pen duick a écrit :
" l'iade a-t-il à sa disposition les "outils" nécessaires à une analgésie optimale?....et si oui, porquoi la douleur en post-op...?"
"l'iade a-t-il une responsabilité diagnostique.......?"
S.O.S pen duick coule !
pour la douleur :
- phénomène subjectif, ≠ selon les personnes
composantes :
- sensorielle dite sensori discriminative (détecte le stimulus et en analyse l’intensité)
- affective dite émotionnelle (caractère pénible)
- cognitive
- comportementale
tu commences le traitement antalgique en per op et le poursuit en post op immédiat.
différents outils d'évaluation sont à ta disposition.
Questionnaire de mac Gill
100 mots répétés en 3 catégories
(sensori discriminative, affective, émotionnelle)
La prise en charge doit être rapide pour apporter un bénéfice.
≠ temps pour l’évaluation
- pré op, post op
- avt ttt, soulagement
≠ techniques
- auto évaluation
- hétéro évaluation
Anticiper les difficultés
Analgésie morphinique
l’auto évaluation doit être la référence
- EVA (échelle visuelle analogique):
- échelle verbale :
- échelle numérique (de 0 à 100)
- EVS (échelle verbale simple)
0 pas de douleur
1. douleur faible ne nécessitant pas de ttt
2. douleur modérée
3. douleur importante
4. douleur sévère
- l’auto éval est la plus adaptée car le patient se connaît le mieux.
L’EN quantifie la douleur sur un chiffre.
Les questionnaires multidimensionnels QDSA, QCD (questionnaire concis sur la douleur), MPI (multidimensionnal pain inventory), HAD (hospital anxiety and depression scale) sont recommandés par l’ANAES
ensuite les traitements médicamenteux sont adaptés à la pathologie, au patient et à la chirurgie.
PCA, bloc plexique, péridurale, morphine titrée simple, antalgiques de palier 1,2 ou 3.
donc oui, nous avons des armes pour la douleur (ou plutôt contre).
Même si tout n'est pas optimal, c'est déjà ça.
Et les IADE doivent sans aucun doute, investir et s'investir dans les CLUD.
la responsabilité diagnostique.
Elle ne nous échoit pas, car c'est par définition un acte médical que de faire un diagnostic.
Mais rien n'interdit d'avoir un cerveau et des souvenirs de ses cours, et des enseignements reçus de ses pairs, en stage.
Donc on peut détecter des pathologies, on peut les analyser, et on doit en référer au MAR.
S'il est là, il lui appartient de mettre en place une thérapeutique adaptée.
S'il n'est pas là, il appartient au (à la) IADE, de mettre en oeuvre une technique de conservation de l'intégrité physiologique, en attendant le MAR et de lui faire un retour d'information de ce qui s'est produit, et des actes dispensés.