SMUR : Exercice illégal de la médecine par des infirmières ?
Modérateur : Marc
- Bruno huet
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- Enregistré le : 27 janv. 2004, 00:27
Inquiétudes
Bonjour
Désolé my docteur mais j'ai bien dit que je faisait un peu de provoc.
Un partout, balle au centre.
Donc on est bien d'accord tous ensemble sur le fond et la forme.
La disparition des IADE en SMUR est bien dommage. Elle est contraire aux écrits de la SFAR et du décret de compétence.
Il existe plusieurs raisons :
- Le rapprochement avec les SAU ne favorise pas notre maintien, la grande majorité des médecins responsables des services d'urgences ne sont pas anesthésiste.
- La pression sur les responsables de service par le conseil de pôle pour rechercher des moyens d'économies ne nous avantage pas.
- La chute de la démographie des IADE dans certains établissements orientent leurs activités prioritairement sur le bloc;
- Notre comportement avec les médecins urgentistes ne permet pas toujours d'avoir leurs préférences sur les IDE. Nous devons être une plus value et non source de soucis ou conflit.
Il est important de prouver notre plus value par rapport à nos collègues IDE. la SFAR a publier deux articles pour le démontrer. A nous de travailler sur notre savoir être afin de le démontrer aux médecins urgentistes.
Cordialement
Désolé my docteur mais j'ai bien dit que je faisait un peu de provoc.
Un partout, balle au centre.
Donc on est bien d'accord tous ensemble sur le fond et la forme.
La disparition des IADE en SMUR est bien dommage. Elle est contraire aux écrits de la SFAR et du décret de compétence.
Il existe plusieurs raisons :
- Le rapprochement avec les SAU ne favorise pas notre maintien, la grande majorité des médecins responsables des services d'urgences ne sont pas anesthésiste.
- La pression sur les responsables de service par le conseil de pôle pour rechercher des moyens d'économies ne nous avantage pas.
- La chute de la démographie des IADE dans certains établissements orientent leurs activités prioritairement sur le bloc;
- Notre comportement avec les médecins urgentistes ne permet pas toujours d'avoir leurs préférences sur les IDE. Nous devons être une plus value et non source de soucis ou conflit.
Il est important de prouver notre plus value par rapport à nos collègues IDE. la SFAR a publier deux articles pour le démontrer. A nous de travailler sur notre savoir être afin de le démontrer aux médecins urgentistes.
Cordialement
- Bruno huet
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Bonjour
Allez histoire de relancer le débat, voici une info qui est intéressante sur la mise en place de la para médicalisation dans un pays voisin. On voit qu'il ne remette pas en question les SMUR ( exactement ce que souhaite les infirmiers en France )
Voici ce qui est en test en belgique
Depuis octobre 2007, une nouvelle fonction hospitalière, le P.I.T., ou Equipe paramédicale d'intervention ( Paramedical Intervention Team) et ce pour soulager les Smurs déjà mis en place depuis nombreuses années .
Origine du projet :
Le projet P.I.T. est un projet pilote qui émane du Service Publique Fédéral, Santé Publique. Plusieurs Directeurs Généraux et médecins en chef des urgences de cliniques Universitaire ou agréer 100 , ont répondu à l'appel à candidature lancé par la Santé Publique en mars 2007. Des dossiers complet ont été introduit et l'institution ministériel et a retenue plusieurs institutions hospitalière pour participer activement au projet pilote.
Ce projet est encadré par des professionnels, présidé par l'Inspectrice d'Hygiène et supervisé par un comité national d'experts. Une analyse rigoureuse des risques est réalisée. La principale préoccupation des experts porte sur la gestion de la qualité, tant dans la réalisation du projet que dans le suivi de celui-ci.
Motivations :
Les principales motivations de ce projet en terme de santé publique sont les suivantes :
Diminuer l'intervalle libre, c'est à dire le délai entre l'appel au secours et la prise en charge réelle du patient
Ajouter un maillon à la chaîne des secours, c'est à dire développer plus de moyens
Améliorer le transport sanitaire des patients ( exemple : antalgie des fractures,...)
Qui décide de l'envoie du P.I.T.
La décision est prise par un infirmier se trouvant à la centrale 100 . Après réception par un préposé du centre de secours 100, après connaissance des circonstance de l'appel, le proposé transmettra cet appel de détresse à l'Infirmier qui prendra de l'envoie ou pas d'un P.I.T, ou d'un SMUR .
Cet infirmier régulateur, portant le titre particulier S.I.A.M.U. et désigné par le SPF Santé Publique, s'assure du bon usage de ce manuel par le préposé du centre 100.
L'orientation du patient se fera toujours vers l'hôpital du secteur, défini par la centrale 100.
Définition et " Armement " d'un P.I.T :
ATTENTION un P.I.T n'est pas un SMUR
Le P.I.T. est composé de un ou de deux secouristes-ambulanciers badgés (formation à l'Aide Médicale Urgente) et d'un infirmier S.I.S.U. (bachelier porteur d'un titre particulier en urgences et soins intensifs).
Les missions de cette équipe sont possibles grâce à une adaptation de la législation concernant ce titre particulier. En effet, ces infirmiers sont légalement habilités à poser certains actes, en l'absence d'un médecin, pour autant que ceux-ci soient consignés dans une manuel d'ordres permanents et qu'ils respectent scrupuleusement les procédures décrites dans ce dernier.
La responsabilité légale repose sur le médecin chef du service des urgences dont dépend le P.I.T.
Fonctionnement :
Des infirmier(e)s S.I.S.U. ont été sélectionnés sur base volontaire et ont bénéficié de formations à l'emploi des ordres permanents et à la réalisation d'actes spécifiques. Ceux-ci ont fait l'objet d'applications rigoureuses au sein du service des urgences avant de valider leur utilisation.
Ces infirmier(e)s peuvent entrer en contact avec un médecin référent à tout moment afin de les guider dans la prise en charge des patients et des données peuvent être transmises en direct via des systèmes réseaux de télécommunications modernes. Ce système a nécessité des investissements considérables en matériel. Des efforts ont également été consentis en terme de recrutement de personnel qualifié et expérimenté.
Phases du projet :
Dans la phase 1 du projet, c'est à dire depuis le premier octobre 2007, le P.I.T. intervient sur toutes les missions 100 de la zone décrite antérieurement. Il s'agit d'une période de familiarisation au travail en extra-hospitalier. Bien entendu, les patients pourront déjà bénéficier de soins spécifiques. Cette phase durera plusieurs mois et permettra de coordonner le travail de tous les intervenants, P.I.T., Centrale 100, SMUR et hôpitaux receveurs.
Lors de la phase 2, le P.I.T. sortira sur des missions qui lui seront dédiées, parfois, pour temporiser le temps de prise en charge par un S.M.U.R. Cette régulation est réalisée via un nouveau Manuel Fédéral de la Régulation qui définit des motifs d'appel et surtout des niveaux d'appel spécifiques à chacun :
Niveau 1 : ambulance.
Niveau 2 : P.I.T.
Niveau 3 : S.M.U.R.
En dehors des missions P.I.T., l'infirmier attaché au service des urgences travaille dans le service d'urgence.
Perspectives :
La phase 3 du projet consistera en une analyse rigoureuse et détaillée des missions accomplies. Cette phase doit juger l'utilité et la pertinence de ce moyen.
L'analyse des projets en cours est encourageante.
INTERESSANT NON !
Allez histoire de relancer le débat, voici une info qui est intéressante sur la mise en place de la para médicalisation dans un pays voisin. On voit qu'il ne remette pas en question les SMUR ( exactement ce que souhaite les infirmiers en France )
Voici ce qui est en test en belgique
Depuis octobre 2007, une nouvelle fonction hospitalière, le P.I.T., ou Equipe paramédicale d'intervention ( Paramedical Intervention Team) et ce pour soulager les Smurs déjà mis en place depuis nombreuses années .
Origine du projet :
Le projet P.I.T. est un projet pilote qui émane du Service Publique Fédéral, Santé Publique. Plusieurs Directeurs Généraux et médecins en chef des urgences de cliniques Universitaire ou agréer 100 , ont répondu à l'appel à candidature lancé par la Santé Publique en mars 2007. Des dossiers complet ont été introduit et l'institution ministériel et a retenue plusieurs institutions hospitalière pour participer activement au projet pilote.
Ce projet est encadré par des professionnels, présidé par l'Inspectrice d'Hygiène et supervisé par un comité national d'experts. Une analyse rigoureuse des risques est réalisée. La principale préoccupation des experts porte sur la gestion de la qualité, tant dans la réalisation du projet que dans le suivi de celui-ci.
Motivations :
Les principales motivations de ce projet en terme de santé publique sont les suivantes :
Diminuer l'intervalle libre, c'est à dire le délai entre l'appel au secours et la prise en charge réelle du patient
Ajouter un maillon à la chaîne des secours, c'est à dire développer plus de moyens
Améliorer le transport sanitaire des patients ( exemple : antalgie des fractures,...)
Qui décide de l'envoie du P.I.T.
La décision est prise par un infirmier se trouvant à la centrale 100 . Après réception par un préposé du centre de secours 100, après connaissance des circonstance de l'appel, le proposé transmettra cet appel de détresse à l'Infirmier qui prendra de l'envoie ou pas d'un P.I.T, ou d'un SMUR .
Cet infirmier régulateur, portant le titre particulier S.I.A.M.U. et désigné par le SPF Santé Publique, s'assure du bon usage de ce manuel par le préposé du centre 100.
L'orientation du patient se fera toujours vers l'hôpital du secteur, défini par la centrale 100.
Définition et " Armement " d'un P.I.T :
ATTENTION un P.I.T n'est pas un SMUR
Le P.I.T. est composé de un ou de deux secouristes-ambulanciers badgés (formation à l'Aide Médicale Urgente) et d'un infirmier S.I.S.U. (bachelier porteur d'un titre particulier en urgences et soins intensifs).
Les missions de cette équipe sont possibles grâce à une adaptation de la législation concernant ce titre particulier. En effet, ces infirmiers sont légalement habilités à poser certains actes, en l'absence d'un médecin, pour autant que ceux-ci soient consignés dans une manuel d'ordres permanents et qu'ils respectent scrupuleusement les procédures décrites dans ce dernier.
La responsabilité légale repose sur le médecin chef du service des urgences dont dépend le P.I.T.
Fonctionnement :
Des infirmier(e)s S.I.S.U. ont été sélectionnés sur base volontaire et ont bénéficié de formations à l'emploi des ordres permanents et à la réalisation d'actes spécifiques. Ceux-ci ont fait l'objet d'applications rigoureuses au sein du service des urgences avant de valider leur utilisation.
Ces infirmier(e)s peuvent entrer en contact avec un médecin référent à tout moment afin de les guider dans la prise en charge des patients et des données peuvent être transmises en direct via des systèmes réseaux de télécommunications modernes. Ce système a nécessité des investissements considérables en matériel. Des efforts ont également été consentis en terme de recrutement de personnel qualifié et expérimenté.
Phases du projet :
Dans la phase 1 du projet, c'est à dire depuis le premier octobre 2007, le P.I.T. intervient sur toutes les missions 100 de la zone décrite antérieurement. Il s'agit d'une période de familiarisation au travail en extra-hospitalier. Bien entendu, les patients pourront déjà bénéficier de soins spécifiques. Cette phase durera plusieurs mois et permettra de coordonner le travail de tous les intervenants, P.I.T., Centrale 100, SMUR et hôpitaux receveurs.
Lors de la phase 2, le P.I.T. sortira sur des missions qui lui seront dédiées, parfois, pour temporiser le temps de prise en charge par un S.M.U.R. Cette régulation est réalisée via un nouveau Manuel Fédéral de la Régulation qui définit des motifs d'appel et surtout des niveaux d'appel spécifiques à chacun :
Niveau 1 : ambulance.
Niveau 2 : P.I.T.
Niveau 3 : S.M.U.R.
En dehors des missions P.I.T., l'infirmier attaché au service des urgences travaille dans le service d'urgence.
Perspectives :
La phase 3 du projet consistera en une analyse rigoureuse et détaillée des missions accomplies. Cette phase doit juger l'utilité et la pertinence de ce moyen.
L'analyse des projets en cours est encourageante.
INTERESSANT NON !
Suis pas sûr que les IADE soient l'élément le plus pertinents pour faire du pré-hospitalier sans médecin.
Mon activité du jour :
- Un ECG télétransmis sur une tachycardie chez un homme jeune sans antécédant. Au final : Transport non méd. Hop, rentré maison.
- Un ECG réalisé sur une homme jeune sur une douleur du mamelon. SMUR sur les lieux 8 minutes aprés moi. Au final : Transport non méd. Hop, rentré maison.
Ca vaut vraiment le coup d'être un pro des halogénés et de l'induction sous AIVOC et BIS.....
Mon activité du jour :
- Un ECG télétransmis sur une tachycardie chez un homme jeune sans antécédant. Au final : Transport non méd. Hop, rentré maison.
- Un ECG réalisé sur une homme jeune sur une douleur du mamelon. SMUR sur les lieux 8 minutes aprés moi. Au final : Transport non méd. Hop, rentré maison.
Ca vaut vraiment le coup d'être un pro des halogénés et de l'induction sous AIVOC et BIS.....
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- Localisation : rouen
- Bruno huet
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Un partout
Ouaf
Un partout, balle au centre.
LOL mais comme cela est bien vrais.
Amicalement
Un partout, balle au centre.
LOL mais comme cela est bien vrais.
Amicalement
- Bruno huet
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- Localisation : Leernes ( Belgique )
Bonjour, ce débat est très intéressant.
Je suis infirmier Belge, spécialisé en soins intensifs et aide médicale urgente ( SISU ). J'exerce dans un service d'urgences et participe aux missions d'aide médicale urgente ( Ambulance agréée 100 et S.M.U.R. ).
Je me permets d'apporter quelques petites rectifications par rapport à la présentation du projet P.I.T..
1. Le projet officiel a débuté en 2006 et non en 2007. La législation et la liste d'actes des infirmiers SISU ont été adaptées a cet effet.
2. Le choix du vecteur d'intervention est de la responsabilité du préposé du centre d'appel unifié. Sa formation de base équivaut à celle d'un secouriste-ambulancier. Un manuel de régulation a été édité pour l'aider dans son choix. L'infirmier-régulateur ne prend jamais d'appel "en direct". Il assure principalement la formation continue des préposés.
3. L'infirmier du P.I.T. ne doit pas strictement appliquer les ordres permanents. Il doit les personnaliser. De part sa démarche scientifique, le praticien pose un diagnostic INFIRMIER. Il ne pose JAMAIS de diagnostic MEDICAL. Il ne traite donc que des symptômes ( douleur, vomissements, convulsions, ARCA, ... ).
La spécificité de ce projet est de créer un maillon supplémentaire dans la chaine des secours médicaux.
Il permet :
1. Améliorer la prise en charge de certains patients qui étaient secourus uniquement par des ambulanciers auparavant ( anamnèse plus complète, traitement de certains symptômes, surveillance spécifique pendant le transport, évacuation vers un hôpital adapté, ... et parfois demande de renfort SMUR !!! ).
2. Soulager les S.M.U.R. dans des missions où la présence du médecin n'était pas vraiment nécessaire ( coma hypoglycémique, arythmie bien supportée, crise convulsive, hyperalgie, ... ) .
3. Débuter les soins avancés en attendant le S.M.U.R. ( surtout en zone rurale ).
Les premiers résultats de l'expérience montre une baisse des missions S.M.U.R. de l'ordre des 10 à 20 pourcents. La présence de l'infirmier (seul ou accopmagné du médecin) se justifierait dans près de 50 pourcents des missions A.M.U..
Je m'oppose à la paramédicalisation à l'Américaine. Je pense qu'elle a montré ses limites. La médecine n'est pas une science exacte et les protocoles ont leurs limites ( d'où leurs diversifications et l'apparition de paramedics de différents niveaux ). Rien ne remplacera la prise en charge des urgences sévères par un bon médecin urgentiste.
L'infirmier a un rôle autonome à jouer pour les urgences intermédiaires. De part sa démarche en soins infirmiers, il peut apporter une réponse personnalisée ; ce qui le différencie du paramédic.
La réponse graduée permet de faire correspondre les moyens aux besoins ( ni plus, ni moins ).
N'oublions pas que la santé n'a pas de prix mais a un coût.
Je suis infirmier Belge, spécialisé en soins intensifs et aide médicale urgente ( SISU ). J'exerce dans un service d'urgences et participe aux missions d'aide médicale urgente ( Ambulance agréée 100 et S.M.U.R. ).
Je me permets d'apporter quelques petites rectifications par rapport à la présentation du projet P.I.T..
1. Le projet officiel a débuté en 2006 et non en 2007. La législation et la liste d'actes des infirmiers SISU ont été adaptées a cet effet.
2. Le choix du vecteur d'intervention est de la responsabilité du préposé du centre d'appel unifié. Sa formation de base équivaut à celle d'un secouriste-ambulancier. Un manuel de régulation a été édité pour l'aider dans son choix. L'infirmier-régulateur ne prend jamais d'appel "en direct". Il assure principalement la formation continue des préposés.
3. L'infirmier du P.I.T. ne doit pas strictement appliquer les ordres permanents. Il doit les personnaliser. De part sa démarche scientifique, le praticien pose un diagnostic INFIRMIER. Il ne pose JAMAIS de diagnostic MEDICAL. Il ne traite donc que des symptômes ( douleur, vomissements, convulsions, ARCA, ... ).
La spécificité de ce projet est de créer un maillon supplémentaire dans la chaine des secours médicaux.
Il permet :
1. Améliorer la prise en charge de certains patients qui étaient secourus uniquement par des ambulanciers auparavant ( anamnèse plus complète, traitement de certains symptômes, surveillance spécifique pendant le transport, évacuation vers un hôpital adapté, ... et parfois demande de renfort SMUR !!! ).
2. Soulager les S.M.U.R. dans des missions où la présence du médecin n'était pas vraiment nécessaire ( coma hypoglycémique, arythmie bien supportée, crise convulsive, hyperalgie, ... ) .
3. Débuter les soins avancés en attendant le S.M.U.R. ( surtout en zone rurale ).
Les premiers résultats de l'expérience montre une baisse des missions S.M.U.R. de l'ordre des 10 à 20 pourcents. La présence de l'infirmier (seul ou accopmagné du médecin) se justifierait dans près de 50 pourcents des missions A.M.U..
Je m'oppose à la paramédicalisation à l'Américaine. Je pense qu'elle a montré ses limites. La médecine n'est pas une science exacte et les protocoles ont leurs limites ( d'où leurs diversifications et l'apparition de paramedics de différents niveaux ). Rien ne remplacera la prise en charge des urgences sévères par un bon médecin urgentiste.
L'infirmier a un rôle autonome à jouer pour les urgences intermédiaires. De part sa démarche en soins infirmiers, il peut apporter une réponse personnalisée ; ce qui le différencie du paramédic.
La réponse graduée permet de faire correspondre les moyens aux besoins ( ni plus, ni moins ).
N'oublions pas que la santé n'a pas de prix mais a un coût.
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- Messages : 3
- Enregistré le : 17 mars 2009, 20:04
- Localisation : Leernes ( Belgique )
Non, pas encore.
10 fonctionnent aujourd'hui :
Halle, Deinze, Genk, Leuven ( plusieurs équipes ) et Rumst pour la partie Flamande.
Baudour, Gilly, Herstal et Virton pour la partie Francophone
Hôpital Etterbeek/Ixelles pour la capitale.
6 supplémentaires vont démarrer cette année.
Ils ont tous une base hospitalière et sont subventionnés à hauteur de 120000 euros par an. Le reste du financement étant assuré par le forfait ( au kilomètre ) qui est facturé au patient.
La programmation est à l'étude.
10 fonctionnent aujourd'hui :
Halle, Deinze, Genk, Leuven ( plusieurs équipes ) et Rumst pour la partie Flamande.
Baudour, Gilly, Herstal et Virton pour la partie Francophone
Hôpital Etterbeek/Ixelles pour la capitale.
6 supplémentaires vont démarrer cette année.
Ils ont tous une base hospitalière et sont subventionnés à hauteur de 120000 euros par an. Le reste du financement étant assuré par le forfait ( au kilomètre ) qui est facturé au patient.
La programmation est à l'étude.
En France aussi, les infirmiers protocolés fonctionnent sur le même principes et les chiffres de sont quasi les mêmes.Christop a écrit :...
La spécificité de ce projet est de créer un maillon supplémentaire dans la chaine des secours médicaux.
Il permet :
1. Améliorer la prise en charge de certains patients qui étaient secourus uniquement par des ambulanciers auparavant ( anamnèse plus complète, traitement de certains symptômes, surveillance spécifique pendant le transport, évacuation vers un hôpital adapté, ... et parfois demande de renfort SMUR !!! ).
2. Soulager les S.M.U.R. dans des missions où la présence du médecin n'était pas vraiment nécessaire ( coma hypoglycémique, arythmie bien supportée, crise convulsive, hyperalgie, ... ) .
3. Débuter les soins avancés en attendant le S.M.U.R. ( surtout en zone rurale ).
Les premiers résultats de l'expérience montre une baisse des missions S.M.U.R. de l'ordre des 10 à 20 pourcents. La présence de l'infirmier (seul ou accopmagné du médecin) se justifierait dans près de 50 pourcents des missions A.M.U...
Sauf que chez nous, la corporation médicale et le lobby "SAMU" s'opposent farouchement à une adaptation pragmatique de l'aide médicale urgente.
- ckt34
- Messages : 97
- Enregistré le : 27 sept. 2007, 19:30
- Localisation : au soleil
Un TIP sur le site : "Role de l'IADE en pré-hospitalier sans médecin".dje34 a écrit :J'envisage d'ailleurs fortement un TIP sur "l'apport de protocoles dans la pratique IADE en SMUR sans médecin" .
S'il vous est possible de me citer vos sources concernant ces chiffres , je vous en serais très reconnaissant . Merci à vous !!
Il date un peu mais peu être remis au gout du jour.
Sinon, pas grand chose d'autres ou alors, ça n'a pas été mis en ligne.
-
- Messages : 3
- Enregistré le : 17 mars 2009, 20:04
- Localisation : Leernes ( Belgique )
@ dje34
Les données des interventions PIT sont collectées via un programme informatique ( PITREG ). Chaque année ( 2007 et 2008 ), le comité des sages ( responsables de l'expérience ) édite un rapport sous l'égide du Ministère de la Santé Publique. Tu peux essayer de te les procurer auprès de la personne suivante ( membre du comité d'accompagnement ).
Monsieur Michel Van Hoegaerden. :
MICHEL.VANHOEGAERDEN@HEALTH.FGOV.BE / Tel : 003225249913.
Les données des interventions PIT sont collectées via un programme informatique ( PITREG ). Chaque année ( 2007 et 2008 ), le comité des sages ( responsables de l'expérience ) édite un rapport sous l'égide du Ministère de la Santé Publique. Tu peux essayer de te les procurer auprès de la personne suivante ( membre du comité d'accompagnement ).
Monsieur Michel Van Hoegaerden. :
MICHEL.VANHOEGAERDEN@HEALTH.FGOV.BE / Tel : 003225249913.
Re: SMUR : Exercice illégal de la médecine par des infirmièr
Quelqu'un a-t-il des infos sur le travail des PIT ?
Des exemples de protocoles et des retours d'expérience ?
Je suis curieux de savoir de quelle manière cela évolue.
Des exemples de protocoles et des retours d'expérience ?
Je suis curieux de savoir de quelle manière cela évolue.
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- Messages : 798
- Enregistré le : 19 mai 2010, 21:19
Re: SMUR : Exercice illégal de la médecine par des infirmièr
Deux posts plus haut, tu as un mail pour un contact en bélgique.
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- Messages : 34
- Enregistré le : 30 juin 2013, 08:47
- Poste occupé actuellement : EIADE 1ere année
- Autre info : ERIADE AMIENS
Re: SMUR : Exercice illégal de la médecine par des infirmièr
Etant Infirmier sapeur pompier volontaire dans le Pas de Calais, nous fonctionnons sous protocoles signés par notre médecin chef rentrant dans notre arbre de compétences. Nous avons des protocoles douleur (paracétamol, AINS, Morphine), déshydratation, douleur thoracique non traumatique, dyspnée aïgue, hypoglycémie....
Nous sommes seuls en VL à rejoindre l'intervention car notre secteur est plus large que les VSAV et nous sommes un maillon intermédiaire entre les secouristes et le SMUR. D'ailleurs cela fait plaisir de travailler main dans la main ISP-SMUR étant infirmier SMUR également.
Les médecins régulateurs sont contents de nous avoir pour lever le doute en transmettant un ECG sur les douleurs thoraciques, ressucrer une hypoglycémie simple ou alors diminuer le temps d'arriver des secours dans certains secteurs à plus de 20min d'un SMUR. D'ailleurs les VLSSSM ( Véhicule léger du Service de santé et de secours médical) sont implantées pour diminuer les temps d'intervention donc en complément des SMUR.
Je trouve que cela fonctionne très bien, après nous n'intervenons jamais seul. Nous avons toujours un VSAV, une ambulance donc une équipe pluri-disciplinaire
Pour finir par, pourquoi ne pas créer ce système au niveau hospitalier dans les endroits dépourvus de SMUR et à plus de 20min d'un moyen médicalisé ?
Nous sommes seuls en VL à rejoindre l'intervention car notre secteur est plus large que les VSAV et nous sommes un maillon intermédiaire entre les secouristes et le SMUR. D'ailleurs cela fait plaisir de travailler main dans la main ISP-SMUR étant infirmier SMUR également.
Les médecins régulateurs sont contents de nous avoir pour lever le doute en transmettant un ECG sur les douleurs thoraciques, ressucrer une hypoglycémie simple ou alors diminuer le temps d'arriver des secours dans certains secteurs à plus de 20min d'un SMUR. D'ailleurs les VLSSSM ( Véhicule léger du Service de santé et de secours médical) sont implantées pour diminuer les temps d'intervention donc en complément des SMUR.
Je trouve que cela fonctionne très bien, après nous n'intervenons jamais seul. Nous avons toujours un VSAV, une ambulance donc une équipe pluri-disciplinaire
Pour finir par, pourquoi ne pas créer ce système au niveau hospitalier dans les endroits dépourvus de SMUR et à plus de 20min d'un moyen médicalisé ?

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- Messages : 798
- Enregistré le : 19 mai 2010, 21:19
Re: SMUR : Exercice illégal de la médecine par des infirmièr
Je crois que ça n'était pas la question.