01 octobre 2015 : Quel Bilan ?

L'actualité de la profession et son évolution

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Maxime
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01 octobre 2015 : Quel Bilan ?

Message : # 79397Message non lu Maxime »

http://www.decision-sante.com/actualite ... ent-_16931

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Infirmiers anesthésistes : « Nous avons été oubliés par le Gouvernement ! »

01.10.2015

1 200 manifestants selon les renseignements généraux, et 1 500 selon les organisateurs de la manifestation, ce sont les chiffres du mouvement des infirmiers anesthésistes organisé ce jeudi 1er octobre à Paris. Parti défiler ce matin, le cortège a rejoint le ministère de la Santé en début d’après midi. Une douzaine de personnes ont été reçues en délégation par le cabinet du ministère de la Santé et par la DGOS.

Dans les hôpitaux, il y aurait selon le syndicaliste une forte mobilisation, estimée en moyenne à 70-80 %. Le secteur privé hospitalier suit aussi le mouvement, mais avec une participation moindre.

Quelles sont les revendications des grévistes ?

« Nous avons travaillé pour avoir le master et cela ne suit pas au niveau du statut et de la rémunération. Pourtant, nous avons fait ce travail de refonder les études et de l’adapter au format universitaire, conformément à ce que l’on nous avait demandé lors des grandes manifestations de 2010 », affirme Marco Cova du Syndicat national des infirmiers anesthésistes qui a défilé au côté de l’autre syndicat, l’UFMICT-CGT dont le porte-parole est Vincent Porteous. Le salaire d’un IADE en début de carrière dans un hôpital public est de 1 800 euros, et peut atteindre 2 800 euros en fin de carrière. Les IADE revendiquent au moins 700 euros d’augmentation.

Selon le syndicaliste, la profession représente une épine dans le pied du ministère qui ne souhaitait pas à l’origine lui donner le niveau master (bac + 5). Les infirmiers anesthésistes travaillent en pratiques avancées et revendiquent un statut qui va avec leur capacité à travailler en autonomie.

Quelle est la réaction de la ministre de la Santé Marisol Touraine ? Elle a demandé aux chefs d’établissement de garantir la continuité des soins et de s’assurer que chaque patient soit bien pris en charge.

Quels sont les résultats obtenus par la délégation ? À la suite de la rencontre avec le ministère et la DGOS, aucune avancée n’est constatée. Des groupes de travail doivent être mis en place qui auront à travailler sur des actes supplémentaires à faire dans le cadre de la profession.
Actusoins a écrit :Parmi les nombreuses manifestations infirmières, ce 1er octobre, - nous reviendrons bientôt dans ces colonnes sur la mobilisation des IADE et des IDELs - l'intersyndicale CGT/FO/Sud ainsi que la SNPI et la Coordination nationale infirmière appelaient aujourd'hui à la grève contre la loi santé de Marisol Touraine et l'austérité à l'hôpital.

Selon la CGT, ils étaient environ 500 à s'être donnés rendez-vous devant le siège de l'AP-HP, avenue Victoria pour rejoindre en cortège le Sénat où une centaine de manifestants attendaient déjà.

Pour ceux de l'AP-HP, il s'agissait aussi d'une septième journée de mobilisation après les manifestations contre le projet de réorganisation du temps de travail de Martin Hirsch, directeur général.

La mobilisation est donc moins forte, d'autant que les journées de grève retirées du salaire s'accumulent - malgré les quantités de jour de RTT accumulés - et que les collègues infirmiers anesthésistes étaient absents, battant le pavé entre la gare Montparnasse et le ministère de la Santé.
"Le mécontentement s'exprime un peu moins dans la rue mais il est très présent dans les services"
"Nous pensions être plus nombreux mais il y a toujours des soignants dans la lutte. Il n'y a pas de résignation", souligne Thierry Amouroux du Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNP).

"Le mécontentement s'exprime un peu moins dans la rue mais il est très présent dans les services", précise Olivier Youinou, secrétaire général adjoint de Sud-Santé.
De son côté Mireille Stivala, secrétaire générale de la CGT Santé Action sociale, indique que de "nombreuses initiatives ont eu lieu au sein des établissements, ce 1er octobre".
La loi Touraine, synonyme de suppression de postes ?
La CGT qui demande le retrait de la loi santé actuellement débattue au Sénat, insiste sur le caractère "fourre-tout" de cette loi qui "va aggraver la situation dans les hôpitaux si elle est votée, notamment en raison des restructurations et mutualisations au travers des groupements hospitaliers de territoire (GHT), qui vont entraîner des suppressions de postes"
"Les premiers projets ont été lancés", ajoute-t-elle en citant le projet collectif de trois établissements psychiatriques en Lorraine ( CHS de Sarreguemines, CHS de Lorquin et de Jury-les-Metz).

Autre critique pour Mireille Stivala : "le projet de loi donnent trop de pouvoirs aux agences régionales de santé qui deviendront sur-puissantes sur toutes les orientations budgétaires. En revanche, toujours rien afin de permettre aux partenaires sociaux d'avoir une vraie place autre que consultative dans les établissements".
A l'APH-PH "toujours pas de vraies négociations"

Concernant la lutte contre le projet du directeur général de l'AP-HP, "c'est désormais aux syndicats de transformer l'essai", indique Olivier Youinou.
Thierry Amouroux remarque que, "Martin Hirsch a certes reculé face à la mobilisation en maintenant le schéma horaire de 7h36 dans le cadre de la reprise des discussions avec la CFDT".

"C'est cependant bien flou, estime Olivier Youinou. Martin Hirsch maintient les expérimentations sur le rythme de travail en 7h30. Et il ne dit mot des autres rythmes de travail en 7h50, 12 h, 10 h.... Et la volonté de l'AP-HP est toujours de faire entre 30 et 35 millions d'euros par an au niveau du personnel".
Pour Thierry Amouroux, "les organisations syndicales ne sont pas pour le statu quo ou l'immobilisme. Il faut régler le problème du million de jours de RTT accumulées. Il y a aussi d'autres questions à discuter comme la coordination entre le temps médical et paramédical. Mais pour l'instant, il n'y a toujours pas de vraies négociations".

Cyrienne Clerc
http://www.actusoins.com/266485/faible- ... raine.html
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Re: 01 octobre 2015 : Quel Bilan ?

Message : # 79398Message non lu Maxime »

http://www.infirmiers.com/actualites/ac ... quand.html
Un jeudi noir était annoncé pour la profession infirmière avec des mobilisations sur tous les fronts : infirmiers anesthésistes, infirmiers hospitaliers des secteurs public et privé, infirmiers libéraux… Reconnaissance de grade master pour les uns, non à la réforme du temps de travail ou à la déliquescence des conditions de travail pour les autres, non à la loi de Santé et révolte contre le rapport de la Cour des comptes qui stigmatise le secteur libéral… Les revendications sont nombreuses mais spécifiques selon les secteurs d'exercice, de fait les cortèges sont dispersés, à Paris, comme en province et leurs destinations variées : ministère de la Santé, Sénat, Agence régionale de santé… Les manifestants étaient attendus par milliers mais finalement la mobilisation n'a pas été si massive que ça : près de 1500 IADE, quelques centaines pour le personnel de l'AP-HP, des dizaines d'infirmiers libéraux disséminés dans les cortèges et quelques opérations escargot en province.

Voici quelques témoignages recueillis ici ou là, à Paris, auprès des infirmiers anesthésistes venus des quatre coins de France - Lille, Caen, Béziers, Perpignan, Antibes, Grasse, Nîmes, Amiens, Laon... de quelques infirmiers libéraux mais aussi d'une poignées d'étudiants en sojns infirmiers... solidarité oblige !

Du côté des IADE…

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Une infirmière anesthésiste le rappelle, il est grand temps que le ministère nous entende. Sur 9 000 IADE en France, nous sommes 1 500 à nous être déplacés aujourd'hui et nous voulons porter un message : "Nous en avons assez de venir sous les fenêtres du ministère !" La dernière fois on nous a promis des groupes de travail et rien n'a été fait. Nous nous étions engagés à revenir et nous revoilà aujourd'hui. On demande des moyens pour faire fonctionner correctement les services. La survie de la profession IADE passe par notre présence dans les SMUR. Nicolas, IADE au CHU de Strasbourg le déplore, nous sommes obligés de revenir à Paris encore aujourd'hui. Ce n'est pas normal. C est même inacceptable. Nous sommes une trentaine de notre hôpital à être là et nous espérons que nos revendications seront enfin entendues. Roland, IADE nîmois, est venu avec une vingtaine de ses collègues (sur 70). Il témoigne : ce genre d'action est importante pour nous car nous voulons que notre niveau d'études et de compétence soit reconnu. Le 21 mai dernier, nous étions devant l'ARS de Montpellier. Aujourd'hui, nous sommes venus jusqu'à Paris parce que nous ne voyons pas d'avancée. Annabelle, IADE au CHU de Grenoble, renchérit, il y a une nouvelle loi qui est en train d'être votée au Sénat et qui prévoit de délivrer le niveau Master aux IDE en pratique avancée. Et on nous exclut de ce système alors que nous faisons de la pratique avancée au quotidien. Depuis notre dernière manifestation en mai, rien n'a bougé, aucun groupe de travail n'a commencé à réfléchir aux solutions. On veut être entendus !. Les slogans en témoignent : On va aller chercher notre dû, on va aller voir Marisol ! et les incompréhensions demeurent : Nous sommes la seule profession en France dont la pénibilité au travail n'est pas reconnue… Allez comprendre ! Sylvie, IADE au CHU d'Amiens rappelle les conditions financières de l'exercice : nous avons été lésés lors de la réforme des retraites puisque notre grille indiciaire n'a pas été revue. Et la nuit nous ne sommes payés que 1,07 euros/h !. Pour Jean-Marc Serrat, président du Snia, syndicat national des infirmiers anesthésistes, les revendications n'ont pas changé par rapport à la dernière mobilisation de mai dernier, à une différence près, aujourd'hui nous nous réunissons avec le cabinet de Marisol Touraine et les représentants de la Direction générale de l'Offre de Soins . Donc nous nous attendons à une avancée et notamment que l'article 30 sur la pratique avancée nous concerne !

Être reconnus en pratique avancée nous donnerait des prérogatives que nous n'avons pas actuellement. La loi de santé nous ignore. Le risque c'est que nous devenions une profession "mercenaire" travaillant à coups de vacation uniquement pour des bénéfices financiers. - Joan et Didier, CHG de Dunkerque.

Du côté des ESI

Ils n'étaient que sept venus pour l'occasion de l'Ifsi de Compiègne -Laurie, Lucie, Antoine, Agnès, Benoît, Benjamin et Gautier- mais ont tenu à se déplacer en toute solidarité avec la profession infirmière dans son entier. Après leur soutien aux IADE le matin, ils étaient devant le Sénat et attendaient de rejoindre les manifestants qui ne sont jamais venus (tout au moins à 15h lorsque nous les avons interrogés). En tant qu'étudiants, nous visitons les services afin d'effectuer nos stages et nous constatons une démotivation rapide de nos futurs collègues infirmiers. Les 35 heures sont menacées, les départs à la retraite ne sont pas remplacés... Hormis les patients qui en pâtissent, nous étudiants, sommes mal formés et encadrés. Il y a une surcharge de travail qui augmente de plus en plus. Même si le métier infirmier reste le plus beau métier du monde, nous restons inquiets pour l'avenir de la profession.

Du côté des IDEL

Myriam s'insurge immédiatement, nous sommes là pour dénoncer un rapport calomnieux et mensonger de la Cour des comptes. De plus la loi de santé nous asphyxie. C'est une tentative politique pour nous faire passer vers le système de santé américain. Un système que même les Américains ne veulent plus… On a tous à y perdre !

Côté syndical, et alors que plusieurs associations d’infirmières libérales avaient initié via les réseaux sociaux un mouvement de protestation pour rejoindre aujourd’hui celui des syndicats infirmiers salariés, seul le Sniil, syndicat national des infirmiers et infirmières libéraux s'est exprimé par voie de communiqué en début d'après-midi. Le syndicat tient à se démarquer : le Sniil prend acte de l’expression spontanée de ces Idels : toutefois, préférant agir pour l’heure avec d’autres moyens, le Sniil a décidé de ne pas s’associer à ces manifestations. Pour autant, sans chercher à récupérer ce ras-le-bol des infirmières libérales, le Sniil ne nie pas l’exaspération qui s’exprime ici : il la comprend et, même, la partage, dénonçant lui aussi depuis plusieurs années une méconnaissance totale de l’activité infirmière libérale de la part des pouvoirs publics et un mépris constant des institutions envers cette profession indispensable au système de santé. Et de rappeler sous le titre Exaspération des infirmières : le Sniil ne manifeste pas, mais agit, quelques initiatives menées avec les tutelles en faveur de la profession… Les autres syndicats apprécieront ...



Loi de santé, rapport de la Cour des comptes… les infirmiers libéraux se sentent particulièrement attaqués – et maltraités - par les temps qui courent.
Concernant le retour des discussions des IADE au ministère... Selon Marco Cova, représentant du Snia, on nous demande de participer à des groupes de travail afin de justifier de nos compétences et prouver ainsi que nos revendications sont légitimes. Une première réunion est prévue avec la DGOS dès la semaine prochaine - jeudi - afin de fixer un calendrier et connaître les échéances proposées. Notre président y participera bien évidemment. La balle semble être dans notre camp, mais on a quand même le sentiment d'être balladés !

Rédaction Infirmiers.com
Dropéridol
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Re: 01 octobre 2015 : Quel Bilan ?

Message : # 79400Message non lu Dropéridol »

70 à 80% de mobilisation et environ 1200 iade à Paris pour obtenir une réunion. Ça n'aurait pas coûté moins cher d'envoyer un mail pour ça ? Au pire,une lettre avec AR non?
Mister Hyde

Re: 01 octobre 2015 : Quel Bilan ?

Message : # 79401Message non lu Mister Hyde »

Ouais ya ça comme au bon vieux temps

Sinon en attendant les réunions qui ne débouchent sur rien, ne peut-on pas cibler (côté intersyndicale cagnottée de 2010) un cas parlant d'assignations abusives et obtenir une jurisprudence?

Ce serait toujours ça de gagné non ? (je ne parle pas des aléas).
Dropéridol
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Re: 01 octobre 2015 : Quel Bilan ?

Message : # 79402Message non lu Dropéridol »

Moi jai un super cas d'assignation abusive! Le mien.
Effectif normal pour une journée de bloc: 3iade
Effectif iade dimanche et jour férié: 1iade
Effectif assigné le 1er octobre: 3iade

Dont un qui a travaillé de 8h à 8h45 pour faire un patient. Le reste du temps, RIEN. Le moment "lol" de la journée: la cadre sup qui demande si on peut pas retirer l'assignation après que l'iade ai fait son patient.

Assignation par tableau xls affiché dans le service a 10h30 le jour de la grève. Potentiellement, y'a moyen de se marrer qd même là..
Mister Hyde

Re: 01 octobre 2015 : Quel Bilan ?

Message : # 79403Message non lu Mister Hyde »

Dropéridol a écrit :Moi jai un super cas d'assignation abusive! Le mien.
Effectif normal pour une journée de bloc: 3iade
Effectif iade dimanche et jour férié: 1iade
Effectif assigné le 1er octobre: 3iade

Dont un qui a travaillé de 8h à 8h45 pour faire un patient. Le reste du temps, RIEN. Le moment "lol" de la journée: la cadre sup qui demande si on peut pas retirer l'assignation après que l'iade ai fait son patient.

Assignation par tableau xls affiché dans le service a 10h30 le jour de la grève. Potentiellement, y'a moyen de se marrer qd même là..
On vous a assigné à donf parce que les IDE/IBODE le biomédical et la femme de ménage étaient en grève? (Nan je déconne!)
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Maxime
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Re: 01 octobre 2015 : Quel Bilan ?

Message : # 79404Message non lu Maxime »

Collectif IADE Aquitaine a écrit : Compte rendu manifestation parisienne du 01 octobre 2015

A l'appel des collectifs régionaux, du SNIA et de la CGT, 1200 IADE se sont réunis ce matin sur le parvis de la gare Montparnasse avant de défiler jusqu'à l'avenue Duquesnes, adresse du Ministère de la Santé.

Venu de toute la France, le cortège représentait fidèlement l'ensemble du territoire (des plus petites aux plus grandes structures). Toutes les régions étaient représentées pour certaines avec plus de 100 collègues par délégation, tel le Nord et la Normandie.

Après un parcours d'une heure et demie, le cortège est arrivé au Ministère où le dispositif de sécurité nous attendait.

A 13h30 après de longues minutes de négociation la délégation est enfin reçue par le cabinet de la Ministre et les hauts fonctionnaires de la DGOS ( Mme Lenoir-Salfati, également responsable du dossier pratiques avancées).

La délégation était constituée de : 2 représentants CGT, 2 SNIA, 1 de l'association des étudiants IADE, 5 des collectifs et 2 FO (ces derniers se sont imposés aux négociations, prenant au passage la place d'un représentant régional).

Pour soutenir la délégation, les IADE ont comme à leur habitude mis l'ambiance au pied du ministère. Après une heure d'attente, un groupuscule IADE, prétextant que la délégation ne serait pas reçue, a rompu l'unité de la manifestation. En effet, une centaine de conlègues ont pris la décision de courir vers l'Assemblée Nationale, brisant l'ambiance devant le Ministère. Ces derniers s'en sortiront avec un encerclement suivi d'un contrôle d'identité.

La délégation est ressortie après deux heures d'échanges et 4 personnes ont pris la parole pour annoncer les conclusions suivantes:

L'ensemble des représentants était sur la même ligne revendicatrice.

Le Ministère a écouté le développement des arguments.

Le 8 octobre se mettra en place une série de groupes de travail. Leurs objectifs seront de :

Définir l'évolution de nos pratiques professionnelles justifiant l'exercice en pratique avancée.

Penser l'exercice IADE dans la future organisation du système de santé définie par la Loi Santé.

Les représentants du cabinet de la Ministre et de la DGOS sont restés sourds aux revendications concernant la pénibilité et la grille de rémunération Fonction Publique.

La couverture médiatique de la journée est assez positive avec la mobilisation des chaines d'information continue et de certaines chaines nationales et régionales.

Les représentants de l'intersyndicale ont annoncé la tenue d'une Assemblée générale des Collectifs courant novembre. Il est donc nécessaire dès maintenant que chaque Collectif mène une réflexion sur l'évolution de nos pratiques professionnelles et d'en faire une synthèse qui sera présentée lors de cet événement.

Il va de soit qu'une AG Collectif Aquitain va rapidement vous être proposée.

Le Collectif IADE Aquitain
Mister Hyde

Re: 01 octobre 2015 : Quel Bilan ?

Message : # 79405Message non lu Mister Hyde »

J'ai écouté aussi le compte rendu de sortie de réunion...ressemble à tous ceux que j'ai entendu depuis 30 ans, à la limite ils auraient pu mettre en ligne un de 1986, mise à part le terme pompeux de pratique avancée...

effectivement avec ça on est bien avancés.... :oops:

De la couille en barre comme d'hab...perso j'aurais honte de faire déplacer tant de gens pour des résultats et des perspectives aussi....miteuses.... :bhou:

Faites jouer la democratie, les IA consultés un par un, ils ont la liste. :0244:
huss
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Re: 01 octobre 2015 : Quel Bilan ?

Message : # 79406Message non lu huss »

Bravo et merci AUX syndicats qui ont pris la place de represantants de collectifs regionaux!

Excercant en province, je ne suis pas venu à Paris pour faire un pic-nic devant le ministère qui ressemblait plus à une grosse après midi au soleil entre copains qu'à la grosse manif, bruyante qu'on nous avait annoncé...
Donc oui apres 2 heures devant le ministère sans aucune avancée à boire des canons, manger des chips et faire la chenille certains ont decidé de faire autrement et tant mieux... si tout le cortege avait suivi peut etre qu'on serait ressorti de cette journee avec d'autres resultats...

en attendant on s'est encore bien fait entubés...
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Re: 01 octobre 2015 : Quel Bilan ?

Message : # 79408Message non lu turambar »

Je suis venu à Paris, comme en 2010 :Vacances16: ... Et pourquoi pas une AG après les fêtes de fin d'année... Je suis souvent sur le fofo, mais je n'interviens jamais. Mais attendre plus d'un mois après la journée d'hier, je suis dégouté (bref je ne monterais plus).
Ils vont parler des pratiques avancées, tu as raison mister Hyde c'est très pompeux. On va devoir faire plus sûrement mais sans augmentation salariale. :enculmouche:
Bonne journée
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Maxime
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Re: 01 octobre 2015 : Quel Bilan ?

Message : # 79412Message non lu Maxime »

Actusoins a écrit :Parmi les nombreuses manifestations infirmières, ce 1er octobre, - nous reviendrons bientôt dans ces colonnes sur la mobilisation des IADE et des IDELs - l'intersyndicale CGT/FO/Sud ainsi que la SNPI et la Coordination nationale infirmière appelaient aujourd'hui à la grève contre la loi santé de Marisol Touraine et l'austérité à l'hôpital.

Selon la CGT, ils étaient environ 500 à s'être donnés rendez-vous devant le siège de l'AP-HP, avenue Victoria pour rejoindre en cortège le Sénat où une centaine de manifestants attendaient déjà.

Pour ceux de l'AP-HP, il s'agissait aussi d'une septième journée de mobilisation après les manifestations contre le projet de réorganisation du temps de travail de Martin Hirsch, directeur général.

La mobilisation est donc moins forte, d'autant que les journées de grève retirées du salaire s'accumulent - malgré les quantités de jour de RTT accumulés - et que les collègues infirmiers anesthésistes étaient absents, battant le pavé entre la gare Montparnasse et le ministère de la Santé.
"Le mécontentement s'exprime un peu moins dans la rue mais il est très présent dans les services"
"Nous pensions être plus nombreux mais il y a toujours des soignants dans la lutte. Il n'y a pas de résignation", souligne Thierry Amouroux du Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNP).

"Le mécontentement s'exprime un peu moins dans la rue mais il est très présent dans les services", précise Olivier Youinou, secrétaire général adjoint de Sud-Santé.
De son côté Mireille Stivala, secrétaire générale de la CGT Santé Action sociale, indique que de "nombreuses initiatives ont eu lieu au sein des établissements, ce 1er octobre".
La loi Touraine, synonyme de suppression de postes ?
La CGT qui demande le retrait de la loi santé actuellement débattue au Sénat, insiste sur le caractère "fourre-tout" de cette loi qui "va aggraver la situation dans les hôpitaux si elle est votée, notamment en raison des restructurations et mutualisations au travers des groupements hospitaliers de territoire (GHT), qui vont entraîner des suppressions de postes"
"Les premiers projets ont été lancés", ajoute-t-elle en citant le projet collectif de trois établissements psychiatriques en Lorraine ( CHS de Sarreguemines, CHS de Lorquin et de Jury-les-Metz).

Autre critique pour Mireille Stivala : "le projet de loi donnent trop de pouvoirs aux agences régionales de santé qui deviendront sur-puissantes sur toutes les orientations budgétaires. En revanche, toujours rien afin de permettre aux partenaires sociaux d'avoir une vraie place autre que consultative dans les établissements".
A l'APH-PH "toujours pas de vraies négociations"

Concernant la lutte contre le projet du directeur général de l'AP-HP, "c'est désormais aux syndicats de transformer l'essai", indique Olivier Youinou.
Thierry Amouroux remarque que, "Martin Hirsch a certes reculé face à la mobilisation en maintenant le schéma horaire de 7h36 dans le cadre de la reprise des discussions avec la CFDT".

"C'est cependant bien flou, estime Olivier Youinou. Martin Hirsch maintient les expérimentations sur le rythme de travail en 7h30. Et il ne dit mot des autres rythmes de travail en 7h50, 12 h, 10 h.... Et la volonté de l'AP-HP est toujours de faire entre 30 et 35 millions d'euros par an au niveau du personnel".
Pour Thierry Amouroux, "les organisations syndicales ne sont pas pour le statu quo ou l'immobilisme. Il faut régler le problème du million de jours de RTT accumulées. Il y a aussi d'autres questions à discuter comme la coordination entre le temps médical et paramédical. Mais pour l'instant, il n'y a toujours pas de vraies négociations".

Cyrienne Clerc
http://www.actusoins.com/266485/faible- ... raine.html
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Re: 01 octobre 2015 : Quel Bilan ?

Message : # 79455Message non lu Maxime »

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Sooofye
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Message : # 79461Message non lu Sooofye »

J'ai lu le communiqué de FO. Rien sur la place de l'IADE au sein des SAMU ou des réa dont on est peu à peu évincés ? Il me semblait que ça faisait aussi parti des revendications du 1er octobre.
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