Bruno huet a écrit :
Droit de réserve, définition du dico
Obligation faite aux agents de la fonction publique de ne pas divulguer des informations en rapport avec leur fonction et de ne pas afficher leurs opinions politiques.
Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 - Article 6 "La liberté d'opinion est garantie aux fonctionnaires"
Heureusement qu'un fonctionnaire à la droit de donner son opinion politique. Le tout est de ne pas porter un quelconque préjudice au service public en le faisant, et de ne pas se servir de sa fonction au sein de la fonction publique pour faire valoir/avancer ses idées.
Mais on reste bien en démocratie, même étant fonctionnaire.
Bonsoir
Qui de dit le contraire et quel rapport avec le fait de ne pas divulguer des informations qui sont couverte par le devoir de réserve!!!
je t'indique les nuances apportées par l'auteur du texte dont tu fais référence et la seul réponse que tu m'apporte est un texte qui ne dit absolument pas le contraire. Si tu t'arrêtes à la première lecture sans nuancer et entrecroiser les textes, tu vas déchanter un jour et de façon brutal.
Bon courage à toi
Pour les visites pré-op, ils me semblent que la Norvège était assez avancée dans ce domaine, avec la possibilité de faire les visites pré-op des ASA1.
Par contre, quitte à faire valider nos pratiques avancées, autant essayer d'étudier ce qui se fait déjà dans certaines cliniques et certains hôpitaux. Certaines pratiques, tant techniques que organisationnelles, qui sont déjà en place et non reconnu. Ou alors reconnu de manière interne mais sans reconnaissance nationale et vis à vis de la loi. Même si on essaye de lire le décret comme on veut, au final rien n'est marqué.
Et pour cette polémique de qui peut dire quoi et qui peut faire quoi, le droit de réserve, c'est juste qu'on ne peut pas divulguer ce qu'on veut, mais en restant dans ce type de pratique secrète en mettant en avant cette raison, on va pas faire avancer la charrue. Alors, si on cache tout ce qui permettrait d'identifier un document, et de mettre en commun, anonymement, ce qui se fait, cela permettrait de donner des idées à d'autres personnes, dans d'autres hôpitaux, et de faire avancer de manière plus concrète notre profession.
A l'époque d'internet et de l'information à tout prix, cela semble peu logique. Mais mettre ne avant un nom, semble aussi peu logique, d'où, la possibilité de faire passer les infos de manière anonyme, par exemple : ce protocole se fait dans un l'hôpital…… Nom caché, par tel …… nom caché, validé par nom caché….., et tout le monde peut profiter de l'info, et tout le monde peut avoir l'idée de le monter dans son établissement.
Afin, après, il y a la loi, et il y a le règlement interne de l'établissement, et cela peut aussi se comprendre que les infos ne circulent pas.
Pour les actes, ils sont nombreux : ECG (sur prescription), la PIO, les écho, les ré-injetions per opératoires, l'intubation et l'extubation, etc......
Pour le qui peut dire quoi : effectivement, si tout le monde se tait ; personne n'avance.
Pour l'avis de ce que l'on a le droit de faire : un petit coup de fil à l'HAS qui vous expliquera....
Pas plus de piste que celles d'un droit de reserve qui empêche toute communication....
Mais sinon,
Les pratiques avancées : en pratique à l'heure actuelle, elles existent mais sont illégales.
Dans l'avenir, la seule voie qui est offerte aux IDE : L'article 51, qui n'est pas une voie avancée mais une coopération.
BOUTGE a écrit :Bonjour dans le cadre de mon D U gestion de risques en établissement de santé , j'ai pour sujet de mémoire les pratiques avancées iade , je suis en train de faire une recherche biblio , je vous sollicite pour que vous me racontiez les expériences en cours ou celles auxquelles vous participez ,l'approche juridique et réglementaire m'intéresse également .
Merci à vous toutes et tous pour votre contribution.
Je t'ai répondu :
1/ Les pratiques avancées, ça n'existe pas : il y a les actes légaux et les actes illégaux réalisés.
2/ Il ne peut donc pas y avoir de biblio
3/ Les expériences ne peuvent réglementairement et juridiquement ne se faire que dans le cadre d'un protocole de coopération (Art 51 HPST).
4/ Mais sur ce forum tu trouves des réponses qui disent "Nous on fait mais on peut pas vous en parler parce que c'est secret".
Donc...
Changer de sujet et faire un TIP sur "En quoi la loi HPST peut elle être un moyen d'accroître la qualité des soins"
ou
Changer de forum...
Mais y''en a pas d'autres.
Bonjour , étant un peu à l'initiative de ce sujet (et continuant de travailler dessus dans le cadre de mon DU °, je me sens un peu obligé d'intervenir ( salut Mose) .
Vous devriez aller consulter le programme de la SFAR de septembre 2012 , relire le 1er édito de son nouveau président , et aller sur le site de l'HAS où l'on peut consulter les protocoles de coopération validés et où figurent les établissements concernés .
Un commentaire : bien souvent un sujet fort intéressant lancé par l'un d'entre nous se retrouve pris dans une espèce de polémique où les noms d'oiseaux ne sont jamais très loin , consternant!
En réponse au capitaine Cousteau :
les pratiques avancées ça existe , il y a même 2 Masters de P.A en France , par ailleurs un service de neuro-oncologie de la Pitié-Salpétrière a des IDE qui sont dans l'exercice de P.A , depuis bientôt 10 ans .
L'ennuyeux dans ces échanges sur le forum ce sont les certitudes que l'on affirme sans s'êre un peu documenté.
En anesthésie par contre , mais c'est peut-être ce que tu voulais dire ça n'existe pas , autant que je sache , mais la réflexion autour de cette idée avance.
Bonjour ,
tape sur google marie-dominique Cantal-Dupart tu trouveras un diaporama sur leur activité en consultation d'annonce qui illustre bien ce que sont les P.A.
Cordialement
BOUTGE a écrit :Bonjour , étant un peu à l'initiative de ce sujet (et continuant de travailler dessus dans le cadre de mon DU °, je me sens un peu obligé d'intervenir ( salut Mose) .
Vous devriez aller consulter le programme de la SFAR de septembre 2012 , relire le 1er édito de son nouveau président , et aller sur le site de l'HAS où l'on peut consulter les protocoles de coopération validés et où figurent les établissements concernés .
Un commentaire : bien souvent un sujet fort intéressant lancé par l'un d'entre nous se retrouve pris dans une espèce de polémique où les noms d'oiseaux ne sont jamais très loin , consternant!
Le programme ou l'édito de la SFAR sont de jolies choses, mais ne sont que des mots et rien dans ce que les IADE ne pourraient pratiquer à la SFAR, assis dans un fauteuil ou dans un atelier sponsorisé ne pourra être réalisé par ceux-çi dans le cadre de leur activité ; faute de protocole de coopération.
Je suis bien d'accord avec toi, hormis les protocole de coopération, rien n'est légal et certains existent. C'est bien là la seule existence officielle d'une pratique avancée.
Pour revenir sur la pitié, je pense qu'il serait intéressant que tu contactes l'HAS pour leur demander leur point de vue sur les pratiques proposées et la reconnaissance institutionnelle (ministére santé) qui les accompagnent.
Pour revenir sur le Pitié, toujours, penche toi sur d'autres pôles qui ont eux aussi des pratiques avancées mais qui sont dans un cheminement officielle de protocole de coopération, validé et reconnu par les institutions de tutelle.
Pour les IADE nous en revenons à ce qui a déjà été dit : soit ils pratiquent sans reconnaissance (et souvent sans même la notion d'illégalité tant le contexte juridique leur échappe) soit ça existe et c'est officielle mais on dira "chut c'est un secret".
Bonsoir
Il n'y a rien de secret dans ce qui est officiel, il n'y a parfois que des projets qui ne sont pas encore validés donc pas encore dans le domaine public et pour en finir certains qui ne peuvent en parler en lien avec leurs missions transversales qui les lies au DEVOIR de réserve.
Ce qui n'empêche en rien de faire des propositions qui seront peut être repris sur le plan National.
Alors tous à vos projets, c'est peut être la seul piste d'évolution de notre profession devant l'immobilisme que certains entretiennent
de peur de perdre leurs prérogatives lucratives.
BH
thesphinx a écrit :Slt. Et ces IDE ils font quoi? C'est juste par curiosité et savoir ce qu'on entend par pratique avancée.
Ils réfléchissent beaucoup, font de la recherche et pondent des protocoles de soins.... Résultat : les jeunes dans les IFSI apprennent à poser des cathlons après préparation cutanée digne d'une préparation chirurgicale (durée 5 minutes chrono), avec des gants stériles (bonjour les économies..), et sans appuyer sur la veine quand on retire le mandrin "parce quil y a un risque de thrombose sur le bout du cathlon"... par contre, la saignée, c'est pas grave....
Voilà où elle en est la recherche infirmière... avant de vouloir faire des pratiques avancées, encore faut-il être cohérent dans la réflexion de ses gestes quotidiens et dont nous avons "l'expertise"...