NE TOUCHE PAS A MON DECRET
Modérateur : Marc
-
- Messages : 7
- Enregistré le : 02 nov. 2010, 16:23
- Année de diplôme IADE : 1987
- Poste occupé actuellement : public
NE TOUCHE PAS A MON DECRET
TOUCHE PAS A MON DECRET
Bonjour
Que de déception après ce mouvement du 1 octobre de ne pas avoir été entendu sur l’ensemble des revendications exprimées. Aucune négociation de ce gouvernement même pas une miette.
Je lis sur les réseaux sociaux, sur laryngo les commentaires des uns et des autres.
Et j’ai l’impression d’un amalgame dans certaines revendications.
Pourquoi ne touche pas à mon décret ?
Parce qu’il correspond à mon activité de tous les jours sans ambiguïté sur le plan réglementaire.
A) Que dit notre décret infirmier de juillet 2004
Article R. 4311-12
L’infirmier ou l’infirmière, anesthésiste diplômé d’Etat, est seul habilité ( Exclusivité d’exercice dans une procédure d’anesthésie), à condition qu’un médecin anesthésiste-réanimateur puisse intervenir à tout moment, ( Que de changement depuis celui de 1988 car là, dans les textes précédents il fallait qu’il soit présent physiquement) et après qu’un médecin anesthésiste-réanimateur a examiné le patient et établi le protocole ( Le protocole ne correspond pas à celui des IDE très exhaustif mais doit s’entendre en anesthésie. Un simple clic sur internet avec les mots « protocole d’anesthésie » est démonstratif, il s’agit de donner ce qui a été vu en consultation concernant la technique proposée « AG ou ALR » le reste correspond à des consignes particulières type IOT ou dispositif supra laryngé, etc… ) , à appliquer les techniques suivantes (Là, on touche à l’essentiel car nous ne sommes plus habilité à participé qui posait le problème de son interprétation à géométrie variable mais bien à une autonomie dans sa réalisation, on applique les techniques d’anesthésies enseignées et en fonction des indications du médecin responsable du patient):
1° Anesthésie générale ;
2° Anesthésie loco-régionale (Là, on peut se poser la question du geste technique réalisable ou non mais ce geste technique fait partie de la liste des gestes qui nous sont exclus par les recommandations du conseil de l’ordre des médecins et de la SFAR qui fait sienne de ces recommandations) et réinjections dans le cas où un dispositif a été mis en place par un médecin anesthésiste-réanimateur ;
3° Réanimation peropératoire. (On l’entend par la compensation des pertes pendant l’intervention et des nuances en fonction des habitudes des services ( ex : mannitol systématique à une certaine phase de l’intervention en neurochirurgie)
Il accomplit les soins et peut, à l’initiative exclusive du médecin anesthésiste-réanimateur, réaliser les gestes techniques qui concourent à l’application du protocole. (J’aurais tendance à dire que tous les gestes qui ne sont pas dans la liste d’exclusion du conseil de l’ordre des médecins sont réalisables avec discernement « maitrise du geste prouvable ». La question de pouvoir intuber seul est résolu puisque indiqué dans le protocole et dans la capacité de l’IADE dans le référentiel de formation)
En salle de surveillance post-interventionnelle, il assure les actes relevant des techniques d’anesthésie citées aux 1°, 2° et 3° et est habilité à la prise en charge de la douleur postopératoire relevant des mêmes techniques.
(Là, on peut en mettre une couche car le contenu du référentiel de formation sur la prescription limitée n’est toujours pas déterminé « ce qui prouve bien que nous sommes en pratique avancée)
Les transports sanitaires mentionnés à l’article R. 4311-10 sont réalisés en priorité par l’infirmier ou l’infirmière anesthésiste diplômé d’Etat.
(Quoi dire de plus, sinon que le législateur a considéré que l’IADE avait plus sa place qu’un IDE)
L’infirmier ou l’infirmière, en cours de formation préparant à ce diplôme, peut participer à ces activités en présence d’un infirmier anesthésiste diplômé d’Etat.
B) Que dit le Décret no 94-1050 du 5 décembre 1994 relatif aux conditions techniques de fonctionnement des établissements de santé en ce qui concerne la pratique de l’anesthésie.
Il dit dans son article D. 712-43 L’anesthésie est réalisée sur la base d’un protocole établi et mis en œuvre sous la responsabilité d’un médecin anesthésiste-réanimateur, en tenant compte des résultats de la consultation et de la visite pré-anesthésiques mentionnées à l’article mais aussi D’une surveillance clinique continue;
Tout est dit dans l’expression mis en œuvre sous sa responsabilité donc déléguable à un professionnel de l’anesthésie que nous sommes.
C) Que dit l’Arrêté du 23 septembre 2014 relatif à la création d’une annexe « Supplément au diplôme »
Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études accomplies avec succès….
Le supplément vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la « transparence » internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis universitaires, certifi¬cats, etc.
4.2 Exigences du programme
L’infirmier anesthésiste diplômé d’État réalise des soins spécifiques et des gestes techniques dans les domaines de l’anesthésie-réanimation, de la médecine d’urgence et de la prise en charge de la douleur.
L’infirmier anesthésiste analyse et évalue les situations..
L’infirmier anesthésiste analyse et évalue les situations….
Ses activités concourent au diagnostic, au traitement,…
Etc……
Domaine de compétence 1
– identifier et choisir les dispositifs et matériels adaptés en fonction de l’évaluation médicale pré-anesthésique, de l’intervention, du contexte et du lieu d’exercice (anesthésie, réanimation, SSPI, SMUR et traitement de la douleur) ;
– identifier, choisir et adapter les agents médicamenteux d’anesthésie-réanimation en fonction des caractéristiques du patient, du type d’intervention envisagée, de l’évaluation médicale pré-anesthésique et de la stratégie de prise en charge en pré, per et postopératoire définie par le médecin anesthésiste réanimateur ;
– adapter le réglage des appareils de surveillance et de suppléance des fonctions vitales en fonction des caractéristiques du patient, de l’intervention et du type d’anesthésie ;
Domaine de compétence 3
– mettre en œuvre les dispositifs de surveillance spécifiques à l’anesthésie-réanimation ;
– mettre en place les abords veineux et artériels périphériques adaptés à l’état physiologique et pathologique du patient, aux impératifs chirurgicaux et anesthésiques ;
– réaliser l’induction anesthésique et les gestes techniques concourant au type d’anesthésie déterminée ;
– assurer la ventilation et mettre en place un dispositif de ventilation sus ou sous-glottique et ajuster les paramètres ventilatoires du respirateur ;
– maintenir l’équilibre physiologique en fonction de l’évaluation en continu de l’état clinique et paraclinique du patient au cours de la procédure d’anesthésie ;
– anticiper les temps opératoires, les risques encourus (liés aux caractéristiques
Je ne vais pas recopier le document en entier mais celui-ci décrit bien notre sphère de compétence reconnue par le ministère.
D) Que dit l’arrêté du 23 juillet 2012 relatif à la formation conduisant au diplôme d’infirmier anesthésiste
Il reprend 3 référentiels : de formation, d’activité et de compétence
Je ne vais pas le reproduire car tout à chacun peut le consulter via 3 clics sur internet. Et ce rendre compte que bien des choses sont actées.
Je pourrais reprendre les recommandations de la SFAR qui ne dit pas le contraire des textes réglementaires dans son expression « L'IADE peut, en présence du médecin anesthésiste-réanimateur, procéder à l'induction d'une anesthésie générale suivant la prescription du médecin ou le protocole établi. Le médecin anesthésiste-réanimateur peut lui confier la surveillance du patient en cours d'anesthésie à la condition expresse de rester à proximité immédiate et de pouvoir intervenir sans délai. »
Vous noterez qu’il est précisé en présence, ce qui ne sous-entend pas qu’il soit en salle sinon pourquoi ne pas la réaliser lui-même ou de respecter le protocole du MAR mais bien que l’IADE n’a aucune activité en anesthésie de façon autonome mais réaffirme qu’il travaille spécifiquement sous la responsabilité du MAR.
L’anesthésie à 4 mains, c’est l’idéal pour la sécurité mais l’absence de sinistralité lorsqu’on travaille dans les clous prouvent que pour une grande partie des patients elle est inutile et non réalisable sur l’ensemble des sites d’anesthésie car pas assez de MAR. Même si le nombre d’étudiant augmente, celui-ci permettra tout juste de remplacer un grand nombre de MAR issu de la génération CES qui arrive en limite d’âge.
En conclusion
Je ne crois pas que l’ensemble des IADE souhaitent réaliser des anesthésies sans supervision d’un MAR, la situation actuelle permet aux IADE de pratiquer l’anesthésie de l’induction au réveil mais sous contrôle d’un médecin anesthésiste. Cela ne veut pas dire que je refuse d’évoluer ou de prendre plus de responsabilité à la hauteur que ma formation permet.
LE PROBLEME vient de l’injustice de notre reconnaissance salariale et statutaire. Le fait que des IPA soient classés dans une catégorie situé entre des paramédicaux et les médecins et d’obtenir par ce statut un salaire correspondant au niveau Master nous amène à réagir car ce statut de nombreux IADE l’on réclamé et on nous l’a toujours refusé.
Ces IPA vont travailler dans un domaine qui n’est pas le miens (Car certains IADE le pensent, alors que pour le moment un seul master regroupera ce type d’activité)), celui du suivi des patients mais MERDE lorsque j’enchaine tout un programme au bloc, moi aussi je prends de nombreuses décisions qui engagent ma responsabilité si je fais une erreur dans l’application de la technique d’anesthésie dont le texte parle et là le MAR interviendra rapidement mais n’est pas responsable des erreurs personnels. De plus ma formation est reconnue niveau master comme ces futurs IPA. Pour finir je vous joins le point de vue du SNPHAR qui indique bien que nous sommes en pratique avancée depuis très longtemps (http://www.laryngo.com/documents/280420 ... R_IADE.pdf).
Au final NE TOUCHE PAS A MON DECRET car le problème n’est pas là et vous allez mettre les collègues dans la merde avec un nouveau texte qui ne reconnaitra rien de plus que celui existant sauf d’apporter encore de l’ambigüité dans sa rédaction et dans son interprétation.
Battons-nous pour obtenir un niveau équivalent aux IPA afin d’obtenir un salaire en rapport avec notre formation et nos responsabilités car nous le méritons.
Bonjour
Que de déception après ce mouvement du 1 octobre de ne pas avoir été entendu sur l’ensemble des revendications exprimées. Aucune négociation de ce gouvernement même pas une miette.
Je lis sur les réseaux sociaux, sur laryngo les commentaires des uns et des autres.
Et j’ai l’impression d’un amalgame dans certaines revendications.
Pourquoi ne touche pas à mon décret ?
Parce qu’il correspond à mon activité de tous les jours sans ambiguïté sur le plan réglementaire.
A) Que dit notre décret infirmier de juillet 2004
Article R. 4311-12
L’infirmier ou l’infirmière, anesthésiste diplômé d’Etat, est seul habilité ( Exclusivité d’exercice dans une procédure d’anesthésie), à condition qu’un médecin anesthésiste-réanimateur puisse intervenir à tout moment, ( Que de changement depuis celui de 1988 car là, dans les textes précédents il fallait qu’il soit présent physiquement) et après qu’un médecin anesthésiste-réanimateur a examiné le patient et établi le protocole ( Le protocole ne correspond pas à celui des IDE très exhaustif mais doit s’entendre en anesthésie. Un simple clic sur internet avec les mots « protocole d’anesthésie » est démonstratif, il s’agit de donner ce qui a été vu en consultation concernant la technique proposée « AG ou ALR » le reste correspond à des consignes particulières type IOT ou dispositif supra laryngé, etc… ) , à appliquer les techniques suivantes (Là, on touche à l’essentiel car nous ne sommes plus habilité à participé qui posait le problème de son interprétation à géométrie variable mais bien à une autonomie dans sa réalisation, on applique les techniques d’anesthésies enseignées et en fonction des indications du médecin responsable du patient):
1° Anesthésie générale ;
2° Anesthésie loco-régionale (Là, on peut se poser la question du geste technique réalisable ou non mais ce geste technique fait partie de la liste des gestes qui nous sont exclus par les recommandations du conseil de l’ordre des médecins et de la SFAR qui fait sienne de ces recommandations) et réinjections dans le cas où un dispositif a été mis en place par un médecin anesthésiste-réanimateur ;
3° Réanimation peropératoire. (On l’entend par la compensation des pertes pendant l’intervention et des nuances en fonction des habitudes des services ( ex : mannitol systématique à une certaine phase de l’intervention en neurochirurgie)
Il accomplit les soins et peut, à l’initiative exclusive du médecin anesthésiste-réanimateur, réaliser les gestes techniques qui concourent à l’application du protocole. (J’aurais tendance à dire que tous les gestes qui ne sont pas dans la liste d’exclusion du conseil de l’ordre des médecins sont réalisables avec discernement « maitrise du geste prouvable ». La question de pouvoir intuber seul est résolu puisque indiqué dans le protocole et dans la capacité de l’IADE dans le référentiel de formation)
En salle de surveillance post-interventionnelle, il assure les actes relevant des techniques d’anesthésie citées aux 1°, 2° et 3° et est habilité à la prise en charge de la douleur postopératoire relevant des mêmes techniques.
(Là, on peut en mettre une couche car le contenu du référentiel de formation sur la prescription limitée n’est toujours pas déterminé « ce qui prouve bien que nous sommes en pratique avancée)
Les transports sanitaires mentionnés à l’article R. 4311-10 sont réalisés en priorité par l’infirmier ou l’infirmière anesthésiste diplômé d’Etat.
(Quoi dire de plus, sinon que le législateur a considéré que l’IADE avait plus sa place qu’un IDE)
L’infirmier ou l’infirmière, en cours de formation préparant à ce diplôme, peut participer à ces activités en présence d’un infirmier anesthésiste diplômé d’Etat.
B) Que dit le Décret no 94-1050 du 5 décembre 1994 relatif aux conditions techniques de fonctionnement des établissements de santé en ce qui concerne la pratique de l’anesthésie.
Il dit dans son article D. 712-43 L’anesthésie est réalisée sur la base d’un protocole établi et mis en œuvre sous la responsabilité d’un médecin anesthésiste-réanimateur, en tenant compte des résultats de la consultation et de la visite pré-anesthésiques mentionnées à l’article mais aussi D’une surveillance clinique continue;
Tout est dit dans l’expression mis en œuvre sous sa responsabilité donc déléguable à un professionnel de l’anesthésie que nous sommes.
C) Que dit l’Arrêté du 23 septembre 2014 relatif à la création d’une annexe « Supplément au diplôme »
Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études accomplies avec succès….
Le supplément vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la « transparence » internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis universitaires, certifi¬cats, etc.
4.2 Exigences du programme
L’infirmier anesthésiste diplômé d’État réalise des soins spécifiques et des gestes techniques dans les domaines de l’anesthésie-réanimation, de la médecine d’urgence et de la prise en charge de la douleur.
L’infirmier anesthésiste analyse et évalue les situations..
L’infirmier anesthésiste analyse et évalue les situations….
Ses activités concourent au diagnostic, au traitement,…
Etc……
Domaine de compétence 1
– identifier et choisir les dispositifs et matériels adaptés en fonction de l’évaluation médicale pré-anesthésique, de l’intervention, du contexte et du lieu d’exercice (anesthésie, réanimation, SSPI, SMUR et traitement de la douleur) ;
– identifier, choisir et adapter les agents médicamenteux d’anesthésie-réanimation en fonction des caractéristiques du patient, du type d’intervention envisagée, de l’évaluation médicale pré-anesthésique et de la stratégie de prise en charge en pré, per et postopératoire définie par le médecin anesthésiste réanimateur ;
– adapter le réglage des appareils de surveillance et de suppléance des fonctions vitales en fonction des caractéristiques du patient, de l’intervention et du type d’anesthésie ;
Domaine de compétence 3
– mettre en œuvre les dispositifs de surveillance spécifiques à l’anesthésie-réanimation ;
– mettre en place les abords veineux et artériels périphériques adaptés à l’état physiologique et pathologique du patient, aux impératifs chirurgicaux et anesthésiques ;
– réaliser l’induction anesthésique et les gestes techniques concourant au type d’anesthésie déterminée ;
– assurer la ventilation et mettre en place un dispositif de ventilation sus ou sous-glottique et ajuster les paramètres ventilatoires du respirateur ;
– maintenir l’équilibre physiologique en fonction de l’évaluation en continu de l’état clinique et paraclinique du patient au cours de la procédure d’anesthésie ;
– anticiper les temps opératoires, les risques encourus (liés aux caractéristiques
Je ne vais pas recopier le document en entier mais celui-ci décrit bien notre sphère de compétence reconnue par le ministère.
D) Que dit l’arrêté du 23 juillet 2012 relatif à la formation conduisant au diplôme d’infirmier anesthésiste
Il reprend 3 référentiels : de formation, d’activité et de compétence
Je ne vais pas le reproduire car tout à chacun peut le consulter via 3 clics sur internet. Et ce rendre compte que bien des choses sont actées.
Je pourrais reprendre les recommandations de la SFAR qui ne dit pas le contraire des textes réglementaires dans son expression « L'IADE peut, en présence du médecin anesthésiste-réanimateur, procéder à l'induction d'une anesthésie générale suivant la prescription du médecin ou le protocole établi. Le médecin anesthésiste-réanimateur peut lui confier la surveillance du patient en cours d'anesthésie à la condition expresse de rester à proximité immédiate et de pouvoir intervenir sans délai. »
Vous noterez qu’il est précisé en présence, ce qui ne sous-entend pas qu’il soit en salle sinon pourquoi ne pas la réaliser lui-même ou de respecter le protocole du MAR mais bien que l’IADE n’a aucune activité en anesthésie de façon autonome mais réaffirme qu’il travaille spécifiquement sous la responsabilité du MAR.
L’anesthésie à 4 mains, c’est l’idéal pour la sécurité mais l’absence de sinistralité lorsqu’on travaille dans les clous prouvent que pour une grande partie des patients elle est inutile et non réalisable sur l’ensemble des sites d’anesthésie car pas assez de MAR. Même si le nombre d’étudiant augmente, celui-ci permettra tout juste de remplacer un grand nombre de MAR issu de la génération CES qui arrive en limite d’âge.
En conclusion
Je ne crois pas que l’ensemble des IADE souhaitent réaliser des anesthésies sans supervision d’un MAR, la situation actuelle permet aux IADE de pratiquer l’anesthésie de l’induction au réveil mais sous contrôle d’un médecin anesthésiste. Cela ne veut pas dire que je refuse d’évoluer ou de prendre plus de responsabilité à la hauteur que ma formation permet.
LE PROBLEME vient de l’injustice de notre reconnaissance salariale et statutaire. Le fait que des IPA soient classés dans une catégorie situé entre des paramédicaux et les médecins et d’obtenir par ce statut un salaire correspondant au niveau Master nous amène à réagir car ce statut de nombreux IADE l’on réclamé et on nous l’a toujours refusé.
Ces IPA vont travailler dans un domaine qui n’est pas le miens (Car certains IADE le pensent, alors que pour le moment un seul master regroupera ce type d’activité)), celui du suivi des patients mais MERDE lorsque j’enchaine tout un programme au bloc, moi aussi je prends de nombreuses décisions qui engagent ma responsabilité si je fais une erreur dans l’application de la technique d’anesthésie dont le texte parle et là le MAR interviendra rapidement mais n’est pas responsable des erreurs personnels. De plus ma formation est reconnue niveau master comme ces futurs IPA. Pour finir je vous joins le point de vue du SNPHAR qui indique bien que nous sommes en pratique avancée depuis très longtemps (http://www.laryngo.com/documents/280420 ... R_IADE.pdf).
Au final NE TOUCHE PAS A MON DECRET car le problème n’est pas là et vous allez mettre les collègues dans la merde avec un nouveau texte qui ne reconnaitra rien de plus que celui existant sauf d’apporter encore de l’ambigüité dans sa rédaction et dans son interprétation.
Battons-nous pour obtenir un niveau équivalent aux IPA afin d’obtenir un salaire en rapport avec notre formation et nos responsabilités car nous le méritons.
Re: NE TOUCHE PAS A MON DECRET
Salut,
tu as faux sur plusieurs points, on pouvait néanmoins admettre en 2002 que c'était un décrêt "souple", sauf que les limites d'élasticité ont été vite atteintes et ont contribué à la désertification des IA en SMUR, et ça c'est extremement dommageable car beaucoup de services mobiles fonctionnent sans nos compétences car jamais reconnues, le décrêt ne nous reconnaît aucun pouvoir decisionnel sauf cas extrême où le (les) MAR serait occupé ailleurs,
que dire des compétences des équipes alors qu'elles n'ont que plusieurs semaines de formation pour apprendre ce qui necessite 7 ans chez nous?
Pourquoi se casser le derche donc ? l'iot et l'anethésie surtout en contexte urgent, situations bancales, potentiellement casse pipe, sans interrogatoires etc...du coup c'est combien de temps???? faut pas déconner! c'est là qu'on peut considérer tout le déni de nos compétences!!!
je pense donc que tu n'as pas bossé en SMUR, et en plus apparemment n'a jamais craint de te retrouver en patient avec un binome probablement embetés pour t'intuber et t'endormir, sauf à appliquer des protocoles très généralistes....
A l'évidence donc tu ne pratiques qu'au bloc -relativement tranquillos?- et par contre mal payé certes- et les MAR ne t'ont jamais initié à l'ALR?...un boulot qui te convient, ok, certes avec une rémunération qui correspond (corps infirmier, exécutant donc)
donc quand on t'appelle pour dépanner régulièrement des sage femmes et toubibs et ça ne t'interpelle jamais? Quelle justice! et pourquoi se réduire à rentrer dans le cadre IPA alors que tout le monde sait que les MAR ont l'oeil sur les actes médicaux pour le privé et tiennent à ce qu'ils le restent.
autre problème en privé l'IA fonctionne différemment (ALR, induction seuls) et en SMUR le décrêt est caduque dans le sens où il n'y a plus de MAR dans ces structures.
Autre problème, certains de nos représentants syndicaux en bossant avec les pontes de la spécialité , ont naturellement et probablement tendance à éviter de fâcher leurs maîtres , ...la situation n'est donc pas très claire en ce qui concerne l'évolution (à plusieurs niveaux) de la profession et pourrait s'en trouver affectée.
De même les gardes paramédicales de 24H disparaissent , et en plus l'APHP a fait la chasse aux mauvais fonctionnaires qui remplaceraient dans le privé pour compenser des énormes pertes de salaires, mais finalement il semble que du lest ait été lâché ..ok .mais pas en Province!
deux poids deux mesures????
Quid donc d'un statut médical à compétences définies? (les gardes à nouveau possibles) statut qui ne changerait probablement rien en pratique pour de nombreux IA au bloc mais beaucoup en reconnaissance et une certaines autonomie à définir pour nous exprimer en SMUR et SAU, sans comme actuellement mettre au placard tout notre savoir faire...ou l'accomplir juste avec la seule fierté de servir...
(son prochain?)
le cursus évidemment s'adapterait avec des mesures transitoires...
Donc pour moi ton argumentation ne tient pas la route, sorry!
tu as faux sur plusieurs points, on pouvait néanmoins admettre en 2002 que c'était un décrêt "souple", sauf que les limites d'élasticité ont été vite atteintes et ont contribué à la désertification des IA en SMUR, et ça c'est extremement dommageable car beaucoup de services mobiles fonctionnent sans nos compétences car jamais reconnues, le décrêt ne nous reconnaît aucun pouvoir decisionnel sauf cas extrême où le (les) MAR serait occupé ailleurs,
que dire des compétences des équipes alors qu'elles n'ont que plusieurs semaines de formation pour apprendre ce qui necessite 7 ans chez nous?
Pourquoi se casser le derche donc ? l'iot et l'anethésie surtout en contexte urgent, situations bancales, potentiellement casse pipe, sans interrogatoires etc...du coup c'est combien de temps???? faut pas déconner! c'est là qu'on peut considérer tout le déni de nos compétences!!!
je pense donc que tu n'as pas bossé en SMUR, et en plus apparemment n'a jamais craint de te retrouver en patient avec un binome probablement embetés pour t'intuber et t'endormir, sauf à appliquer des protocoles très généralistes....
A l'évidence donc tu ne pratiques qu'au bloc -relativement tranquillos?- et par contre mal payé certes- et les MAR ne t'ont jamais initié à l'ALR?...un boulot qui te convient, ok, certes avec une rémunération qui correspond (corps infirmier, exécutant donc)
donc quand on t'appelle pour dépanner régulièrement des sage femmes et toubibs et ça ne t'interpelle jamais? Quelle justice! et pourquoi se réduire à rentrer dans le cadre IPA alors que tout le monde sait que les MAR ont l'oeil sur les actes médicaux pour le privé et tiennent à ce qu'ils le restent.
autre problème en privé l'IA fonctionne différemment (ALR, induction seuls) et en SMUR le décrêt est caduque dans le sens où il n'y a plus de MAR dans ces structures.
Autre problème, certains de nos représentants syndicaux en bossant avec les pontes de la spécialité , ont naturellement et probablement tendance à éviter de fâcher leurs maîtres , ...la situation n'est donc pas très claire en ce qui concerne l'évolution (à plusieurs niveaux) de la profession et pourrait s'en trouver affectée.
De même les gardes paramédicales de 24H disparaissent , et en plus l'APHP a fait la chasse aux mauvais fonctionnaires qui remplaceraient dans le privé pour compenser des énormes pertes de salaires, mais finalement il semble que du lest ait été lâché ..ok .mais pas en Province!
deux poids deux mesures????
Quid donc d'un statut médical à compétences définies? (les gardes à nouveau possibles) statut qui ne changerait probablement rien en pratique pour de nombreux IA au bloc mais beaucoup en reconnaissance et une certaines autonomie à définir pour nous exprimer en SMUR et SAU, sans comme actuellement mettre au placard tout notre savoir faire...ou l'accomplir juste avec la seule fierté de servir...
(son prochain?)
le cursus évidemment s'adapterait avec des mesures transitoires...
Donc pour moi ton argumentation ne tient pas la route, sorry!
-
- Messages : 7
- Enregistré le : 02 nov. 2010, 16:23
- Année de diplôme IADE : 1987
- Poste occupé actuellement : public
Re: NE TOUCHE PAS A MON DECRET
Pourquoi demander dans un post précédent l'avis des IADE de terrain puisque tu ne le respecte pas et que tu sautes dessus en exprimant ton désaccord sans même comprendre le sens de son post.
Ou as tu vu que le changement du référentiel de formation avait exclu les IADE des SMUR ?
Je crois même qu'il a été rajouté dans les UE l’anesthésie avec un médecin non spécialiste en anesthésie et la capacité de réaliser un bilan fonctionnel et lésionnel sur une victime. Cela t'avais surement échappé !
Quand ai je parlé ou exprimé une opinion sur les cumulards, désaccord ok mais sur quoi ?
Je passerai sur ton analyse du bout de ton ordinateur sur mon parcourt et de ton opinion sur les représentants syndicaux, cela n'a pas d’intérêt dans le débat qui nous préoccupe et ne permet pas d'affirmer que j'ai faux sur plusieurs points.
Je n'ai pas abordé des gardes en anesthésie, tu peux ne pas être d'accord avec moi, mais sur quoi !
Par contre, j'ai expliqué pourquoi nous sommes depuis de nombreuses années dans un exercice de pratique avancée. Tu n'es peut être pas d'accord ! C'est ton droit.
J'ai dis :
Que nous avions une autonomie dans l'application des techniques d’anesthésie qu'on nous confie et je l'argumente.
Qu'on mérite d'être classé dans la catégorie intermédiaire entre les professions para-médicales et celle des médecins comme vont être classé les IPA car cela correspond à notre pratique, à nos possibilités liées à notre formation.
Pourquoi ne pas demander un statut médical
Pour la seul raison que l'ensemble de la profession n'y est pas favorable, qu'aujourd'hui le ministère ne le donnera jamais car les médecins mettrons leur véto ( il suffit de voir leurs réactions quand on a parlé de prescription pour les IPA, Marisol a fait marche arrière immédiatement et leur possibilité vont être revu à la baisse)
je crois que cela serait dommageable de passer à côté d'une reconnaissance statutaire et pécuniaire qui est acceptable par l'ensemble de la communauté anesthésiste IADE et MAR.
Je pense que le ministère est d’accord mais refuse car de facto l'ensemble des professions vont réclamer le même statut ( regarder pour le niveau master, tout le monde le réclame).
Il nous reste pour l'obtenir la mobilisation, des revendications crédibles et expliquer pourquoi nous et pas les autres car leurs formations d'aujourd'hui ne correspondent pas aux critères de pratique avancée.
Il reste l'ensemble des autres revendications mais je trouve que mon post était déjà assez long pour ne pas aborder l'ensemble des revendications qui n'apportent pas une analyse particulière en dehors du SMUR mais d'autres l'on déjà fait.
Donc pour moi, tu n'as rien compris à mon post. Sorry
Ou as tu vu que le changement du référentiel de formation avait exclu les IADE des SMUR ?
Je crois même qu'il a été rajouté dans les UE l’anesthésie avec un médecin non spécialiste en anesthésie et la capacité de réaliser un bilan fonctionnel et lésionnel sur une victime. Cela t'avais surement échappé !
Quand ai je parlé ou exprimé une opinion sur les cumulards, désaccord ok mais sur quoi ?
Je passerai sur ton analyse du bout de ton ordinateur sur mon parcourt et de ton opinion sur les représentants syndicaux, cela n'a pas d’intérêt dans le débat qui nous préoccupe et ne permet pas d'affirmer que j'ai faux sur plusieurs points.
Je n'ai pas abordé des gardes en anesthésie, tu peux ne pas être d'accord avec moi, mais sur quoi !
Par contre, j'ai expliqué pourquoi nous sommes depuis de nombreuses années dans un exercice de pratique avancée. Tu n'es peut être pas d'accord ! C'est ton droit.
J'ai dis :
Que nous avions une autonomie dans l'application des techniques d’anesthésie qu'on nous confie et je l'argumente.
Qu'on mérite d'être classé dans la catégorie intermédiaire entre les professions para-médicales et celle des médecins comme vont être classé les IPA car cela correspond à notre pratique, à nos possibilités liées à notre formation.
Pourquoi ne pas demander un statut médical
Pour la seul raison que l'ensemble de la profession n'y est pas favorable, qu'aujourd'hui le ministère ne le donnera jamais car les médecins mettrons leur véto ( il suffit de voir leurs réactions quand on a parlé de prescription pour les IPA, Marisol a fait marche arrière immédiatement et leur possibilité vont être revu à la baisse)
je crois que cela serait dommageable de passer à côté d'une reconnaissance statutaire et pécuniaire qui est acceptable par l'ensemble de la communauté anesthésiste IADE et MAR.
Je pense que le ministère est d’accord mais refuse car de facto l'ensemble des professions vont réclamer le même statut ( regarder pour le niveau master, tout le monde le réclame).
Il nous reste pour l'obtenir la mobilisation, des revendications crédibles et expliquer pourquoi nous et pas les autres car leurs formations d'aujourd'hui ne correspondent pas aux critères de pratique avancée.
Il reste l'ensemble des autres revendications mais je trouve que mon post était déjà assez long pour ne pas aborder l'ensemble des revendications qui n'apportent pas une analyse particulière en dehors du SMUR mais d'autres l'on déjà fait.
Donc pour moi, tu n'as rien compris à mon post. Sorry
Re: NE TOUCHE PAS A MON DECRET
salut,
alors déjà moi je n'use pas de gros titres tapageurs, raccourcis indémodables de la toute puissance médiatique et autres clichés évitant parfois de se poser les bonnes questions ou la simple réflexion, je réponds ici sur ce forum aux questions de mes collègues, et tant que faire se peut, depuis un certain temps et heureusement pour eux ils ne t'ont pas attendu.
quand il m'arrive de lire des inepties emballées d'un beau papier, désolé de pouvoir/devoir répondre!
Sur ces entrefaits et mise au point, trouve moi un CH où les IA bénéficient de protocole dans le sens où un expert et un juge l'entendraient, et on reparlera de l'hypocrisie qui règne depuis 40 ans pour les IA, et donc plus précisément depuis 13 ans dans la prose de ce magnifique décrêt de compétence.
En cela, il y a lieu de se poser la question de l'accréditation pour les blocs de France et de Navarre puisque les protocoles sensés pallier notamment aux insuffisances de l'IA sont aux abonnés absents!
En leur absence dans la vraie vie, l'IA ne peut se reposer que sur une autonomie "de fait", (impossible apparemment de la cristalliser sous forme de grille indiciaire?) elle n'existe donc pas en théorie, c'est tout l'art de nous confiner à l'éxécutance, un professionnel de haute technicité certes mais dénué de cervelle, conditionné au réflexe d'appeler le docteur, seul souverain. Nous sommes dans une problèmatique de division entre travail intellectuel de tous temps mieux considéré, versus travail manuel que de toute évidence pratique avancée ne viendra pas déroger ni même perturber, sauf à jalouser frénétiquement ces attributs à nos consoeurs IDE et IBODE
Problèmatique étendue aux notions de décideur//exécutant.L'absence de pouvoir décisionnel théorique autre que dans le cadre de la "sauvegarde de la fonction vitale", pêche également contre nous.
En SMUR évidemment il n'y a pas que de l'intubation et des AG, ça ne m'a pas échappé, comme le fait d'avoir été mis en situation avec mes colègues pendant 20 ans sans médecin à bord!
Certes nous avions bénécié de formations intra muros mais l'essentiel on le prenait sur nous.
Tout est donc possible, et les derniers à le savoir, apparement ce serait nous!
Pour résumer, notre destin est scéllé par et certains syndicats et lobbying médical, on peut se demander pourquoi et comment peut exister un corps comme les SF, sachant que par défaut Mère Nature peut éventuellement accomplir seule leur travail!
C'est une question de reconnaissance, considération et opinion de soi, de fierté, de volonté.
A l'évidence l'opportunité IPA n'est pas plus faite pour nous que le reste (on nous refuse à peu près tout depuis 40 ans) alors autant demander autre chose que la mendicité et dissiper les peurs d'acquerir un peu de responsabilité!
...transposés en aviation civile nous serions des sortes de stewards à qui les pilotes ont appris à piloter mais à trop demander on nous dirait "contente toi de faire le café et achète des maquettes HELLER, n'oublie pas de venir nous demander l'ordonnance pour la colle"...
c'est à peu près ce à quoi correspondent nos salaires...de gaziers
...petites mains, pousse seringues et autre terminologie assez réductrice ....
Le véritable enjeu par rapport à ce constat que la profession d'IADE est un métier "à part", fait indéniable, c'est d'obtenir des textes qui s'adaptent à la praxis et à la réalité (et tant qu'à faire aux besoins des usagers) et pas l'inverse qui est la grande tendance depuis 2002. Continuer dans ce chemin conduit au suicide de la profession, cela correspond grosso modo à opposer et adapter des activités qui intrinsèquement ont cette particularité d'évoluer et heureusement, avec un salaire qui depuis toujours ne suit pas, c'est ce que certains dénoncent malheureusement mais que d'instinct.
Certains, syndicalistes et autres, ont une vision relativement étroite de nos compétences et je le regrette, exercer en CHU avec une quirielle d'étudiants et des grands professeurs qui ont droit de vie sur notre profession, ça n'aide pas, parfois juste pour réclamer des sous, mais ne soyons pas dupes...
D'autres ont acquis un certain talent à essayer de nous faire croire qu'on pouvait obtenir un organe fonctionnel et compétitif à force de pansements, onguents et autres emplâtres dont la dernière est l'IPA. A l'évidence cela ne nous fera qu'une belle jambe...
Ce n'est pas parce que le ministère nous refuse tout depuis 30 ou 40 ans que l'IPA est la solution.
C'est un leurre, car ça ne réglera rien à long terme tellement notre frustration est profondément et justement ancrée générations après générations...
A celà je suis devenu certes réfractaire mais néanmoins constructif, veuillez m'en excuser!
bonne journée
alors déjà moi je n'use pas de gros titres tapageurs, raccourcis indémodables de la toute puissance médiatique et autres clichés évitant parfois de se poser les bonnes questions ou la simple réflexion, je réponds ici sur ce forum aux questions de mes collègues, et tant que faire se peut, depuis un certain temps et heureusement pour eux ils ne t'ont pas attendu.
quand il m'arrive de lire des inepties emballées d'un beau papier, désolé de pouvoir/devoir répondre!
Sur ces entrefaits et mise au point, trouve moi un CH où les IA bénéficient de protocole dans le sens où un expert et un juge l'entendraient, et on reparlera de l'hypocrisie qui règne depuis 40 ans pour les IA, et donc plus précisément depuis 13 ans dans la prose de ce magnifique décrêt de compétence.
En cela, il y a lieu de se poser la question de l'accréditation pour les blocs de France et de Navarre puisque les protocoles sensés pallier notamment aux insuffisances de l'IA sont aux abonnés absents!
En leur absence dans la vraie vie, l'IA ne peut se reposer que sur une autonomie "de fait", (impossible apparemment de la cristalliser sous forme de grille indiciaire?) elle n'existe donc pas en théorie, c'est tout l'art de nous confiner à l'éxécutance, un professionnel de haute technicité certes mais dénué de cervelle, conditionné au réflexe d'appeler le docteur, seul souverain. Nous sommes dans une problèmatique de division entre travail intellectuel de tous temps mieux considéré, versus travail manuel que de toute évidence pratique avancée ne viendra pas déroger ni même perturber, sauf à jalouser frénétiquement ces attributs à nos consoeurs IDE et IBODE

Problèmatique étendue aux notions de décideur//exécutant.L'absence de pouvoir décisionnel théorique autre que dans le cadre de la "sauvegarde de la fonction vitale", pêche également contre nous.
En SMUR évidemment il n'y a pas que de l'intubation et des AG, ça ne m'a pas échappé, comme le fait d'avoir été mis en situation avec mes colègues pendant 20 ans sans médecin à bord!
Certes nous avions bénécié de formations intra muros mais l'essentiel on le prenait sur nous.
Tout est donc possible, et les derniers à le savoir, apparement ce serait nous!

Pour résumer, notre destin est scéllé par et certains syndicats et lobbying médical, on peut se demander pourquoi et comment peut exister un corps comme les SF, sachant que par défaut Mère Nature peut éventuellement accomplir seule leur travail!
C'est une question de reconnaissance, considération et opinion de soi, de fierté, de volonté.
A l'évidence l'opportunité IPA n'est pas plus faite pour nous que le reste (on nous refuse à peu près tout depuis 40 ans) alors autant demander autre chose que la mendicité et dissiper les peurs d'acquerir un peu de responsabilité!
...transposés en aviation civile nous serions des sortes de stewards à qui les pilotes ont appris à piloter mais à trop demander on nous dirait "contente toi de faire le café et achète des maquettes HELLER, n'oublie pas de venir nous demander l'ordonnance pour la colle"...
c'est à peu près ce à quoi correspondent nos salaires...de gaziers

Le véritable enjeu par rapport à ce constat que la profession d'IADE est un métier "à part", fait indéniable, c'est d'obtenir des textes qui s'adaptent à la praxis et à la réalité (et tant qu'à faire aux besoins des usagers) et pas l'inverse qui est la grande tendance depuis 2002. Continuer dans ce chemin conduit au suicide de la profession, cela correspond grosso modo à opposer et adapter des activités qui intrinsèquement ont cette particularité d'évoluer et heureusement, avec un salaire qui depuis toujours ne suit pas, c'est ce que certains dénoncent malheureusement mais que d'instinct.
Certains, syndicalistes et autres, ont une vision relativement étroite de nos compétences et je le regrette, exercer en CHU avec une quirielle d'étudiants et des grands professeurs qui ont droit de vie sur notre profession, ça n'aide pas, parfois juste pour réclamer des sous, mais ne soyons pas dupes...
D'autres ont acquis un certain talent à essayer de nous faire croire qu'on pouvait obtenir un organe fonctionnel et compétitif à force de pansements, onguents et autres emplâtres dont la dernière est l'IPA. A l'évidence cela ne nous fera qu'une belle jambe...

Ce n'est pas parce que le ministère nous refuse tout depuis 30 ou 40 ans que l'IPA est la solution.
C'est un leurre, car ça ne réglera rien à long terme tellement notre frustration est profondément et justement ancrée générations après générations...
A celà je suis devenu certes réfractaire mais néanmoins constructif, veuillez m'en excuser!
bonne journée
-
- Messages : 7
- Enregistré le : 02 nov. 2010, 16:23
- Année de diplôme IADE : 1987
- Poste occupé actuellement : public
Re: NE TOUCHE PAS A MON DECRET
Oh pardon Monsieur d'avoir exprimé une opinion sans ton aval de bien penseur.
Tu es l'exemple de la démocratie, alors ne demande pas aux autres de recueillir l'opinion de la base puisque tu ne la respectes pas.
je te mets au défi de retrouver une décision de justice ayant condamné un IADE pour avoir induit, et/ou entretenu et réveillé un patient dans les règles de l'art.
chiche
Crois tu vraiment que derrière ton ordinateur tu représentes la majorité des IADE ?
On ne t'a pas vu au mois de mai, ni le 1 octobre, moi j'étais présent.
Oui tu réponds aux collègues mais c'est toujours pour dévier rapidement afin d'exprimer ta grande frustration en taclant systématiquement les organisations syndicales et pour essayer de revenir sur ce que tu as connu à Hagueneau à l'époque ou les IADE travaillaient seul sans médecin avec un système d'astreinte sur place qui correspondait à ce que tu voulais.
Moi aussi, j'ai connu l'époque ou j'allais voir les patients en consultation pré anesthésique, ou je replissait les posts op, pour autant il faut savoir évoluer mais toi tu es resté 30 ans en arrière.
Tu progresses car un reproche en lien avec mon post et portant sur le titre de mon mail.
Merci de ta contribution pour faire avancer le débat, sans toi on était perdu.
PS: je ne répondrais plus a tes provocations, alors lâche toi pour bien te défouler
Tu es l'exemple de la démocratie, alors ne demande pas aux autres de recueillir l'opinion de la base puisque tu ne la respectes pas.
je te mets au défi de retrouver une décision de justice ayant condamné un IADE pour avoir induit, et/ou entretenu et réveillé un patient dans les règles de l'art.
chiche
Crois tu vraiment que derrière ton ordinateur tu représentes la majorité des IADE ?
On ne t'a pas vu au mois de mai, ni le 1 octobre, moi j'étais présent.
Oui tu réponds aux collègues mais c'est toujours pour dévier rapidement afin d'exprimer ta grande frustration en taclant systématiquement les organisations syndicales et pour essayer de revenir sur ce que tu as connu à Hagueneau à l'époque ou les IADE travaillaient seul sans médecin avec un système d'astreinte sur place qui correspondait à ce que tu voulais.
Moi aussi, j'ai connu l'époque ou j'allais voir les patients en consultation pré anesthésique, ou je replissait les posts op, pour autant il faut savoir évoluer mais toi tu es resté 30 ans en arrière.
Tu progresses car un reproche en lien avec mon post et portant sur le titre de mon mail.
Merci de ta contribution pour faire avancer le débat, sans toi on était perdu.
PS: je ne répondrais plus a tes provocations, alors lâche toi pour bien te défouler
-
- Messages : 205
- Enregistré le : 05 mai 2010, 22:27
Re: NE TOUCHE PAS A MON DECRET
Complètement d'accord avec toi Hyde sur le fait que ces soi-disants protocoles d'anesthésie sont légendes, existent peut-être, mais tous les sites où je me suis retrouvé seul à la tête CHU, CHD ou clinique en sont dépourvus...
L'exercice IADE en clinique est périlleux car bien loin de toute cette belle reconnaissance que nous offrent tous ces textes réglementaires... Et chacun le sait.
Toutes mes injections journalières sont logiques et non protocolées. Une logique issu d'un enseignement médical, avec des prises de décisions médicales réfléchies.
Mon autonomie est avérée et non reconnue.
Mon corps est spécifique et intermédiaire, et doit pouvoir prescrire !!!
L'exercice IADE en clinique est périlleux car bien loin de toute cette belle reconnaissance que nous offrent tous ces textes réglementaires... Et chacun le sait.
Toutes mes injections journalières sont logiques et non protocolées. Une logique issu d'un enseignement médical, avec des prises de décisions médicales réfléchies.
Mon autonomie est avérée et non reconnue.
Mon corps est spécifique et intermédiaire, et doit pouvoir prescrire !!!
Re: NE TOUCHE PAS A MON DECRET
1) Merci à Zupa de comprendre la plupart de mes messages sans devoir obligatoirement me coller les cornes du diable sur le crânele gazier a écrit :
je te mets au défi de retrouver une décision de justice ayant condamné un IADE pour avoir induit, et/ou entretenu et réveillé un patient dans les règles de l'art.
chiche
Crois tu vraiment que derrière ton ordinateur tu représentes la majorité des IADE ?
On ne t'a pas vu au mois de mai, ni le 1 octobre, moi j'étais présent.
PS: je ne répondrais plus a tes provocations, alors lâche toi pour bien te défouler
2)pour le défi de l'autre collègue...difficile de trouver une décision de justice qui condamnerait un IA à pratiquer sans faute préjudiciable dans un système où règne cette hypocrisie [celle de l'existence de ces supposés protocoles AG qui justifient en haut lieu notre rôle de simple collaborateurs exécutant qui reflète cette impression tenace que...nous avons assez obtenus pour ce que nous faisons] qui arrange à peu près tout le monde ( moins 9500 IA) surtout et quand bien même elle nous empêche de réclamer et reconnaissance et émancipation (autonomie en partie reconnue).
Par contre il y a des questions à se poser sur les procédures d'accréditation en l'absence de ces protocoles, effectivement!(puisque nous sommes des IA obéissants sans cervelle)...
Donc mes amis IA il faut regarder en face cette situation où les gens du Ministère qui n'y connaissent pas grand chose au fonctionnement des IA, du moins en réel, technocrates rompus à l'exercice de la réunionite de principe étalée dans le temps avec des interlocuteurs dates et thèmes imposés pour tuer dans l'oeuf le principal motif initial de visite,.... ces gens voient débarquer des délégations qui disent sans pouvoir le justifier "on est un métier à part etc etc..." et qui voient principalement dans le décret de compétences qui est assez court à lire, le médecin fait ci consulte il établit les protocoles et est immédiatement joignable et ...l'IA, donc, au grand maximum applique et fait ce que necessite un patient en attendant l'arrivée du souverain. Ils doivent se dire mais qu'est ce qu'ils veulent de plus ce sont des techniciens sans pouvoir de décision point barre!
la question est: vous reconnaissez-vous dans cette situation "réglementaire" "qui a valeur de loi" "de reconnaissance donc" où le docteur vous mâche tout de AàZ par écrit?
C'est très simple!
C'est pourtant ce que réclament vos syndicats en arguant simplement que des infirmières IPA, elles, pourront justifier probablement d'un sou supplémentaire, et encore rien n'est sûr!
et on ne parle pas des astreintes illégales, de calcul de pension ...rien de rien...la pénibilité, je crains que le ministère ne comprenne pas plus....peut être même qu'ils se disent mais nous aussi on est d'estreknte... Veille sanitaire etc...???
Comprenez-vous?

3) pour le reste tu me dois le respect, je n'ai pas à rougir de ce que j'ai fait, tout le monde ne peut en dire autant, dommage pour toi de tomber dans l'argumentaire de WC...
Tu changeras probablement d'avis un jour à force de manifester pour presque rien (à condition de manifester encore vu les retraits sur salaire qui sont plus parlants!) alors je te salue bien bas...

PS ça n'échappera à personne que ce genre d'intervention parachutée est juste sensée éviter un débat chez les IA!

- BROUM
- Messages : 23
- Enregistré le : 28 févr. 2015, 10:49
- Année de diplôme IADE : 2002
- Poste occupé actuellement : IADE
Re: NE TOUCHE PAS A MON DECRET
Bonsoir
chacun d'entre nous a parfaitement compris que si nous ne montrons pas nos" muscles " nous n'obtiendrons rien , rien de rien...
Nos pratiques quotidiennes de fait démontrent clairement que nous avons une expertise depuis bien longtemps , et que nous sommes déjà de "supers IPA".
Peu de procès certes mais qui sont les "experts " dans ce genre de cas ...
Qui voudrait avouer l'inavouable et par là reconnaitre les "us et coutumes" au bloc , et oui nous n'existons pas , je sais c'est dur !
Il est grand temps que la réalité des blocs opératoires soit enfin officialisée, que nous soyons reconnus comme un statut intermédiaire et pas comme de simples éxecutants;
Si quelqu'un à un doute qu'il compare sa pratique quotidienne avec les différents textes de référence , je suis impatient de connaitre "votre réalité" quotidienne, mais bon j'ai peu de doute ....
La question est pourtant simple et devrait faire consensus : Notre pratique quotidienne correspond t'elle à nos pratiques officielles , celles définies par "nos" textes ??
Si ce n'était pas éventuellement le cas ( à chacun de voir ! ) , cela ne justifierait il pas une reconnaissance de ces dites pratiques avancées depuis bien longtemps , trop longtemps non reconnues ?
On avance ou on recule ??
chacun d'entre nous a parfaitement compris que si nous ne montrons pas nos" muscles " nous n'obtiendrons rien , rien de rien...
Nos pratiques quotidiennes de fait démontrent clairement que nous avons une expertise depuis bien longtemps , et que nous sommes déjà de "supers IPA".
Peu de procès certes mais qui sont les "experts " dans ce genre de cas ...
Qui voudrait avouer l'inavouable et par là reconnaitre les "us et coutumes" au bloc , et oui nous n'existons pas , je sais c'est dur !
Il est grand temps que la réalité des blocs opératoires soit enfin officialisée, que nous soyons reconnus comme un statut intermédiaire et pas comme de simples éxecutants;
Si quelqu'un à un doute qu'il compare sa pratique quotidienne avec les différents textes de référence , je suis impatient de connaitre "votre réalité" quotidienne, mais bon j'ai peu de doute ....
La question est pourtant simple et devrait faire consensus : Notre pratique quotidienne correspond t'elle à nos pratiques officielles , celles définies par "nos" textes ??
Si ce n'était pas éventuellement le cas ( à chacun de voir ! ) , cela ne justifierait il pas une reconnaissance de ces dites pratiques avancées depuis bien longtemps , trop longtemps non reconnues ?
On avance ou on recule ??