questions "exigeantes" auxquelles elles n'ont pas su répondre... je ne suis qu'étudiante mais il ne me semble pas avoir demandé la lune.
Pour vous faire encore plus peur j'ai honte de certaines questions qui peuvent être posées dans ma promo aux médecins faisant cours, en 3ème année:
- c'est quoi myosis?
- c'est quoi Analoxone? (Le médecin avait parlé de "la naloxone")
- c'est quoi epitaxis?
- ah le sodium c'est le sel? (3ème année, véridique)
- ne pas savoir définir un OAP...
La liste est longue (et tout ça on l'a vu en cours mais quand on n'écoute pas les cours...)
Mais malheureusement on est tous catégorisé dans le même sac (je ne dis pas que je sais tout car j'en suis loin!) mais on n'est pas tous comme ça.
Donc non non non pitié ne baissez pas vos exigences car elles ont déjà bien baissées en IFSI...
Euh non par pitié ne baissez pas vos exigences! Déjà que je trouve qu'en stage on ne m'a pas trop interrogée sur les connaissances... je trouve qu'on devrait ça manque! Et quand moi on me demande d'encadrer un étudiant pour valider la compétence de l'encadrement, on me dit que je suis trop exigente... (j'ai demandé un calcul de dose à une étudiante qui n'a pas su le faire en plus et à une autre la différence entre les couleurs des cath qui m'a répondu "ben c'est la longueur" sans savoir que c'est la lumière aussi et ne savait même pas ce qu'étaient des gauges... à part ça j'étais trop exigente avec mes questions... et j'en ai plein d'autres des questions "exigeantes" auxquelles elles n'ont pas su répondre... je ne suis qu'étudiante mais il ne me semble pas avoir demandé la lune.
Pour vous faire encore plus peur j'ai honte de certaines questions qui peuvent être posées dans ma promo aux médecins faisant cours, en 3ème année:
- c'est quoi myosis?
- c'est quoi Analoxone? (Le médecin avait parlé de "la naloxone")
- c'est quoi epitaxis?
- ah le sodium c'est le sel? (3ème année, véridique)
- ne pas savoir définir un OAP...
La liste est longue (et tout ça on l'a vu en cours mais quand on n'écoute pas les cours...)
Mais malheureusement on est tous catégorisé dans le même sac (je ne dis pas que je sais tout car j'en suis loin!) mais on n'est pas tous comme ça.
Donc non non non pitié ne baissez pas vos exigences car elles ont déjà bien baissées en IFSI...
Modifié en dernier par StéphanieSPK le 15 juin 2013, 20:36, modifié 2 fois.
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Re: Et ça va nous soigner...
et ça c 'est pour l"ifsi............................mais dans la masse y en a bien qui vont tenter IADE et la ça devient nettement plus dangeureux !!! je pars de ce pas au CH de roubaix me faire endormir par des MARs roumains et des avatars IADES belges !!!


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Re: Et ça va nous soigner...
@didu974: Oui moi je vais le passer dans deux ans minimum...
J'ai commencé à voir des annales. Après c'est une question de sérieux, de maturité et de motivation.
J'ai commencé à voir des annales. Après c'est une question de sérieux, de maturité et de motivation.