nurse78 a écrit :je pensais surtout au déroulement de l'epreuve ...
Il y a un circuit des candidats qui évite que ceux qui ont passé l'oral ne croisent ceux qui ne l'ont pas encore passée. L'avant-dernière étape vous conduit dans une pièce où on vous donne le sujet, des feuilles et un crayon, et vous avez 15 minutes pour préparer. Au bout des 15 minutes, ça ne sera pas toujours tout de suite votre tour, mais vous ne pourrez plus écrire. Pendant l'oral, vous avez (si ça n'a pas changé) 7 minutes pour présenter votre sujet. Ensuite, c'est questions à bâton rompu sur ce que vous avez raconté, voire sur votre parcours et votre dossier. Les questions n'excèdent pas 20 minutes.
Le jury n'est pas toujours bienveillant. Des fois oui des fois non. On est loin de l'époque des questions piège et des allusions sexuelles, mais une grande classique lors d'un concours est le jeu du quitte ou double. Ça consiste à poser des questions de difficulté croissante jusqu'à ce que le candidat ne sache pas répondre. Et dans ce cas, la seule réponse admise est « je ne sais pas ».
Prenez votre temps. 15 minutes, c'est largement suffisant pour se préparer. Beaucoup de candidats finissent avant. Prenez votre temps à l'oral, 7 minutes ça suffit pour exposer son sujet, parlez clairement et lentement. Prenez votre temps pour répondre aux questions.
Concentrez vous sur ce que vous savez. Ce qu'on attend en premier, ce sont les règles de base de la prise en charge, que faire devant un patient qui respire ou qui ne respire pas, qui est conscient ou pas...
Les pathologies ne sont pas des pièges, c'est plutôt le style « il a 75 ans, fumeur, il est diabétique, gros et gras, il a terriblement mal au milieu de la poitrine, ça a commencé en faisant l'amour
(ou juste avant, en montant l'escalier...), il dit que ça le serre terriblement, que ça irradie dans la mâchoire et le bras, que rien ne le calme »... Voyons voir, qu'est-ce que ça peut bien être...
Respectez la législation, pensez aux choses tellement simples qu'on les oublie, comme appeler le médecin.
Voili voilà, et le plus dur reste à faire : être meilleur que les autres...