Capitaine Cousteau a écrit :Cher Yves, où est la virulence ?
De dire que "hospitaliers = bordel" ?
La virulence, c'est que le mot "bordel" est rarement utilisé comme un compliment...
Capitaine Cousteau a écrit :Bah ils suffit de lire les 4 pages de post.... L'absence de régles, c'est le bazar. Et l'ANCESU, les CESU et "ton" CESU ne voulant écrire aucune règles favorisent le "chacun fait ce qu'il veut".
Il y a comme toujours des avantages et des inconvénients à chaque choix. Le principe de la formation AFGSU, ça n'est pas le geste mais le concept : quel est le problème, qu'est-ce qu'il faut faire pour le résoudre.
J'ai passé mon brevet national de secourisme, le BNS, en 1981. J'ai ensuite fait du secourisme associatif et j'ai donc appris les techniques de PLS à deux, à trois, à quatre... À l'époque, il y avait même des techniques dites "avec traction", puis on a parlé de traction douce, puis de maintien... Bref, en trente ans, les référentiels ont été modifiés trente fois.
En créant un référentiel, le risque est de figer les choses. En n'en créant pas, le risque est la diversité des réponses.
Capitaine Cousteau a écrit :Connaissant ton lieu d'exercice, je sais que l'on dit "Faîtes le 15, quoi qu'il arrive". Et les SPV dont tu parles doivent dire un "faites le 15 mais...."
Sortez des clichés. Des échos de formation, je pense être bien placé pour vous en rapporter. Et tout existe, les SPV qui parlent du 15 et du 18, et (hélas) les formateurs AFGSU, IADE de surcroît, qui disent en formation AFGSU "si c'est grave, il vaut mieux faire le 18, ça va plus vite", ou encore mieux, "si c'est pas grave, ne faites pas le 15 pour ne pas encombrer les lignes"...
Mon objectif n'est pas l'uniformisation du discours, mais pour une logique du discours. La réponse ne peut pas être "faites tel numéro et uniquement celui-ci". La réponse est "de quel interlocuteur avez-vous besoin ?". Et du coup, il n'y a plus de problème 15-18 : si j'ai un problème médical, j'ai besoin d'un interlocuteur médical, et je fais le 15.
C'est pareil pour les conduites à tenir. Si on est rigide dans le référentiel des conduites à tenir et des gestes, les risques sont que les personnes formées n'oseront pas faire certains gestes par peur de ne pas les réussir comme on les leur a enseignés, et qu'ils se lancent dans une mauvaise piste parce qu'ils n'ont pas le verrou de la compréhension du concept.
Quand je parle de PLS en AFGSU, je parle surtout du problème posé et de la solution à apporter. À un moment ou à un autre, je vais montrer la technique de référence, en la justifiant. Mais en mise en situation, ce qui m'intéresse, c'est que l'objectif soit atteint.